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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité.
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MessageSujet: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeSam 4 Oct - 21:30
Margaret Seymour




"Pourquoi sommes-nous sur Terre, sinon pour fournir quelque distraction à nos voisins et, en retour, nous égayer d'eux à leurs dépens ?"

TON PERSONNAGE
PRÉNOM & NOM ♦ Margaret Seymour.
AGE ♦ 14 ans.
DATE DE NAISSANCE ♦ 14 décembre 1540.
ORIGINE ♦ anglaise.
SITUATION FAMILIALE ♦ célibataire, elle est la fille d'Edward Seymour et Anne Stanhope, et a de nombreux frères et soeurs.
MÉTIER ♦ demoiselle de la noblesse et future femme de lettres.
GROUPE ♦ noblesse d'Angleterre.
CRÉDITS ♦ Tumblr, Poison Ivy, citation de Jane Austen.

LE JOUEUR
PSEUDO ♦ Mockingbird.
AGE ♦ 19 ans.
OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ sur PRD et via Suzy Fleming.
TON AVATAR ♦ Hailee Steinfeld.
VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ historique.
VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ non merci, je pense m'en sortir, mais au besoin je vous envoie des fusées de détresse.



Audience devant la reine.


QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ J'ai été baptisée et élevée dans les règles du protestantisme et de l'humanisme. Jamais mon coeur ne remettra cela en cause. La foi réformée est celle de mes parents, ainsi qu'à mes yeux la seule foi acceptable. Je suis et serais toujours protestante, même si pour sauver les apparences, je me suis pliée aux dogmes catholiques. J'ai fini par comprendre que si l'on veut survivre dans ce monde où religion et politique sont irrémédiablement liés, on doit être prêt à certains sacrifices.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦ Je désapprouve son intolérance religieuse, mais j'approuve son règne. Etrange, n'est-ce pas ? Mary Tudor a rendu à ma famille la place qui était sienne ; grâce à elle j'ai retrouvé ma mère, ma soeur, mon rang, mon frère a récupéré son héritage, et l'Angleterre est libre à jamais du joug de John Dudley et Henry Grey. Nous devons à la reine notre seconde chance de nous élever au sommet, alors j'ai pris le parti de suivre ma mère, de laisser la religion de côté et de saisir cette chance de faire partie des vainqueurs.

QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦ Je n'ai que haine et mépris pour son père et son beau-père, pour ses beaux-frères, et pourtant quand je pense à elle, je ne puis m'empêcher de penser à ma soeur Anne. Elle aurait pu avoir un destin semblable, finalement. Jane a été mariée à un Dudley par son père, comme Anne par le nôtre, Jane a été victime de son nom et des manigances de son père. Comme Anne. Sauf que ce destin qu'Anne aurait pu avoir, c'est elle qui l'a eu. Je préfère que les choses se soient passées ainsi, même si au fond, je plains Jane.

AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Je n'agirais en aucun cas contre la reine, au reste, je ne crois pas être en âge d'agir pour le protestantisme, même si je soutiens de tout coeur ceux qui le font. Je préfère aider ma famille a récupérer ce qui lui revient de droit, et pour ce faire, nul besoin d'ombre : porter le nom de Seymour suffit. Bien sûr, si un souverain protestant venait à s'installer sur le trône, j'en serais plus qu'enchantée, à condition qu'il ne mette pas les miens en porte-à-faux. Je suis Seymour avant d'être autre chose, et pour mon nom et mon clan, je sais que je serais prête à tout.




Dernière édition par Margaret Seymour le Dim 12 Oct - 21:22, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeSam 4 Oct - 21:31
un monde sans fin



"Madame votre mère sera là d'une minute à l'autre, mesdemoiselles."
Mes soeurs et moi nous levâmes comme un seul homme, et si la domestique s'inclina en souriant, son front barré d'un pli soucieux n'échappa guère à mon regard. Cette nouvelle effrayait sans doute quelque peu la pauvre servante - Lady Seymour n'était pas connue pour sa sympathie envers les basses extractions de la société - alors que nous, elle nous emplissait de joie. Rapidement, j'arrangeai un pli sur la jupe de mon aînée Anne, qui replaça du bout des doigts les quelques mèches qui s'échappaient de mon chignon, et la petite Jane, du haut de ses huit ans, nous laissa renouer les rubans qui s'étaient défaits dans ses cheveux. L'attente ne fut guère longue, car quelques minutes après que les boucles de Jane eurent été remises en place, les portes du salon que je partageais avec mes soeurs s'ouvrirent en grand, et tous ceux qui y étaient présent - les domestiques, mes soeurs et moi - plongèrent en révérence. Je ne levai point les yeux, tant que l'on ne m'avait pas dit de me redresser c'était inconvenant, mais j'entrevis le bas d'une robe de velours foncé. J'entendais son pas, son souffle posé, et je ne pus retenir un sourire. Lorsque enfin sa voix se fit entendre, j'échangeai un regard ravi avec Anne et Jane.

"Disposez."
Les domestiques ne se firent pas prier, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ils avaient tous déserté la pièce. La dernière à sortir était une autre servante, qui referma doucement les portes derrière elle. Ce fut le signal : Anne se redressa, puis moi, puis Jane. Face à nous se tenait notre mère, Anne Stanhope, Lady Seymour, comtesse d'Hertford et duchesse de Somerset. Un large sourire aux lèvres en écho au nôtre, c'est lorsqu'elle ouvrit les bras que nous nous y précipitâmes en laissant libre cours à nos rires, démonstrations du bonheur profond que ces retrouvailles faisaient naître en nous. Depuis combien de temps n'avais-je pas vu ma mère ? J'étais bien incapable de le dire. Très longtemps, trop longtemps pour moi. J'étais jugée encore trop jeune pour suivre mes parents jusqu'à Londres, mais Mère m'avait déjà promis que lors de son prochain voyage, je pourrais la suivre. Anne déjà s'y rendait de temps à autre, et si l'essentiel de la fratrie Seymour demeurait à Somerset Castle, nos parents nous tenaient au courant par lettres des évènements important de la Cour, en nous expliquant avec force détails et précisions en quoi tel ou tel acte, telle ou telle alliance étaient avantageuse ou non pour notre famille.

Alors que ma chère mère nous embrassait tour à tour, visiblement aussi enchantée que nous, je dissimulais avec bien du mal l'impatience que j'avais à lui montrer nos derniers écrits. Lady Stanhope-Seymour avait toujours suivi de très près notre éducation et nos progrès, celle de ses fils comme celle de ses filles. Elle-même descendait de rois d'Angleterre, et notre père n'était autre que le frère aîné de feu Jane Seymour, reine consort d'Angleterre et mère d'Edward Tudor, prince héritier du trône. Dès ma naissance, et depuis bien avant déjà, ma famille était de celles qui brillait dans les cercles les plus prestigieux de la haute noblesse anglaise, et Mère nous avait répété qu'à défaut d'avoir le titre de princes et princesses, nous en aurions l'éducation. Père était d'accord avec elle, ou s'il ne l'était pas, il se plia a la volonté de son épouse, pour notre plus grand bien. Même chez les sang-bleus, rares étaient ceux qui veillaient de si près à leurs filles.

Alors que Mère tient Jane dans ses bras, je n'y tiens plus et m'approche : "Mère, Anne, Jane et moi souhaiterions vous montrer quelque chose." Elle repose ma soeur à terre, ses yeux bruns nous dévisagent l'une après l'autre avec curiosité, attendrissement et... Fierté ? Je l'espère. Non, mieux, je sais. Mère est toujours fière de nos progrès. Je l'invite à observer plus attentivement les parchemins disposés sur la table, sur lesquels nous travaillions encore quelques minutes avant son arrivée. Anne se racle la gorge, mais elle est trop timide pour parler la première, et de toute manière, je ne lui en laisse pas le temps. "Vous avez là une bonne moitié des Métamorphoses d'Ovide, Mère, traduites du latin à l'anglais par nos soins. Monsieur Denisot nous a apporté son aide, évidemment, mais nous avons accompli le plus gros du travail." Ce fut au tour de mon aînée de sourire, et d'avancer : "Margaret exagère quelque peu, Mère, monsieur Denisot nous a beaucoup aidées. Mais il est vrai que nous y avons travaillé chaque jour, plusieurs heures durant." Je me retiens à grand-peine de lever les yeux au ciel. La modestie naturelle de ma soeur aura sa perte, un jour ou l'autre. Mère semble tout comprendre, et en rit quelques instants, avant de reprendre son sérieux, et de lire avec attention nos travaux.

"Mes filles, je ne puis que vous féliciter. Vous avez accompli de grands progrès, continuez ainsi et vous irez plus loin encore. Je suis heureuse de constater que monsieur Denisot ne néglige en rien vos études, c'est moi qui ai insisté pour qu'il vous serve de précepteur." Elle repose les parchemins sans s'être une seconde départie de son sourire, et reprend avec malice : "votre père ne voulait pas entendre parler d'un précepteur français pour s'occuper de ses filles !" Elle a un rictus entendu qui me fait rire. Je crois qu'en ce jour, rien ne pourrait me faire pleurer, non, rien. Lorsque mes parents reviennent ainsi après une longue absence, je suis la fille la plus heureuse de toute l'Angleterre, même si parfois, j'aimerais pouvoir être plus souvent avec Mère. Mais Mère n'est pas comme bien des autres dames, qui se contentent d'obéir à leur époux et de gérer la demeure de campagne. Notre mère est une politicienne, une femme de Cour, une femme forte, intelligente, déterminée. Une femme à laquelle j'aimerais ressembler plus tard, qui parvient à être présente pour nous malgré tout. Sur la liste des personnes que j'admire le plus sur Terre, elle est de loin la première.

Les longues minutes qui suivent, elle les passe avec nous, nous lui parlons de nos journées mais très vite, nous demandons à en savoir davantage sur la Cour. Mère a toujours tenu à ce que nous sachions tout de l'Angleterre, de son Histoire comme de son actualité. Jane part chercher les nombreuses missives qu'elle nous a envoyées, et nous en profitons pour lui demander de nous expliquer les points que nous ne comprenons pas. La politique est un milieu si fascinant, dont Mère nous parle avec tant de verve ! Je pourrais l'écouter des heures durant. Certains, sans doute, nous jugent déjà trop politisées pour des personnes de notre âge et de notre sexe, mais si Mère ne les écoute pas, je ne les écoute pas non plus. C'est une chose qu'elle nous répète depuis toujours : nul ne doit dicter sa conduite à un Seymour. Mère nous dit souvent que notre famille est faite pour le pouvoir, que nous sommes nés pour régner, et Mère dit toujours la vérité.

"Eh bien, où sont mes filles ? Voilà des semaines que je n'ai pas vu l'ombre de leurs visages, et voilà qu'elles ne viennent même pas me saluer !"

Je retiens un frisson, Jane pousse un cri, saute sur ses pieds et se précipite vers la haute silhouette aux larges épaules qui vient d'entrer dans la pièce. Lord Edward Seymour. Notre père. Je me lève en même temps qu'Anne, fait la révérence, puis va embrasser mon père. Lui aussi, je l'aime profondément, peut-être pas autant que Mère, mais il faut dire que je le connais moins. Il passe l'essentiel de son temps à Londres, où il est le bras droit du souverain Henry VIII, l'oncle du prince héritier qui porte le même prénom que lui. Un prénom transmis d'ailleurs à mon frère aîné. Et puisqu'on en parle... "Avez-vous vu les garçons, Edward ?", demande ma mère en se levant.
Les garçons, c'est à dire Edward, le premier fils, mon jumeau Henry, et Thomas, le cadet de Jane. "J'en viens", répond mon père. "J'espère que vous avez noté les immenses progrès de leurs capacités à manier les armes. J'ai bien peur pour mon frère Thomas que notre Henry lui fasse de l'ombre !" Mère sourit, mes soeurs et moi aussi. Elle nous jette un regard à la fois complice et entendu. "Il y a d'autres progrès dont vous devez prendre note, mon cher," dit-elle en indiquant les parchemins à mon père. "Je crois, Edward, que nos enfants connaîtront un destin à leur mesure."


Le froid a envahi l'espace comme il a envahi mon coeur. Ma main glissée dans celle de mon jumeau, j'observe tour à tour le paysage extérieur et le visage d'Edward, tandis que le carrosse nous reconduit vers Somerset Castle sous un vent terrible. "Il fallait le faire," lâche Edward, rompant le silence aussi glacial que le temps. "Père a agi pour le bien de notre famille, et Anne ne sera sans doute pas malheureuse." Je vois à son visage qu'il essaye de se convaincre lui-même, qu'il ne croit pas un traître mot de ce qu'il avance, et pourtant je ne puis m'empêcher de m'exclamer : "pas malheureuse ? Mariée au fils Dudley, comment veux-tu qu'elle ne soit pas malheureuse ? Lui n'est peut-être pas méchant, mais son père, je ne l'aime pas du tout, et Père ne l'aime pas non plus." Edward me regarde fixement. "C'est de la politique, Margaret, pas de l'amour dont il est question." J'ai un arrière-goût amer dans la bouche, avant de lâcher l'argument décisif à mes yeux : "Mère n'approuve pas ce mariage." Et si elle n'approuvait pas , je n'approuvais pas non plus. Prise d'une brusque envie de pleurer, je détourne les yeux du visage de mon frère, et me reporte sur le paysage qui défile au-dehors, le regardant sans vraiment le voir. J'essaye de fixer mes pensées sur quelque chose de positif, sur Somerset Castle, sur l'écriture, sur la poésie, sur Pétrarque, sur mes rêves de voyager en France ou en Italie comme Mère l'a fait jadis, mais je n'y parviens guère. Systématiquement, le visage d'Anne me revient en mémoire. Anne, que nous avons laissée dans le Kent, auprès de sa nouvelle famille.

Sa nouvelle famille. J'ai une moue de dégoût, qui n'échappe pas à Edward. Instinctivement, ma main se glisse dans celle d'Henry, mon jumeau, et il enlace mes doigts aux siens. Ce contact est à la fois rassurant et désespérant, je suis en direction de ma maison avec mes frères, et Anne est seule. Nous sommes tous les trois dans ce carrosse, Mère, Père, Jane et Thomas sont dans un autre. Mère est sans doute en train de fulminer intérieurement, attendant d'être à Somerset Castle pour déverser sa colère sur Père... A moins qu'elle ne soit déjà en train de le faire. Si tel est le cas, Jane et Thomas doivent être au désespoir autant que moi. A nouveau, les larmes me montent aux yeux. "Bon sang, Margaret, tu ne me facilites pas la tâche !" Je reporte mon regard sur Edward. Il a les sourcils froncés, la mine renfrognée, et sa ressemblance avec feu notre oncle Thomas est assez frappante. "La tâche ? Quelle tâche ? Est-ce toi qui as été marié de force à quelqu'un pour qui tu n'avais ni affection ni intérêt ? Est-ce toi qui as été réduit à l'état de pion sur un échiquier politique auquel tu ne comprenais rien, sinon qu'il te dépassait ? Tu ne comprends pas, Edward, c'est une situation dans laquelle tu ne seras jamais ! Notre soeur est malheureuse, elle est seule, et tu me parles de ta tâche ?" Je le vois s'assombrir, mais je n'en ai cure. Comme si les mots coulaient à flots par mes lèvres, mon coeur s'emballe et je ne contrôle plus rien, je continue : "toi, ça t'es égal, tu vas hériter de tout, de Somerset, de Hertford, de la place de Père. Henry sera chevalier, Thomas aussi probablement, votre nom vous protège. Mais nous, tu crois que parce-que nous sommes Seymour, nous sommes protégées ? Faux ! Anne en est la preuve ! Elle a été vendue en échange d'une paix qui ne durera pas, et je n'attends que de savoir quand mon tour viendra, puis celui de Jane. Nous serons vendues, nous aussi, comme Anne... Comme tant d'autres..." Et là, je fonds en larmes. J'ai l'impression que tout le poids du monde vient de me tomber sur les épaules. Henry me serre contre lui et je pleure de plus belle, Edward se tait mais je sens son regard peser sur moi. Me déteste-t-il, en cet instant ? M'en veut-il ? A cette idée, mon coeur à un raté. Entre deux sanglots, je murmure : "désolée... Pardon, Edward, pardon, je n'aurais jamais dû parler ainsi... Pardon, je suis... Un peu... Pardon, Edward... Anne me manque." Est-ce sa main, que je sens se poser sur mon genou ? En tout cas, c'est bien sa voix que j'entends. "Tout va bien, Maggie, tout va bien, je ne t'en veux pas. Elle me manque, à moi aussi, Anne est ma soeur autant que la tienne, et je suis triste de la laisser là-bas, même si je ne dois pas le montrer. Père s'en veut, tu sais." Je lève les yeux vers mon frère.

"Il s'en veut vraiment ?"
Mon père a toujours été le genre d'hommes que je n'imaginais pas avoir des remords. Mère a toujours dit que les remords étaient les choses les plus stupides qui soient, puisqu'on ne peut regretter qu'après. Et lorsque notre oncle Thomas est mort décapité sous les ordres de Père, je ne crois pas avoir vu l'ombre d'un remord passer sur son visage. Au fond, je me déteste : j'en veut à mon père, alors que je n'ai pas le droit. Mais Mère lui en veut aussi. Et lui-même s'en veut. Edward me sourit. "Il nous aime, tu sais. Ses fils comme ses filles. Si il avait eu le choix, il n'aurait pas forcé Anne a épouser Dudley." J'ouvre la bouche, mais Henry parle avant moi, et révèle sans le savoir le fond de ma pensée : "on a toujours le choix."

Le silence qui s'installe suite à ces cinq petits mots, tranchants comme une lame, est glacial. Pesant. Edward regarde le bout de ses chaussures, Henry soupire et regarde par la fenêtre, j'en fais autant de mon côté. Mon esprit est embrouillé, à la fois par le récent mariage de ma soeur, par les paroles de mon frère, par les miennes aussi. J'ai remis en cause mon nom et ma place dans la société, et si Mère m'avait entendue, elle m'aurait vertement réprimandée, elle qui nous a toujours demandés d'être fiers de nos origines. J'ai honte. Honte d'avoir dit ce que j'ai dit, honte d'en vouloir à mon père, honte d'avoir laissé seule ma soeur. Honte de m'être si longtemps crue invincible. Mes rêves d'égaler Marguerite de Navarre - mon modèle après Mère - ont été compromis dès que j'ai appris ce que Père avait l'intention de faire de ma soeur aînée. Quelques mois après la publication de notre premier livre ! J'en avais été si fière, et Mère plus encore, sans doute. La France avait accepté notre recueil de poèmes, signé de nos mains, à Anne, Jane et moi. Et voilà que la dure réalité de la vie nous était tombée dessus avec la force d'un torrent balayant tout sur son sillage, nos joies et nos rêves avec.

Les doigts d'Henry sont toujours entrelacés aux miens, et ce contact me rassure. Sentir sa paume chaude contre la mienne me laisse croire que je ne suis pas seule. Est-ce vrai, ou illusoire ? Peu m'importe, en réalité. C'est doux, agréable, tant pis si ce n'est qu'un mensonge. Et lorsque Edward s'empare à son tour de mon autre main, l'illusion se fait plus réelle. Peut-être que cela reste une illusion, mais je m'en fiche : tout ce que je demande, c'est que ça ait l'air réel. Que j'ai quelque chose à quoi me raccrocher, en l'absence de ma chère Anne. A nouveau, les prunelles brunes d'Edward croisent les miennes. Il a les yeux de Mère. Comme Henry, comme Anne, comme Jane, comme Thomas, comme moi.

"Anne ne voudrait pas nous voir sombrer."
Edward a raison, comme souvent. Il ressemble peut-être à notre oncle Thomas, mais il a hérité d'une part de la perspicacité de Père. Un constat qui n'a sans doute pas échappé à Mère, et qui doit la rassurer. Nous pouvons espérer que le fils aîné des Seymour ne gagne pas la même fin que notre oncle. J'opine en silence. C'est notre aîné qui poursuit : "le monde est hostile aux plus faibles, aux plus isolés, et personne n'est épargné... Mais nous, nous sommes puissants. Pour longtemps." J'ai un sourire. "Nous sommes des Seymour. Personne ne doit nous dicter notre conduite." Le rire d'Henry résonne dans le carrosse, et réchauffe l'atmosphère. "C'est bien, Maggie, tu as bien écouté Mère." Et c'est à mon tour de rire. Le regard amusé d'Edward passe de mon visage à celui de mon jumeau. Mais il recouvre vite son sérieux. "Ce que je veux dire, c'est que non seulement nous sommes forts, mais qu'en plus il faut que l'on reste ensemble. Unis, vous voyez ? On est une famille, on doit se soutenir, pas se battre." J'ai une moue moqueuse : "je te laisse expliquer ça à Père, après ce qui s'est passé avec Oncle Thomas." Mon aîné hausse les épaules, mais c'est Henry qui parle pour lui : "a nous de ne pas faire les mêmes erreurs. Nous, nous sommes ensemble, et il faut que l'on reste ensemble. A la chasse, on s'en prend plus facilement à la biche isolée qu'au troupeau réuni, c'est la même chose pour nous." Au fond je sais qu'ils ont raison. Je pense à Anne, seule dans le Kent.

Seule ? Non. Au loin, par la fenêtre, je vois les tours de Somerset Castle se découper, noires silhouettes sur le fond bleu grisé du ciel d'orage. Anne n'est pas seule. Elle a peut-être l'impression de l'être, au milieu de tous ces Dudley, mais elle est une Seymour, et elle a une famille. Nous sommes loin, c'est vrai, mais nous sommes là. Et nous la soutiendrons toujours. Lorsque le carrosse s'arrête et que le cocher nous ouvre la porte, j'affiche un grand sourire, qui surprend mes cadets, mais auquel répondent mon père et ma mère. Je respire à fond, contemple les portes de notre demeure en prenant le bras d'Henry. Au fond, je crois que si quelqu'un a compris ce qui venait de se passer dans ma tête, c'est bien Mère.

Je suis Lady Margaret Seymour, fille d'Edward Seymour et d'Anne Stanhope, comtes d'Hertford, ducs de Somerset. Je suis la nièce de la reine consort Jane Seymour, la cousine du prince héritier Edward Tudor. J'ai eu une éducation protestante, humaniste, je deviendrais écrivain. Je suis comme mes parents, comme mes frères, comme mes soeurs, née pour régner. Et personne, jamais, ne me dictera ma conduite.


"Elle est là ! Elle est là ! Margaret ! Elle est là !"
Les hurlements de Jane retentissent à travers tout le château. Pauvre Grand-Mère, elle qui tolère de moins en moins le bruit... Elle va être soulagée de nous voir partir, sans doute. Je souris, alors que les appels de Jane se détournent de moi : je l'entends alpaguer Henry, Thomas, et les cris de Mary et Eliabeth ne font qu'ajouter au tumulte. Mon sourire s'élargit, mais je reste à genoux le temps de lever les yeux vers la crois de bois qui surplombe mon lit et de me signer. "Que Dieu nous accorde Sa miséricorde et Sa paix. Que Dieu protège les Seymour, le protestantisme et l'Angleterre. Que Dieu veille sur l'âme de mon père." Je me relève doucement et sors de la chambre que je partage avec la cadette. Un rapide coup d'oeil à mon chignon - impeccable - et à ma tenue - une robe de satin sur laquelle j'arrange les derniers plis disgracieux - et voilà que je m'engage dans les escaliers. Arrivée en bas, Elizabeth tend ses petites mains vers moi, et je la soulève. Elle s'agrippe à mes épaules, m'observe de ses yeux bleus. Les yeux de Père. "Toujou' en noi' ?" Oui, toujours vêtue de noir. Mais plus pour très longtemps.

Nous nous pressons aux portes d'entrée, Edward peine à contenir son excitation, Henry sourit comme le ravi de la crèche, Thomas ne contient rien et sautille en tous sens, entraînant Jane dans sa danse folle. Autour d'eux, la petite Mary rôde, essaie de les imiter mais elle est encore maladroite, tient mal sur ses jambes, et tombe sur les fesses au premier saut. C'est l'excitation, l'effervescence générale, et les muscles de ma mâchoire me font mal tellement mon sourire est large. Dans mes bras, Elizabeth bat des mains, alors que Mary se redresse vite et cours vers Mère, qui vient d'entrer dans la pièce. Grand-Mère la suit, dans l'ombre. Elle aussi sourit, et Mère ris. Voilà des mois que je ne l'ai vue rire ainsi. Voilà des mois que je n'ai pas assisté à une telle scène. Ma famille, heureuse, gaie, souriante, pleine d'entrain et de bonne humeur. Les miens, tous plus battants les uns que les autres, prêts à marcher d'un pas décidé vers leur destin, lequel destin sera inévitablement radieux. C'est comme si les rayons du soleil parvenaient, après de bien rudes efforts, à traverser l'épaisse couche de nuages qui s'était accumulée dans notre ciel. L'ombre passait. Les ténèbres passaient. Finalement, la lumière avait gagné. Les Seymour seraient enfin au complet. Quoique...

"Mère !"
Sa voix, enfin. Sa silhouette, son pas, son cri. Anne. J'ai un rire de bonheur, auquel répond Elizabeth, qui ne sait même pas que la jeune fille qui se jette dans les bras de Mère est sa soeur aînée. Notre soeur aînée, revenue de chez les Dudley. Son mariage n'est pas annulé, mais nous avons tous bon espoir : il le sera bientôt. Thomas répète à qui veut l'entendre qu'une fois que notre Anne sera a jamais débarrassée du fils Dudley, tout redeviendra comme avant. Je fais semblant d'y croire... Il est si jeune, il ne comprend pas tout, il ne comprend même pas grand-chose. Tout ce qu'il sait, c'est que notre soeur revient enfin à la maison. Jane et moi avons bien essayé de lui expliquer, mais comment faire comprendre à un enfant de six ans que l'avenir de notre grande et puissante famille repose sur les épaules d'Edward, quatorze ans bientôt quinze, depuis la mort de Père ? "Jolie dame", me dit Elizabeth en montrant Anne. "Très jolie, oui," je murmure, dans un sanglot de joie. Elizabeth fronce les sourcils. Sans doute se demande-t-elle pourquoi ais-je la voix rauque. Ses prunelles claires scrutent mon visage avec inquiétude, j'embrasse ses boucles brunes pour la rassurer. Comme toute notre fratrie, elle a hérité des cheveux de Mère. Seuls ses yeux sont différents.

Ironique destinée : les jumelles que ma mère a eu en prison, celles que mon père est mort avant de voir, sont les seules des enfants d'Edward Seymour a avoir hérité de ses yeux perçants, limpides, profonds. Pour la première fois depuis trop longtemps, penser à Père ne provoque pas ce gouffre en moi, ce grand trou qui se creuse, cette chose qui meurt. La présence d'Anne va aider mes plaies à se cicatriser, notre présence aidera Anne a cicatriser les siennes. La marque sera toujours là, mes les blessures seront guéries. A quelques mètres de moi, mes jeunes frères et soeurs - Elizabeth comprise, puisque à force de se tortiller, j'ai fini par la reposer à terre - racontent à Anne notre dernier périple. Comment Edward, Henry, Jane, Thomas et moi nous sommes occupés de Mary et Elizabeth chez Grand-Mère, pendant l'emprisonnement de Mère. Comment nous avons tous regagné Londres à sa libération. Comment nous étions retournées chez Grand-Mère aujourd'hui pour l'accueillir. Comment les plans des Dudley, des Grey s'étaient achevés en beauté. La reine de neuf jours n'était plus, Mary Tudor avait repris son trône, rendu à ma mère ce qui lui appartenait, aux Seymour ce qui leur revenait.

Comment elle, Anne, était rentrée à la maison.

Mon aînée embrassa tout le monde, son sourire n'avait d'égale que le mien. Mère et Grand-Mère, d'abord. Elizabeth et Mary ensuite. Puis Edward. Jane. Henry et moi. Je crois qu'elle était prête à embrasser les domestiques, si Mère avait regardé ailleurs. "C'est fini, maintenant," répétait-elle comme pour s'en convaincre, "je suis rentrée, je suis rentrée." Douce, tendre Anne, elle m'avait tant manquée ! J'ai hâte de lire ces derniers écrits, de la voir lire les miens. Jane et moi avons beaucoup travaillé ensemble sur nos livres, mais je doute qu'Anne ait chômé, pendant les années de son mariage. L'envie de lire ses poèmes, de lui montrer mes traductions me dévore, mais pour l'heure, c'est toute la famille qui savoure la joie des retrouvailles. Impatiemment attendues, chèrement payées aussi, rien de pourra effacer ce qui s'est passé. J'ai une pensée pour mon père, et je souris. Nous voit-il, de là où il est, lui qui est mort avant d'avoir pu revoir sa fille aînée ? Voit-il notre Anne saine et sauve, de retour dans les bras de Mère ? Je jette un coup d'oeil au ciel, à travers la fenêtre. Il fait beau, doux, lumineux. Oui, je sais qu'il nous voit. Il veille sur nous, comme il l'a toujours fait, sauf qu'au lieu d'être à côté de Mère, il est à côté de Dieu.

Je ne saurais dire à quoi nous passons les heures qui suivent. Rires, jeux, lectures, bavardages, tout s'écoule comme dans un rêve, et j'ai l'impression de flotter sur un nuage. C'est encore plus beau que ce sentiment que j'avais lorsque, des années plus tôt, nous retrouvions nos parents à Somerset Castle après une longue absence. Là, j'ai l'impression qu'un poids vient de s'ôter de ma poitrine pour me permettre de respirer à nouveau. Je jette un coup d'oeil à ma robe noire. Dès demain, je cesserais de porter cette couleur. Lorsque Père était mort, je m'étais promis de ne porter que du noir jusqu'à ce que Mère et Anne soient revenues après de nous. Maintenant, c'était chose faîte. "Nous rentrons à Londres demain," déclara Mère après qu'Anne eut posé la question, "voilà trop longtemps que nous n'avons pas repris notre place à la Cour. Et maintenant que ce maudit Dudley est mort, c'est la tête haute que j'entrerai à Whitehall." Je souris, baisse les yeux. Au fond, je crois que je plains Dudley de s'être attiré les foudres de Mère : je doute qu'elle pardonne facilement le mariage d'Anne, la mort de Père, son emprisonnement. Mère ne pardonne pas. J'ai pris la décision d'en faire autant. "On raconte," dit Edward, "des choses plutôt inquiétantes sur la nouvelle reine. Au sujet de ses convictions religieuses." Mère hausse un sourcil. "Nous devons à la nouvelle reine, ta marraine, cher Edward, nos retrouvailles, et notre retour en grâce. Oubliez la religion, mon fils, elle nous a sauvé de la disgrâce." Edward se penche un peu en avant : "je lui en serai éternellement reconnaissant, jusqu'à aujourd'hui" - il glisse un regard vers Anne - "je n'avais pas vraiment réalisé à quel point ma soeur avait pu me manquer. Cependant, le fanatisme de la reine m'inquiète. Me demandez-vous, nous demandez-vous de renier la foi protestante dans laquelle Père et vous nous avez élevés, et qui est la seule foi digne d'éloges en ce bas monde ?" Je retiens mon souffle. Cette question, je me la suis déjà posée.

Renier le protestantisme ? Jamais ! Mon coeur, mon âme de chrétienne m'empêche de le faire. Mère me l'a toujours interdit. On ne renie pas sa foi, pas plus qu'on ne renie son nom. Être protestante, c'était pour moi comme être Seymour : une médaille, un blason à porter avec fierté. Mais les heures passées en solitaire, loin de ma mère et de mon aînée, chez Grand-Mère, m'ont permis de prendre consciente de bien des choses.

"Oui, je vous le demande."
Edward se lève, sourcils froncés. A nouveau cette expression qui me rappelle Oncle Thomas, quoique son image commence à disparaître quelque peu de ma mémoire. Anne se raidit à côté de moi. "Je ne le puis." Henry soupire, Jane baisse les yeux. Dieu que mon frère peut être borné, parfois ! C'est à mon tour de me lever. "Edward, écoute moi. Tu as lu la Bible, et les écrits de Luther, comme moi. Tu sais ce qu'il en est. Dieu n'a pas besoin de paroles, Il lit dans nos coeurs. Il sait que le tien est au protestantisme, et qu'en dépit de ce que tu pourras dire ou faire, tu restes dans la vraie lumière." C'est au tour de ma mère de se lever, et de prendre mon frère par les épaules. Elle regarde Edward, s'adresse à Edward, mais ses paroles nous concernent tous, d'Anne à Jane en passant par moi, Henry et même le petit Thomas, qui suce son pouce sans rien y entendre. Au fond, elles concernent aussi Mary, Elizabeth, et tous les Seymour, dont le destin repose essentiellement sur les épaules de mon frère et ma mère. "Savez-vous ce qu'est un phénix, Edward ?"

Il opine.
"Le phénix se relève de ses cendres. Il renaît de sa chute. C'est précisément ce que nous allons faire, ce que la reine Mary nous permet de faire, et je ne laisserais pas passer cette chance, mon fils. Vous ne pouvez laisser passer cette chance. Nous sommes tombés bas, nous nous relèverons, nous nous relevons déjà. Fut un temps où nous étions la famille la plus puissante d'Angleterre, cette place est la notre et nous la récupèreront. Vous la récupèrerez. Faîtes en sorte que la mort de votre père n'ait pas été vaine. Dudley va mourir, notre tour viendra à nouveau." Edward, droit comme un i, affiche une expression neutre et vertueuse. En cet instant, il est le portait craché de Père. "Vous êtes incroyable, Mère. Je vous savais habile politicienne, voilà que vous vous révélez fine tacticienne, par dessus le marché." Mère sourit aussi, d'une façon plus dure, plus machiavélique. "Pas tacticienne, Edward. Stratège. Vous connaissez la différence ?" Il fait signe que non. Avant même de réfléchir, je prends la parole sans vraiment m'en rendre compte, comme si je me parlais à moi-même. "La tactique permet de gagner une bataille. La stratégie permet de gagner une guerre. " Merci, Machiavel. Jane me regarde avec des yeux ronds, Mère avec approbation. Son regard se pose sur chacun de nos visages, tour à tour. "Les vainqueurs écrivent l'Histoire, mes enfants. Peu importe qu'un homme soit bon, honnête et vertueux, si il tombe, il sera coupable. Dudley a fait tomber votre Père. A nous de faire tomber Dudley. A nous d'écrire notre Histoire, au lieu de laisser les autres l'écrire pour nous."

Vengeance, ambition, espoir.



Dernière édition par Margaret Seymour le Dim 12 Oct - 21:07, édité 23 fois
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeSam 4 Oct - 21:33
Bienvenue à toi jeune demoiselle Smile
bon courage Un monde sans fin ♦ Margaret. 1345126580
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeSam 4 Oct - 21:36
Ohhhhh ma petite Maggy Un monde sans fin ♦ Margaret. 1345126580
Bienvenue sur TTB ♥️ Si tu as des questions surtout n'hésites pas Un monde sans fin ♦ Margaret. 1803503357
Bon courage pour la rédaction de ta fiche Un monde sans fin ♦ Margaret. 3460332237
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeSam 4 Oct - 21:40
MON.DIEU il n'y a que des margaret sur le forum Razz
en tout cas bienvenue parmi nous !! Un monde sans fin ♦ Margaret. 2751209421 et bon couraage pour ta fiiche I love you Un monde sans fin ♦ Margaret. 1034520638
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeSam 4 Oct - 22:22
Tu viens seulement de te rendre compte que nous allons dominer le monde, très cher ? What a Face

Bienvenue sur le forum en tout cas et bon courage pour ta fiche ! Un monde sans fin ♦ Margaret. 1345126580
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeSam 4 Oct - 22:41
j'ai l'impression, mais ce sera toujours les Cavendish qui domineront le monde !! Un monde sans fin ♦ Margaret. 590731295 Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeDim 5 Oct - 10:17
Nan, pouvoir aux Margaret ET aux Seymour ! Un monde sans fin ♦ Margaret. 303479109
Bref, avant de me joindre à vous pour dominer le monde RP, un grand merci à tous ! Un monde sans fin ♦ Margaret. 1345126580

Mamounette adorée (*.*), je voulais juste te prévenir que je compte faire intervenir Anne dans la rédaction de mon histoire, donc si jamais il y a quelque chose qui ne te convient pas, qui n'est pas conforme avec le personnage ou que tu n'aimes pas, n'hésite pas à me le dire, que je puisse tout modifier Un monde sans fin ♦ Margaret. 2063618935
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeDim 5 Oct - 10:38
Margaret Seymour a écrit:


Mamounette adorée (*.*), je voulais juste te prévenir que je compte faire intervenir Anne dans la rédaction de mon histoire, donc si jamais il y a quelque chose qui ne te convient pas, qui n'est pas conforme avec le personnage ou que tu n'aimes pas, n'hésite pas à me le dire, que je puisse tout modifier Un monde sans fin ♦ Margaret. 2063618935

Ca me va Un monde sans fin ♦ Margaret. 1034520638 Je suis impatiente de te lire Un monde sans fin ♦ Margaret. 1034520638
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeDim 5 Oct - 11:01
... Je viens de capter que c'était ton DC What a Face
Merci beaucoup Un monde sans fin ♦ Margaret. 1345126580 Je finis ma fiche au plus tard, j'ai tellement hâte de pouvoir RP avec tout le monde Razz
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeDim 5 Oct - 11:21
Bienvenue Un monde sans fin ♦ Margaret. 1803503357
Bonne chance pour la suite de ta fiche ♥️
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeDim 5 Oct - 11:41
Saoirse Un monde sans fin ♦ Margaret. 4170629200
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Un monde sans fin ♦ Margaret. 1366640713
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeDim 5 Oct - 11:43
Merci beaucoup à vous deux ! Un monde sans fin ♦ Margaret. 1803503357
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeDim 5 Oct - 14:47
Bienvenue ** Contente de voir ce PV prit Very Happy
Bon courage pour ta fiche Smile
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeDim 5 Oct - 18:10
Merci Un monde sans fin ♦ Margaret. 2063618935
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Lavinia Tyburn
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♕ Métier : Comtesse douairière de Westmorland ♕ Age : 22 ans. ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Elynore ♕ Mon nombre de messages est : 709 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 130 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 15/06/2014 ♕ Mon pseudo web est : BloodyWonder ♕ Mes autres visages : Arthur Wayne & Théodore Wolmar Un monde sans fin ♦ Margaret. 1502140290-tumblr-lw6cfozp9o1r8011ko1-500

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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeDim 5 Oct - 18:39
Bienvenue sur TTB, bonne chance pour ta fiche Un monde sans fin ♦ Margaret. 1345126580
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeDim 5 Oct - 20:14
Merci ! Un monde sans fin ♦ Margaret. 3412087572
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Mary Sidney
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeMar 7 Oct - 17:32
Alors là non. Non, vraiment, ça suffit les Seymour là Suspect .

*La joueuse pousse Mary*

Bienvenue sur TTB Margaret ! cheers J'ai vraiment eu un gros coup de cœur pour le début de ta fiche et j'ai vraiment hâte de lire la suite ! Un monde sans fin ♦ Margaret. 1366640713 Tu nous plonges vraiment dans l'ambiance de la famille Seymour (et mine de rien, je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux points communs avec les Dudley), chapeau !

Bon, ma petite Mary (Dudley) Sidney ne va pas se réjouir de ton arrivée, mais sache que la joueuse risque fort de faire marcher ses petits méninges pour trouver une idée de lien What a Face .
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeMar 7 Oct - 17:45
Merci beaucoup, Mary ! Un monde sans fin ♦ Margaret. 1366640713 Je suis enchantée de savoir que mon début te plait, c'est bon signe pour la suite Un monde sans fin ♦ Margaret. 3412087572

C'est vrai qu'à y regarder, Dudley et Seymour ont bien des points communs, et je parie que les filles des deux familles auraient pu très bien s'entendre, en fait Razz Les joies de la politique... Laughing

Mergaret n'est pas ravie des masses non plus, mais elle se taira pour l'instant Un monde sans fin ♦ Margaret. 3515439300 Je suis sûre que nous trouverons un bon lien bien sympathique Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeMer 8 Oct - 10:07
Oh ! Une Seymour sous les traits de la ravissante Hailee !! Un monde sans fin ♦ Margaret. 4205929361 Quel excellent choix !! Un monde sans fin ♦ Margaret. 251407505

Bienvenue parmi nous & Bon courage pour l'écriture de ta fichette Un monde sans fin ♦ Margaret. 2063618935
J'espère qu'on se trouvera un super lien Un monde sans fin ♦ Margaret. 4113703508
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeMer 8 Oct - 17:29
Merci beaucoup Thomas I love you Nous trouverons un très bon lien, j'en suis certaine Un monde sans fin ♦ Margaret. 1366640713
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeMer 8 Oct - 19:44
Juliette *.* Jamais vu l'oeuvre dans laquelle cette actrice joue mais j'aimerais trop Very Happy

Bref, je pense que j'ai oublié de te saluer alors je le fais! Désolée… Bonne chance pour la suite de ta fiche ;-)
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeVen 10 Oct - 17:01
Je n'ai pas non plus vu le Roméo & Juliette, rassure-toi ! Smile Mais je compte bien y remédier très vite, j'ai en tout cas beaucoup aimé les avatars d'Hailee sur Echo des Plaines, alors... Un monde sans fin ♦ Margaret. 1366640713
Merci beaucoup ! Un monde sans fin ♦ Margaret. 1345126580
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeSam 11 Oct - 10:19
Margaret je viens de lire le début de ton histoire et c'est absolument parfait Un monde sans fin ♦ Margaret. 1366640713
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitimeDim 12 Oct - 17:49
Mon Dieu, tu n'as pas idée comme ça me fait plaisir Un monde sans fin ♦ Margaret. 1366640713 J'espère qu'il en ira autant pour la suite, alors Un monde sans fin ♦ Margaret. 3412087572
Suite que je poste le plus vite possible, d'ailleurs... Un monde sans fin ♦ Margaret. 239769179

EDIT : ça y est, fiche terminée ! Un monde sans fin ♦ Margaret. 1345126580
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MessageSujet: Re: Un monde sans fin ♦ Margaret.  Un monde sans fin ♦ Margaret. Icon_minitime
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