Une nouvelle journée commence, l’Aurore pointe le bout de son nez. Je me réveille dans mon lit. Je suis seule dans ce lit, personne pour m’accompagner dans ma rêverie colorée. Non, personne. La seule qui devait reposer avec moi, elle n’est plus là. Elle m’a été arrachée par cette terrible femme, cette vipère ! Ma belle-mère. Vous ne savez pas à quel point, je la hais. Si je pouvais la tuer dans mes mains, je le ferais. Mais, je suis Catholique et je ne peux tuer les gens. Je ne veux pas de sang sur mes mains … Enfin, j’en ai …. A cause de mon passé, il faut rappeler que j’ai aidé ma mère et mon père pour leur sanglant boulot. Je devais amener des invités chez nous à l’auberge puis mes parents les tuaient … Je savais ceci bien après quand j’étais qu’une jeune adolescente. Je me demande ou sont mes parents ainsi que mes frères … Peut-être morts ? Sans doute. J’ai réussi au moins à m’échapper. Ceci, je le dois à mon cocher, ce bon vieux William. Oh, je dois retrouver ce dernier à une Église mais j’ignore si je le verrais. Peut-être, est-il mort à la guerre ? Je serais délivrée de mon serment en tous cas. Lequel ? Je devais m’unir avec celui-ci car il m’a aidé à m’enfuir. J’ignorais à cette époque quand j’ai fait cette promesse que j’allais devenir l’épouse d’Edward. Mon tendre époux …. Et, que je serais enceinte de lui. Je ne savais rien …. J’ai seulement fait mon chemin sans me soucier de mon passé. A quoi bon remuer le passé quand celui-ci est derrière nous ? A rien. Bref, je sors de mon lit. Je marche sur le sol puis je vais regarder le paysage. Je tire les rideaux et j’observe l’horizon. Un temps magnifique. Oui, il est. De plus, cela me permettra de faire quelques courses au marché. Ah oui ? Oui, je veux acheter des tissus pour faire les habits de mon enfant. J’ignore si ça sera une petite fille ou un petit garçon mais j’ai envie de le faire. Peu commode pour une noble ? Enfin, je ne suis pas vraiment une noble … Enfin, si, mon grand-père était noble, mon époux aussi. Mais, j’ai quand même grandit dans la misère … Jusqu’à mon mariage avec mon tendre époux. Oh mon amour …. Mon pauvre amour. Bref, il faut que j’achète du tissu pour confectionner des habits pour mon enfant. Je vais me laver puis je m’habile d’une robe. Simple. Puis, je demande à un homme d’atteler ma calèche. Celle-ci arrive quelques instants plus tard, je monte dedans. Je lui demande de m’arrêter au marché. Je descends par la suite. Je suis dans celui-ci, je cherche la boutique de tissu, je ne la trouve pas d’abord, enfin, il faut avouer que je viens très peu souvent. Qu’est-ce que je veux prendre ? Je ne sais pas. Si seulement Helena était avec moi, j’aurais pu lui demander des conseils. Qui est-elle ? Cette jeune femme est une amie pour moi. Elle est mère d’un petit Charles dont j’aime bien m’amuser. De plus, Helena agit comme une sœur aurait agi quand cette dernière est enceinte de son premier enfant. Oui, Helena est comme une sœur. Sœur que je n’ai jamais eue dans le passé, sœur que j’ai maintenant grâce à elle. Oh Helena, ou es-tu ? Je ne sais pas. Peut-être, je la verrais dans le marché si elle vient ? Mais, j’ignore si elle viendra. Je marche dans le marché puis je vais dans la draperie. J’entre dans ce magasin. Il fait un peu sombre. J’ai un peu peur. Je respire doucement, en posant une main sur mon ventre. Je dois me calmer et respirer sereinement. Je ne dois pas m’inquiéter non. On dit qu’il ne faut pas d’avoir d’angoisse quand on est enceinte, j’essaye d’appliquer ce principe. Je regarde les différents tissus de la boutique. Est-ce qu’ils me charment ? M’envoûtent ? Ils sont tous différents, je ne sais quoi choisir … Je continue de regarder chaque tissus. Mais, je n’arrive pas à me décider. Il faut qu’Helena arrive et qu’elle m’aide. Elle sera ma sauveuse … Soudain, la porte de la boutique s’ouvre … Surprise, il y a Helena. Je m’approche d’elle et je lui souris.
Lavinia ▬ Bien, le bonjour Helena. Je suis heureuse de vous revoir … Comment allez-vous très chère, et Charles ? * Lui-dis je avec un sourire charmant.* Pouvez-vous me rendre un service s’il vous plait ? * Lui-dis je avec une certaine timidité.*