♕ Mon nombre de messages est : 956 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 1393 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012
Sujet: ❧ DEFI n°2 ♣ Marmots et Tomates, ça donne un résultat fort peu amusant. Sam 13 Juil - 12:42
Quand on a la poisse.
Londres n'était pas une ville facile et encore moins sécurisante. Il y avait la vermine, les brigands et les vilains marmots des rues, qui n'hésitaient pas à salir une réputation pour mieux s'amuser.
Catherine Carey se trouvait dans les rues de Londres, à la recherche d'un tissu pour confectionner de nouveaux habits pour ses filles, minutieuse, elle prenait bien son temps, pour fouiller et trouver la perle rare, celle qui les rendrait encore plus belles. Pour profiter de cette journée ensoleillée, sa demie-soeur Anne Stafford l'accompagnait, amoureuse des belles choses c'était tout naturelle qu'elles fassent une sortie entre soeurs. Elles se baladaient toutes deux allant de boutiques en boutiques. Rien ne pouvait gâcher ce merveilleux moment, à moins que ...
Mise en place du défi Faites une réponse chacune et The Majestic Rose reviendra à vous pour votre plus grand malheur.
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: ❧ DEFI n°2 ♣ Marmots et Tomates, ça donne un résultat fort peu amusant. Sam 27 Juil - 18:34
Spoiler:
Si tu préfères poster en première, dis-le moi, j'effacerai ma réponse :)En tout cas je suis trop contente de faire un rp avec Cath
Quand on a la poisse.
Bien que l'hiver approche à grand pas, la journée était chaude et ensoleillé pour le climat gris de l'Angleterre. Anne aimait tellement le soleil et la chaleur. Sa bonne humeur était aujourd'hui portée par le beau temps qui se profilait pour la journée. Elle déplorait souvent la pluie et les nuages qui voilaient souvent le ciel de Londres. Elle rêvait plutôt des pays latins au climat paradisiaque. Parfois, elle avait envie de rentrer dans l'un des tableaux de la belle Philippa et de se retrouver en un instant en Italie. Quel magnifique pays cela devait-il être ! Anne ne cesserait jamais d’y songer avec émotions et exaltation. Peut-être pourrait-elle s’y rendre un jour ?
Mais pour l’heure, elle se trouvait en Angleterre et plus précisément dans les rues de Londres. Le temps y était beau et ce jour était d’autant plus spécial que la blonde se trouvait en compagnie de sa douce sœur Catherine. La lady était très occupée auprès de ses enfants et Anne lui apportait son aide pour garder tous ces petits angelots, dans l’attente qu’Elizabeth trouve le bon moment pour parler à la reine Mary Tudor. La blonde savait que ce serait une entreprise qui prendrait du temps mais elle ne désespérait pas de devenir un beau jour la dame de compagnie de sa cousine. C’était un rêve qu’elles partageaient à deux et dont elles espéraient un heureux dénouement. Le jour de leurs retrouvailles, elles en avaient parlé longuement et elles avaient réfléchi au meilleur moyen de parvenir à leurs fins. Mais pour l’heure, patience devait être leur premier mot d’ordre. Et Anne s’y pliait docilement. Elle ne voulait pas que tout échoue si elles montraient un trop vif empressement. Tout devait être fait avec délicatesse et diplomatie. Et Anne profitait à merveille de la liberté qui s’offrait à elle. La capitale était un lieu qui était le sanctuaire de nombreuses aventures que la blonde voulait toutes tenter. Il recelait nombre de mystères qu’elle voulait tous découvrir même si elle était impatiente d’avoir ses appartements et ses fonctions au sein du palais. Après tout, cela ne l’empêcherait pas de sortir dans la vie quand bon lui semblerait, surtout si c’était sa cousine qui était sa maîtresse. Tout semblait se profiler à merveille sous le ciel enchanté d’Anne et ce jour faisait parti de ces moments de délice. Son cœur s’était gonflé de joie quand sa sœur lui avait demandé de l’accompagner pour trouver des beaux tissus afin de confectionner des habits pour ses neveux et nièces. Elle adorait sortir au marché avec Catherine et flâner entre les étales, regarder ce que lui présentait les marchands. Chacun vantait leur produit et Anne se laissait toujours séduire par leurs beaux discours. Cependant, le maigre poids de sa bourse la ramenait toujours à la raison. Ce n’était que pour l’anniversaire de sa cousine Elizabeth qu’elle s’était autorisée à dépenser son argent dans une cage coûteuse et une fleur magique qu’un marchand étranger lui avait présentée sur le port.
Mais aujourd’hui, elle se promettait d’être raisonnable. Après tout, elle était là pour ses nièces. Les deux sœurs écumaient les boutiques, s’arrêtant parfois pour regarder les motifs, estimer les tissus. Catherine semblait faire ça de manière experte. Elle fouillait dans les flots d’étoffes et touchait la matière, repérant certainement lesquelles seraient les plus solides et les plus agréables à porter. C’était une bonne mère qui voulait toujours le meilleur pour ses enfants et Anne rêvait de lui ressembler un jour. Elle espérait qu’elle se retrouverait à sa place, à chercher de belles étoffes pour ses propres enfants qu’elle aurait certainement avec le prince charmant dont elle espérait la venue chaque jour. Elle ne perdait pas espoir qu'il arrive sur son beau cheval pour l'enlever comme dans les contes. Et depuis peu, c'était Lorenzo qui avait pris le visage de ce preux chevalier. Tout n'était qu'éclatante couleurs aux yeux de la blonde les motifs qui s'entassaient sur les étals étaient tellement magnifiques ! Et à chaque fois qu'elle écartait un tissu, elle en trouvait un encore plus beau en-dessous.
« Catherine, tous ces motifs sont plus beaux les uns que les autres ! s’exclama Anne avec émerveillement. Comment fais-tu pour ne pas céder à la tentation de tous les prendre ? »
Ses yeux scintillaient tandis qu'elle admirait toutes les étoffes qui s'offraient à elle. Jamais elle n'aurait pu poser son choix sur l'une d'entre elles. Elles étaient comme des friandises toute plus alléchantes les unes que les autres. Mais soudain l'une attira son attention plus qu'une autre. Faite d'une précieuse étoffe où les chaudes couleurs lui rappelaient l'ocre. Des fils d'or produisaient sur tout le tissu de magnifiques motifs de fleurs. Anne tomba immédiatement sous le charme.
« Catherine, regarde comme cette étoffe est sublime ! Elle pourrait si bien aller à Lettice ! »
Dernière édition par Anne Stafford le Sam 7 Sep - 21:15, édité 2 fois
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: ❧ DEFI n°2 ♣ Marmots et Tomates, ça donne un résultat fort peu amusant. Ven 30 Aoû - 23:42
Etre mère prenait du temps, un temps précieux. De nombreuses responsabilités reposaient sur mes épaules, bien plus que celles-ci pouvaient porter. Etre seule, oui je l’étais profondément. Personne ne pouvait s’imaginer ce que je vivais au quotidien, oui on compatissait mais personne n’était à ma place. J’avais dix enfants, et un mari à l’autre bout du monde… pas autant, mais un mari qui avait du s’exiler à cause de notre Reine. J’aurais du le suivre, tous les jours je me disais cela mais pour les enfants j’étais restée à Londres, pour leur équilibre. Prendre la décision avait été si facile, mais assumer ses actes, c’était autre chose. Il fallait que la maison ne tombe pas en ruine, les enfants avaient faim, les enfants avaient soif, au milieu de tout cela je devais penser à mes proches qui avaient besoin de moi. Notre famille protestante était en danger, je le savais, nous défendions une cause qui n’était pas celle de la royauté. Je n’avais plus le temps de penser à moi, de m’occuper de moi et personne ne semblait sans soucier. Personne ne comprenait, personne ne pouvait comprendre dans quelle impasse je me trouvais.
J’avais libéré quelques minutes très précieuses pour faire le tour des étoffes, des drapiers, des commerces de la ville. L’hiver montrait le bout de son nez, et il était impensable que mes enfants aient froid – ou pire, meurent de froid. Je devais faire le nécessaire, surtout pour les plus petits pour que personne ne souffre du climat peu clément qui allait arriver. L’argent ne manquait pas, mais j’en n’avais pas non plus à foison. Nous faisions partie du peuple désormais, mon heure re viendrait mais j’avais fais le choix de quitter la cour pour m’occuper de ma famille. Les frasques de la cour étaient pesantes, je voulais préserver Anne, ma sœur bien aimée, de tout ceci même si la petite montrait un certain intérêt à cet univers bien particuliers. Les derniers jours de beau temps étaient là, je m’étais 4soigneusement préparée. Le poids des années, de cette vie à cent à l’heure se faisaient ressentir sur mes traits. J’avais laissé mes enfants au bon soin de mes ainés. J’avais confiance, j’avais des enfants responsables – ma course ne durerait pas longtemps. Anne avait accepté ma demande, de venir au marcher avec toi. Nous marchions tranquillement entre les étales. Je regardais les tissus, je n’avais pas d’idées précises de ce que je désirais mais je mettais tout mon savoir faire en action pour prendre le meilleur à un prix abordable.
Cela me faisait très plaisir de partager ce moment avec Anne, les moments où nous étions que toutes les deux étaient trop rares, à mon gout. Le départ de Francis, j’avais eus du mal à le supporter. Cela avait donné lieu à des nuits entières de discussion, de débats sur la situation que nous avions alors, nous en étions venus à la conclusion que nous devions quitter Londres mais les enfants… J’avais pris mon courage entre les mains, et j’avais déclaré que je resterais ici et que je gérerais nos biens et notre maisonnée. La vie sans un homme pour assurer la sécurité n’était pas facile, et Anne avait été là pour combler le vide que Francis avait laissé derrière lui. Certes, pour la sécurité ce n’était pas à Anne qu’il fallait s’adresser mais elle était là, et je n’étais pas seule en sa présence. J’imaginais que pour Francis, la vie non plus n’était pas simple : vivre loin des siens, et ne pas voir ses enfants grandir. Il me manquait terriblement. Henry avait eus la chance de le voir, et de me ramener des lettres que je chérissais au creux de mon cœur.
« Ah si je pouvais... » Je laissais sous entendre : si j’avais de l’argent. « J’irais chez le couturier pour me faire confectionner une robe sur mesure. » J’éclatais de rire avant de revenir à la dure réalité. « Hélas…. Si je veux habiller toute ma tribu, il faut être économique, du moins si tu veux manger à ta faim. » Je regardais attentivement les étoffes, j’en avais trouvé une qui était une sorte de fourrure toute douce que je saisis dés que mes doigts se posèrent dessus. « Oui... absolument magnifique. Je vais lui acheter, elle plaira à Lettice, il n’y a pas de doutes là-dessus. Je vais prendre ceci pour Mary et Elizabeth, ça leur tiendra chaud pour l’hiver, qu’en penses-tu ? Je dois habiller tous mes garçons maintenant. »
Je soupirais, la tâche la plus dure sans aucun doute, les garçons… J’avais appréhendé la naissance de mon premier garçon, j’avais peur de ne pas le comprendre, ne pas l’aider dans la vie. Finalement, je me retrouvais avec sept petits garçons qui trouaient leurs pantalons, et abîmaient leur chaussures. Ils se montraient moins difficiles comme pouvaient l’être mes trois filles qui devaient être, sans aucun doute, les plus jolies. Je retournais à la recherche de tissu plus sombre, et plus épais. Peu de couleurs pour les garçons, et j’opterais plutôt pour des rouleaux de tissus entier qui me dureraient plus longtemps. Je ne pouvais pas acheter à chacun d’eux un tissu différent. Je pensais déjà au travail colossale qui m’attendait en cet fin d’automne pour tout préparer à temps avant l’hiver.
▲
❝ The Majestic Rose ❞
Admin
♕ Mon nombre de messages est : 956 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 1393 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012
Sujet: Re: ❧ DEFI n°2 ♣ Marmots et Tomates, ça donne un résultat fort peu amusant. Ven 6 Sep - 22:19
Quand on a la poisse.
Catherine était une habituée du bruit et du désordre mais ses enfants, dans la mesure du possible n'étaient pas des sauvageons incontrôlables. Ce qu'Anne et Catherine ignoraient, c'était qu'une bande de marmots s'ennuyait fermement en cette belle journée de novembre et ces mêmes marmots étaient armés de tomates qu'ils avaient volé, sur le marché du coin. Catherine et Anne, dans leur jolie robes, se trouvèrent au mauvais endroit, au mauvais moment et les sales gosses les attaquèrent à coup de tomates. Finalement, on se retrouva avec une Catherine furieuse, et une Anne rouge de colère, couvertes de fruits, deux robes abîmées et des gosses fuyards. Les jeunes femmes se retrouvèrent, alors, en plein coeur de Londres, sous les regards moqueurs des passants.
Mise en place du défi Vous êtes assez libres dans vos réponses, m'enfin mes Dames vous auriez pu soigner votre tenue pour sortir dans Londres Ce ne sont guère des manières de Lady d'être couvertes de tomates
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: ❧ DEFI n°2 ♣ Marmots et Tomates, ça donne un résultat fort peu amusant. Dim 8 Sep - 1:15
Quand on a la poisse.
Anne pensait avoir trouvé la perle rare. Certes elle avait déjà de plus belles et riches étoffes mais elle ne trouvait pas que la beauté se faisait au faste du tissu. Elle songeait plutôt que c’était la magnificence des motifs qui comptait et surtout, la personne à qui cette étoffe allait revenir. La jolie blonde ne doutait pas un seul instant que les couleurs chatoyantes et ensoleillées de ce tissu conviendraient parfaitement au charmant minois de Lettice, à son teint de petite poupée et à son caractère éclatant. Elle attendait donc avec impatience la réponse de sa sœur au choix qui s’était imposé à elle. L’avis de Catherine était très important. Certes parce qu’il s’agissait en priorité de ce qu’elle désirait ou non pour ses propres enfants et surtout de l’argent qu’elle comptait y mettre. Mais le conseil avisé de celle qu’elle considérait comme sa mère était important à chaque pas de son quotidien. Elle appréciait souvent pouvoir lui demander son opinion avant de prendre une décision et elle aimait discuter avec elle, lui parler de sa vie et de ce qu’elle faisait de la journée. Anne songeait souvent que la présence de Catherine et de toute sa petite tribu était une réelle bénédiction. Qu’aurait-elle fait sans elle alors que sa mère était morte et que son père l’avait abandonnée ? Sa sœur l’avait élevée à la mort de leur mère et elle l’avait accueillie lorsque le père de la blonde avait jugé bon de quitter l’Angleterre sans même la prévenir au préalable. Elle lui devait tout, mais la seule chose qu’elle parvenait à lui donner, c’était tout son amour inconditionnel pour elle, et surtout de l’aide pour tenter de l’assister dans la rude vie qu’elle menait. En effet, il était certes peu aisé de s’occuper de dix enfants alors que son mari était absent, exilé. Et l’argent surtout, manquait, tandis qu’un rude hiver s’installait sur Londres. Et justement Catherine évoqua la question de l’argent, du moins de manière implicite, mais sur le ton de l’amour, certainement pour dédramatiser la chose. Anne ne put s’empêcher de glousser de concert avec le rire de sa sœur. Mais le ton redevint rapidement plus sérieux. En effet, elle devait penser à pouvoir habiller ces dix petits anges, et surtout conserver assez d’argents pour fournir toutes les bouches. Anne sentit soudain un petit poids de culpabilité l’envahir. Après tout, elle faisait parti de ces petites bouches à nourrir et elle ne pouvait même pas contribuer aux dépenses. Son père ne lui avait rien laissé et elle se retrouvait sans le sou, hormis l’argent qui lui envoyait de temps en temps son frère Henry. Elle se demanda alors si sa présence n’était pas de trop. Anne était toute à sa coupable réflexion quand Catherine attira son attention sur plusieurs étoffes qu’elle comptait prendre pour Lettice, Mary et Elizabeth. Elle sortit promptement de ses pensées et observa les tissus qui ressemblaient presque à de la fourrure.
« Elles sont sublimes. » s’émerveilla Anne en caressant la douce étoffe. « Ces trois petites princesses seront certainement les plus belles de Londres. » ajouta-t-elle, toute attendrie en songeant à ses petites nièces qui lui volaient son cœur à chaque fois qu’elle les voyait. « Et puis au moins, les étoffes ont l’air bien chaudes. »
Une chose primordiale pour affronter l’hiver, surtout lorsqu’il s’agissait d’un enfant. Il ne faudrait pas que l’une d’elles ne tombe malade en attrapant froid. Mais il fallait désormais trouver de quoi vêtir les sept petits diablotins de Catherine. Ce qui ne serait sûrement pas une mince affaire. Anne comptait bien entendu l’épauler dans cette tâche ardue. Quand tout à coup, un projectile atteignit la blonde. Elle eut tout juste le temps de se rendre compte qu’elle venait de recevoir une tomate en plein sur sa jolie robe qu’une nouvelle volée de fruits s’abattait sur elle et sa sœur. En peu de temps qu’il ne fallut pour le dire, elles se retrouvèrent totalement aspergées de tomates, leurs toilettes salies, abîmées, bref, totalement anéanties et irrécupérables. Lorsque le calvaire prit fin, les marmots avaient pris la fuite, les laissant honteuses au beau milieu de Londres. Toutefois, Anne ne se souciait nullement des moqueries autour d’elles, elle ne les entendait même pas.
« Quelle bande de sales petits mécréants ! Ils ont définitivement anéanti nos robes ! » pesta la blonde, rouge de colère avant de se tourner vers Catherine. « Oh mon dieu, Cath tu en as même dans les cheveux ! Nous devrions rentrer pour nettoyer tout ça. Nous reviendrons un autre jour. » suggéra-t-elle en essayant de retirer les morceaux de tomates qui étaient encore accrochés sur sa robe et ses beaux cheveux.
▲
❝ Contenu sponsorisé ❞
Sujet: Re: ❧ DEFI n°2 ♣ Marmots et Tomates, ça donne un résultat fort peu amusant.
❧ DEFI n°2 ♣ Marmots et Tomates, ça donne un résultat fort peu amusant.