Arthur Leigh

" Family, Duty, Honor " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Arthur Leigh AGE ♦ 28 ans DATE DE NAISSANCE ♦ 09 Décembre ORIGINE ♦ Anglaise SITUATION FAMILIALE ♦ Coureur de jupons MÉTIER ♦ Officier de la cavalerie et occasionnellement comte des Cornouailles GROUPE ♦ Garde royale. CRÉDITS ♦ Avatar : Money honey & Gif : Tumblr. LE JOUEUR PSEUDO ♦ Sayo. AGE ♦ 21 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Sur PRD mais j'étais sur MR avant ^^ TON AVATAR ♦ David Oakes. VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Fictif. VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ Nop

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ La religion ce n'est pas ce qui compte le plus pour Arthur. Dieu existe, surement. Enfin cela ne doit pas faire de doute dans son esprit. Le jeune homme vient d'une famille catholique très croyante et donc par obligation il se doit d'être catholique également, on ne lui a pas vraiment demandé son avis. Mais pour Arthur la religion doit apporter la paix à chaque croyant et pas la guerre. Qu'un le culte change ne doit pas être un problème. On ne devrait pas juger une personne par sa religion. Et Arthur ne compte pas porter le moindre jugement vis à vis d'un protestant. Après tout, il est loin d'être un catholique modèle.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦ Si Arthur était un soldat moyen sans éducation aucune, il répondrait qu'il s'en moquerait pas mal, que ce soit elle ou une autre, peut être serait il offusquer que ce soit une femme qui le commande, oui peut être. Mais Arthur n'est pas tout à fait comme cela. Il est garde la famille royale et pas que du roi, la reine, les princes et princesses, toute ce qui a du sang bleu dans les veines est tout sa protection. Le jeune homme pense que la Reine a l'air d'avoir une main de fer dans un gant de velours, du moins c'est l'idée qu'il s'est fait d'elle sur le peu de fois où il a pu la rencontrer. Elle a l'air d'une femme fière, forte et fidèle à son peuple, se battant pour sa nation. C'est tout ce qu'un Anglais peut espérer obtenir de sa Reine.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦ Les histoires de qui porte la couronne n'intéresse pas réellement Arthur, il s'occupe déjà de garder en place la tête de celui qui la porte. Jane avait l'air très jeune pour réclamer la couronne et peut être un peu trop innocente pour devenir reine. Par respect pour un membre de la famille royal, il espère qu'elle ne sera pas condamnée à mort.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ En étant un membre de la Garde Royale, les agissements d'Arthur ne peuvent pas réellement être faites dans l'ombre. Toutefois lorsque c'est personnel, le jeune homme n'aime pas trop agir à la vu de tous, tout le monde n'est pas sensé savoir tout ce qu'il fait et chaque combat qu'il mène. Cependant Arthur n'est pas vraiment le genre de personne qui va combattre pour sa foi, il croit ce qu'il veut sans imposer cela aux autres. Et pour la cause, évidemment ça dépendrait de la cause mais celle de protéger la famille royale lui prend déjà assez de temps.

Tears and Rainbows

Le vent soufflait, renforçant la puissance des vagues qui se fracasser sur le rocher. L’océan était d’une beauté rare, sauvage. Arthur appréciait plus que tout autre chose la mer. Cet élément indomptable, qui trouve toujours un moyen de s’échapper, de se faufiler. Le jeune comte se tenait au bord de la falaise, son écuyer était un peu en retrait, tenant les deux chevaux. Dans ses mains, une liasse de papier tremblait au vent. Des dizaines et des dizaines pages avaient été noircies au fil des correspondances et des années. Le regard vide, les yeux posés sur ses lignes sombres. L'Anglais resta un moment debout sans bouger, dans un silence solennel que seul le fracas des vagues contre la falaise se permettrait de le rompre. Après quelques minutes, l’écuyer osa alors parler à son maitre. Il était à peine âgé d’une vingtaine d’année, le jeune serviteur suivait sans cesse le comte depuis son retour. Même si son rang ne lui permettait pas d’être ami ou même proche de son maitre, l’écuyer savait qu’il pouvait parler aisément avec son maitre, même si à chaque fois qu’il lui adressait la parole, sa voix défaillait, inquiet que Arthur le trouvait trop familier.

« Maitre, veuillez excuser ma curiosité mais… Qu’est-ce que tout ceci ? »

Il fallut quelques instants de silence pour que le comte de Vannes ne dégaine répondre à son serviteur.

« Les souvenirs d’une vie… »


Arthur ferma doucement les yeux, laissant le vent lui caressait le visage et les souvenirs envahit sa mémoire. Aussi loin qu’il se souvenait, l’Anglais avait toujours vécu dans cette grande demeure, légèrement en retrait de la ville de Truro, la ville de son enfance. Deuxième fils du comte de Cornouailles, Arthur ne connut pas grand-chose du comté lorsqu’il était enfant. Tout comme son frère aîné, Henry, et toute sa famille avant lui, le jeune comte devait rester dans l’enceinte de cette immense maison. La maison du comte de Truro était un véritable manoir avec les terres autour et les serviteurs qui allaient avec. Avant la maison de la famille se trouvait au sein même de la ville mais les temps changent et préserver la noblesse était important. C’est pourquoi la construction de cette immense demeure, avec les terres qui vont avec, sembla vitale. Toutefois à rester enfermé comme un lion en cage, Arthur était loin d’être heureux. S’asseyant sur les branches basses d’un chêne, le jeune garçon regardait le ciel et les nombreux oiseaux qui passaient, rêvant d’être l’un d’eux et de pouvoir partir aussi loin qu’il le souhaiterait. Mais seulement si Dieu avait voulu lui donner des ailes, il l’aurait fait naitre oiseau et non homme. Et le problème, c’était que son frère Henry semblait bien se plaire dans cette situation. Il avait toujours été plus enjoué, attentif au besoin de la famille, du rôle d’aîné qu’il avait à jouer. Leur père n’avait d’ailleurs jamais hésité à montrer ouvertement sa préférence pour l’aîné plutôt pour le cadet. Les deux garçons étaient, sans aucun doute, le jour et la nuit. Ils étaient différents mais en même temps complémentaires, l’un ne pouvait être sans l’autre. Une rivalité fraternelle, et sans grande méchanceté, s’installa au fil des années. Que ce soit à l’épée, à cheval ou à la joute, il fallait toujours battre l’autre coute que coute. A l’épée Henry battait largement son jeune frère qui était maladroit et plus chétif que lui alors qu’à cheval, Arthur le surpassait sans aucune peine. Mais aux yeux de leur père, l’épée et les faits d’armes étaient bien plus importants que d’être agile sur le dos d’un animal ou de passer des heures à lire. A force qu’on lui rabâche qu’il n’était que le deuxième et qu’il était moins important, Arthur finit par se lasser de ce discours et de ne plus autant y prêter attention. Au fil des années, le jeune comte s’était forgé une carapace, devenant froid et distant avec sa famille, notamment son père et son frère, qu’il jalouse quand même, aimant pouvoir avoir un jour l’attention de son paternel. Mais cette attention, Arthur finit par s’asseoir dessus, oubliant tout espoir de changement. Mais dans cette vie qui lui semblait si vide, il y a eu tout de même une lumière qui lui redonnait le sourire. Une jeune servante nommée Azilys. Elle avait à peu près le même âge qu’Arthur. Elle était la fille d’un boulanger dont le commerce avait dû fermer et qui s’était retrouvé aux cuisines du comte. Enfant quand Arthur n’était pas avec Henry, les servantes savaient qu’elles pourraient trouver leur petit seigneur avec Azilys. Ils passaient une grande partie de leur journée ensemble, même quand elle devait travailler, Arthur trouvait toujours une raison pour qu’elle l’accompagne. Au fil des années, les deux jeunes Anglais devinrent très proches, peut-être même un peu trop. Arthur finit d’ailleurs par avoir quelques sentiments pour cette servante, sachant très bien qu’ils ne pourraient jamais être ensemble et pourtant il espérait…

« Alors comment suis-je ? »

Quelques serviteurs étaient là et se mirent à sourire. A l’unanimité, c’était parfait. Le soir du solstice d’été à Truro, une fête était organisée dans la ville. La musique se faisait déjà entendre et les feux étaient visibles depuis le château. Cela faisait des années, depuis sa naissance même, qu’Arthur observait cette fête paysanne depuis sa chambre, sans jamais pouvoir s’y rendre. Cette année, Azilys lui avait proposé de venir avec elle et quelques serviteurs. Il ne fallut pas longtemps pour qu’Arthur accepte de se joindre à eux. Il avait alors emprunté des vêtements à l’un de ses sujets et il était entrains d’admirer le résultat. Un vrai homme du peuple. Le jeune comte suivit les serviteurs dans les rues sinueuses de la ville, pour la première de sa vie, Arthur était dans Truro. C’était plutôt paradoxal vu que son nom de famille était celui de sa ville d’origine. En tout cas c’est avec plaisir que pour la première fois, le jeune comte se mélangeait avec les gens du peuple, leurs fêtes semblaient bien plus amusantes. La musique, le cidre, les danses. On peut dire qu’Arthur en profita grandement. Peut-être même un peu trop… Son retour au manoir fut quelque peu difficile. Mais ce fût surtout le lendemain, le pire jour de sa vie. Un serviteur entra brusquement dans la chambre de Arthur et ouvrit les rideaux, laissant entrer la lumière vive du jour. Le jeune homme se réveilla de suite, une horrible barre lui vrillait le cerveau. Il avait beaucoup trop abusé de la boisson, son manque de souvenirs et son mal de crâne en étaient bien la preuve. Alors que le fils du comte espérait pouvoir dormir encore un peu, le serviteur en question lui dit que son père voulait le voir immédiatement et quelque ce soit ce que dirait Arthur, il n’avait pas le choix. Ce dernier finit alors par se lever et s’habilla tant bien que mal. Il retrouva son père dans la salle à manger, lui demandant pourquoi il voulait le voir de si bon matin.

« Tu es la honte de la famille Arthur ! », sans que le principal concerné n’ait le temps de dire quelque chose, le maitre des lieux reprit en criant de plus en plus fort, « tu es allé assister à cette fête paysanne et on t’y a reconnu ! Nous les Leigh, avec des gens du bas peuple ! Tu as bafoué notre honneur de la pire manière qui puisse être ! »