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Nous nous situons aux alentours de mai 1558. Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.
Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais. N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité. |
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| ❝ The Majestic Rose ❞ Admin ♕ Mon nombre de messages est : 956 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 1393 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012 | Sujet: GINGER & BESS ♛ « Un petit morceau de pain. » Jeu 25 Avr - 17:28 | | | Groupe n°11 ¤ Ginger a reçu l'ordre d'aller acheter du pain, rencontre inattendue avec la délicieuse Bess venant s'acheter à manger entre deux encas. Mots à placer : gourmandise, faim, présentoirs. Mots à ne pas utiliser : chaud, farine, argent. Contraintes :Ginger tient un panier en osier dans ses mains. Bess a un collier clinquant offert par l'un de ses amants. Bon jeu à vous |
| | | ❝ Invité ❞ | Sujet: Re: GINGER & BESS ♛ « Un petit morceau de pain. » Jeu 25 Avr - 19:14 | | | Les rues de Londres de bon matin. Ginger hésitait entre qualifier cette balade imprévue d'agréable ou de franchement contraignante. Agréable parce que l'ambiance était intrigante et passionnante à cette heure, fourmillant d'activité et de vie. Contraignante parce qu'elle avait encore une montagne de tâches à assumer, et du coup, moins de temps à y consacrer. Malgré la chaleur estivale habituelle, il régnait encore un peu de fraîcheur dans les ruelles bondées, accompagnée d'une petite brise froide qui ébouriffait les cheveux. Les gens se marchaient sur les pieds, esquivant avec l'aisance qui suggère la pratique tous les marchands ambulants qui tenaient le haut du pavé et restaient ainsi à haranguer la foule, sous les quolibets des conducteurs de carrioles et des fermiers venus livrer les commerces. Jetant un coup d'oeil aux fenêtres des étages, Ginger songea qu'un londonien était de ce fait obligé d'être matinal, pas question de traîner au lit, même si on est riche et oisif, avec tout ce vacarme.
En regardant autour d'elle, Ginger voyait tout un tas de servantes levées avant l'aube pour servir leurs maisons respectives. Certaines rejoignaient la queue déjà considérable au puit du quartier pour chercher l'eau nécessaire à la tenue correcte des maisons. D'autres s'autorisaient quelques minutes de liberté avant la journée harassante qui s'annonçait en papotant en petits groupes des dernières rumeurs. En tête d'affiche : l'attentat raté perpétré contre la nouvelle reine, Mary Tudor. Ginger n'était pas descendue dans les rues pour acclamer sa nouvelle reine ce jour là, elle avait bien trop de choses à faire au palais, mais Mary lui avait raconté à force de gestes des bras tout ce qui c'était passé, si bien qu'elle aurait pu y être finalement. Elle se serait d'ailleurs bien mêlée aux diverses conversations qui fleurissaient aux angles des rues, mais elle était bien trop pressée, et ne cessait d'accélérer. Elle courrait presque d'ailleurs. Elle avait dans les bras un immense panier en osier tressé qu'elle tenait comme elle pouvait, compte tenu de son volume, et se demandait comment elle allait bien pouvoir le porter une fois qu'il serait garni de grosses miches de pains encore tièdes. C'était encore assez léger, mais elle grimaçait déjà en imaginant le poids qu'il lui faudrait ramener à Whitehall Palace au pas de course. Elle ne savait pas non plus qui maudire. Qui avait bien pu se tromper dans l'acheminement de pain du palais ? Aux aurores, alors qu'elle descendait aux cuisines pour réunir sur un plateau le petit déjeuner de Lady Mary, elle s'était rendue compte qu'il ne restait pas une seule tranche de pain pour le garnir. Agacée par ce contretemps, elle avait tout de suite hélé un marmiton, lequel avait appelé un cuisinier, lequel avait lui-même appelé le boulanger de Whitehall. Car oui, Whitehall disposait de son boulanger ! Celui-ci lui avait expliqué qu'il ne disposait plus d'assez d'ingrédients pour préparer les deux miches nécessaires aux repas quotidiens des soeurs Grey (la faute au livreur apparemment), et qu'il lui faudrait les acheter elle-même. Deux énormes miches de pain ! Rien que cela, et pas moyen d'en emprunter un peu à d'autres plateaux ! A croire que quelqu'un avait décidé de malmener sa journée !
Connaissant certains serviteurs, elle savait qu'il se pouvait très bien que ce soit une blague. Ulcérée, elle a attrapé sans rien dire dans un mouvement brusque la bourse de l'un des mitrons avant que celui-ci n'ait pu protester et avait quitté le palais au pas de course. Cependant, l'ambiance des rues de Londres avaient apaisé ses nerfs malmenés et elle avait presque prit goût à cette sortie quand elle avait du éviter au dernier moment un pot de chambre renversé dans sa direction. Fronçant le nez en considérant ce qui gisait à ses pieds, elle insulta copieusement la rombière qui la regardait depuis sa fenêtre d'un oeil torve. Une chance que ses vêtements ou son panier n'aient pas été souillés. Reprenant la charge vers la boulangerie avant qu'elle ne soit prise d'assaut, elle s'engouffra dans l'échoppe rutilante et qui embaumait depuis l'angle de la rue, émoustillant sa gourmandise qui l'imaginait cassant la croûte d'un pain doré avec ses dents.
A l'intérieur, une tiédeur douillette régnait en maître tandis que les pains tous ronds appelaient les clients en usant de charmes incomparables, leur odeur alléchante, leur belle apparence qui faisait saliver. Ginger adorait les boulangerie, d'abord parce qu'il y faisait toujours bon, ensuite parce que son estomac la chatouillait légèrement, sans la torturer comme il le faisait avant chaque repas, rien qu'un petite gargouillement qui lui donnait envie de manger. Il n'y avait qu'une seule personne devant elle, une jeune fille habillée d'une façon fort charmante qui semblait hésiter devant les présentoirs généreusement garnis. Ginger attendit patiemment, tâtant les pièces de monnaie dans la bourse subtilisée dans un élan de vengeance. L'idée de revanche la faisait sourire rêveusement, chantonnant un air vague, une berceuse que sa mère lui chantait quand elle était petite. Elle se sentait tout simplement très bien ici, et aurait pu y rester toute la journée à contempler les pains.
La jeune femme devant lui, une bourgeoise sans doute, hésitait sans cesse, à croire qu'elle recevait une princesse à sa table. Bien qu'elle était à l'aise dans la boutique, la jeune servante se mit à tapoter du pied sur le sol d'un air impatient, moyen fort peu subtil de faire signifier qu'elle n'avait pas que cela à faire de sa journée. Un courant d'air frais surgit alors dans son dos, quelqu'un avait ouvert la porte. Un réflexe la fit se retourner pour observer le nouveau venu. C'était une autre femme, elle aussi fort bien vêtue, portant autour de son coup un imposant et voyant collier qu'on ne pouvait que remarquer. Ce bijoux clinquant lui fit oublier la faim qui ne manquerait pas de la saisir quand elle mettrait les pains dans son panier. D'ailleurs, porter un collier de ce genre donnait aux gens le réflexe de le regarder en premier, plutôt que le visage. Quand Ginger releva les yeux pour détailler le visage de la nouvelle venue, elle la reconnue, pour sûr.
- Bess ? C'est toi ?
Reflexe idiot qu'une telle demande, bien sûr que c'était-elle ! Mais la voir porter une telle chose à son coup l'avait rendue étrangère quelques instants, comme si il l'empêchait de la reconnaitre. Etrange impression que celle là...
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| | | ❝ Invité ❞ | Sujet: Re: GINGER & BESS ♛ « Un petit morceau de pain. » Ven 3 Mai - 19:42 | | | - L’aube se lève… - Arg…encore quelques instants…J’aime l’odeur de ta peau… - Si tu veux faire la grâce matinée à mes côtés, tu devras m’épouser ou payer plus cher… - Alors là tu rêves ma jolie…
L’homme extirpa son lourd corps du lit de la petite Bess et se mit à chercher ses vêtements. Ils étaient en tas dans un coin de la chambre à l’endroit même où ils les avaient laissés la nuit passé. Se pencher pour les récupéré fut un exercice difficile et Bess du tourner la tête pour ne pas rire. Cet homme était l’un de ses clients réguliers et tout ce que Bess savait de lui était qu’il était riche. C’était un homme sans histoire et la jeune prostituée aurait bien aimé que sa maquerelle ne le laisse plus la choisir. Il sentait la sueur qui se mélangeait aux autres odeurs corporelles et celles des rues de Londres qui semblaient s’accrocher à sa peau. La première fois que Bess avait eu affaire à lui, Mary-Ann avait tout fait pour qu’il ne la prenne pas, mais il avait alors sortie une bourse bien remplit, de quoi vous faire changer d’idée assez rapidement, la jeune femme avait été malade. Elle avait feint une douleur et s’était enfuit de la chambre. Se confiant à Mary-Ann, la maquerelle avait alors enseigné à Bess qu’il n’y avait pas que le lit où une femme pouvait satisfaire un homme et lui avait proposé de prendre un bain avec cet homme. Ainsi, subtilement, Bess pouvait continuer de recevoir ce client, être grassement payée et ne plus avoir à supporter son odeur. Cette nuit, l’homme avait payé pour passer une nuit complète avec la jeune femme, mais devais être parti à l’aube. La prostituée se leva à son tour et se dirigea vers la fenêtre, attendant que l’homme quitte les lieux avant de faire sa toilette. Elle fut surprise de l’entendre approcher d’elle et de passer les mains devant elle afin de lui enfiler un collier qui se voulait si brillant qu’il aurait dû se trouver dans les coffres de la reine et non au cou d’une prostituée. Après avoir attaché le collier de la belle, l’homme glissa ses doigts sur le dos nu de la jeune femme et se dirigea vers la porte. Bess attendit qu’il soit parti pour se retourner. Que l’homme soit un client désagréable ou non, ce collier était une merveille que la prostituée allait porter fièrement et montrerait aux autres filles afin de les rendre jalouses.
Bess commença à faire sa toilette lorsqu’elle senti son ventre crié famine. Elle n’avait rien mangé depuis la veille et était donc normal qu’elle ait faim. Si elle allait manger tout de suite, le prochain repas serait peut-être trop loin…La jeune femme décida d’aller prendre un petit quelque chose et qu’elle pourrait se permettre une petite gourmandise plus tard. Elle pourrait même aller en ville et en profiter ainsi pour montrer son nouveau bijou à toutes les dames de Londres.
Après avoir mangé en compagnie de certaines filles et avoir exposé son cou richement orné à toutes, la belle se dirigea dans sa chambre afin d’enfiler une jolie robe et de coiffer ses cheveux. Afin de faire ressortir le collier, Bess opta pour une robe de couleur sombre assez simple et remonta ses cheveux afin de bien dégager son cou. Prenant avec elle sa petite bourse, Bess sortie dans les rues de Londres en ayant comme objectif de se rendre à la boulangerie afin d’y acheter du pain. Arrivée à destination, la jeune femme ouvrit la porte de la boulangerie et s’aperçut qu’elle n’était pas la seule à avoir eu l’idée d’acheter du pain. Près du présentoir se tenaient deux femmes dont une qui semblait perdre patiente derrière la cliente difficile.
- Bess ? C'est toi ?
La jeune prostituée fut surprise d’entendre quelqu’un l’interpelé par son prénom puisqu’il s’agissait de la voix d’une autre jeune femme. En général, les seules personnes qui la reconnaissaient étaient des hommes qui ne prenaient jamais le risque de montrer à tous qu’ils la connaissaient…Bess chercha du regard la personne qui lui avait parlé et s’aperçut de la présence de Ginger. La servante et la prostituée s’étaient rencontré il y avait quelque temps déjà et une certaine complicité était née entre les deux jeunes femmes. Elles ne vivaient pas dans le même monde, mais se comprenait comme personne! Bess considérait même Ginger comme une amie. Sentant les regards des gens se poser sur elle puisqu’elle avait été interpelé, Bess souris de son plus beau sourire en soulevant avec élégance le menton afin d’attirer l’attention encore plus sur son collier clinquant.
- Ginger! Quel plaisir de te rencontrer ici!
La jeune femme s’approcha de son amie et ouvrit les bras afin de lui faire une accolade. Ce geste familier devait avoir l’air étrange pour les dames de haut rang, mais pour Bess il s’agissait d’une marque d’affection.
- Il est rare de te voir dans le coin Ginger! N’avez-vous pas un boulanger à Whitehall Palace? Demanda la jeune prostituée, apercevant le panier en osier de Ginger et se rendant bien compte qu’elle n’était probablement pas ici pour elle-même.
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| | | ❝ Contenu sponsorisé ❞ | Sujet: Re: GINGER & BESS ♛ « Un petit morceau de pain. » | | | |
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