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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
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MessageSujet: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 14:36
Amy Joan Rudel





" Qui que nous soyons, au fond de nous-mêmes, nous ne sommes jugés que d'après nos actes "

TON PERSONNAGE
PRÉNOM & NOM ♦ Amy Rudel, du moins est-ce ainsi qu'on la nomme ici. Son vrai nom est Eloïn Surcouff.
AGE  ♦ 19 ans.
DATE DE NAISSANCE ♦ Un 23 août.
ORIGINE ♦ Malouine.
SITUATION FAMILIALE ♦ Célibataire, elle est orpheline et vit sous la protection de l'un de ses deux frères aînés, séminariste. L'autre est quelque part en mer, Dieu seul sait où.
MÉTIER ♦ Serveuse au Flying Dutchman, Londres.
GROUPE ♦ Le peuple Anglais.
CRÉDITS ♦ Tumblr (gif) et Insuline (avatar).

LE JOUEUR
PSEUDO ♦  Khaleesi.
AGE ♦  19 ans.
OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦  En fouinant sur Bazzart.
TON AVATAR ♦ Brooke Williams.
VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦  Fictif.
VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦  Je pense m'en sortir, mais je vous ferais signe sinon !



Audience devant la reine.


QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ Je suis protestante, chose peu admise de là d'où je viens, Saint Malo, où les protestants ne sont pas vraiment populaires. D'ailleurs, mes deux parents étaient de fervents catholiques. Mais c'est au séminaire que mon frère a découvert les textes de Luther, il a immédiatement été sous le charme, au grand dam de mon père. Discrètement, il m'en a touché deux mots et j'avoue avoir aussi été conquise. Je suis pour l'égalité et contre les privilèges, l'Eglise catholique est corrompue et un retour radical aux textes ne ferait de mal à personne. Mais au vu de l'atmosphère pesante qui règne en ce moment dans la chrétienté, ce n'est pas une chose à déclarer à tout bout de champ.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦ Étant protestante, j'avoue qu'elle m'inspire peu de confiance. Certes, c'est une femme forte, tenace, mais ses opinions sur la religion sont trop fermées à mon goût. Bon, je doute que les petites gens du peuple, comme moi, soient réellement inquiétés, car qui s'en soucie réellement ? Les nobles ont plus à craindre que moi, puisqu'ils sont en contact direct avec la souveraine. Les nobles et le clergé, auquel mon frère appartiendra bientôt... Et c'est précisément ça qui m'effraie, avec la nouvelle Reine. Les religieux adhérant à la réforme ne seront pas épargnés. J'ai peur, non pas pour moi, mais pour Yann, qui se met en danger un peu plus chaque jour.

QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦ Qui donc ? Cette gamine plus jeune que moi que John Dudley et compagnie ont mise sur le trône ? Bah... Elle ne m'a pas fait mauvaise impression, mais je n'ai pas été étonnée par sa destitution. Le peuple ne l'aimait pas, elle n'avait pas la taille, l'envergure d'une souveraine. Moi, elle m'importait peu, je l'avoue : je ne lui souhaite aucun mal, pas plus qu'aux Grey ou aux Dudley restants, mais n'étant point de naissance anglaise, j'avoue avoir un peu de mal à me reconnaitre dans la monarchie d'ici. Ceci dit, j'aurais préféré avoir Jane Grey comme reine à la place de Mary Tudor, au moins je n'aurais pas eu à craindre pour la vie de mon frère.

AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Ce que je serais surtout prête à faire en ce moment, c'est à prendre le large ! Je ne suis pas mon frère : lui serait prêt à mourir pour sa foi, ce qui n'est pas mon cas. Bon sang, j'ai dix-neuf ans, je n'ai pas l'âge de mourir. Ce que je veux, ce pourquoi je serais prête à tout, c'est la sécurité de mes frères, le retour d'Arthur. Quoi qu'il ai fait, je lui pardonne, je veux le revoir. Je veux le meilleur pour eux, et pour cela, je donnerais tout. Mais je n'ai pas abandonné mon rêve de partir un jour, de mettre les voiles comme l'a fait Arthur, et de m'en aller naviguer sur les sept mers du monde. Foi ou pas foi, je suis une malouine, j'ai la mer dans le sang, et rien ne m'arrêtera !





Dernière édition par Amy J. Rudel le Lun 28 Oct - 17:05, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 14:55
The truth beneath the rose

> Ni Français ni Breton, Malouin suis <

L'aube se levait tout juste. Dehors, le soleil peinait à se frayer un chemin au travers de l'épaisse couche de nuages qui s'amoncelaient, menaçants, au dessus de la célèbre ville portuaire. Il ne pleuvait plus, mais les violentes averses de la nuit avaient laissé de gigantesques flaques d'eau sur les rues pavées, et l'atmosphère elle-même était rendue plus glaciale qu'elle n'aurait du l'être, en ce mois de mars. Lentement, Saint Malo s'éveillait, au son de ce port monumental qui faisait toute la fierté de ses habitants... et sa principale source de revenus. Pourtant, en dépit de l'engourdissement quasi-généralisé et naturel en ces petites heures, le calme n'était pas lieu commun de tous les ménages.

"Choppez-moi ce gamin, que je l'écorche vif !
- Mais, monsieur Surcouff...
- Y'a pas de "mais" qui tienne ! Qu'on m'attrape ce môme avant que je m'en serve comme boulet d'essai pour mes canons !
- Chéri ? Enfin, il se passe quoi, au juste ?"


Rouge de colère, l'homme ne s'interrompit qu'au son de la voix douce et légèrement flûtée de son épouse, qui venait de faire son apparition en bas des escaliers. Déjà prête, lavée, coiffée et habillée, son bras droit soutenait une fillette de trois ans pendant que dans sa main gauche s'était glissée celle d'un petit garçon de cinq ans. Les deux enfants portaient encore leurs vêtements de nuit, leurs cheveux étaient sans dessus-dessous et ils avaient les yeux rouges et gonflés de ceux qu'on vient d'arracher à un sommeil paisible. Pour autant, leur mère ne perdait absolument pas contenance.

"Il se passe, ma chère Johanne, que TON fils aîné a pris, histoire de changer, la poudre d’escampette !"

Elle sourit.

"Dois-je te rappeler qu'il s'agit de TON fils aussi ?
- Inutile, il me fait bien assez honte. Diantre, n'a t-il donc que ça à faire ? C'est du travail, qu'il veut ? Ah, moi je peux lui en donner, du travail !
- Gaëtan, t'énerver est inutile, Arthur ne rentrera pas plus vite. Robert, pouvez vous aller au port et voir si personne ne l'aurait vu là-bas ?
- Tout de suite, m'dame !"


Trop heureux, l'homme de main du redoutable Gaëtan Surcouff, fila sans demander son reste, pendant que son maître se laissait lourdement tomber sur la chaise la plus proche.

"Ce gamin me rendra fou", fut sa conclusion. Puis, il s'efforça de sourire à ses deux autres enfants. "Comment vont mon fils et ma fille, ce matin ?
- Ils iraient mieux si leur père ne les avait pas réveillés en hurlant à tout bout de champ.
- Désolé, les enfants. C'est la faute d'Arthur."


Il embrassa le front de son fils et prit sa fille dans ses bras. Encore à demi-endormie, l'enfant laissa échapper un gémissement, puis posa sa tête contre l'épaule de son père qui lui caressa les cheveux.  

"Courage, ma petite Eloïn. Promis, je ne recommencerais plus.
- Jusqu'à la prochaine fugue d'Arthur"
, fit sa femme avec un sourire sarcastique.
- Johanne, j'essaie de me racheter une conduite, alors ne vient pas mettre ton grain de sel. Yann, mon fils, tu me crois si je te dis que je ne recommencerais plus ?"

Le garçonnet fit "non" de la tête, suscitant ainsi une grimace de son père et un rire de sa mère.

"Johanne, je blâme ton côté de la famille."

Gaëtan Surcouff était un homme bon, honnête et digne de confiance, doublé d'un époux et d'un père aimant. Armateur de son état, il avait épousé la fille d'un marin malouin décédé en mer des années plus tôt, avant même leurs fiançailles. Comme tous les natifs de Saint Malo, il était fier de sa ville, excessivement fier même, à l'instar de sa femme, de ses parents autrefois, de ses frères et soeurs, de tous les malouins du monde. La mer, le port, ainsi que son entreprise représentaient l'alpha et l'oméga de l'existence à ses yeux. Partout, son nom était connu et craint, chose dont il s'enorgueillissait chaque jour un peu plus. Car face à ses qualités, Surcouff était tout sauf exempt de défauts : c'était un homme dur, parfois cruel, et peu compatissant. Il considérait la vie comme un champ de bataille où tous les coups étaient permis et ne montrait jamais le moindre signe de faiblesse. Buté dans ses convictions, il ne tolérait pas qu'on s'oppose à lui ou qu'on le contredise. Autant de traits qui le rendaient parfois difficile à vivre. Seule son épouse semblait avoir une assez bonne idée de sa personnalité pour avoir un minimum d'influence sur lui. Certains disaient même qu'elle avait autant d'influence sur lui que lui en avait sur la ville, ce qui n'était pas peu dire.

Plusieurs enfants étaient nés de l'union entre Johanne et Gaëtan, mais seuls trois avaient survécu plus d'un an : Arthur, l'aîné, était de loin le plus agité. Bagarreur, hardi et mauvais perdant, il ne perdait jamais une occasion de faire des siennes. Sa fascination pour les bateaux et le monde de la Marine aurait sans doute enchanté son paternel si il n'en profitait pas pour fuguer à tout bout de champ pour se rendre au port et observer les vaisseaux de guerre qui transitaient par la ville portuaire. Yann, le second, était son radical opposé. Calme et studieux, il montrait une curiosité inébranlable, surtout pour les questions religieuses ; et déjà, ses très catholiques parents le voulaient prêtre. Eloïn était la petite dernière, la seule fille, et question caractère, elle se situait à mi-chemin entre Arthur la pelote de nerfs et Yann le posé. Aux yeux de son père, elle se montrait bien trop hardie pour une fille, et il ne perdait pas une occasion de le lui faire comprendre, mais il aimait profondément sa fille et un simple de ses sourires suffisait à le mettre de bonne humeur.

"Hé, psssssst, Elo !
- Arthur ! Tu es là ! Père est furieux contre toi, il t'aurait cloué au mur avec des morceaux de verre si Mère n'avait pas envoyé Robert te chercher au port. D'ailleurs, où est-il, Robert ?
- Ne t'en fais pas, soeurette, j'ai couru plus vite que lui. Quant à Père, il s'en remettra, il me menace à chaque fois. Viens voir ce que j'ai trouvé !"


Curieuse, la petite Eloïn suivit furtivement son grand frère dans sa chambre. Elle était pleinement réveillée à présent, fraîche comme une rose, habillée, ses longs cheveux roux soigneusement peignés en un chignon qui s'écroulerait après cinq minutes de jeu avec Arthur... Qui referma la porte derrière elle et, d'un air conspirateur, lui déballa un petit sac de jute.

"Ouvre-le, tu vas voir comme c'est joli !"

L'enfant obéit et poussa une exclamation. Pour éviter que le reste de la maisonnée ne les entende, Arthur lui plaqua une main sur la bouche et ne la libéra que lorsqu'elle lui lança un regard d'excuse penaud. Puis elle reprit le sac de jute et, de ses doigts agiles, sortit tout ce qu'il contenait : des bijoux, essentiellement, ainsi que des pièces d'or.

"C'est sublime !
- Ou as-tu volé ça, Arthur ?"


Yann se tenait dans l'encadrement de la porte, lèvres pincées et sourcils froncés.

"Je ne l'ai pas volé, je l'ai juste... Pris !
- Tu m'expliques la différence ?
- Personne ne le cherchera, personne n'en a besoin, de toute manière.
- Arthur, c'est de l'or ! De l'or et des pierres précieuses, ça coûte une fortune !
- Moi, je trouve ça très beau."


Indifférente aux habituelles disputes de ses frères, Eloïn avait passé à son cou un lourd collier orné de rubis scintillants, et observait le jeu de lumière sur les facettes d'un diamant taillé et monté sur bague.

"Gardes les, Elo.
- C'est vrai ? Je peux les garder ?
- Bien sûr, mais à condition de bien les cacher pour que jamais les parents ne les trouvent. Promis ?
- Promis !"


Et pour couronner le tout, la fillette planta un baiser sur la joue de son frère, pendant que Yann avait un claquement de langue désapprobateur face à cette scène. Arthur se tourna vers lui avec un sourire narquois.

"C'est du vol, Arthur. Dieu te punira.
- Peut-être, mais je ne compte pas mourir tout de suite.
- Père aussi te....
- Père ne me punira que si tu lui dit tout. Or, si tu dis tout, tu rendras notre soeur très malheureuse. Tu ne veux pas rendre Eloïn malheureuse, n'est ce pas, Yann ? N'est ce pas ?"


Hésitant, le garçon regarda sa petite soeur, rose de bonheur mais avec une moue inquiète, parée de ses bijoux de princesse. Devant l'insistance d'Arthur, il se mordit la lèvre, mais après un temps, il grommela :

"Non, je ne dirais rien. Promis."

La fillette laissa échapper un cri de joie et l'embrassa, pendant qu'Arthur applaudissait. Il eut un sourire contrit.

~

Eloïn, pensive, observait une des colossales tours d'assaut, aux canons tournés vers l'intérieur des remparts. Il pleuvait à verse, mais cela ne gênait aucunement les habitants, habitués aux intempéries. Imposants, les hauts remparts se découpaient nettement sur le ciel d'un gris soutenu et pourtant lumineux, de cette lumière si typique de la Bretagne. Gravés sur la pierre, les armoiries de la célèbre duchesse Anne, l'hermine protégée d'une cape, ainsi que sa fière devise, 'mieux vaut la mort que la souillure', se distinguaient à grand peine au travers de l'épais rideau de pluie. Pourtant, la jeune fille les avait si souvent observés qu'elle pouvait y porter son regard sans même les voir. Comme tous les malouins, elle avait à l'égard de la dernière duchesse de Bretagne des sentiments ambivalents.

"Alors, Eloïn, encore plongée dans tes réflexions ?
- Je pensais... A la duchesse Anne"
, sourit la demoiselle. "Alors ?
- Le prêtre dit que j'ai des chances d'entrer au séminaire.
- Eh bien, cela ne te rend-il pas heureux ? N'est ce pas ce que tu voulais ?
- C'est ce que Père veut, Elo. Pas forcément ce que JE veux.
- Parfois, tu me fais vraiment penser à Arthur."


Ce fut au tour de Yann de sourire, avant de prendre le bras de sa soeur qui, enfin, détacha ses yeux clairs de l'édifice de pierre. Ensemble, ils prirent le chemin de chez eux. Les années avaient passé, et la jeune Eloïn allait à présent sur ses treize ans alors que Yann en affichait déjà quinze et Arthur, vingt. Tombée malade l'hiver précédent, Johanne Surcouff souffrait toujours de fièvre, et ses chances de guérison diminuaient un peu plus chaque jour. Obligée de rester alitée, c'était à sa fille que revenaient les tâches domestiques. Celle-ci faisait de son mieux, mais guère aussi bien que le faisait sa mère, et la mauvaise humeur du père de famille s'en voyait augmentée. L'aîné du trio Surcouff était depuis longtemps parti en mer comme marin, et envoyait de ses nouvelles quand il y pensait, c'est à dire assez rarement. Cependant, son départ n'avait pas signé le début du calme chez les célèbres armateurs : a peine Arthur avait-il mis les voiles que son jeune frère commençait à s'opposer, pas de la même façon, à l'autorité paternelle. En refusant, par exemple, d'entrer dans les ordres comme il l'aurait voulu.

"Tu sais, si tu lui expliques posément...
- Il n'écoutera pas plus. Tu connais Père : mets lui une idée en tête et il n'écoutera jamais personne.
- Et si tu en parlais à Mère ?
- Elle est épuisée, Eloïn, et je crois que Dieu ne tardera pas à la rappeler à lui. Je ne veux pas lui faire souci.
- Tu veux que je lui en parle, moi ?
- Pour qu'il te frappe au visage ? Pitié, non ! Que n'ais-je pas le courage d'Arthur ?
- Tu appelles ça du courage, toi ? Moi, j'appelle ça de l'obstination, voire de la folie.
- Appelles ça comme tu le voudras, il n'empêche que je l'envie. Lui n'a pas peur de dire ce qu'il pense.
- Je me demande bien où il est."


Presque d'instinct, le regard de la jeune fille glissa vers la bague en diamant qu'elle arborait à l'index droit, souvenir de ce sac de toile de jute qu'il lui avait offert dix ans plus tôt. D'autres cadeaux du même acabit étaient venus garnir ses tiroirs par la suite. Arrivés devant chez eux, elle fit glisser le bijou le long de son doigt et le dissimula au fond de sa poche. Elle souhaita tout le courage du monde à son frère, car leur père ne manquerait pas de lui tirer les vers du nez à propos de l'entrevue entre le jeune homme et le prêtre, et grimpa l'escalier jusqu'à sa chambre. Elle referma la porte derrière elle et ouvrit grand la fenêtre, inspirant à fond l'odeur de l'océan que lui portait le vent. Eloïn eut un sourire nostalgique en observant le fracas des vagues contre les rochers, en contrebas. Où était-il, son cher Arthur ? Quels paysages, quels univers fabuleux avait-il découvert, de par les mers du monde ? Précieusement, la malouine avait conservé les quelques lettres qu'il avait envoyées, d'Italie, d'Empire Ottoman, d'Egypte. Bientôt, peut-être, en recevrait-elle une du Nouveau Monde ? Le soir, en s'endormant, elle pensait à son frère et ses découvertes. Comme Yann, elle enviait Arthur : elle aussi rêvait de s'embarquer sur les mers du monde, de découvrir ce que personne encore n'avait découvert. Déjà, au contact de son aîné, elle avait appris à se battre comme un homme, à manier un bateau, à nommer ce qui le composait. Les bateaux, la mer représentaient pour Eloïn la liberté absolue, l'absence de contraintes, la destruction des interdits et la découverte de trésors inexplorés. Le Nouveau Monde... Les Indiens, les richesses, les terres encore vierges. Chaque soir en rêve, elle s'y rendait, vêtue de son pantalon, épée au poing et cheveux au vent, elle se battait aux côtés de ce frère tant admiré, elle combattait les hordes de guerriers et remportait la victoire, empochait un butin fabuleux et ensemble, Arthur et Eloïn Surcouff rentraient à Saint Malo couverts de gloire, d'honneurs et d'or. Leur fortune égalait celle des princes, ils pouvaient faire venir le meilleur médecin du monde pour soigner leur mère, et leur père, les yeux brillants de fierté, confessait tout l'amour qu'il avait pour ses enfants. Qui savait si ils ne créaient pas un Empire en leur nom ?

Les rêves d'Eloïn furent interrompus par des éclats de voix. Soupirant, elle se tira de ses pensées et sortit de la pièce.

"Tu es mon fils, et tu feras ce que je te dirais de faire !"


Nouveau soupir de la part d'Eloïn. Décidément, leur père ne changerait jamais. Craignant sa colère, elle n'osa entrer et s'interposer, mais resta dans le couloir et plaqua son oreille contre la porte.

"Père, je ne remets pas en cause votre autorité, mais...
- Je ne veux pas entendre le moindre MAIS ! Tu feras ce que JE te dirais de faire, me suis-je bien fait comprendre ?
- Je ne VEUX PAS entrer au séminaire ! Je ne veux pas devenir prêtre ! Je ne veux pas...
- JE ME CONTREFOUS DE CE QUE TU VEUX OU NON !
- JE NE SUIS MÊME PAS CATHOLIQUE !"


Derrière le panneau de bois, Eloïn retint son souffle. Depuis quelques temps, elle s'en était doutée... Mais nul doutait que le père Surcouff ne prendrait pas la chose aussi bien que sa fille. Le silence pesant qui régnait dans la pièce adjacente était la définition même du calme d'avant tempête.

"Je... Te... Demande... PARDON ?
- L'Eglise de Rome est bouchée, Père ! Elle n'a aucun espoir !
- Hérésie !
- Vérité ! Regarde les, tous plus débauchés les uns que les autres, tous obtus. Ils ne comprennent plus rien aux textes, plus rien à l'Evangile ! Ils ne voient pas la vraie lumière de Dieu !
- Tu oses...
- Oui, j'ose. Luther l'a dit dans ses textes, Père, Luther..."


Eloïn tourna les talons et s'enfuit dans le couloir, courant à toutes jambes vers la chambre de sa mère. Elle y entra précipitamment, sans même toquer, le souffle court.

"Mère !
- Eh bien, mon enfant, qu'as-tu ?"


Un peu honteuse de son entrée tapageuse, elle referma la porte en douceur et s'approcha du lit de sa mère. Johanne avait un doux sourire faiblement étalé sur ses lèvres. Allongée sur le dos, plus blême que jamais, ses longs cheveux roux étalés sur l'oreiller, elle avait une voix à peine audible.

"Mère, c'est Père... Père et Yann... Je crois qu'ils vont s'entretuer, Mère, j'ai peur..."

Elle eut une quinte de toux. Aussitôt, sa fille se précipita à son chevet pour lui bassiner les tempes d'eau fraîche, mais cela ne fut guère utile, car la toux empira.

"Mère ! Mère, respirez, Mère, respirez !
- Eloïn ! Que se passe t'il ? Ta mère ?
- Je ne sais pas, Père, elle a commencé à tousser, et puis..."


Tremblante de la tête aux pieds, elle se redressa pour laisser place à son père. Derrière lui venait Yann.

"Johanne, mon amour, tu vas bien ? Respire, mon amour, respire. Je t'en prie, respire.
- Essayez de la déplacer, de lui trouver une position plus confortable. Eloïn, mouille lui le visage, elle se sentira peut-être mieux après... Et ouvre la fenêtre, elle doit avoir trop chaud."


La jeune fille obéit pendant que Gaëtan et Yann déplaçaient, avec toute la douceur dont ils étaient capables, le corps souffrant de la malade. De longues heures durant, oubliant toutes disputes, tous trois s'acharnèrent autour de cette femme aimée, de cette mère formidable. En vain, car aux petites heures du matin, Johanne ne les reconnut plus, ni son mari, ni son fils, ni sa fille. Elle ne les reconnaitrait plus jusqu'à leur réunion Là-Haut. Alors, Gaëtan Surcouff redressa la tête et planta ses yeux sombres dans ceux, clairs, de son fils, avant de murmurer d'une voix blanche :

"Je ne te pardonne pas tes hérésies, mais pour l'amour de ta mère, je te garderais comme fils.
- Et pour l'amour de ma mère, car elle le voulait aussi, j'entrerais au séminaire."


Derrière eux, le visage baigné de larmes, Eloïn n'entendait plus rien.

~

" Yann ?
- Oui ?
- Parle-moi encore de Luther."


Yann eut un rire de nez. Les deux Surcouff étaient allongés côte à côte, dans le noir le plus complet. Dehors, la nuit était calme, mais Eloïn ne parvenait à trouver le sommeil et avait rejoint clandestinement son grand frère. Un étage plus haut, on entendait les ronflements de leur père, resté veuf depuis la mort de son épouse, voilà cinq ans à présent. Face à la chambre de Yann se tenait celle, restée vide, d'Arthur. Le jeune aventurier leur avait écrit du Nouveau Monde, leur décrivant avec force détails ce qu'il avait découvert au contact des Mayas, ces mystérieux individus qui vivaient de l'autre côté de l'océan. Mais depuis un an et demi, ils étaient restés sans nouvelles. Eloïn, d'abord enchantée par les lettres de son frère, se rongeait à présent les sangs : l'aîné des Surcouff pouvait être n'importe ou. Peut-être même était-il mort ? Prisonnier quelque part ? Dieu seul le savait.

"Père ne veut pas que j'en parle.
- Mais Père n'est pas là, et moi j'ai envie d'entendre."


A nouveau, le jeune homme de vingt ans eut un rire discret. Il commençait à connaître sa fougueuse jeune soeur. Celle-ci se redressa dans son lit alors que Yann commençait à lui détailler ses textes qu'ils commençait à connaître par coeur à force de les étudier en secret. Voilà des années maintenant qu'il avait pleinement adhéré à la réforme, au grand dam de son père devant lequel il n'évoquait plus le sujet. Séminariste, le jeune homme n'avait pas perdu espoir de voir un jour le vent du protestantisme se répandre à travers l'Europe entière. C'était un bon orateur, charismatique et fervent, et déjà Eloïn s'était jointe à lui dans la foi réformée. A mesure qu'il parlait, dans un murmure plein de fougue et de vivacité, sa cadette buvait ses paroles. Yann avait le don de rassembler les foules, elle la première.

Pris dans leur discussion théologique, le frère et la soeur Surcouff ne se rendirent pas tout de suite compte que dehors, l'agitation naissait dans les rues, de plus en plus pressante. Lorsque les bruits se firent plus insistants, Eloïn, qui s'apprêtait à poser une question, s'interrompit.

"Tu entends ça ?
- Quoi ?
- Là bas, dehors. On dirait... Une émeute.
- Tu devrais retourner dans ta chambre, si Père se réveille et te voit ici..."


La jeune fille s'était approchée de la fenêtre et souleva le bord de l'épais rideau qui masquait les vitres. Arrêtée et plus bruyante de minute en minute, une foule essentiellement masculine se massait devant leur maison. Dans tous les yeux se lisait la haine, et les rictus étaient rageurs. On aurait dit une meute de chiens féroces prêts à tuer. Saisie d'un frisson, Eloïn baissait vivement le rideau.

"Yann, ils sont en bas. Juste là, en bas. Je crois qu'ils en ont après nous.
- Vient, on va chercher Père.
- Inutile, les enfants."


Ils se retournèrent pour voir leur père les dévisager d'un air inquiet.

"Père, que se passe-t-il ? Pourquoi sont-ils tous massés devant chez nous ?
- Aucune idée, fils. Habille toi. Eloïn, fais-en de même. Quand vous serez prêts, retrouvez moi en bas."


Devant l'urgence de la situation, ils obéirent sans poser de questions. Eloïn se vêtit avec l'aide d'une domestique sans même prêter attention à ses gestes tant elle avait l'esprit embué par l'angoisse. Elle en avait presque mal au ventre. De grosses gouttes de sueur glissaient le long de sa nuque et son coeur tambourinait contre ses côtes. Les regards pleins de colère qu'elle avait croisés en bas ne quittaient pas son esprit. Le plus rapidement possible, elle dégringola les escaliers pour aller rejoindre son père et son frère qui, déjà, armaient leurs fusils. Yann, l'air sombre et le front plissé par l'inquiétude, lui en tendit un.

"Tient ta poudre au sec, soeurette, tu vas en avoir besoin."

Avec un hochement de tête, Eloïn prit l'arme et en enclencha le mécanisme. Elle comprit que l'heure était plus grave qu'elle ne se le figurait en constatant que son père ne la dévisageait pas d'un air mauvais comme il le faisait à chaque fois qu'il la voyait manier les armes. Il avait déjà difficilement accepté qu'elle apprenne à lire et à écrire, alors a charger un fusil ! Mais il n'était pas temps de s'appesantir sur ces questions : Surcouff, suivi par son fils et sa fille, prit la direction de la porte d'entrée de leur demeure. Devant, les cris se faisaient encore plus pressants.

"Je connais cette voix !" Trancha soudain Gaëtan. "C'est celle du capitaine Abgrall ! C'est à bord de son navire qu'est parti Arthur !
- J'ignorais qu'il était revenu. Pourquoi Arthur n'est-il pas avec lui ?
- Vous croyez que toute cette affaire a un rapport avec Arthur ?"


Ils n'eurent pas le temps d'aller plus loin : une voix tonitruante les interrompit.

"SURCOUFF ! Sors de là et rends moi ton fils, que je lui fasse la peau !"

Yann se tourna vers sa soeur.

"Tu as ta réponse, Eloïn."

Leur père tira les verrous et poussa la porte pour se retrouver face à la foule hurlante, qui hurla encore plus à son apparition.

"Surcouff, te voilà ! Et ton fils, il est ou, hein ? Il est ou ?
- Mon fils Yann est ici avec moi. Quant à Arthur, si tu ne sais pas ou il est, seul Dieu le sait, car il n'est pas ici !
- MENTEUR ! Ton fils est parti avec l'intégralité du trésor qu'on avait amassé au Mexique, alors soit tu me le donnes, soit tu me rembourses !
- Il n'est PAS LA, mon fils ! PAS LA, TU M'ENTENDS !
- Si je n'ai pas la peau de ton fils, c'est la tienne que j'aurais !"


Dans l'ombre du vestibule, Eloïn glissa ses doigts dans ceux de son frère.

"Il a du voler une sacrée somme, pour avoir mis Abgrall dans un tel état. Regarde, il a traîné tout son équipage avec lui !"

Dehors, la dispute prenait de l'ampleur. Furieux, Abgrall et Surcouff ne démordaient pas. Arthur, comprit Eloïn, s'était enfui avec tout ce que l'équipage avait récupéré et qui devait, originellement, rejoindre le trésor de Saint Malo. Au lieu de quoi, l'aîné des Surcouff avait payé un navire et des mercenaires, et était parti sans demander son reste. Au fond, cela n'étonna guère la jeune fille : si quelqu'un était capable d'une telle chose, c'était bien Arthur. Le problème était qu'à présent, l'ancien capitaine souhaitait plus que tout en découdre. En agissant de la sorte, Arthur avait-il mesuré les conséquences pour sa famille ?  Brusquement, Gaëtan Surcouff tourna la tête et regarda ses deux enfants. Dans un souffle si net qu'il semblait trancher l'air, il murmura :

"Tirez vous. Tout de suite."

Puis il se redressa face à Abgrall et son équipage furieux.

"- Viens, Elo, ne restons pas.
- Non, Yann, non ! Je ne veux pas laisser Père !
- Eloïn, Père nous a demandé de partir !
- Je sais, mais..."


Elle ne put finir sa phrase : déjà, la bagarre commençait. Piétinements, cris, coups, tirs de fusil et odeur de poudre, bruit des épées qu'on tirait de leur fourreau. Eloïn recula, visa et tira dans la foule, touchant un des marins. Elle chargea, alluma la mèche et tira une seconde fois, touchant juste à nouveau. Ou était son père ? Elle le cherchait du regard, mais ne le voyait pas. Autour du duo qu'elle formait avec son frère, tout n'était que bruit et fureur.

"Eloïn, viens ! COURS, ELOÏN, COURS ! SUIS MOI, ON DEGAGE D'ICI !"

Prenant ses jambes à son cou, la jeune fille suivit son frère à l'intérieur.

Il existait une deuxième entrée à leur maison, la porte des domestiques. Se retrancher à l'intérieur était inutile : les hommes d'Abgrall ne tarderaient pas à défoncer les portes pour mettre à sac la demeure. Vite, les deux jeunes gens enfouirent bijoux et pièces d'or pêle-mêle dans leurs poches, leurs sous-vêtements. Gardant leurs fusils, ils attrapèrent le premier vêtement chaud qui leur tombait sur la main et, sans jamais cesser de courir, traversèrent les étages jusqu'au sous-sol ou logés les domestiques, pour l'heure aux côtés de leur maître, en haut. Yann explosa la poignée de la porte à l'aide d'un tisonnier de cheminée et ils s'engagèrent vers l'extérieur. Dans les rues, les forces de l'ordre arrivaient, ainsi que nombre de voisins qui se jetaient dans la mêlaient, ne faisant en réalité qu'aggraver la situation.

"Yann... Regarde... Là haut...
- C'est Père !"


Ouvrant de grands yeux épouvantés, Eloïn vit Abgrall saisir son père par le col. L'éclat des torches illumina ce qui, de loin, ressemblait à la lame d'un poignard.

"Ferme les yeux", souffla Yann. Mais c'était trop tard. Pétrifiée, Eloïn venait de voir son père se faire trancher la gorge. Ensuite, elle ne vit plus rien.

~

Assise au bord du fleuve, la jeune fille, pensive, observait l'eau qui caressait le bas de son jupon. Inspirant à fond, elle emplissait ses poumons de l'eau du fleuve, rendu parfois nauséabond par la proximité de la ville. L'odeur de la mer lui manquait. Saint Malo lui manquait. Son père lui manquait. Eloïn n'avait pas mesuré tout ce qu'elle avait jusqu'à ce qu'on le lui enlève. Jamais elle n'avait vécu aussi pauvrement : elle avait une petite maison en ville, financée par son frère et elle-même grâce à l'argent obtenu après la vente des bijoux récupérés à l'époque où leur maison de Saint Malo tenait encore debout.

Un an seulement avait passé, mais comme cette année lui avait paru longue ! Lorsqu'elle pensait à la vie qu'elle y menait, elle avait l'impression de se remémorer un rêve. Les Surcouff étaient une bonne famille, pas noble mais réputée et résolument fortunée ; jamais elle n'aurait cru qu'un jour, elle devrait travailler pour assurer sa survie. Fort heureusement, elle avait trouvé un emploi ici, au Flying Dutchman : les lieux lui avaient immédiatement plu, avec leur cortège de vieux marins qui défilaient au comptoir. Au moins, elle retrouvait un peu de chez elle. De même, à force de commerce entre sa ville natale et les marins anglais, elle avait fini par apprendre leur langue, et son accent fut justifié lorsqu'elle dit être originaire du Cornouailles, cette région si particulière. Et ici, qui se souciait d'elle, sinon son frère ?

Là-bas, à Saint Malo, plus rien ne les attendait. Elle et Yann avaient réussi à fuir la colère d'Abgrall, mais savaient qu'il ne leur restait plus rien. Leur parents étaient morts, leur maison mise à sac, et Dieu seul savait ou était leur frère. Arrivés clandestinement à Londres, ils avaient aussitôt changé de nom, par sécurité, et une fois devenus James et Amy Rudel, ils avaient commencé leur nouvelle vie. Yann "James" était entré au séminaire de Londres, alors anglican, pendant que sa soeur cherchait du travail. Et puis tant bien que mal, la vie avait repris le dessus. Un Surcouff ne se laisse jamais abattre !

Avec un léger sourire aux lèvres, la jeune femme lança un caillou dans l'eau et contemplait encore les ronds se former à la surface lorsqu'une voix l'interrompit :

"Amy ? Ton frère vient d'arriver, il veut te voir.
- J'arrive."


Elle se redressa et prit le chemin de la taverne. Assis dans un coin, à l'écart du groupe, son frère l'attendait.

"James !"

Amy se dirigea vers lui et s'assit à son côté. Il se mordait la lèvre inférieure d'un air anxieux, mais attendit que les conversations reprennent pour s'ouvrir à sa seule et unique confidente.

"Jane Grey a été boutée hors du trône. Il paraît que Mary Tudor, la catholique, va mener une contre-réforme monstrueuse à notre encontre.
- Je sais, on ne parle que de ça depuis ce matin. Qu'est ce que tu comptes faire ? Quitter le séminaire ?
- Quoi ? Non ! Maintenant que j'y suis, j'y reste.
- Mais...
- Le meilleur moyen de promouvoir la vraie parole de Dieu, soeurette, c'est de la promouvoir de l'intérieur.
- Tu veux dire... Prêcher le protestantisme ? Alors que c'est une catholique qui vient d'obtenir la couronne ? Tu as vu ce qui s'est passé, elle a levé une armée. C'est une femme forte, une femme de tête, rien ne l'arrêtera.
- Que veux-tu faire d'autre ? On ne va pas partir encore, si ?
- Et pourquoi pas ? On l'a fait une fois, on peut le faire une deuxième.
- Nous n'avons pas assez d'argent, Elo... Amy. Et je ne veux plus partir, je veux aider la communauté protestante pour le bien de notre Eglise."


La jeune femme leva les yeux au ciel.

"Arthur le ferait, lui.
- Et tu as vu dans quels beaux draps nous a mis Arthur. Jamais je n'aurais fait une chose pareille.
- Evidemment, tu ne fais jamais rien.
- Et ce que tu veux que je fasse, c'est de fuir comme un lâche ? C'est ça ?"


Elle rougit violemment. Ses mots avaient dépassé sa pensée.

"Désolée, James. J'ai parlé trop vite.
- Tu peux partir, si tu le veux. Je ne t'en empêcherais pas."


Elle fit hocha négativement la tête et prit la main de son frère qui lui sourit doucement.

"Je sais combien tu rêves de naviguer.
- Aussi longtemps que tu resteras ici, je resterais aussi.
- Tu n'as pas peur les représailles ?
- Je suis une malouine, Yann. Avec une arme, je peux tout faire !"


Leurs rires se répondirent, mais au fond, chacun savait que c'était la vérité. Les rêves d'Amy-Eloïn pouvaient attendre : son frère passait avant tout. Après tout, il était sa seule famille. Voilà bien longtemps qu'elle n'avait plus rêvé d'Arthur, mais elle continuait de penser à lui souvent, avec un mélange d'inquiétude et d'admiration. Au fond, elle lui avait pardonné et souhaitait son retour. Mais jamais aucun des enfants Surcouff ne se retrouveraient chez eux, à Saint Malo. Leur mère était morte onze ans plus tôt, leur mère l'année précédente. Le destin avait séparée une fratrie qui s'était voulue unie pour la vie. Yann et Eloïn restaient ensemble, et Arthur voguait de son côté. Qui savait ce que le sort leur réservait ?




Dernière édition par Amy J. Rudel le Lun 28 Oct - 16:13, édité 24 fois
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Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 15:03
Bienvenue sur TTB ! Bon courage pour ta fiche AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1345126580 
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Elizabeth Tudor
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 15:03
Bienvenue Amy sur TTB AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1345126580 
Si tu as des questions surtout n'hésites pas Very Happy
Bon courage pour la rédaction de ta fiche, je suis impatiente de découvrir ton personnage AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 507061471 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 15:12
Oh merci, c'est gentil ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1345126580 J'espère que mon perso plaira, alors ! X)
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 17:19
Bienvenue !!
Bon courage pour ta fiche !
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Katherine Grey
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La Famille Royale
♕ Métier : Lady Katherine Grey, potentielle héritière de la couronne d'Angleterre ♕ Age : 17 années ♕ Religion : Protestante ♕ L'avatar a été fait par : zuz, tumblr & .TITANIUMWAY ♕ Mon nombre de messages est : 563 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 45 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 05/10/2013 ♕ Mon pseudo web est : Eris AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Tumblr_oskl7jd0AN1s7l9w9o3_r1_400

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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 17:57
Bienvenue ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1366640713 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 18:12
Merci à vous deux ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 3460332237 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 18:14
Bienvenue AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1345126580 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 18:23
Merci ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 4113703508 Normalement, j'aurais fini ma fiche d'ici demain, elle a déjà pas mal avancé ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 239769179 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 18:25
Bienvenue ♥
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 18:42
Merci ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 3641689417 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 20:03
Bienvenue sur TTB avec ce magnifique avatar et ce personnage qui a l'air cool
Et tu rejoins la joyeuse team des romans. Bienvenue à toi
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeDim 27 Oct - 22:09
Bienvenue ! Ton personnage m'a l'air super intéressant AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 2063618935 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeLun 28 Oct - 0:12
Un grand merci à vous deux ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1345126580
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeLun 28 Oct - 7:52
Bienvenue parmi nous ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1345126580 
Quel joli choix d'avatar ♥️
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Constance B. Wayne
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LA FILLE DU BOURREAUle petit oiseau des rues.
♕ Métier : Ancienne serveuse au Flying Dutchman et désormais mère au foyer ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : 400 Lux ♕ Mon nombre de messages est : 1622 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 3 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/04/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya, Elizabeth, Edward AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Tumblr_oom8oeRwxk1vcvupko1_400

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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeLun 28 Oct - 12:06
Tu es serveuse au Flying Dutchman comme moi, on pourra être copine ???? AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 3482237718 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeLun 28 Oct - 12:12
Merci, Thomas ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 3920004554 Et Constance, ce sera avec grand plaisir ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 2063618935

EDIT : fiche terminée ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 303479109 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeLun 28 Oct - 16:37
Bienvenue sur le forum!^^
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeLun 28 Oct - 17:02
Merci, Isabelle ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1345126580 
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Elizabeth Tudor
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeLun 28 Oct - 17:46
Je m'occupe de ta fiche AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1366640713 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeLun 28 Oct - 19:03
Avec plaisir, Elizabeth ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 3641689417 J'espère que ça te plaira AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1366640713 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeLun 28 Oct - 19:42
Ta fiche est juste magnifique Amy AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 3641689417 J'adore l'histoire de la famille et je dois dire que cet Arthur m'intrigue beaucoup AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 4205929361 J'espère le voir un jour en scénario Very Happy
Alors j'ai un petit soucis, en ce qui concerne ton groupe. Parce que comme tu viens de St Malo, tu est plus une étrangère, du coup le peuple anglais ça n'irait pas. Mais d'un côté tu as pris une autre identité avec Yann et vous vous dites anglais. Donc je sais pas Very Happy Tu préfères quel groupe ? AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1803503357 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeLun 28 Oct - 20:36
Bienvenue sur TTB !!! Magnifique avatar !! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 507061471 AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 3412087572 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitimeLun 28 Oct - 21:19
Bienvenue sur TTB, ta fiche est super ! AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1366640713  Je l'ai dévorée ! Ta petite Amy est passionnante !

Si tu as la moindre question, surtout n'hésite pas à te tourner vers le staff. AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » 1345126580  Amuse toi bien parmi nous ! I love you 
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MessageSujet: Re: AMY ¤ « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »  AMY ¤  « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » Icon_minitime
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