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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

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MessageSujet: Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur  Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur Icon_minitimeMar 18 Mar - 20:30

Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu.

Les belles rencontres de deux personnes remplies de désir soudain.
Gerolama & Arthur

Les nuits d'ivresse ont été bannies de ma mémoire depuis fort longtemps. Depuis que je suis duchesse, même avant je crois, ou n'ont peut-être jamais existées. Moi, la petite princesse, la petite-fille de pape, la catholique pieuse, je n'avais jamais connu l'ivresse des moments où le cœur bat la chamade, où le corps se met à trembler et où une boule apparaît dans le ventre. Pourquoi je raconte ça ? Je ne devrais même pas y penser, même pas y faire allusion. Il y a une semaine, j'ai rencontré un homme à fière allure, qui m'aida à monter les marches du palais. Il est de la garde impériale, le front haut et le regard perçant. Un homme aussi fougueux que lui n'apparaît pas à chaque hiver mais là, lorsque je l'ai vu se pencher sur moi, il s'est passé quelque chose qui ne me quitte plus désormais. Je connaissais très peu le désir. L'amour oui mais le désir de se faire posséder par homme que je connaissais à peine remplissais un vide que je trouvais pesant.

Devant mon miroir, je mettais les dernières mèches de mes cheveux dans la coiffure. Je me regardais, fatiguée par mes courtes nuits, mon ventre lourd et l'envie soudaine et prenante de vouloir revenir à l'époque où je ne portais pas d'enfant pour retrouver mon corps, devenu indésirable. Il n'y a que lorsque je vois Arthur que j'ai l'impression d'être à nouveau femme. Dans ses yeux, je ressens un désir contrôlé mais s'il pouvait se lâcher d'un coup, dans une ruelle au crépuscule, je crois que je peinerais à lui dire non. Prenant le temps de remettre une dernière touche à mon piètre maquillage, j'imagine déjà la soirée qui va se passer. Nous serions tous les deux attablés dans cet endroit sordide qu'est la taverne. Nous prendrions quelque chose à manger tout en parlant de la pluie et du beau temps pour tourner autour du pot. Une femme de mon rang ne peut se résoudre à suivre ses pulsions. C'est à l'homme de le faire. Je mets ma cape, celle qui me cache un peu le visage. Je prends encore soin de ne pas être reconnue. J'ai toujours peur. Etre repérée, être ramenée de force en Italie serait la pire chose qui pourrait m'arriver.

La nuit tous les chats sont gris. C'est le proverbe qui caractérisait le plus cette nuit presque glaciale. Je fonçais, passais devant les miséreux sans m'arrêter et devant les commerçants qui fermaient leurs étalages. Le froid entrait dans mes narines et ma cape n'arrivait pas à réchauffer mon corps. J'entrais enfin dans l'auberge. Je détestais cet endroit, surtout les gens qui avaient l'habitude d'y traîner. Il n'y avait que des alcooliques et des petites gens, des personnes que je fréquentais peu. Mais où retrouver mon charmant Arthur sinon ? Je ne pouvais décidément pas inviter cet homme que je désire dans la demeure de mon amant. Ciel, je devrais me confesser dès demain ! Dieu n'aura jamais le temps de me pardonner tous mes péchés ! Je le voyais au fond de l'auberge, près du feu. Il était déjà là comme le plus souvent lorsque nous nous retrouvions ici. Je m'approchais avec délicatesse. Monsieur Wayne ! Soit c'est vous qui êtes en avance, soit je prends trop de temps pour me faire belle. Après un rapide baisemain, je m'assis en face de lui, sur la chose qui me servirait de chaise ce soir. J'enlevais mon capuchon pour qu'il puisse mieux me voir et enleva mes gants pour profiter de la chaleur du feu. J'ai l'impression que cela fait une éternité que je ne vous ai pas vu. Comment allez-vous ? Et j'entourai ses mains avec les miennes. Comme à chaque fois, je devais faire des mondanités pour cacher mes véritables envies. S'il m'avait demandé de le suivre dans une chambre à l'étage, je me laisserais guider. Je n'arrivais pas à cacher mes émotions mais je n'arrivais jamais à vraiment les dire non plus.
© Grey WIND.
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Arthur Wayne
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♕ Métier : Soldat de la garde royale, second du capitaine John Herbert. ♕ Age : 26 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Poison Ivy ♕ Mon nombre de messages est : 982 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 88 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 27/06/2013 ♕ Mon pseudo web est : BloodyWonder ♕ Mes autres visages : Lavinia Tyburn & Théodore Wolmar Administratrice en uniforme de garde royale.

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MessageSujet: Re: Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur  Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur Icon_minitimeMar 25 Mar - 18:58
Des nuits d’ivresses, Arthur en avait connues, lui. Il ne les avait pas oubliées, loin de là, même si cela aurait peut-être été préférable. Il n’avait pas non plus oublié Isabelle, même si là encore, cela aurait peut-être été mieux pour lui…
Cette femme il l’avait aimée en sachant qu’il n’en avait pas le droit. Elle était la femme de son frère. Pas la sienne. Il n’avait jamais voulu l’aimer elle…Mais il n’avait rien pu y faire. Il la regardait plus que son frère ne la regardait. Il s’intéressait plus à ce qu’elle disait que son frère ne s’y intéressait. Son cœur s’emballait parfois, en sa présence, au moindre frôlement de sa peau contre la sienne…
Pulsion réprimée. Amour interdit. Désir malsain. Nuit d’ivresses. Frère indigne. Rédemption.

Arthur était assis près du feu, seul à une table, dans une taverne où l’avait convié une femme qu’il connaissait depuis peu. C’était sans la moindre arrière-pensée que le jeune homme, tout juste devenu soldat, était allé proposer son aide à cette italienne aux cheveux blonds. Elle était ravissante, sans aucun doute, mais Arthur n’était pas du genre à voir ses pensées dériver toute suite. Il n’avait vu là qu’une femme enceinte, ayant besoin d’un bras auquel se tenir.
Puis elle l’avait invitée pour le récompenser de sa reconnaissance et il s’était senti flatté d’être ainsi convié par une femme de la noblesse, lui tout jeune soldat parmi tant d’autres. C’est seulement à ce moment là qu’il avait commencé à la remarquer… Tous les gestes qu’elle faisait, sa voix sensuelles, sa démarche, ses sourires…C’était une femme incroyablement séduisante, belle et…désirable. Indéniablement désirable. Arthur ne pensait pas que cette femme tentait de le séduire, non. Elle était parvenue à masquer tout cela de sorte à ce que le jeune soldat pense qu’il s’agissait là du comportement naturel de la jolie blonde. Qu’elle était ainsi avec tout le monde, qu’il n’y avait rien de réfléchi dans ses gestes ou dans sa voix terriblement séduisante…Que c’était tout simplement lui qui la désirait inexplicablement fort. Désir qu’il ne comptait pas assouvir,ceci dit, car il s’agissait là d’une passion malsaine. Gerolama Orsini était noble, mariée, et enceinte. Ne pouvait-il donc pas désirer une femme plus accessible, pour une fois ?

Mais il était pourtant là à l’attendre car il avait accepté sa nouvelle invitation. Pourquoi ? Il est vrai que c’était une décision stupide, étant donné qu’il ne voulait pas céder à ses pulsions et commettre une nouvelle erreur allant à l’encontre des paroles saintes auquel il voulait rester fidèle dans sa vie. C’était tenter le diable que de répondre aux invitations de cette femme…D’ailleurs pourquoi l’invitait elle ? Il n’en savait rien à vrai dire. Sans doute parce qu’elle le considérait comme une sorte de confident ou quelque chose de ce genre…Arthur avait quand même envisagé l’idée selon laquelle elle serait attirée par lui, mais était rapidement parvenu à la conclusion que non, et que son esprit aimait peut-être penser cela, car elle exerçait indéniablement une attraction sur lui, mais qu’il était peu probable que ce soit autre chose qu’un fantasme de son propre esprit étant donné que cette femme était mariée et enceinte, et qu’elle avait l’air tout à fait respectable…Enfin bref, il avait vite rejeté cette idée !
Arthur était venu parce que malgré tout, la revoir ne lui déplairait pas du tout. Déjà parce qu’il la trouvait très aimable et appréciait sa compagnie. Ensuite, parce qu’il en était flatté. Puis, parce qu’une invitation d’une dame de la noblesse ne se refuse pas. Et aussi, parce qu’il savait qu’il ne ferait rien de stupide. Il était un homme raisonnable, il était capable se comporter de manière parfaitement normale en présence d’une femme qui l’attirait, et avait suffisamment de maitrise de lui-même, aujourd’hui, que pour résister aux tentations honteuses comme celles de vouloir coucher avec une femme mariée. Et enceinte. Oui, il pourrait parfaitement chasser son désir de son esprit, s’il le décidait. Il était un bon catholique, n’est ce pas ?

Quand il la vit finalement arriver, Arthur se leva par respect, gardant toujours pourtant, cet air sérieux qui lui collait bien souvent au visage.
« Monsieur Wayne ! Soit c'est vous qui êtes en avance, soit je prends trop de temps pour me faire belle. »
Arthur lui prit la main et y déposa un baiser, selon les convenances. Pour un homme du peuple, Arthur avait des manières de vrais gentleman, et une certaine classe rehaussée depuis peu par sa tenue de soldat.
« Si je peux me permettre, vous n’avez guère besoin d’artifice pour être belle, ma dame. », répondit il, avant d’aller tirer la chaise de la noble, afin qu’elle puisse s’asseoir. Une fois qu’elle fut installée, il retourna s’asseoir face à elle.
Gerolama ne tarda pas à retirer son capuchon, de sorte à ce qu’Arthur puisse mieux la voir, ainsi que ses gants, pour profiter de la chaleur du feu tout proche. Elle entoura alors les mains du soldat des siennes, chose qui le surprit quelque peu, car peu de femme de sa classe sociale aurait de tel gestes à son égard. Mais il connaissait l’italienne comme une femme très tactile, alors il ne s’interrogea pas trop et la laissa faire.
« Je vais bien, je vous remercie. », répondit il, quand elle lui posa la question, lui adressant un sourire aimable. « On dit qu’une bataille nous menacera très bientôt, j’imagine que vous êtes au courant ?…Guidée par l’un de ces hérétiques qui en veut à la reine et à la vraie religion. Nous nous y préparons donc, à la garde. », ajouta-t-il. « Bien sur, vous ne devez pas vous inquiéter. Vous ne risquez rien, la ville sera bien protégée quoi qu’il arrive.» Puis, il demanda : « Et vous, comment vous portez vous ? »
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MessageSujet: Re: Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur  Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur Icon_minitimeLun 31 Mar - 15:39

Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu.

Les belles rencontres de deux personnes remplies de désir soudain.
Gerolama & Arthur

« Si je peux me permettre, vous n’avez guère besoin d’artifice pour être belle, ma dame. » Je ne sortirais jamais sans maquillage et rarement un homme m'a vu nu. Je ne me suis jamais cru très belle et je pense que c'est de là que vient ce complexe de sortir le plus possible avec du maquillage. Le fait qu'un homme le voit est la plus belle chose qui puisse m'arriver. Me sentir désirée rien qu'à la vue de mon visage me fait rougir. J'esquisse un petit et timide : Merci.


Des hommes, elle en avait vu. Des petits, des grands, des forts, des passionnés, des lâches ... mais des hommes avec de charmantes attentions, c'était plutôt rare. Des hommes comme Arthur Wayne étaient aussi durs à trouver qu'un trèfle à quatre feuilles. Et sans que l'on s'y attende, on tombe sur la perle rare. Les hommes qui m'avaient aidé un jour ou l'autre se comptaient sur les doigts de la main. La galanterie disparaîtrait bientôt des traits de caractère masculins et je m'y préparais tous les jours avec ardeurs. Pourtant un homme qui vous aide à monter les marches du palais sans rien demander en retour est tellement signifiante que je ne pouvais résister à l'envie de le remercier à chaque fois que cela me plaisait. Notamment par la nourriture. Un soldat comme lui a besoin de forces pour se battre. Se battre était un verbe que je ne conjuguais pas en tant que femme bien éduquée mais je savais ce qu'il signifiait et surtout les horreurs qui se cachaient derrière ce mot savant. Les tortures, les meurtres, le sang coulant sur les terres desséchées, marquées à partir d'une date clé au fer rouge de l'horreur.

Toutes ces images me vinrent à l'esprit lorsqu'Arthur me parla de cette guerre maudite qui pointait le bout de son nez en Angleterre. Moi qui me sentais en sécurité dans ce pays, je commençais à imaginer ma vie s'il fallait que je fuis un pays cher une deuxième fois. Ce pays est maintenant comme ma deuxième famille, ma famille de cœur et j'en voudrais à mon mari de déclencher une telle guerre. Mais je sais qu'il ne prendrait jamais le temps pour ça. C'est plutôt une guerre civile qui se prépare, une guerre de la pire espèce mais je ne montre pas mes réelles peurs devant cet homme au courage presque divin. Je n'ose pas me montrer femme, pensant aux enfants et aux familles déchirées par de tels troubles. Les femmes comme moi doivent porter constamment un masque de peur de se faire malmener par les hommes. Même si on croit que je suis frivole et que je ne m'intéresse pas à la politique, je suis fièrement ce qu'il se passe dans votre pays. Le mien étant trop loin pour pouvoir avoir des nouvelles rapidement. J'ai assisté à la terrible exécution de Jane Grey et je ne m'en remets toujours pas. La guerre ne ferait qu’aggraver ma situation d'immigrée. Je disais ça calmement mais je savais très bien ce qu'il se passerait si cela tournait mal. Je n'avais pourtant pas envie d'y penser. Arthur me rassure, il sait si bien le faire. Je ne me lasse pas de l'entendre parler de son rôle dans la garde. Il doit en savoir des secrets royaux ! Je suis sûre que vous ferez votre devoir à merveille, comme vous l'avez toujours fait, pour moi et pour les autres. Je souris, voulant à tout pris remettre de la fraîcheur dans ce thème si noir qu'est la guerre.

Je me porte bien merci. A ces mots, je n'arrivais pourtant pas à relancer la conversation. Peut-être avais-je trop la tête dans les étoiles ? Peut-être ne pensais-je à rien une minute ? Je ne savais pas ce qu'il se passait mais je l'observais. Je pourrais passer des heures à l'observer avec sa carrure, ses beaux yeux et sa jeunesse rayonnante. Je me sentais moi-même avec lui. Pourtant je n'avais pas l'habitude de converser avec des hommes de rangs en-dessous du mien mais lui n'était pas comme les autres. Souhaitez-vous prendre quelque chose à manger ou à boire ? Je prendrais bien un verre de vin, enfin s'il y en a encore ! Je pris mon éventail et le secoua délicatement vers ma nuque. Alors que je n'avais pas bu, que j'étais devant le feu de la cheminée et que je venais du froid glacial de dehors, je commençai à avoir chaud. Je ne sais pas pourquoi.
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Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur  Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur Icon_minitimeDim 6 Avr - 16:16
Lorsque Gerolama prétendit suivre de près la politique anglaise et la comprendre, Arthur ne la croyait pas vraiment. En Italie, les gens ne connaissaient pas le problème de l’hérésie. C’était un pays épargné par cette menace dangereuse. Cependant, il était un soldat et elle était noble, il n’allait pas la vexer. Mais quand elle cita Jane Grey, il ne put se retenir de donner son avis. Il attendit cependant qu’elle termine ses phrases, car pour un homme du peuple, il était aussi poli qu’un lord. Et il avait bien fait de ne pas l’interrompre car elle termina par un compliment à son égard :
« Je suis sûre que vous ferez votre devoir à merveille, comme vous l'avez toujours fait, pour moi et pour les autres. »
« Je vous remercie de la confiance que vous me portez. Cela me fait plaisir de voir que l’on apprécie mon travail, même si je suis encore novice au rang de soldat de la garde. », répondit Arthur, souriant qui aspirait bien sur à une longue carrière à ce poste.
« En ce qui concerne Jane Grey, je vous l’accorde, son sort fut bien triste. », ajouta-t-il, ayant repris un air plus sérieux. « Cependant cette exécution était la juste chose à faire, sans quoi la reine ne l’aurait jamais ordonnée. Jane Grey a tenté d’usurper le trône à notre souveraine, et même si comme beaucoup je crois que c’est davantage sous l’emprise de sa famille que pour ses propres idéaux qu’elle le fit, elle demeurait un symbole de révolte bien trop dangereux pour le pays. Les gens se révoltaient en son nom, pour la rétablir sur le trône et trahir leur vraie Reine…Ils savent maintenant que la trahison mène à l’échafaud et n’ont plus leur prétendante hérétique pour laquelle se battre. »
Arthur fit une courte pause avant de poursuivre. Quand il s’agissait de bataille, de politique ou de religion, il parlait toujours avec un grand sérieux. A 23 ans, il n’avait pas l’ombre d’un doute en sa foi et ses idéaux politiques. Il servait la religion catholique et la reine Mary. Aujourd’hui et pour toujours.

« Toutefois, vous ne devez pas vous inquiéter. Cette guerre est terrible, certes, car il est affreux de devoir tuer des hommes qui furent des enfants de Dieux pour les empêcher de répandre l’hérésie qui consument leurs âmes perdues…Cependant, vous n’avez rien à craindre. C’est l’hérésie que l’Angleterre veut chasser, et non ses invités catholiques. Tant que la reine Mary demeurera sur le trône, je suis certain que vous serez la bienvenue à sa cour. »

Arthur demanda alors à Gerolama si elle se portait bien, ce à quoi elle répondit positivement, souriante, sans pour autant trouver de quoi relancer la conversation. Il y eut un court silence durant lequel Arthur se contenta de sourire à son interlocutrice, puis de la regarder sans rien dire, et sans non plus que son regard n’aie quoi que ce soit de malsain. Il regardait simplement ses cheveux. Blonds, brillant et paraissant soyeux. Des cheveux qu’on avait envie de toucher… Il aimait bien les cheveux blonds…

« Souhaitez-vous prendre quelque chose à manger ou à boire ? Je prendrais bien un verre de vin, enfin s'il y en a encore ! », finit par dire l’italienne.
Le regard d’Arthur se posa alors sur le regard bleuté de la jeune femme et il lui sourit légèrement, d’un air aimable.

« S’ils n’ont plus de vins ici, nous n’aurons qu’à aller ailleurs. Toute taverne doit posséder du vin à servir en tout temps et en toute heure, sans quoi ce n’est surement pas une bonne taverne. » déclama le soldat. « Pour ma part, je vais prendre une bière je crois… »
A ces mots, il se leva, posant sa main sur le manche de son épée. C’était une habitude qu’il avait rapidement adoptée. Depuis qu’il se promenait avec une épée attachée à la ceinture, il marchait presque constamment sa main gauche posée sur le manche. Comme peut-être pour s’assurer qu’il était toujours là, le symbole de ce qu’il était devenu. Un soldat.
« Ne bougez pas, je vais aller commander. Il y a trop de monde aujourd’hui, nous risquerions d’attendre la serveuse bien trop longtemps. »

Ainsi Arthur se dirigea vers le bar et commanda un bon vin ainsi qu’une bière, peut importe laquelle, auprès du gérant de la taverne. Il revint avec les verres, et en effet, cela était bien plus rapide que d’attendre de se laisser servir.
C’est seulement quand il allait déposer le verre de vin devant l’italienne qu’il réalisa qu’il n’aurait peut être pas du commander ce qu’elle avait dit. Elle était enceinte, après tout et…Il venait de s’en rappeller, boire n’était pas conseiller auprès des femmes enceintes.
Il la regarda. « Vous ne devriez peut-être pas…C’est déconseillé lorsque l’on porte un enfant, je crois…A moins que ce ne soit uniquement concernant la bière…Enfin ! Si vous voulez que j’aille vous chercher autre chose, ça ne me dérange pas, sachez le… »
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MessageSujet: Re: Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur  Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur Icon_minitimeMar 13 Mai - 17:17

Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu.

Les belles rencontres de deux personnes remplies de désir soudain.
Gerolama & Arthur


Vous savez, je fais passer ma personne avant tout. Peut-être parce que je me sais enceinte ou peut-être par narcissisme, je n'en sais rien mais je ne souhaite pas me retrouver entre quatre murs ou, encore pire, devant le bourreau. Cela ne ferait qu'envenimer les choses. C'est pour ça que je dois rester droite et ne pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, en l’occurrence Jane Grey.

J'avais sorti ce monologue comme ça, sans vraiment réfléchir mais il résumait très bien ce que je pensais de la politique du pays. Mon opinion on s'en tamponne ici et je n'ai pas à la dire. Il se lâche devant moi, peut-être pour montrer sa force et sa détermination, mais moi je ne peux pas répondre, surtout dans un lieu de beuverie rempli jusqu'au plafond. Je me dois de me taire sur tous les sujets politiques et ainsi rester dans mon rôle d'italienne écervelée. C'est surtout comme ça qu'on me voit donc pour les autres ça ne change pas grand chose.

J'ai toujours vécu dans un milieu catholique. En tant que fille d'une lignée de pape, j'ai toujours été très pieuse.

En disant cela, je regardais mon ventre avec envie et un peu de dégoût. Très pieuse en étant enceinte de mon amant ? Je pense que Dieu a une autre définition de ce mot et me réserve un sort tout à fait à son goût en enfer. Cela faisait déjà un an que j'étais tiraillée entre mon devoir catholique et ma recherche du bonheur. Que devrais-je sacrifier ? Je n'en savais rien moi-même.

Les révoltes protestantes n'ont pas touchées nos villages de Parme, ou alors je ne le sais pas. Mais ce qui est sûr c'est que mon mari se ferait une joie d'y mettre fin.

Je comprenais l'envie d'Arthur de vouloir se débarrasser des protestants mais j'étais désolée de voir que cela se finissait dans le sang. Que ce soit pour Jane Grey ou les révoltés, l'homme n'avait toujours pas trouvé le moyen d'interrompre ce problème sans verser une goutte de sang. Je n'aurais pas aimé être protestante face à Arthur. Sa détermination et son maniement de l’épée m'aurait faite trembler. Pourtant c'est ça qui me séduisait chez lui. Un côté viril que mon mari avait arrêté de me montrer, pensant que je n'y verrais rien et surtout bien moins important que ces envies de dominer l'Italie. Je vis soudain Arhtur se lever et aller chercher de quoi se désaltérer auprès du propriétaire. Je n'eus presque pas le temps de le remercier qu'il était là-bas devant l'homme qui commençait à remplir des verres. Je glissais un petit merci qui ne pouvait aboutir à rien d'autre puisque je n'avais plus que son ombre en face de moi. Ces cinq minutes furent longues pour moi. Inviter un homme comme ça dans une taverne à cette heure avancer du jour était pour moi quelque chose de quasiment immorale. Je me sentais observée de partout à cause de ce geste mais je suis sûre que les gens du dessous ont bien d'autres choses à faire que de juger une duchesse qu'ils ne connaissent même pas. D'ailleurs savent-ils que je suis une duchesse ? Il est vrai que des papiers circulent peut-être à mon égard mais je n'en ai jamais vu une miette. Arthur revint s'asseoir ce qui me libéra de mes pensées :

Oh vous avez fait vite ! Merci d'être aller chercher de quoi nous désaltérer. Quelque chose ne va pas Monsieur Wayne ?

Il fixait mon ventre et je ne comprenais pas pourquoi. Soudain il me dit que le vin n'est pas bon pour les femmes enceintes. Pardon ? J'en ai toujours bu lors de mes premières grossesses et mes enfants se portent tous très bien. Alors que je me renseigne sur la médecine, je n'ai jamais rien entendu de cela.

Euh ... à vrai dire j'ai toujours bu du vin lors de mes grossesses et c'est la première fois qu'on me dit quelque chose comme ça. Bon je vais vous faire plaisir mais il va falloir que vous remarchiez un peu alors : allez me chercher de l'eau du coup et excusez moi auprès du patron.

Je me sentais mal de donner mes directives à Arthur mais cela renversait le pouvoir de temps en temps alors je me laissais apprécier. Il revint avec de l'eau cette fois.

Merci beaucoup ! Je suis désolée de vous avoir fait changer mais si c'est pour le bien du bébé, je fais ce qu'il faut.

J'avais vraiment très soif ce soir-là et je me suis ruée sur la cruche d'eau. Je pense que le feu y faisait aussi. J'enlevais alors ma cape. Laissant découvrir ma robe avec quelques trous je remettais le tissu en place pour ne pas qu'Arthur le voit.

Je voulais vous demander : cela fait longtemps que vous vous battez pour la reine ? En tant que soldat je veux dire. C'est en vous rencontrant que je me suis dit que je n'avais jamais pris le temps de voir mes soldats. Avec tout le travail qu'ils font, ils méritent plus d'attention.

Je faisais exprès de changer de conversation pour qu'il puisse se concentrer sur autre chose. Ma pauvreté anglaise ne devait pas se faire voir. Je préférais faire semblant d'être encore la duchesse de Parme, ce que je ne suis plus pour mon mari et donc pour mon pays. Je me fais entretenir par mon amant, ce qui n'est pas sans conséquences puisqu'il n'a pas le même train de vie que celui que je menais en Italie. Il faut juste s'habituer ...
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Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur  Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur Icon_minitimeMar 20 Mai - 21:26
Arthur comprenait l’attitude de Gerolama face au protestantisme, même si ce n’était pas un comportement qu’il partageait. Rester sans rien faire et sans s’en préoccuper, ce n’était pas pour lui. Il ne pensait pas qu’à son destin mais à celui de l’Angleterre, du catholicisme, et à sa vie éternelle qu’il lui fallait gagner. Il était soldat de la garde. Il était de ceux qui avaient accepté de risquer leur vie pour leur reine et pour des causes comme la religion ou la politique. Mais il était aussi un homme. Et il comprenait qu’une femme reste en dehors de tout cela. C’était ce que la plupart des femmes faisaient et c’était normal. Les femmes n’étaient pas faites pour combattre et risquer de perdre la vie, mais pour la donner…

Quand le soldat eut rapporté à la duchesse italienne l’eau qui remplaçait le vin, elle le remercia :
« Merci beaucoup ! Je suis désolée de vous avoir fait changer mais si c'est pour le bien du bébé, je fais ce qu'il faut. »

« Et vous faites bien. », lui répondit Arthur, lui adressant un sourire alors qu’il prenait de nouveau place face à elle.

Après s’être servi un verre d’eau, l’italienne retira sa cape ce qui permit à Arthur d’apercevoir son décolleté plutôt flatteur par lequel ses yeux étaient irrévocablement attiré. Ce n’était pas la première fois, d’ailleurs, qu’il trouvait les tenues de la sulfureuse blonde aguichantes. Mais il se disait que cela devait être la mode en Italie et que ce n’était nullement en rapport avec lui. Pourquoi chercherait-elle à lui plaire ? Elle avait un mari et était enceinte. Et lui, n’était qu’un soldat.

Arthur ne pouvait se mentir à lui-même ; il trouvait Gerolama désirable et, oui, parfois, il la désirait. Mais c’était absolument malsain de désirer une femme enceinte d’un autre homme, il ne pouvait se le permettre. Il tâcha donc d’empêcher ses pensées de divaguer ce qui n’était pas chose simple étant donné que l’italienne cherchait à le séduire…

Son regard ne traîna pas longtemps sur le décolleté de son interlocutrice. Il remonta immédiatement les yeux et se concentra sur ses cheveux pour ne pas être tenté.

« Je voulais vous demander : cela fait longtemps que vous vous battez pour la reine ? En tant que soldat je veux dire. C'est en vous rencontrant que je me suis dit que je n'avais jamais pris le temps de voir mes soldats. Avec tout le travail qu'ils font, ils méritent plus d'attention. », dit elle.

« Il est vrai, j’ai remarqué, que peu de gens s’intéressent aux gardes à Whitehall. Les nobles passent devant nous et ne nous remarquent même pas, tant nous faisons partie du décor…Mais je crois que cela est normal. Les gens ne doivent pas savoir que nous sommes là, toujours prêts à défendre, toujours prompt à écouter leur complots dans les couloirs. Ils doivent nous oublier pour être davantage surpris de notre réactivité s’ils osent tenter le moindre acte suspect contre la reine ou quelqu’un de sa cour. Durant nos heures de services, nous ne sommes rien d’autres que notre métier ; des gardes. Les gens ne connaissent pas nos noms. S’ils sont besoin d’aide, ils vont juste crier « gardes » et nous arrivons. C’est un métier de l’ombre… Mais c’est un métier où l’on se sent utile, et je ne l’échangerais pour rien au monde. », répondit le jeune homme de vingt-trois ans.


« Ah, et pour répondre à votre question...Je suis une nouvelle recrue, je venais d’être admis dans la garde quand je vous ai rencontré. J’ai quitté Bristol pour tenter ma chance dans la garde parce que je ressentais – et je ressens toujours - le besoin de faire quelque chose pour montrer mon soutien à la reine Mary et à la religion catholique... C'était donc parfait pour moi, le métier de soldat. », ajouta-t-il avec un léger sourire, après avoir bu une gorgée de bière.


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MessageSujet: Re: Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur  Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur Icon_minitimeJeu 12 Juin - 10:27

Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu.

Les belles rencontres de deux personnes remplies de désir soudain.
Gerolama & Arthur

Les grandes causes de la vie ne m'avait jamais marqué avant de venir en Angleterre. D'ailleurs c'était bizarre que je commence à m'y intéresser. Je pense que ma vie en cachette et mon manque d'argent avait un impact sur mon psychique. Depuis mon arrivée ici je me sentais plus proche des gens. J'avais l'impression d'avoir le droit de m'adresser à tous sans me soucier de sa bourse ou de son rang social. Je me devais de jouer un double jeu auprès des Anglais et ils avaient accepté de moi ce que j'ai bien voulu leur donner. La Gerolama qui était face à Arthur, le soldat de la reine, n'était absolument pas la même que la Gerolama avec Pier en Italie. Quand j'étais avec les gens du peuple, je sentais mon statut de duchesse voler en éclat. Je me sentais plus vulnérable mais pas forcément démunie face aux hommes du bas peuple. D'ailleurs je voyais que même enceinte et avec quelques rondeurs, un homme comme Arthur était attiré par mes charmes. Plaire était quelque chose que j'avais complètement oublié. J'étais tellement obsédé par ma vie entre quatre murs que j'avais oublié à quel point j'avais eu quelques flirts sympathiques avant de me marier. J'aimais les hommes mais je ne leur montrais pas forcément. Arthur était spécial. Je pense que sa jeunesse et sa ressemblance avec mon mari me rappelait des souvenirs. Il n'était pas beaucoup plus jeune que moi mais c'est surtout sa vitalité face à ma grossesse quelque peu contraignante qui faisait de lui un homme beau, plein d'énergie et qu'on avait envie de suivre au moindre de ses pas. Il était passionnant à écouter et je me faisais un plaisir d'entendre sa vie.

Je dois vous avouer que n'ayant pas le même train de vie ici qu'à Parme, je peux me permettre des rencontres qui, en Italie, n'aurait pas été possible. Mon mari considère ses soldats comme sa propriété. Je n'ai pas le droit de les approcher. Ils doivent faire leur travail quand il leur demande et c'est tout.

Je repris une gorgée d'eau pour me désaltérer. La chaleur régnait maintenant dans la pièce. Le froid du dehors me semblait bien loin derrière moi. Mais c'est surtout mon désir pour Arthur qui devait enflammer mon corps. La dernière fois que j'avais ressenti cela c'était pour mon amant. On va dire que je m'étais défendu de ressentir du désir pour un homme avant lui. C'était un péché et étant très pieuse, je priais pour que cela ne m'arrive pas. Mais devant Archibald je n'ai pas pu résister et je suis tombée comme une mouche.

Ou se situe Bristol ? A part Londres et ses alentours je ne connais pas grand-chose à vraie dire. En tout cas je ne peux qu'admirer votre courage et votre détermination à votre reine. J'aimerais avoir des sujets aussi dévoués que vous.

Grâce à Arthur et à sa passionnante histoire je découvrais l'Angleterre comme personne ne me l'aurait montré autrement. L'Angleterre profonde avec ses traditions et ses croyances pas l'Angleterre que je voyais moi lors des grandes réceptions françaises. Il n'y avait pas que du faste et de la frivolité dans ce pays. J'en avais une mauvaise image.

Vous savez, ici, vous n'êtes pas en train de boire avec une duchesse. Je suis rien en Angleterre. Mon mari n'a jamais voulu d'alliance avec ce pays, le considérant bien trop éloigné pour pouvoir lui être d'une utilité. Ici je ne suis qu'une petite paysanne prétentieuse. Heureusement que j'ai gardé des relations sinon je serais dehors.

L'avouer était pour moi une honte mais je savais qu'Arthur était assez attentionné et doux pour ne pas me jeter de l'eau à la figure. Je ne l'avais pas avoué à quelqu'un avant lui. Peut-être que les autres personnes que je connaissais avait un train de vie trop aisé pour comprendre ce qui me rongeait de l'intérieur. Avoir quitté l'Italie ne signifiait pas que quitter Pier mais aussi mes enfants, mes biens et tout ce qui faisait de moi la femme la plus puissante du duché. Sans mon amour pour Archibald, je n'en serais pas là aujourd'hui.
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Arthur Wayne
Arthur Wayne
the sword in the darkness
♕ Métier : Soldat de la garde royale, second du capitaine John Herbert. ♕ Age : 26 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Poison Ivy ♕ Mon nombre de messages est : 982 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 88 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 27/06/2013 ♕ Mon pseudo web est : BloodyWonder ♕ Mes autres visages : Lavinia Tyburn & Théodore Wolmar Administratrice en uniforme de garde royale.

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MessageSujet: Re: Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur  Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur Icon_minitimeSam 14 Juin - 20:55
Le mari de Gerolama devait sans doute craindre que ses soldats ne cherchent à séduire son élégante épouse, voilà ce que pensa Arthur. L’homme en question lui apparaissait comme quelqu’un d’assez autoritaire, de ce que l’italienne lui avait dit. Mais…étant donné que tous les soldats n’étaient pas aussi loyaux qu’Arthur l’était envers son employeuse royale, cette autorité, du moins vis-à-vis des hommes d’armes, était compréhensible.
Arthur ne répondit rien et se contenta d’acquiescer aux dires de l’italienne, pour montrer qu’il suivait ce qu’il disait. Il n’était pas du genre très prolixe après tout. Il pensait beaucoup, mais en disait peu. Cependant, même si son attention était concentrée sur ce que son interlocutrice lui disait, Arthur ne pouvait faire autrement que de profiter de l’avoir en face de lui pour la contempler. Elle dégageait un charme étrange, différent de celui de la plupart des femmes. Différent aussi des femmes qu’il trouvait habituellement à son gout. Et pourtant. L’exotisme de Gerolama la rendait intriguant et très séduisante.

« Ou se situe Bristol ? A part Londres et ses alentours je ne connais pas grand-chose à vraie dire. En tout cas je ne peux qu'admirer votre courage et votre détermination à votre reine. J'aimerais avoir des sujets aussi dévoués que vous. »

« Je vous remercie, mais je ne fais que mon devoir. », répondit Arthur avec un sourire reconnaissant. Le jeune homme était modeste de nature, mais ce genre de compliment qu’on lui offrait de plus en plus souvent le flatter quand même. Il était fier, il est vrai, d’être parvenu jusque là et il était conscient d’être plus loyal que la plupart de ses collègues. C’était agréable de voir que les gens lui reconnaissaient ses qualités. Surtout quand il s’agissait d’une femme de la noblesse. Mais il gardait cependant la tête sur les épaules, et n’était pas prêt de se transformer en un soldat arrogant et orgueilleux.

«Bristol se situe dans le sud ouest, pas très loin d’ici en fait. », ajouta –t-il en suite. Il comprenait que Gerolama ne connaisse pas la géographie anglaise, après tout, il ignorait en très grande partie celle de l’Italie. « C’est dans le comté de Somerset, à la frontière du Gloucestershire qui est délimitée par la rivière. C’est une grande ville…Moins grande que Londres, mais grande quand même. », Poursuivit-il. « Quant à vos sujets doivent bien vous être dévoués. Vous me paraissez être le genre de femme pour qui on est prêt à prendre les armes. Et si j’étais né italien, ça aurait été un plaisir pour moi d’œuvrer à vous défendre comme je défends ma reine. », Il lui adressa alors un léger sourire avant de boire une gorgée de bière.

« Vous savez, ici, vous n'êtes pas en train de boire avec une duchesse. Je suis rien en Angleterre. Mon mari n'a jamais voulu d'alliance avec ce pays, le considérant bien trop éloigné pour pouvoir lui être d'une utilité. Ici je ne suis qu'une petite paysanne prétentieuse. Heureusement que j'ai gardé des relations sinon je serais dehors. »

Arthur eut un léger rire. « Vous n’avez rien d’une paysanne prétentieuse, vous êtes ravissante.», dit-il, sincère.
« D’ailleurs, comment se fait il que vous soyez si loin de votre mari aujourd’hui, si ce n’est pas trop indiscret ? Comptez-vous rester encore longtemps à la cour d’Angleterre ? »

La question méritait en effet d’être posée. Que faisait vraiment l’italienne en Angleterre, sans son époux ? Arthur avait sa petite idée bien sûr, car les rumeurs couraient à ce sujet. Mais il n’avait jamais encore posé la question à l’intéressée.
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MessageSujet: Re: Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur  Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur Icon_minitime
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Dès qu'on approche un être humain, on touche à l'inconnu. ♦ Gero & Arthur
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