♕ Métier : Princesse d'Angleterre ♕ Age : 25 ans ♕ Religion : Celle que me dictera ma souveraine. ♕ L'avatar a été fait par : fassophy ♕ Mon nombre de messages est : 3524 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 11 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 11/09/2012 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya Cavendish - Constance Bennet - Edward Seymour
Sujet: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Sam 15 Juin - 15:15
Un anniversaire de princesse.
Dans les jardins de Whitehall. 7 septembre 1553
Quelques jours auparavant. Après plusieurs jours et semaines d’angoisse, Elizabeth avait enfin obtenu une audience de la part de sa sœur la reine Mary Tudor. Inquiète, elle n’avait pu dormir la nuit, craignant pour sa vie, apeurée par le fait qu’elle ne puisse convaincre la reine. Vêtue humblement et de manière très pieuse, elle se rendit à la salle du trône, où sa sœur l’attendait. Les sœurs étaient seules, ce qui rassura Elizabeth, sans la présence des conseillers de la reine, elle arriverait plus facilement à la convaincre de son innocence. La bâtarde se posta non loin de Mary et se mit à genoux face à elle, montrant sa soumission.
« Elizabeth, vous souhaitez avoir une audience avec moi, la voici, je vous écoute. » « Ma reine, je viens auprès de vous en tant que votre fidèle servante. Mon ignorance vous a offensé et je suis la première à en être peiné. Je ne sais comment racheter ma faute auprès de votre royale personne, mais je souhaite apprendre de vous et être comme vous. » Disait-elle mécaniquement, elle avait appris depuis plusieurs ses paroles et ses gestes par cœur.
L’audience continua ainsi, Elizabeth resta à genoux et montra sa bonne foi auprès de Mary. Sa rédemption, elle l’obtient, tout en jurant fidélité à la religion catholique. Au fond d’elle son cœur se serrait, mais elle n’avait pas le choix, elle se devait de sauver sa vie et de plaire à la reine. A partir de ce moment-là, la jeune femme obtient les excuses de sa sœur et chaque jour, elle se rendait à la messe en sa compagnie.
Aujourd'hui : 7 Septembre 1553 était un grand jour pour Elizabeth Tudor, aujourd’hui, elle avait vingt ans. Le jour de sa naissance, certaines de ses dames de compagnie lui avait raconté, ce jour-là, elle avait fait le bonheur de l’Angleterre et de sa mère Anne Boleyn. Cette femme dont le visage lui était inconnue, lui avait donné la vie. Peu après ses réconciliations avec sa sœur la reine Mary Tudor, son existence était devenue bien plus vivable, elle souriait, riait et même si elle devait subir chaque matin les longues heures de prières à la messe, elle savait qu’elle ne risquait plus rien. En ce jour, la jeune femme fêtait son anniversaire, dans les jardins de Whitehall qui était baignait de soleil. Les petits plats avaient été mis dans les grands et même si la reine n’était pas présente, tous savaient qu’elle était non loin de là, en train de gouverner le royaume. Des musiciens étaient présents, faisant danser les invités et les courtisans de la cour anglaise. Un buffet avait été dressé et les hommes assistaient à des combats de coqs. Des enfants courraient dans tous les sens. Qu’ils soient anglais ou étranger, les nobles n’avaient aucunement envie de manquer la petite fête qui était donné. Après tout se montrer à la cour, c’était toujours important et tous savaient qu’Elizabeth était l’héritière de sa sœur. La jeune femme était actuellement en train de danser, en compagnie de différentes dames de la cours. Pour cet évènement, la famille royale était présente, tout comme les descendants de Mary Boleyn sa tante. Elizabeth était heureuse en ce jours de voir les personnes qu’elle aimait, même si elle devait accorder de l’attention à tous. Danser était un loisir qu’elle affectionnait particulièrement et sans modestie elle pouvait dire qu’elle excellait avec beaucoup de grâce et de talent. Elle riait et dansait en même temps, tout en changeant de partenaires pour satisfaire l’égo de tous. Pour Elizabeth cette journée devait être parfaite et elle avait bien l’intention qu’elle continue sur le même pied qu’elle avait commencé. Elle ne pensait pas que la reine serait présente à la fête, elle n’était pas du genre à aimer ce genre de frivolités.
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Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Sam 15 Juin - 16:54
Spoiler:
Je me suis permis de t'inviter à danser, j'étais très inspirée
7 Septembre 1553 : Un anniversaire de princesse
Le Soleil brillait haut, ce jour-là, malgré le fait que le mois de septembre avait une réputation pluvieuse, ici, en Angleterre. Bien sûr, il n’égalerait jamais dans l’esprit de Lorenzaccio le Soleil de Rome, qui lui réchauffait au point de brûler certains jours. Aujourd’hui, même à Londres, il était de la partie, apportant une note joyeuse à la fête d’anniversaire de la princesse Elizabeth Tudor, qui se déroulait dans les jardins de Whitehall. L’Italien avait été convié en sa qualité de noble, la famille Carafa étant l’une des plus illustres lignées de son pays. Lorenzo était un fils bâtard, certes, mais après tout, la jeune demoiselle dont les vingt ans étaient fêtés ne l’était-elle pas également ?
Le jeune homme avait respecté les politesses de rigueur envers toutes les personnes qu’il était nécessaire de saluer pour bien se faire voir, il n’avait pas envie de mettre en avant sa réputation de défieur de règles, qui le suivait malgré tout. En présence de toute la cour réunie, mieux valait rester sage. Il avait donc tenue compagnie à ceux qu’il connaissait, engagé la conversation avec ceux qu’il ne connaissait pas, s’était montré d’une irréprochable galanterie avec les dames, bref, il avait mis son masque d’héritier parfaitement éduqué. Il excellait d’ailleurs à ce petit jeu, qu’il pratiquait quand il en avait besoin. Le reste du temps, Lorenzaccio se contentait de suivre ce que lui dictaient ses émotions, réagissant comme il l’entendait, se montrant trop souvent excessif, au reste.
L’heure était à la danse, à présent. On avait érigé une petite estrade au milieu du jardin, sur laquelle une vingtaine de personnes évoluait, souvent avec grâce, parfois avec une certaine maladresse, mais toujours le sourire aux lèvres, car tous semblaient s’amuser. L’Italien était de la partie, et pouvait se targuer d’être plutôt bon. Il exécutait avec facilité la gaillarde, chorégraphie très en vogue cette année là, car elle provenait justement d’Italie. Aussi, il ne lui était pas difficile de réaliser les pas, bien qu’il lui faille tout de même être attentif à la musique afin de ne pas se tromper. Danser était un loisir agréable, mais qui demandait tout de même une certaine dextérité et de la concentration.
La danse évoluant, les partenaires changeait souvent, et pour la dernière reprise, Lorenzaccio se retrouva face à la demoiselle Tudor. Il lui sourit en dansant avec elle, tant sa joie de vivre était contagieuse. Il devait reconnaître qu’elle était fort douée, et plutôt jolie, malgré un nez assez long et une minceur un peu trop prononcée, peut-être. Il s’agissait néanmoins des seuls défauts qu’on pouvait lui trouver si on en cherchait, car seuls son teint frais et pimpant et ses cheveux aux reflets cuivrés auraient suffis à pouvoir la qualifier d’agréable à regarder. Il avait appris peu après son arrivée en terre Anglaise que la jeune princesse s’était convertie au catholicisme. Néanmoins, en sa qualité d’espion de l’Eglise, l’italien se devait d’avoir un minimum de discernement, et n’était pas dupe : son cœur était sans doute encore protestant, car elle avait été élevée dans le respect de cette croyance. Mais lui s’en souciait fort peu, ces querelles qui relevaient presque de la politique l’ennuyaient, à vrai dire. Il ne renseignait le Pape sur la présence de mouvements protestants en Angleterre uniquement parce qu’il avait été envoyé à la cour pour cela, il ne se sentait pas particulièrement impliqué.
Enfin, la musique s’arrêta, tout comme les danseurs, et tous applaudirent, ainsi que ceux qui les regardaient, prêt de l’estrade. Il faisait chaud, alors beaucoup se dispersèrent, pour aller se rafraîchir à l’ombre et se désaltérer, sans doute. Avant de faire de même, Lorenzaccio s’inclinait devant la jeune princesse qu’il n’avait pas encore saluée, dans une profonde révérence emprunte de respect. Malgré son jeune âge, la jeune femme dégageait en effet une certaine autorité naturelle, qui se fondait avec un charme certain, et qui se développerait sans doute avec les années, et qui était une caractéristique des membres de familles royales destinés à monter un jour ou l’autre sur le trône si la chance leur souriait.
Toujours penché, le jeune homme prit la parole, dans un parfait anglais, ponctué d'un léger accent italien :
- Je me permets de me présenter à vous, Madame. Je suis Lorenzaccio Carafa, ambassadeur de sa Sainteté le Pape Jules III, représentant des états pontificaux devant sa Majesté Mary Tudor.
Il se redressa, lui faisant face, puis, avec un sourire malicieux, se permit d’ajouter :
- Permettez-moi également de vous souhaiter un joyeux et heureux anniversaire.
Un court silence s’installa, pendant lequel l’Italien réfléchit à la conduite à adopter. La jeune femme ne semblait attendre personne, aucun noble ne venait à sa rencontre, et il aurait été fort malpoli de se détourner et de partir. Il lui offrit donc galamment son bras, ainsi que sa compagnie, par la même occasion. Les deux bâtards descendirent enfin de l’estrade réservée à la danse, puis le jeune homme proposa :
- Aurais-je l’honneur de vous accompagner chercher un rafraîchissement et un peu d’ombre ? Cette journée est si chaude, je crois que nous en avons tous deux besoin !
codes par shyvana
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Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Jeu 20 Juin - 13:14
7 Septembre 1553 • Maison des Knollys • Centre de Londres. Anxieuse et dépassée. Surmenée et surexcitée. J’avais hâte et j’avais peur. De nombreux sentiments se bousculaient dans ma tête. L’opposé et son contraire. J’étais invitée à l’anniversaire de ma très chère Elizabeth. Depuis combien de temps n’avais-je pas foulée le sol de la cour ? Plusieurs années probablement. Je m’étais retirée de mes fonctions de dame d’honneur pour pouvoir m’occuper de ma famille comme il se doit. L’ennuie était un mot que je ne connaissais pas. C’était un grand jour aujourd’hui, l’anniversaire de celle que je considérais comme une sœur, une confidente, une amie, ma cousine. Je craignais de ne plus être à la hauteur du cérémonial de la cour. Pour l’occasion, j’étais allée chez l’une de mes amies couturière pour qu’elle me confectionne une robe digne de ce nom qui en ferait baver les femmes de la noblesse anglaise. Le drapier, puis j’avais fais un tour à la parfumerie avec ma sœur Anne, pour me faire belle et revêtir mes plus belles parures. Aujourd’hui était un jour pas comme les autres, aujourd’hui je devais rayonner. J’avais opté pour une longue robe dorée, avec des motifs plus sombre en haut. Une robe manche courte, en cette journée ensoleillée. Mes cheveux étaient noués simplement derrière ma tête. Lettice avait énormément insisté pour m’accompagner, mon ainée Mary avait préféré rester aider Constance à garder les plus petits. En ce qui concernait mes garçons, ne pouvant emmener tous mes enfants ils ont préféré rester entre eux. C’était un déchirement à chaque fois que je les laissais même, seulement la journée. Je me rassurais en sachant qu’ils étaient entre de bonnes mains. J’étais donc accompagnée de Lettice, cela ne m’étonna guère sa demande pour m’accompagner – les robes, la cour, les grandes dames tout cet univers faisait rêver les petites filles.
7 Septembre 1553 • Palais de Whitehall • Jardin. La musique résonnait dans les jardins de Whitehall. Un air de festivité flottait dans l’air, et c’était d’un pas assuré que je cherchais la princesse du jour : Elizabeth. Lettice m’abandonna vite, attirée par le buffet qui lui tendait les bras. Je la priais de faire bien attention à elle. Lettice n’était pas du genre sauvageonne, bien au contraire, je ne m’inquiétais pas. D’autres enfants étaient là, courant et jouant. Je n’avais pas emmené les miens, tout simplement pour avoir un peu de tranquillité et ne pas devoir les surveiller. Si tel avait été le cas, je n’aurais pas pu profiter de cet anniversaire de princesse. De temps en temps, je me permettais de prendre une journée pour moi loin du tumulte de ma vie. Je portais dans mes mains, plusieurs « lettres » en réalité faits pour Elizabeth par mes enfants pour s’excuser de leur non présence, et pour lui souhaiter un agréable anniversaire. J’aperçus Elizabeth au loin en train de danser, puis une fois la musique finit - un jeune homme tout à fait charmant en train de lui parler. Je me dirigeais vers elle tout en applaudissant, les prouesses de danseurs des invités.
« Monsieur. » Je fis une révérence, j’ignorais qui était cet inconnu à vue d’œil un étrangers. « Excusez-moi de vous déranger. Elizabeth, Francis se joint à moi pour vous souhaiter un très bon anniversaire. J’ai ceci à vous remettre en tant que cadeau pour vous, princesse. » Je lui tendis les lettres toutes accrochées d’un ruban en or. Je cherchais Lettice du regard pour qu’elle vienne saluer Elizabeth mais je ne la trouvais pas. Plus tard, sans doute. Je lançais un sourire désolé à Lorenzaccio, mais il serait dure en ce jour de pouvoir passer un moment avec Elizabeth.
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Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Sam 29 Juin - 18:24
"Ginger, vous pouvez m'aider à passer ma robe ?"
Mary était apparue en sous vêtements dans l'encadrement de la porte, et la jeune suivante, debout dans le salon, avait sursauté pour deux raisons : l'apparition soudaine de sa maîtresse et la phrase, étrange dans la bouche de Mary. Elle lui sourit.
"Vous voulez passer une robe, my lady ? Vous ? - Oui, moi. C'est l'anniversaire de ma cousine, et je compte bien m'y rendre, sauf que Mère ne veut pas me laisser y aller sans robe, alors..."
Elle haussa les épaules avec l'air penaud. Ginger rit tout en la rejoignant dans sa chambre, où elle l'aida à enfiler une belle robe bleue foncé et beige clair, un peu trop chargée au goût de Mary mais potable malgré tout. Cependant, il ne fallait pas exagérer : elle refusa le moindre bijou, la moindre épingle à cheveux.
"Madame votre mère ne va guère apprécier. - Au diable ma mère, Ginger. Déjà, je porte une robe, elle devrait être contente. Quoique j'aurais préféré une robe vert et rouge, pour rappeler que nous sommes du même sang royal. - Moi, je crois que votre mère n'a pas eu tord. Par pitié, my lady, ne vous montrez pas trop provocante. - Non, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, même si j'aimerais bien, parfois. Mère dit qu'il faut se faire oublier, si on veut que..."
Elle n'acheva pas sa phrase, sachant fort bien que Ginger l'avait comprise. A nouveau, son père et sa soeur s'étaient imposés à ses pensées. Pas une heure ne passait sans qu'elle ne pense à eux. Comment allaient ils ? Avaient ils à manger ? Étaient-ils bien traités ? Mary se fit la promesse de demander de leurs nouvelles à Mary Sidney dès que l'occasion se présenterait. Puis elle les chassa de son esprit : aujourd'hui était jour de fête, sa cousine Elisabeth avait vingt ans. Ce n'était pas le moment de s’apitoyer sur son sort, au contraire. Les deux cousines avaient bien le droit de se détendre un peu au milieu de tous ses complots, ses épées de Damoclès suspendues au dessus de leurs têtes.
La rousse suivante, après avoir préparé Mary, lui tendit les présents destinés à la princesse bâtarde : trois beaux ouvrages en latin. Mary savait qu'Elisabeth aimait lire et aimait le latin, aussi avait-elle insisté auprès de Frances Brandon, sa mère, pour offrir à sa cousine des livres en latin. Evidemment, c'était la mère de famille qui avait sélectionné les ouvrages, histoire d'éviter que certains titres jugés controversés n’atterrissent entre les mains de la demi-soeur de Mary Tudor. Même si la fillette aurait préféré choisir elle-même les présents pour Elisabeth, elle savait fort bien qu'en agissant ainsi, Frances protégeait à la fois les Grey et la princesse.
Dans les jardins du palais, l'atmosphère était joyeuse et détendue. Rires, musique, danses, tout y était. Soudain excitée comme une puce, ou comme toute gamine de huit ans se rendant à une fête à la cour, Mary cherchait frénétiquement sa cousine du regard, tenant les livres contre elle de ses deux bras. Elle finit par la repérer, grâce à sa chevelure rousse qui flamboyait sous le soleil. Elle discutait avec une femme, une autre cousine, maternelle cette fois-ci. Mary la connaissait de nom : Catherine Carey épouse Knollys. Voyant que celle-ci tendait un paquet à la princesse, Mary, jugeant le moment opportun, se dirigea vers elles.
"Pardonnez mon interruption, Lady Elisabeth... Madame" Fit la fillette en rougissant -malgré elle- et en s'inclinant devant les deux femmes, sachant fort bien qu'elle se rendrait ridicule si elle tentait la moindre révérence. "Je voulais juste souhaiter un heureux anniversaire à ma cousine" - là, elle eut un sourire radieux- "Et lui remettre ceci, avec tous mes voeux de bonheur !"
Sur ceux, rouge écrevisse mais rayonnante, elle tendit le paquet à Elisabeth.
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Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Dim 30 Juin - 16:42
Un an de plus dans la vie d’une jeune femme, c’est une évènement a ne pas rater, c’est une jour exceptionnel quand on s’approche un peu de son statut de femme. On grandit de corps et d’âme, on approche de l’âge de la raison, si ce stade n’est pas encore atteint par les misères de la vie. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la princesse Elizabeth. Il faut se faire présentable.
C’est ainsi que je suis dans ma chambre, assise devant ma commode de toilette a me regarder, me posant mille et une question, dois-je m’attacher les cheveux afin de suivre de protocole, ou dois-je les laisser détaché, me donnant un air plus féminin et plus libre. Je l’ignore, jusqu’à présent. Durant mes réflexions, je les brosses, longuement, défaisant les quelques frisotis d’anciennes tresse.
Mes yeux plongent dans eux même par l’intermédiaire du miroir. Tant de question et si peu de réponse, je ferme les yeux quelques secondes avant d’appeler avec douceur la personne qui s’occupe de moi, la personne arrive tout de suite, elle s’incline un peu devant moi, avant de me demander ce que je souhaite porter pour l’occasion.
KATHERINE « Je pense que la bleue dentelle sera parfaite, mais j’ignore madame si je dois m’attacher les cheveux ou les laisser libres, que me conseillez vous Madame ? Vos conseils me sont toujours précieux et aimables. »
Elle s’approche alors de moi et m’adresse un sourire doux, elle commence a me caresser les cheveux en me disant qu’avec la robe bleue, mes cheveux seront des plus beaux détachés avec juste mes mèches devant ramené en arrière comme pour faire une légère couronne. Je souris en lui donnant mon accord et je lui demande alors de m’aider.
Elle défait le nœud dans mon dos lentement et la robe m’est retiré lentement, je suis presque nue devant mon grand miroir mais rapidement revêtue par la robe bleue dont elle nous la ceinture derrière mon dos avec douceur. Puis je m’assois et la laisse l’occuper de mes cheveux, me répétant continuellement combien j’étais belle et que je ne devais pas en douter. Cela me réchauffe le cœur et me ravive le teint d’un voile de bonheur, je suis une femme assez coquette alors mes mots me font du bien.
Elle s’occupe par la suite de mes cheveux, y allant avec délicatesse, presque comme si elle avait des fils de soie au creux des doigts. Mes cheveux, c’est un trésor, j’y prends soin, ils sont blonds comme la lune. Puis après quelques coups de poudre et de fard divers, je me lève et je quitte mes appartements après avoir enfiler mes chaussures et je me dirige vers les jardins, lentement, presque sans un bruit, et je me fonds dans la foule. Je regarde les gens autour de moi, mes bras chargé d’un présent venant du cœur, je fais à la main durant de longs après midis de mauvais temps.
Je vois que Mary, ma douce petite cœur est déjà présente, je souris et je m’approche afin de la retrouver, il y a Catherine Carey a leur côtes. Je m’arrête a leur hauteur et je m’incline délicatement.
KATHERINE « Je vous prie de m’excusez également pour mon arrivée entre vous, ma cousine, Madame, Mary… »
Je laisse ma sœur parler, avant de prendre a mon tour la parole, une fois la princesse libéré de l’attention de ma sœur et de Catherine Carey. Je prends a mon tour la parole.
KATHERINE « Je vous prie d’accepter mes vœux d’anniversaire les plus sincères, que cette nouvelle année soit des plus douces pour vous et que le bonheur soit au rendez vous. En gage de cette nouvelle année a votre vie, j’ai confectionné ceci, je sais que ce n’est pas quelque chose de bien exceptionnel mais je l’ai fais avec l’amour d’une cousine. »
Mes bras se tendent tout doucement pour lui donner une boite plutôt mince mais tout en largeur. A l’intérieur se trouve minutieusement plié une robe brodée à l’anglaise de la couleur que préfère ma cousine. J’ai eu l’aide de quelques personnes qui m’ont permis de faire quelque chose au goût de la princesse anglaise.
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❝ Elizabeth Tudor ❞
Admin ♛ « Princesse et bâtarde d'Angleterre. »
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Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Mer 3 Juil - 18:08
Un anniversaire de princesse.
Dans les jardins de Whitehall. 7 septembre 1553
Durant cette fête d’anniversaire, les invités étaient nombreux et de tout horizon, jamais Elizabeth n’aurait imaginé intéresser autant de monde en dehors de sa famille et pourtant, on remarquait bien qu’elle était l’héritière de la reine actuelle, puisque beaucoup voulait être dans ses petits papiers. Aujourd’hui, elle se sentait bien, à son aise et conversée avec de nombreuses personnalités, tout en profitant de quelques pas de danse par moment. Il était de notoriété publique que la princesse Elizabeth aimait danser et surtout qu’elle était une excellente danseuse. Elle n’était encore qu’une enfant, quand on lui enseigna les premiers rudiments de certaines danses populaires comme la volte. Depuis, elle ne faisait que des merveilles, s’entraînant durement pour apprendre les dernières danses à la mode. L’une des premières personnalités qui se présenta à la jeune femme fut l’ambassadeur italien Lorenzaccio Caraffa, la jolie rousse n’avait jamais été présenté réellement à cet homme, mais elle l’avait rencontré de vu, lors de son arrivée à la cour, quand il rendit hommage à la reine. L’homme en plus de se présenter, lui souhaita un bon anniversaire, pour après lui proposer de la fraîcheur et un peu d’ombre. Elizabeth accueillit ses propos avec un ravissant sourire, comme une hôte se devait de le faire.
« Sire Carafa, c’est un honneur d’être présentée à vous. » Disait-elle dur un ton humble. « Volontiers, là-bas ils servent d’excellent jus frais à base de fruit du Nouveau Monde, à moins que vous ne préféreriez notre bon vin anglais ? » Proposa-t-elle tout en conduisant l’homme fait une table sur laquelle se trouvait une fontaine d’or de vin.
Bientôt les deux jeunes gens furent rejoints, par la cousine d’Elizabeth, Catherine Carey, ce fut avec un grand sourire que la princesse accueillit visage familier, mais surtout un visage qui ne lui était pas ennemi. Catherine devait probablement être venue en compagnie de quelques-uns de ses enfants, d’ailleurs, Elizabeth put voir non loin de là, Lettice courir avec d’autres enfants. C’était si bon de les revoir tous ici. Est-ce qu’Anne a rejoint le mouvement, la jeune femme l’espérait de tout cœur, revoir sa presque sœur rendrait cette journée parfaite. Cependant, en compagnie de Catherine et surtout face à un tel public, elle ne pouvait pas se comporter comme elle l’aimerait, ici, elle était la princesse, l’héritière de Mary Tudor, elle devait être comme telle.
« Catherine quelle joie de vous revoir. Laissez-moi vous présenter Lorenzaccio Carafa, ambassadeur d’Italie. Sire Carafa, je vous présente ma cousine Catherine Knollys. Cousine, je vous remercie de votre présent, je l’ouvrirais dès que j’aurais un instant seul dans mes appartements. » Elizabeth prit le paquet de lettre et le confia à l’une de ses suivantes qui avait pour charge de recueillir ses cadeaux.
Aussitôt qu’elle accueillit le cadeau de Catherine, une autre personne vint se présenter à elle, un paquet à la main. Kate allait avoir beaucoup de travail il semblerait. La jeune Mary Grey s’approcha de sa royale cousine, intimidée, mais Elizabeth la rassura tout de suite avec un sourire aux lèvres. Elle appréciait beaucoup Mary qui n’avait malheureusement pas eu beaucoup de chance dans sa vie, tout comme ses sœurs ainées. La jeune femme ferait n’importe quoi pour lui redonner le sourire.
« Mary, je vous remercie pour votre gentillesse. Vous connaissez déjà ma cousine Catherine Knollys, mais probablement pas Sire Carafa, ambassadeur d’Italie. » Disait-elle tout en désignant le jeune homme qui se trouvait toujours à ses côtés.
Comme pour Catherine, sa servante prit le cadeau qu’elle déposa sur une table qui contenait déjà de nombreux paquets. Beaucoup étaient des présents internationaux, dont certains venaient d’Espagne et même de France. Une Grey en entrainant une autre, Mary fut vite rejoint par sa sœur ainée Katherine. Tout comme pour ses autres cousines, Elizabeth était heureuse qu’accueillir Katherine, surtout que cette dernière n’avait pas eu le loisir de fêter son anniversaire à cause des derniers évènements.
« Je vous remercie Katherine pour ce présent, j’en ai un aussi pour vous, nous n’avons pu malheureusement pas fêter votre anniversaire et je profite donc du mien pour faire une petite place au vôtre. » Aussitôt une autre servante arriva apportant un écrin bleu de forme rectangulaire, qui contenait un pendentif sur lequel trônait une goute en forme de diamant.
Avec tout ce monde et ces retrouvailles, Elizabeth ne savait plus où vraiment donner de la tête, avec l’arrivée de ses cousines, elle craignait de ne trop délaisser Sire Carafa, voilà pourquoi elle tenait à lui présenter chacune d’elle, après tout, elles étaient aussi des personnes importantes de la cour anglaise.
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Mer 10 Juil - 3:10
Ce matin-là, Anne s'était levée très tôt avant même que la petite maisonnée de Catherine ne soir levée, mais au lieu de se préparer pour la fête qui était donnée en l'honneur de l'anniversaire de sa cousine Elizabeth, elle enfila plutôt une vieille toilette et coiffa sommairement ses cheveux. Elle attrapa sa besace et courut pour sortir de la maison, ayant au préalable laissé un petit mot à sa sœur pour qu'elle ne s'inquiète pas de son absence. L'aube pointait à peine et Londres s'éveillait tout juste. Elle s'élança à travers les rues londoniennes et franchit les portes de la ville en toute hâte. Elle finit par gagner le petit bois qui jouxtait les murs et s'y enfonça profondément afin de trouver l'objet de sa recherche. Elizabeth était l'un des êtres qui comptait le plus pour elle. Elle avait été son étoile dans le noir et maintenant qu'elle l'avait retrouvée, elle comptait bien que tout redevienne comme avant. Leur lien était spécial et elle désirait que le cadeau qu'elle allait lui offrir le soit tout autant. Elle ne voulait pas d'un présent ordinaire et elle avait déjà son idée solidement ancré dans son esprit. Elle ne ressortirait pas de cette forêt tant qu'elle n'aurait pas trouvé ce qu'elle cherchait. A ses yeux, c'était presque une question de vie ou de mort. Elle ne pourrait se pardonner d'être ordinaire au regard de sa cousine adorée.
Son regard épiait tout le bois, chaque feuille, chaque branchage, chaque mouvement dans les cimes. Maintenant plus que jamais, elle rassemblait tous ses sens afin de l'aider dans sa quête. Le temps s'écoula, long avant que l'attention d'Anne ne soit enfin alarmée. Le soleil avait enfin fait son apparition et Londres devait déjà être en effervescence en ce jour de fête. Elle risquait d'être très en retard si elle tardait encore trop, mais qu'importait, il faudrait bien ça pour qu'elle trouve ce qu'elle cherchait. Et enfin, elle pensa l'avoir trouvé. Un chant mélodieux lui revint bientôt et son ouïe se focalisa sur la source du bruit. Elle avisa finalement l'oiseau, beau et majestueux, jugé sur une haute branche. Entouré de feuillages, Anne faillit bien ne pas le voir. Mais il n'avait cependant pas échappé à son œil acéré.
« Te voilà toi !» fit triomphalement la blonde.
Préparant son entreprise, Anne déposa sa besace à terre et s'avança d'un pas très lent vers l'arbre sur lequel trônait l'animal. Sifflotant comme l'oiseau, elle fit un sorte que la bête l'accompagne dans son chant et abaisse sa méfiance face à l'étranger. Avec tout autant de discrétion et de lenteur, elle grimpa à l'arbre et s'approcha à pas de loups, tel un prédateur guettant sa proie. La jeune fille siffla encore, et l'oiseau, insouciant, répondit à son chant. Enfin, avec une rapidité et une agilité fulgurante, Anne fondit sur l'animal et parvint à l'attraper avant qu'il ne s'envole. Elle le saisit délicatement, mais fermement entre ses doigts. La bête commença à se débattre, mais voyant la lutte vaine, il s'arrêta. La jeune fille lui caressa doucement la tête en lui susurrant des paroles rassurantes. L'oiseau était d'un blanc aussi pur que la neige et son chant était des plus fabuleux. Elle descendit avec d'extrêmes précautions de l'arbre afin que l'animal ne subissent pas de heurt. Elle récupéra finalement sa besace où elle l'avait laissée et s'élança en courant jusqu'à la capitale. La cérémonie devait déjà avoir commencé. Sa sœur Catherine devait même être certainement arrivée. Il fallait qu'elle se dépêche. Au pas de course, elle gagna les portes et pénétra dans la ville. A bout de souffle, elle atteignit la maison de sœur, mais elle n'y était. Manifestement, elle devait déjà être au palais . Ayant acheté auparavant une cage, elle y déposa délicatement l'oiseau. Elle avait d'ailleurs déjà placé à son attention de l'eau et des graines pour qu'il ne manque de rien.
Elle s'habilla ensuite d'une belle toilette qu'elle avait acheté avec sa sœur spécialement pour l'occasion. Elle était faite de dentelle, de soie et de perles, les couleurs pastels de sa robe adoucissant ses traits d'anges. Elle sertit sa chevelure de perle et disciplina ses mèches rebelles, malheureusement dans sa hâte, elle oublia d'ôter les feuilles qui s'étaient logées dans sa chevelure. Elle était en retard et elle savait que Catherine pourrait lui en tenir rigueur. Elle ne voulait pas se faire rabrouer un jour comme celui-ci. Décidant que désormais elle était prête, elle jeta un drap de bleue sur la cage afin de faire un sorte que ce soit une surprise et s'envola hors de sa chambre. Courant toujours à travers Londres, elle s'élança jusqu'au palais. Aux portes du château, elle fut arrêtée par des gardes, mais heureusement, elle n'avait pas oublié son invitation qu'elle brandit fièrement. Elle put enfin rentrer. Entre les murs du palais, elle calma l'allure, sachant qu'il serait peut-être mal vu qu'elle court.
Elle se dirigea vers les jardins, ces mêmes jardins où elle avait eu le bonheur de retrouver sa cousine deux semaines auparavant. Tout avait été organisé et de nombreuses tables avaient été dressées. La jardin de Whitehall était tout bonnement méconnaissable. Se mêlant, à la foule, elle s'avança en cherchant des yeux sa cousine. Elle croisa quelques regards étonnés et désapprobateurs mais elle ne comprit pas pour quelles raisons. Elle ne pouvait voir que tous les yeux étaient posés sur sa coiffure d'où quelques feuilles fusaient. Elle décida finalement d'en faire fi. Un sourire illumina son visage lorsqu'elle avisa enfin Elizabeth. Elle était magnifique, rayonnant comme un soleil. Ce jour était le sien et elle était incontestablement la plus belle. Elle était en compagnie d'un fort bel homme qui était inconnu à la blonde. Cependant, elle reconnut les deux cousines de la princesse : Mary et Katherine Grey. Et bien entendu, sa sœur Catherine était là. En arrivant au sein de cette petite assemblée, Anne effectua une petite révérence générale et accorda un sourire à Catherine. Puis elle se tourna vers Elizabeth à qui elle prit les mains.
« Je suis vraiment désolée d'arriver en retard Elizabeth, mais j'ai eu quelque mal à attraper ton cadeau. » fit-elle avec un sourire malicieux tout en lui tendant la cage.
Et tandis que sa cousine était toute à cette première découverte, elle fouilla dans sa sacoche et en sortit un petit écrin en cristal où une fleur rose et exotique était lovée.
« Il y avait un marchand étranger sur le port. Il m'a promis que cette fleur pouvait exaucer les souhaits, alors pour ton anniversaire, je t'offre aussi un vœu. » déclara timidement Anne en lui tendant son modeste présent. « Tu as le droit de lui demander ce que tu veux, la fleur vient d'un pays magique très certainement. » ajouta-t-elle le plus sérieusement du monde. « Joyeux anniversaire Elizabeth.»
Certains penseraient certainement qu'elle disait ça sur le ton de l'humour, pourtant, il n'y avait aucune plaisanterie dans les paroles de la blondinette. Cet inconnu lui avait promis que la fleur avait des propriétés magiques et elle y croyait dur comme fer.
Dernière édition par Anne Stafford le Ven 30 Aoû - 15:14, édité 3 fois
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Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Lun 5 Aoû - 20:02
Nous étions à présent le 7 septembre, j'avais eu le temps de participer à la fête des moissons. J'avais été arrêté sans raisons valables et presque aussitôt relâché comme je l'avais pensé. Quelques jours auparavant, j'avais croisé la jeune miss Tudor en l'Abbaye de Westminster. Elle m'avait ainsi conviée à son anniversaire, tout du moins comme beaucoup de personnes à vrai dire. Elle était princesse, alors tout le monde pouvait venir s'approcher d'elle, plus ou moins. J'avais cru comprendre que ces relations avec sa soeur Mary s'était considérablement améliorée. La petite fête se faisait dans les jardins de Whitehall, et heureusement pour nous il faisait beau, du moins pour le moment car le temps change parfois très vite. J'avais choisi une tenue très coloré comme à mon habitude, pas que je veuille me faire remarquer, mais j'aimais les choses avec de belles couleurs. J'avais donc une tenue qui avait une couleur proche de l’écarlate, un rouge très fort que j'appréciais grandement. Je savais que la réception se faisait dans la journée, mais je n'avais pas noté d'heures exactes. La fête se déroulerait sans doute toute la journée, la belle Elizabeth aurait même du mal à rester au calme, tout le monde voulant la voir et lui offrir un cadeau digne de ce nom. J'avais pris de nombreuses heures pour lui confectionner un magnifique chapeau, ainsi qu'un dessin la représentant de façon très fidèle. J'avais eux un autre dessin pour comparaison, ce qui m'avait aidé à lui refaire le portrait plutôt que de me fier simplement à ma mémoire. Cela aurait pu se faire, mais non, je préférais avoir un modèle pour ça. Pour le chapeau, j'avais utilisé une couleur plutôt sobre, c'était un magnifique gris, loin des verts, rouges, roses ou oranges que j'utilisais bien souvent. J'espérais que le cadeau lui plaise véritablement. J'arrivais donc dans les jardins du palais royal et il y avait déjà de nombreuses personnes. Elle semblait avoir déjà reçu de nombreux cadeaux, j'espère que personne ne lui avait offert un chapeau.
" Bonjour Elizabeth. J'ai pu me libérer pour vous souhaiter votre nouvelle année. Voici vos cadeaux, je les ai fait spécialement pour vous. J'espère qu'ils vous plairont grandement. "
Je voulais simplement voir sa réaction si elle les ouvrait tout de suite. Mais si ce n'était pas le cas, je la laisserais patienter en attendant qu'elle les ouvre tous.
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Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Lun 5 Aoû - 21:34
7 Septembre 1553 : Un anniversaire de princesse
Lorenzaccio fut présenté à une certaine Catherine Carey, une fort belle femme blonde d’une trentaine d’année, la cousine d’Elizabeth, à ce qu’il comprit. Il lui rendit son sourire, mais les deux femmes eurent à peine le temps d’échanger quelques mots qu’une fillette s’approcha d’elles dans le but d’offrir un cadeau à la jeune princesse, qui lui présenta ensuite le jeune homme.
- Enchanté, petite lady Mary, sourit-il.
La très jeune lady semblait être mal à l’aise dans sa robe, comme si elle n’avait pas l’habitude d’en porter, ce qui était étonnant, pour une jeune fille de son rang. Mais l’ambassadeur n’eut pas le temps de se poser plus de questions, une autre jeune femme se montra et offrit un nouveau présent à Elizabeth, qui le déposa sur une table déjà jonchée de paquets. Celle-ci était blonde, mais entretenait tout de même une certaine ressemblance avec la fillette, ce qui laissait à penser qu’elles étaient de la même famille. Quand on les présenta, Lorenzaccio lui fit une petite révérence, accompagnée des politesses habituelles.
Il étouffait un petit bâillement, quand une autre jeune fille fit irruption, cette fois ci en trombes, une cage recouverte d’un drap bleu à la main et des feuilles dans les cheveux. Elle babilla quelque chose à propos d’un pays magique, avant de remettre à la jeune princesse une rose censée exaucer ses souhaits qu’elle avait acheté à un marchand sur le port. Lorenzaccio en fut éberlué : n’avait-elle aucune jugeote ? Elle avait du payer à prix d’or quelque chose qu’elle aurait pu cueillir elle-même. Sans doute s’agissait-il d’une lady résidant à la cour, qui n’avait pas plus vu le monde qu’une jeune fille élevée au couvent. Fort heureusement, elle était très belle, ses traits représentant parfaitement son esprit : pleins de candeur, doux, et réguliers. Il apprit qu’elle s’appelait Anne, encore une cousine d’Elizabeth. L’italien cherchait un prétexte pour les laisser à leur charmante réunion de famille et aller voir ailleurs, quand une voix familière le héla.
- Maître Carafa !
Il se retourna, posant les yeux sur son jeune homme de main, Goffredo, essoufflé, portant un paquet sous un bras ainsi que plusieurs lettres dans l’autre main. Il fit une révérence aux dames, avant de remettre les plis à l’ambassadeur.
- Une missive du Pape pour vous, Monsieur, ainsi qu’une autre de votre père le cardinal. Et puis, ce que vous avez commandé est également arrivé, finit-il en montrant le paquet.
Il s’agissait d’une boîte de taille moyenne, recouverte de velours rouge foncé, sur lequel était brodé une rose, insigne des Tudors. Lorenzaccio prit l’écrin, avant de le remettre à Elizabeth, avec une petite inclinaison de tête.
- Je me permet de vous offrir un petit peu de Venise.
Elle avait sans doute déjà reçu des centaines de bijoux, des dizaines de robes et autre parures, alors l’italien avait voulu trouver quelque chose d’original. La cassette renfermait une peinture, dont il avait fait commande plusieurs semaines auparavant, en recevant l’invitation et qui lui était heureusement parvenue à temps. Toute l’originalité de la chose reposait dans le support de l’œuvre, un masque, plus précisément de la forme de celui de Colombine, personnage bien connu en Italie. Quelques perles fines étaient accrochées au bas de l’objet, et rouleraient sur les pommettes de celle qui le porterait. Sur le masque donc, était représenté un canal, on pouvait apercevoir un pont qui l’enjambait, plusieurs palais, ainsi que des gondoles, leurs gondoliers, dont les lanternes brillaient. La scène avait lieu de nuit, ce qui ajoutait à son mystère. Dans une gondole, une jeune vénitienne refermait pudiquement la voilette qui coupait l’habitacle dans lequel elle se trouvait du monde. Qu’allait-elle faire à une heure aussi avancée, seule, avec pour protecteur son fidèle gondolier ? Retrouver un amant ? Telles étaient sans doute les questions qu’il fallait se poser selon l’auteur, le Tintoretto, un des meilleurs peintres de Venise qui avait apposé sa signature à l’intérieur du masque, recouvert de feuille d’or. Ces dames n’en avaient probablement jamais entendu parler, mais il était reconnu jusqu’à Rome !
- Je me vois contraint de vous quitter, mesdames. On ne fait pas attendre le Pape.
L’ambassadeur eut une révérence pour chacune, qu’il rendit plus profonde devant la jeune princesse. Puis il se tourna vers Anne, et retira les quelques feuilles qui s’étaient invitées dans sa coiffure.
- Si vous me permettez, c’est mieux ainsi, milady. Il lui adressa un sourire. Mesdames, ajouta-t-il à la cantonade avec une révérence pour le groupe.
Puis il se retourna, et s’en fut, suivi de Goffredo qui trottinait derrière lui.
***
Une heure plus tard, ses affaires étaient enfin réglées, et il revenait vers le lieu de la fête, quand il entendit du bruit derrière une rangée d’arbustes. Intrigué, le jeune homme la contourna, pour tomber sur Anne, en train de poursuivre un lapin. Décidément, c’était une originale. La jeune fille s’employait en effet à courir derrière le petit animal banc, les bras tendu, en lui disant de s’arrêter pour qu’elle puisse le saisir, comme si cela pouvait aider. Mais Lorenzaccio ne pouvait s’empêcher de la trouver belle, elle ressemblait tout simplement à un ange, avec ses longs cheveux blonds et ses airs d’ingénue. Il eut un petit sourire, en pensant qu’elle serait joliment à sa place sur son tableau de chasse. Il aimait séduire, et elle ne devait pas être bien difficile à charmer, cette donzelle à peine sortie du nid. L’ambassadeur se pencha alors que le lapin arrivait à ses pieds, et l’attrapa promptement, l’emprisonnant dans ses bras, et lui caressa la tête afin de le rassurer. Puis il regarda Anne arrivée à sa hauteur, et lui adressa un sourire malicieux tout en désignant le petit animal.
- C’est lui que vous cherchiez, je suppose. Un autre présent pour votre cousine ?
codes par shyvana
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Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Sam 10 Aoû - 2:05
« Sire Carafa, c’est un plaisir de faire votre connaissance. » Je souris à Elizabeth, acquiesçant ses dires. La petite Grey était sous mes yeux, elle avait probablement l’âge de mes filles. Je plains les Grey et je pris pour que cela n’arrive jamais à ma tendre et chère famille. Je fis une révérence aux deux sœurs Grey. Mon regard était compatissant, et remplit de pitié. Anne arriva bientôt à nos côtés, je l’embrassais. J’écoutais sans un mot ce qu’elle avait à dire, cette petite rêvait sa vie, et son monde était peuplé d’étoiles de nacre. « Quelle délicate attention de ta part, Anne. Tu es surprenante. D’où te viens toutes ses idées ?» J’étais émerveillée par le cadeau qu’elle avait fait à Elizabeth, même si je n’y croyais guère, je m’efforçais d’y croire car c’était ça aussi être mère c’est gardé notre âme d’enfant. « Vous êtes bien loin d’Italie Sire Carafa ?!. » Nous fûmes bien vite coupés par l’arrivée de Nicholas Smith. Je me demandais ce que cet excentrique personnage avait pu avoir l’obligeance de lui offrir. « Lord Smith, quel plaisir de vous voir parmi nous. » Un chapelier fou n’avait pas d’autres cadeaux dans sa besace qu’un chapeau. Sire Carafa, nous quitta avant que j’ai pu en savoir plus sur lui. Quelle mystérieuse personne.
Beaucoup était là pour se faire bien voir de la princesse, futur héritière du trône en l’absence d’héritiers mâle. J’étais là par amour envers ma cousine, celle que je considérais comme ma seconde sœur. La famille était une valeur importante, je n’avais que ça après tout ma famille. J’étais heureuse de revenir à la Cour même si c’était très bref. Je m’étais convertie au catholicisme, mais mon cœur restait protestant, mes enfants étaient en danger, mon mari également. L’exil me pendait au nez, je devais rester prudente. Depuis l’entrée à Londres de Mary Tudor, je vivais avec une boule au ventre. Je savais au fond de moi que ces problèmes n’avaient eus pour le moment aucunes conséquences. Je vivais dans la crainte de perdre un jour l’un de mes proches. Ce serait terrible. Je m’approchais doucement d’Elizabeth.
« Etes-vous satisfaite de votre anniversaire, très chère ? »
Je soupirais, peut-être qu’un jour à mon tour je reviendrais à la Cour comme Dame d’Honneur d’Elizabeth qui serait alors devenue reine. Un petit groupe s’était attroupé aux côtés d’Elizabeth, c’était la reine de la journée. L’ambiance battait son plein, certains étaient là uniquement pour profiter d’un énième banquet au palais, d’autres pour se faire bien voir et prévenir un avenir certain, d’autres comme moi était là pour de bonnes raisons. En voyant tout ce beau monde, je me rappelais pourquoi j’avais quitté la Cour non pas que je me retrouvais plus au calme avec une dizaine d’enfants sur les bras ce n’était pas le cas mais tout se tumulte, ses commérages n’étaient pas pour moi actuellement. La cour et ma situation étaient deux choses incompatibles à l’heure actuelle me concernant.
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Admin ♛ « Princesse et bâtarde d'Angleterre. »
♕ Métier : Princesse d'Angleterre ♕ Age : 25 ans ♕ Religion : Celle que me dictera ma souveraine. ♕ L'avatar a été fait par : fassophy ♕ Mon nombre de messages est : 3524 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 11 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 11/09/2012 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya Cavendish - Constance Bennet - Edward Seymour
Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Sam 17 Aoû - 18:02
Un anniversaire de princesse.
Dans les jardins de Whitehall. 7 septembre 1553
Les jardins de Whitehall n’avaient jamais été aussi animés qu’en ce jour du 7 septembre 1553, pourtant, il en avait connu des réceptions surtout du temps du grand Henry VIII, mais aujourd’hui était un jour spécial, celui qui célébrait la réconciliation entre deux sœurs, mais aussi indirectement entre deux camps opposés. Mary Tudor montrait ainsi sa confiance envers sa cadette et Elizabeth lui en serait à jamais reconnaissante. Quelques jours auparavant, elle avait bien cru qu’elle allait mourir ou être enfermée à la Tour, comme de nombreux traîtres avant elle. Elizabeth n’avait jamais trahis sa souveraine, elle chérissait Mary, même si elle ne lui rendait pas et pour rien au monde, la rousse ne voudrait lui déplaire. La réception se déroulait parfaitement bien, il y avait de nombreuses personnes qui étaient venus saluer la jeune femme, les membres de sa famille comme de parfait inconnus. Elle n’attendait qu’une personne, qui semblait être en retard ou peut-être avoir des ennuis, Elizabeth allait justement poser la question à Catherine pour lui demander où se trouvait la jolie Anne Stafford, quand celle-ci arriva comme une fleur, s’excusant de son retard. Un grand sourire apparut sur les lèvres de la rousse, quand elle aperçut sa cousine, puis elle la serra dans ses bras, comme pour la remercier de sa présence.
« Anne je ne t’attendais plus. » Disait-elle tout en riant joyeusement. Puis elle accueillit l’étrange cadeau de la blonde, un cadeau unique, qui représentait tellement Anne et qui la touchait énormément. « Anne se présent est magnifique, tu as toujours d’excellente idée. Merci. » Elle reprit à nouveau la jeune femme dans ses bras et confia le précieux cadeau à l’une de ses dames, elle userait de ses pouvoirs, quand la meilleure occasion se présentera. « Anne je pense que tu connais déjà beaucoup de monde ici, sauf peut-être Sir Carafa qui nous vient tout droit d’Italie. » Continua la jeune femme tout en présentant l’italien.
Un autre invité que la rousse attendait avec impatience ce fut Nicholas Smith, le baron fou comme certains diront, mais surtout un artiste et une personnalité originale et très intelligente. Elizabeth appréciait beaucoup la présence de l’homme qui lui était particulièrement amusante. L’homme arriva avec une boîte assez imposante et se présenta à la bâtarde, cette dernière l’accueillit avec un sourire joyeux, ravie de le voir pour son anniversaire.
« Monsieur le baron, c’est vraiment un plaisir de vous voir en ce jour. » Lui répondit-elle, puis curieuse, elle ouvrit la boîte qu’une de ses dames tenaient et elle en sortit un grand chapeau gris. « Vous êtes vraiment un artiste ! On m’a souvent vanté vos chapeaux et je suis vraiment heureuse que vous m’en ayez offert un. » Disait-elle avec un grand sourire aux lèvres. « Souhaitez-vous vous joindre à nous ? »
Sir Carafa fut bientôt alerté par un autre homme qui devait probablement le servir, l’italien devait malheureusement les quitter, mais avant de partir, il offrit à la jeune femme un magnifique masque italien. Les bijoux dessus y étaient somptueux, tout comme les peintures. Elizabeth était ravie de ce cadeau, unique en son genre, qu’elle pourrait peut-être arborer le jour d’un bal masqué. Comme tous les autres cadeaux, le masque rejoignit la table, qui était déjà pleine de présents.
« Sir Carafa, ce magnifique présent ravie mon cœur, il est vraiment magnifique et avec lui vous me faites découvrir un peu de votre pays. » Remercia la jeune femme tout en faisant une galante révérence au jeune homme.
Les invités s’enchaînaient pour lui donner ses présents, on pouvait même se demander à quoi ressembleraient la fête d’anniversaire de la reine, si la sienne était si grandiose. Elizabeth était enchantée de ce jour qui lui faisait oublier ses malheurs et les nombreux dangers qu’elle connaissait à la cour. Ce jour était unique pour elle et elle aimerait tant qu’il dure indéfiniment. Catherine, sa fidèle cousine et amie resta à ses côtés et la jolie rousse profita de cette présence qui était si rare dans sa vie. Cat était une femme sage et avec beaucoup de courage qui s’occupait avec vaillance de sa grande tribut. Quand elle le pourrait, Elizabeth ferait tout pour les aider, ses enfants sans pères avaient besoin d’un avenir, qu’elle espérait pouvoir leurs offrir. Catherine lui demanda alors si elle était satisfaite de sa fête d’anniversaire.
« Cat, plus que satisfaite, cela ne pouvait pas être un plus beau jour, surtout de vous avoir toi, Anne et Henry à mes côtés. » Répondit la jeune femme visiblement heureuse.
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Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Mar 20 Aoû - 4:12
Anne était arrivée au sein du groupe comme une fleur. Elle fut heureuse d’y retrouver sa sœur Catherine qu’elle embrassa affectueusement. Elle était bien loin de se douter de la menace qui peser sur sa demi-sœur. Elle était une mère avec déjà de nombreux enfants mais elle la trouvait toujours plus belle chaque jour, comme une jolie rose que rien ne pouvait altérer. Mais aujourd’hui, elle devait bien avouer que la fleur la plus resplendissante était sa cousine Elizabeth. Avec sa robe faite de tissus précieux et sa chevelure de feu, elle rayonnait. En peu de temps qu’il ne fallut pour le dire, la blonde se trouvait déjà dans les bras de la princesse qui la serra en riant. C’était toujours si bon de se revoir. Quelque chose de spécial les liait toutes les deux, dans une alchimie parfaite, mais dont Anne n’aurait pu expliquer le procédé. Elle savait seulement que les choses étaient ainsi et elle s’en satisfaisait, profitant de chacune de leurs rencontres. Manifestement, elle devait être en retard et très attendue car Elizabeth semblait avoir presque désespérée de la voir venir à son anniversaire. Mais la blonde n’aurait manqué cette fête pour rien au monde. Elle ne se serait jamais pardonnée d’avoir été absente pour un jour aussi important que celui-ci. Après tout, sa cousine célébrait aujourd’hui ses vingt ans ! Trépignant d’impatience comme une enfant, Anne observa sa cousine découvrir l’oiseau qui était dissimulé sous le drap de velours. Quelle ne fut pas sa joie de voir son regard s’éclairer à la vue de ce présent, et son contentement fut égal à la découverte de la fleur magique. Son cœur se gonfla dans sa poitrine quand elle fit que ses cadeaux avaient eu l’effet escompté. Elle ne put empêcher de laisser échapper un petit rire de bonheur, toute excitée. Sa joie fut d’autant plus grande quand même sa sœur se déclara être charmée par son présent. L’avis de Catherine comptait beaucoup pour elle. Elle était son modèle, presque une mère car c’était elle qui l’avait élevée à la mort de leur mère et qui aujourd'hui l'accueillait chez elle. Ses yeux pétillèrent tandis qu’elle écoutait les paroles de la mère.
« Pendant des jours et des jours, je me suis éreintée à trouver un cadeau à la hauteur de Lizzy. Je voulais qu’il soit spécial. Et quoi de mieux qu’une fleur magique et un oiseau enchanteur ! J’ai eu beaucoup de chance de tomber sur ce marchand sur le bord. Peut-être était-ce un sorcier… » murmura Anne toute à sa réflexion. Puis elle se tourna vers Elizabeth. « Quant à l’oiseau, je me suis dit qu’il pourrait t’apporter de la compagnie. Et puis tous les grands héros ont de fidèles compagnons à leurs côtés.»
Elizabeth sourit et se délesta de ses cadeaux auprès d’une servante. Certainement devait-elle avoir une montagne de présents quelques parts dans ses appartements. La blonde était impatiente de voir tout ce que la princesse avait pu recevoir pour son anniversaire, et elle comptait bien sur leur prochaine rencontre pour qu’elles recensent ensembles les cadeaux de la rousse. Ce devait être si beau ! La jeune fille s’en émerveillait déjà. En parfaite reine de la journée, Elizabeth présenta Anne à messire Carafa. Lorsque sa cousine lui apprit ensuite qu’il arrivait tout droit d’Italie, le regard de la blonde s’illumina. De tous les pays dont elle avait entendu parler, c’était bien ce haut lieu de la papauté qui obtenait tous ses égards. Elle était persuadée que c’était un endroit empreint de magie où vivaient de puissants sorciers et de grands héros. Cet homme-là en était-il un ? Après tout il était d’une stature imposante et l’épée qui ceignait sa ceinture laissait entrevoir qui connaissait les arts de la guerre. La jeune femme se trouva tout autant excitée qu’intimidée. Elle s’inclina respectueusement face à l’ambassadeur, déjà prête à lui poser une foule de questions qui se bousculaient dans sa tête quand un nouvel arrivant fit son apparition. Un grand sourire fendit le visage de la blonde en voyant le personnage atypique s’approcher. Avec ses habits d’un rouge éclatant et son visage qu’elle trouvait malicieux, il ressemblait à s’y méprendre à l’un des lutins qui peuplaient l’imaginaire de la jeune fille. Certainement aurait-elle pu le confondre s’il avait été plus petit. Il lui parut tout de suite sympathique, avec ses traits qui lui faisaient songer à ces étranges êtres de la forêt, d’autant qu’Elizabeth manifestait sa joie de le voir ici. Sa cousine et sa sœur le présentèrent comme étant un baron et Anne s’inclina poliment. La jeune fille s’émerveilla en même temps que la rousse lorsqu’elle ouvrit le paquet que le lord tendit à la princesse. C’était un magnifique chapeau qu’avait confectionné cet homme. Un grand artiste ! Elle se demanda soudain si la magie ne l’avait pas aidé pour créer une pareille merveille. Après, c’était peut-être réellement un lutin.
« Tu vas être splendide avec ce chapeau Lizzy ! » s’exclama la blonde. « Ne voudrais-tu point l’essayer ? »
Mais elles furent tout à coup interrompues par l’intervention d’un homme qui requérait l’attention de l’ambassadeur italien. Il s’éloigna quelques instants, sous le regard curieux de la blonde, avant de revenir vers le groupe, un paquet à la main. Il ne fallut que quelques secondes à la rousse pour défaire son présent et dévoiler un magnifique écrin où se trouvait un masque d’une splendeur sans égale. La peinture qui se trouvait dans la boîte enchanta la blonde, à telle point qu’elle en resta muette. Sa cousine avait bien de la chance de se voir offrir de tel cadeau. Quelle splendeur ! L’Italie semblait réellement être un pays empli de merveilles et de magie. De nouveau, les questions brûlaient dans l’esprit d’Anne mais ne parvinrent toujours pas à franchir la frontière de ses lèvres. Le jeune homme dut s’éclipser, visiblement retenu ailleurs. Fort galant, il s’inclina devant chacune d’elles, retirant dans un geste un qui la surprit les quelques feuilles qui s’étaient égarées dans sa chevelure de lin. Ses joues s’empourprèrent d’un seul coup et son trouble ne prit fin que lorsque l’italien se fut évaporé. Pourtant, lorsqu’il partit, elle ne parvint à décrocher son regard de l’ambassadeur. Ce fut l’enthousiasme de la princesse répondant à la question de Catherine qui ramena son attention sur le groupe. Sa joie était si communicative ! Anne repensait au jour de leur rencontre. La rousse en avait été heureuse mais la blonde avait bien vu la mine soucieuse qui obscurcissait ses traits. Mais aujourd’hui pas un seul vestige ne subsistait de cette inquiétude. Elle était tout bonnement radieuse, tel un soleil.
« Ce jour est le tien Lizzy. Il est normal que nous soyons à tes côtés ! » fit Anne avec grand sourire en prenant la main de la princesse d’Angleterre dans la sienne. « Je vais d’ailleurs aller nous chercher de quoi nous rafraîchir. »
Puis sur ses mots, elle quitta le petit rassemblement pour se diriger auprès des tables qui avaient été dressées. Elle se mit à la recherche de coupes à remplir, quand quelqu’un emprisonna soudain sa main dans la sienne. Anne se retourna vers la personne, très étonnée. D’une haute stature, élancé et le cheveu brun, il était des plus charmants. Il se présenta comme étant un certain John Foster et les joues de la jeune fille rosirent quand il l’invita à danser, baisant sa petite main blanche. Elle devait ramener à boire à la petite troupe, cependant, elle se serait bien gardée de refuser son invitation si galante. Elle finit par accepter d’une petite voix timide et se laissa mener au beau milieu des danseurs. Le jeune homme avait un regard envoûtant et que des sourires pour la blonde. Elle dut plusieurs fois baisser les yeux pour ne rougir de nouveau. Plusieurs danses se succédèrent avant que son cavalier ne se décide à mettre fin à leur rencontre. La musique se taisant doucement pour marquer la fin de la chorégraphie, le noble s’inclina galamment devant Anne et baissa de nouveau sa main, faisant monter le rouge à ses joues. A nouveau seule, elle s’éloigna de la piste de danse, encore toute chamboulée par cette rencontre. Elle ne songeait même plus aux raisons qui l’avaient poussée à quitter le groupe une petite heure plus tôt. Elle se recula jusque dans les taillis quand tout à coup, un mouvement attira son attention. Elle quitta l’agitation et s’enfonça dans les jardins royaux, quand enfin elle tomba sur une petite fille d’à peine quatre ans, embusquée derrière un buisson. Doucement, la jeune fille vint se placer à côté de l’enfant qui avait remarqué sa présence mais qui ne semblait pas s’en soucier outre mesure.
« Tu te caches ? » murmura la blonde, et comme l’enfant faisant bouger ses boucles brunes en secouant la tête, elle ajouta. « Tu cherches quelque chose ? »
C’est alors que la petite fille leva son petit bras pour désigner une toute petite boule de poils qui se trouvait un peu plus loin.
« Je veux le lapin là-bas. Il a l’air tout doux, je voudrais tant le caresser. » « Laisse-moi m’en charger pour toi petite fleur. » déclara fièrement Anne en s’approchant à pas de loups de sa proie.
Après tout, elle était bien parvenue à attraper un oiseau ce matin, pourquoi pas un petit lapin ? Mais tandis que quelques pas les séparaient seulement, le rongeur se mit à courir à toutes jambes à travers les fourrés.
« Eh attends ! » s’écria soudain la blonde en s’élançant à sa poursuite.
Cependant, la petite bête n’arrêta pas sa course et se mit à galoper près d’une rangée d’arbuste. Elle eut tout juste le temps de bondir de derrière l’un d’eux, qu’elle fut stoppée dans son élan, manquant de se prendre une silhouette de plein fouet. La blonde se redressa promptement et elle reconnut l’ambassadeur italien qui devait sans nul doute en avoir fini avec ses affaires. Il était parvenu à attraper le petit animal qui se trouvait dans ses bras. Anne rit lorsqu’il demanda si c’était un nouveau présent pour Elizabeth.
« Non pas cette fois-ci. » sourit la blonde. « C’est pour une tout autre personne. »
Elle se retourna et fit soudain émerger la petite tête brune de l’enfant derrière un fourré. Visiblement impressionnée par la présence du jeune homme, elle n’osait pas faire un pas de plus. Anne s’approcha alors de l’italien et le déchargea délicatement de l’animal. Elle caressa doucement le poil de l’animal et l’amena auprès de la petite fille. Elle se mit à genoux, afin d’être à sa hauteur et lui tendit le lapin avec précaution.
« Tiens. Prends-le, il ne s’enfuira pas. » l’encouragea doucement la blonde.
Un timide sourire naquit sur le visage de poupée de l’enfant et elle se décida finalement à prendre le rongeur au creux de ses bras. Elle releva ensuite son jolie minois vers Anne et déposa un baiser sur sa joue avant de s’éclipser. La blonde se releva par la suite, se retournant vers sir Carafa qui était resté à leurs côtés. Ses joues rosirent sans qu’elle ne puisse contenir sa gêne. Elle pensait à la question qu’elle rêvait de lui poser depuis qu’Elizabeth lui avait appris qu’il était italien. Rassemblant son courage, elle se rapprocha du jeune homme et fit d’une voix toute faible.
« L’Angleterre doit faire bien pâle figure face aux charmes de l’Italie, n’est-ce pas messire Carafa ? » fit Anne pour débuter, bien que ce ne fut pas la question qu’elle brûlait de poser. Enfin elle s’enhardit. « Vous devez être un puissant héros dans vos contrées ? J’ai lu que les créatures sur le continent latin étaient bien terrifiantes qu’ici. J’espère au moins que ce n’est pas trop dangereux d’y vivre. Est-ce pour cela que vous en êtes parti ? »
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Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Sam 31 Aoû - 21:38
Anne arriva, et la princesse la prit dans ses bras. J’aurais pu trouver son comportement infantile, et pas digne d’une princesse. Un peu oui… le protocole était de rigueur à la cour, mais le sentiment que je ressentis fut un autre … la jalousie envers ma sœur Anne. Elizabeth était restée très sobre envers moi, alors certes j’étais la plus vieille mais tout de même. Une certaine distance, une limite était présente entre elle et moi qui n’existait pas avec Anne. Je l’avais remarquée déjà, et cela me peinait beaucoup. Je ne dis rien, mais je ne cachais pas la déception que j’avais. Je balayais ces vilaines pensées de ma tête, ce n’étaient que des enfantillages. Je restais auprès de la princesse. Bien des années étaient passées depuis que j’avais quitté la cour, et j’étais un peu impressionnée. Avais-je perdu mes repères ? Assurément. Je me faisais toute petite, ce n’était pas passé inaperçu que mon mari s’exile pour éviter de voir l’Angleterre tombait entre les mains de la Reine. J’étais restée pour Anne, pour Henry, et pour éviter à mes enfants une vie plus qu’incertaine. Beaucoup de monde était ici, beaucoup de cancans et pourtant les personnes sur qui Elizabeth pouvait compter devaient se compter sur l es doigts d’une main. En arrivant, Anne m’avait embrassée. Je lui fis un petit sourire. Anne – celle que je considérais comme ma fille à part entière, une demi-sœur qui était plus sœur que demie. J’avais eus le dur rôle de consoler Henry quand notre mère était morte, et d’éduquer Anne. Etre l’ainée n’était pas chose aisée. Je ne pouvais pas me plaindre d’avoir manqué d’affection mais presque… j’étais celle qui enlacer les autres pour les réconforter, et qui taisait son chagrin pour épargner les autres. J’étais celle que l’on épargnait le moins, celle qui n’avait pas le droit à l’erreur.
Les invités étaient tous, plus ou moins arrivés ou du moins le défilé des convives ralentissait. Je me tournais vers Elizabeth, lui fit un sourire : « Tu devrais commencer à ouvrir tes cadeaux, tu en as une montagne qui t’attend. » Elizabeth était la reine de la journée, je lui souhaitais beaucoup de bonheur en ce jour comme pour les prochains. Secrètement, je rêvais qu’elle monte sur le trône. Les Knollys seraient favorisés, Francis pourrait revenir, et moi retrouver ma véritable religion. Près d’Elizabeth, je songeais à revenir à la Cour. Mes enfants seraient plus grands, et je ne pensais pas en avoir des nouveaux, en l’absence de Francis ce serait anormal. Le luxe et la richesse me manquait. Je n’étais plus habituée aux frasques de la Cour, aux rumeurs qui couraient, et à l’hypocrisie constante qui régnait entre ses murs. Rien qu’à voir toute la peur que j’avais subi, aujourd’hui à l’idée de franchir les couloirs du Palais et à revoir des nobles avec de belles toilettes. Même si, j’étais bien habillée je n’arrivais plus à la hauteur de certaine, mais au moins j’avais le mérite d’avoir une famille, unie, aimante, et modèle. Nous étions beaucoup, nous étions du peuple mais nous étions heureux malgré ce sentiment de manque envers mon époux. J’aurais tellement aimé qu’il soit là à mes côtés, en ce jour de fête pour notre très chère Elizabeth. Ma petite dernière se nommait Elizabeth d’ailleurs, j’espérais qu’elle devienne aussi forte que pouvait l’être ma très chère cousine.
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❝ Elizabeth Tudor ❞
Admin ♛ « Princesse et bâtarde d'Angleterre. »
♕ Métier : Princesse d'Angleterre ♕ Age : 25 ans ♕ Religion : Celle que me dictera ma souveraine. ♕ L'avatar a été fait par : fassophy ♕ Mon nombre de messages est : 3524 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 11 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 11/09/2012 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya Cavendish - Constance Bennet - Edward Seymour
Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS Dim 24 Nov - 15:06
Un anniversaire de princesse.
Dans les jardins de Whitehall. 7 septembre 1553
Un anniversaire pouvait devenir facilement le dernier, la mort était omniprésente en cette année 1553 et n’importe qui pouvait disparaître du jour au lendemain. Elizabeth savait qu’elle n’était pas en sécurité, la haine de sa sœur, malgré cette fête était toujours intense et la jeune femme savait qu’elle ne pouvait pas lui faire confiance. Pour Mary, elle était la bâtarde, la fille de la catin, une erreur de la nature, un danger pour son règne. Les cadeaux se comptaient par centaine sur la table, tous voulant plaire à lady Elizabeth Tudor l’héritière au trône après Mary Tudor. Elizabeth le savait, ce n’était pas par gentillesse que certaines personnes étaient là, mais plus par intérêt. Ce n’était pas grave, la rousse savait sur qui compter et ces personnes étaient là, Catherine, Anne, Henry et leurs enfants, elle savait qu’ils la soutiendraient toujours. Ils étaient sa vraie famille, pas les autres, pas ses cousins et ses cousines, qui voulaient prendre le trône pour mieux déchirer l’Angleterre. Sa vraie famille connaissait les choses simples, Anne avec cette fleur magique et ce petit oiseau, elle connaissait sa solitude dans cette vie. Catherine et ses regards maternels, elle avait toujours été là pour la protéger. Plus tard, quand elle le pourrait, elle leur apporterait un avenir bien meilleur, surtout pour Cat, cette mère courage qui devait élever seule de nombreux enfants. Sous les conseils de Catherine, elle se rendit avec elle, en lui prenant la main, vers la table des cadeaux.
« Tu vas m’aider à les ouvrir, j’en ai vraiment beaucoup à ouvrir. » Riait la jeune femme joyeusement.
Elle tendit une première boîte à Catherine alors que les dames d’honneur de la jeune lady commençaient à l’entourer pour voir ce qui avait été offert à leur maîtresse. Un à un les cadeaux étaient ouverts et Elizabeth se tournait vers la personne qui lui avait offert pour la remercier à nouveau. Bijoux, tissus, objets de mobiliers, livres, il y avait de tout et de quoi bien ravir la fille d’Henry VIII. Cette fête était digne d’une princesse et s’était ce qu’elle était, une fille de roi et de reine et même si beaucoup ne voulait pas l’admettre, c’était la réalité. Après plus d’une heure, les cadeaux furent tous déballés et des servants les emportèrent un à un dans les appartements de la jeune femme. Elizabeth fit une mise en garde en ce qui concernait le petit oiseau, elle ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose. La fête continua jusqu’à la tombée du soleil et à partir de ce moment-là les invités commencèrent à partir. La jeune femme fut obligée de dire au revoir à Anne et Catherine qui reconduisaient, les enfants de cette dernière semblaient complètement épuisés.
« C’était une joie de vous revoir, j’espère que vous pourrez me rendre visite au plus vite. » Souriait Elizabeth, qui au fond d’elle était triste de leurs dire adieu.
Sur ce, la rousse regagna le palais de Whitehall et ses appartements de bons souvenirs pleins les yeux et n’espérant qu’une chose que ces jours de fêtes dures plus longtemps.
FIN
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Sujet: Re: 7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS
7 Septembre 1553 ❧ Un anniversaire de princesse ♣ POUR TOUS