Henry Carey

" La vie est un cadeau qu'il faut déballer avec précaution " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Henry Carey AGE ♦ 27 ans DATE DE NAISSANCE ♦ 4 mars 1526 ORIGINE ♦ Anglaise SITUATION FAMILIALE ♦ Henry a pour grande sœur Catherine Carey et demi-sœur Anne Stafford, il est le cousin d'Élisabeth Tudor. Il est marié à Anne Morgan avec qui il a un fils et deux filles. MÉTIER ♦ Diplomate Anglais GROUPE ♦ Le peuple anglais. CRÉDITS ♦ Elizabeth Tudor LE JOUEUR PSEUDO ♦ Redem AGE ♦ 24 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ RPG-Design TON AVATAR ♦ Eddie Redmayne VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ Écrire ici.

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ J’ai été éduqué dans la religion protestante et pendant le bref règne d’Edward VI j’avais commencé à assumer que l’Angleterre serait à jamais coupée de Rome. Je ne suis peut-être pas un fanatique qui veut brûler tous les catholiques aux buchés, mais je ne vois aucune autorité au pape dans ce monde surtout quand c’est le souverain qui décide de la foi du pays. C’est la peur des persécutions contre moi et ma famille qui m’amène à me dire publiquement catholique, mais à chaque fois que je dis ce mensonge, je ressens une forte honte personnelle par ce manque de courage de ma part qui m’empêche de montrer publiquement mes convictions. La foi d’un homme ne peut pas être une menterie et tout cela me donne l’impression que mes convictions sont bien faibles. J’espère un jour être capable de ravoir une paix spirituelle, même si cela me demanderais d’aller contre l’autorité du souverain.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦ Je me suis longtemps imaginé servir mon souverain avec loyauté. J’aurais pu facilement assumer cette position avec Lady Grey, mais Mary Tudor l’a déposé du trône. Cette dernière m’a forcé à me convertir au catholicisme et à commencer une compagne de persécution à travers tout le pays, ce que je peux tolérer. Malgré la question religieuse, j’ai espoir que peut-être je pourrais rétablir mes liens entre moi et la couronne. Peut-être pourrais-je devenir une influence tempérante dans ce règne. Je sais toutefois qu’ayant changé d’allégeance à la dernière minute, ne me donne pas une image de confiance. En même temps, je ne suis pas digne de confiance de par mon désir de la déloger, mais en même temps je dois garder toutes les options sur la table et je devrais possiblement coopérer avec elle pour survivre.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦ J’avais davantage d’affinité avec cette femme qu’avec Mary c’est sûr. Je pense à son règne avec quand même un certain regret n’ayant pas pu la protéger malgré le support que je lui apportais, en même temps elle n’avait aucune chance de conserver le trône. Il est regrettable qu’une femme ait à terminer ses jours dans la tour de Londres à attendre son exécution. J’aimerais qu’on lui accorde davantage de clémence, son plus grand crime semble d’avoir été une reine et d’avoir été renversé, bien plus que la moindre trahison. Je ne pense pas qu’elle ait la moindre chance de revenir sur le trône, alors elle ne sert que d’exemple pour terrifier les opposants futurs.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Agir dans l’ombre est ma seule option maintenant. J’ai toujours été un individu qui préfère agir directement plutôt que de la clandestinité, mais c’est un art que je suis prêt à apprendre. J’ai été entraîné dans l’objectif de devenir un soldat loyal à mon souverain, mais Mary est trop opposée à mes croyances et ses méthodes sont celles des tyrans. J’ignore à quel point je devrais pécher dans les années avenir, mais je suis déterminé à ce que les choses s’améliorent. Je ne vois qu’une seule option : amener Elizabeth sur le trône. Je sais que Mary fera tout pour que cela n’arrive jamais, mais je me sens tout aussi déterminé à m’opposer à elle. Je devrais probablement utiliser de ruse contre la reine, mais j’aurais probablement besoin de tous les stratèges que j’ai appris pour triompher. Je sais que je suis en position d’infériorité, mais je sens que Dieu est avec moi dans ma quête pour rétablir l’ordre au pays.

Humble serviteur de la couronne

Henry est officiellement le fils de Mary Boleyn et de William Carey, un courtisan au service d’Henri VIII vivant dans l’Essex, mais sa naissance est entourée du parfum si particulier d’intrigue qui entoure la cour. Sa mère eut une relation adultère avec le souverain du royaume Henri VIII (autant pour lui que pour elle) pendant plusieurs années. Il existe une forte possibilité que sa grande sœur, Catherine, soit l’enfant du roi et certains disent qu’Henry est aussi sa progéniture. Sa mère ne partageant plus le lit d’Henri VIII au moment de la naissance, mais était-ce le cas au moment de la conception? Nul ne le sait. Pour alimenter les discussions, la couronne aurait donné une pension à sa naissance et à celle de sa sœur et certains ont remarqué une ressemblance de traits entre les deux Henry, mais le roi ne donna jamais la moindre reconnaissance officielle d’une paternité, surtout en comparaison avec le traitement de faveur que reçut par son fils illégitime avec Elizabeth Blouth. Les rumeurs sont assez fortes pour ne pas être ignorées, qu’il soit le fils d’Henri VIII ou non. Dans ses premières années, l’enfant aimait dire qu’il était la descendance du roi à la blague. Maintenant, il maintient fermement qu’il est le fils légitime de William Carey et toute allégation affirmant le contraire le fait grommeler plus qu’autre chose.

Malgré l’argent et les terres donnés par la couronne pendant la liaison, les difficultés financières pour la famille étaient nombreuses pour eux et elles devinèrent un cuisant fardeau pour ses parents après que Mary fut délaissée par Henry VIII. Les choses empirèrent après la mort de son père aux mains de la suette en 1528. L’héritage revenait uniquement à Henry et pas à sa mère, mais à deux ans il était trop jeune pour le contrôler. Ce patrimoine fut placé dans les mains de la couronne. Sa mère, toujours en situation précaire, décida de le placer au soin de sa sœur, la fameuse Anne Boleyn qui était maintenant l’amante du roi.

En le plaçant chez sa tante, Henry était maintenant dans un milieu privilégié. Anne décida d’envoyer l’enfant chez les religieux pour y recevoir une bonne éducation. La future reine lui assigna aussi un tuteur dans la personne du poète français exilé, Nicholas Bourbon. C’est lui qui le familiarisa avec les enseignements protestants, en même temps il devait garder ses pensées pour lui puisqu’il était entouré de religieux catholique. Il put affuter ses talents intellectuels grâce à la large bibliothèque de l’ordre religieux. Le fils de Mary Boleyn se fit toujours discret sur son intelligence préférant agir de façon simple, mais efficace. La seule attention qu’Henry s’attirait était surtout d’aller s’exhiber dans les tournois et y récolter du prestige, mais en gardant toujours une attitude calme et disciplinée dans ses rapports avec les autres. Sa position le forçait à surtout observer le monde autour de lui puisqu’il ne pouvait pas dire son opinion. Le jeune garçon savait qu’il avait eu droit à une bonne éducation uniquement qu’à travers la grâce de sa tante, il était mieux d’éviter d’avoir des ennuis. Henry était un enfant plutôt solitaire. La distance qu’il prenait avec les autres s’est rapidement transformée en une certaine froideur.

Il eut une période charnière entre sa huitième et sa dixième année. Cela commença d’abord en apprenant que sa mère s’était remariée. Il n’avait même pas assisté à cet évènement et en fait tout le monde semblait être surpris. Henry eut la nouvelle uniquement plusieurs semaines après l’évènement. On lui expliqua que sa mère avait remarié la mauvaise personne et qu’elle avait compromis sa famille ainsi. Il aurait bien voulu connaître son nouveau père, mais les membres du clan Boleyn le lui interdisaient, lui disant qu’il serait une mauvaise influence, comme sa mère. Ses grands-parents lui disaient qu’elle s’était mariée sous un coup de tête parce qu’un homme lui était tombé dans l’œil, sans la pensée pour sa famille. Henry n’était pas vraiment en position de se questionner. Il n’avait pas vu Mary Boleyn depuis longtemps, au point où leur lien n’était plus très fort, mais il lui accordait un peu plus de sympathie pour elle et son nouvel époux, mais gardait ça pour lui. En même temps, Henry sentait qu’il ne pouvait pas faire confiance à qui que ce soit autour de lui à l’exception de sa grande sœur. Il a toujours été proche d’elle puisqu’elle était la seule personne qui était de sa famille immédiate présente à la cour avec lui et il a toujours été capable de lui accorder de se confier à elle sans condition.

Si on a pu dissimuler quelque peu la première crise au jeune garçon, la deuxième était impossible à ignorer. Vers son dixième anniversaire, sa tutrice légale tombait en disgrâce pour éventuellement être exécutée. Henry était un peu nerveux, s’imaginant qu’il serait laissé à lui-même, mais le destin prit une tout autre tournure. Cette fois ce ne fut pas simplement l’héritage, mais sa propre personne que la couronne absorba. On essaya surtout de lui assurer une éducation purement protestante puisqu’on était en plein courant de réforme. Son tuteur devient l’Earl de Bedford, Sir John Russel. Un homme qui lui inculqua plusieurs valeurs de loyauté, d’honneur, les arts militaires et comment travaillés dans le monde politique.

Henry a vu quelques reprises la jeune Elizabeth Tudor durant quelques événements importants où les deux étaient présents quand ils étaient encore très jeunes. Henry ne la connut que très peu, mais il sentait quand même une affiliation envers elle presque instantanée. Elle était quand même la petite fille de sa bienfaitrice et cela au-delà des liens familiaux, parce qu’il se retrouvait tous deux coupés de leurs parents de par ce qui déroulait à la cour. Elizabeth a perdu sa mère à l’âge de deux ans. Le même âge qu’Henry avait quand il perdit son père. Les liens tissés entre Elizabeth et Henry ont continué même jusqu’à nos jours et ils sont même renforcés depuis la mort d’Henri VIII.

Ses grands-parents trouvèrent la mort peu de temps après l’exécution de sa tante et de son oncle. Sa famille perdit le prestigieux titre de compte d’Earl de Wiltshire avec l’exécution de George Boleyns. Henry a toujours secrètement voulu reprendre le titre pour redorer le blason familial sérieusement entaché par les derniers évènements.

Passé le cap de 1540, les talents d’Henry se peaufinaient lentement, mais surement. Il était clair qu’il pourrait devenir un homme très utile pour un roi autant sur le champ de bataille que dans la cour royale. Maintenant plus autonome et libre d’action, il commença à faire un difficile rapprochement avec sa mère au moment du mariage de Catherine avec Francis Knolly. La relation sa mère entre elle et son époux était assez frappante par rapport à ce qu’il avait vu précédemment. Le mariage entre Mary Boleyn et William Stafford en était un d’amour, contrairement à tant d’autres couples qu’il avait vus s’unir par opportuniste. Henry sentait une forme de respect pour sa mère et éprouvait un certain désir d’avoir une union du même genre. Il a aussi appris à connaitre sa demi-sœur Anne et son demi-frère Edward Stafford. Les réunions furent assez brèves puisque sa mère mourut en 1543. Il en était attristé, mais encore une fois il refoula grandement ses émotions, préférant se concentrer sur les dernières années de sa formation pour oublier la douleur de l’évènement.

Son mariage arriva le 21 mai 1545 avec Anne Morgan, une Galloise de 15 ans. Il s’agissait bien sûr d’un mariage arrangé par la couronne. Elle ne venait pas d’une famille particulièrement importante, donc son statut social ne changea guère par ce mariage. En même temps, il entrait dans cette union avec de bonnes intentions, toujours habité par ce désir de mariage aimant. Il découvrit que sa fiancée était extrêmement timide, presque incapable de lui dire un mot sans rougir. Il essaya de son mieux de la rendre à l’aise avec le début de leur vie commune, mais sa lune de miel fut écourtée par les circonstances.

Peu de temps après la cérémonie, L’Angleterre eut besoin de lui comme soldat dans le conflit contre la France. Ce qui se résuma dans un service de quelques mois sans gloire et sans honneur pour lui, il fut posté à Portsmouth, sur la côte sud, pour la plus grande partie du conflit sous le commandement de John Dudley. Sa nouvelle épouse occupait beaucoup ses pensées. Il se demandait comment il devait la traiter à son retour. Henry se rappelait à quel point Anne avait été gentille et serviable envers lui malgré le fait qu’ils étaient pratiquement des inconnus. Henry pouvait uniquement répondre en donnant la même attention à Anne.


Henry reçu le contrôle du domaine familial à sa majorité. Il essaya de redresser autant que possible des possessions qui avaient été quelque peu laissées à l’abandon durant son enfance. Malgré toute la formation qu’il a reçue, la mise en pratique de ses talents se révéla être bien difficile pour le jeune homme. Il n’avait jamais eu l’intention de vivre humblement comme sa mère, mais rapidement il réalisa qu’il était tout aussi incapable de régler ses problèmes de dette que ses parents. Même aujourd’hui ses revenues ne couvrent pas ses dépenses et ses obligations augmentent constamment. Henry n’a qu’une apparence de richesse et malgré ses fonds plutôt larges par rapport à la moyenne, il est souvent à court d’argent. Il dut vendre plusieurs propriétés pour pouvoir payer ses créditeurs et malgré ses sacrifices son équilibre fiscal est toujours des plus précaires. Ses coffres se remplissent au moment des récoltes, mais ses créanciers se font toujours plus criants dans leurs demandes. Il doit débourser de très grosses sommes pour les garder tranquille, ce qui l’empêche de devenir véritablement riche.

Ayant peu de succès en tant que propriétaire terrien, Henry décida de changer de carrière pour davantage se concentrer sur la politique. Le jeune homme possédait à travers son héritage un manoir à Buckingham et alla s’y établir. Il devient même le représentant de l’endroit aux communes en 1547 et continua son rôle pendant 4 années. C’était une période assez calme pour lui (les dettes n’étant pas trop un problème) et il put passer plus de temps à découvrir son épouse. Le jeune gentleman développant doucement le même amour que sa mère et son beau-père se portaient. Retrouver son épouse au lit devient rapidement son moment favori de la journée. Les deux époux ont eu leur premier enfant George et l’année suivante ils eurent leur première fille, Katherine. Henry put réaliser que même si sa vie n’était pas la plus resplendissante, de bien plus sombres nuages se dressaient à l’horizon pour l’Angleterre. La transition entre Henri VIII et Edward VI plongea le pays dans la tourmente et les crises firent leur apparition une après l’autre.

Henry fut malgré tout capable de se débrouiller dans le monde politique et réussit à avoir son premier travail à l’extérieur avec l’expédition diplomatique en France tenu par le marquis de Northampton en 1551 suivant la fin de son mandat au parlement. Il devait assumer un rôle autant de protecteur envers le marquis, mais aussi il devait aider aux tâches diplomatiques. Grâce à son tuteur, Henry parle un très bon français ce qui lui permit d’être un bon traducteur pendant la mission, mais il n’était qu’un intermédiaire.

Les choses se gâtèrent à son retour, tout d’abord il dut vendre sa résidence à Buckingham et le manoir familiale de Rochford Hall pour couvrir ses problèmes d’argent, mais sa vrai malchance fut de s’être retrouvé du mauvais côté du coup d’État contre Jane Grey. Ses idéaux de loyauté l’avaient amené à prononcer son soutien à la reine sur le trône. En moins d’une semaine, il dut reconnaitre que Mary Tudor allait gagner et changea d’adhésion. On l’envoya à la tour de Londres. Il n’avait aucune accusation contre lui, on voulait tout simplement l’interroger pour savoir s’il serait loyal à la nouvelle reine d’Angleterre. Henry donna son allégeance à Mary Tudor. Le jeune homme sentait qu’il reniait ses principes. Le jeune homme est convaincu que seule la divine providence l’a protégé de l’exécution. L’expérience lui a fait réaliser que la reine Mary commençait un règne de terreur sur tout le pays, Henry décida donc il est allé dans sur ses terres en Essex, afin de garder un profil bas. Henry se sentait comme un traître, mais la soumission était sa seule option. Il n’avait plus de souverain à qui donner son allégeance sauf la reine Mary.

Même s’il reste accroché à son épouse, le couple sent quand même la pression venant des évènements qui rend les choses plus difficiles pour eux. Deux des grossesses d’Anne ont fini en des fils morts nés à son grand désarroi. Heureusement l’année dernière elle a réussi à mettre au monde une nouvelle fille, Philadelphia. La naissance de ce nouvel enfant aida à lui remonter le moral après ses tragédies. Il veut faire un retour dans la vie politique, mais en même temps, il ne peut pas être un partisan de Mary Tudor. Henry commence à secrètement aider l’ascension d’Elizabeth, mettant les bases d’un complot. Le jeune homme doit quand même jouer un double jeu avec la reine Mary, devant faire très attention de ne pas finir décapité, mais aussi il existe cette petite chance très tentante d’améliorer les choses pour lui ou même de gagner en influence s’il est assez rusé. Henry sait toutefois que les épreuves de sa vie ne sont pas terminées. La rumeur veut qu’on l’envoie bientôt au continent pour préparer un mariage entre le fils du duc de Savoie et d’Élizabeth.