Amy Robsart

" Ne pleurez pas votre passé car il s’est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n’existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais. " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM Amy Rosbart AGE Vingt et un ans DATE DE NAISSANCE Elle est née un 7 Juin 1532 ORIGINE Elle est anglaise SITUATION FAMILIALE Mariée à Robert Dudley MÉTIER Noble GROUPE La Noblesse anglaise CRÉDITS Milou LE JOUEUR PSEUDO Milou AGE vingt quatre ans    OU AS-TU CONNU LE FORUM? J'ai découvert ma schizophrénie sur une barque appelée le Titanic. Vous ne voyez toujours pas? Bon... Si je vous dis Jack, Livia et Nayah...?    TON AVATAR Tamsin Egerton VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? Historique VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? Non, c'est bon, j'harcèlerais mon mari d'amour en cas de besoin

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? (répondez en 5 lignes minimum) John Robsart et Elisabeth Scott, ses parents, sont tous deux protestants et ont élevé Amy dans cette religion. Aussi, ont-ils approuvé la venue d'Edouard VI. Ensuite, Amy a rencontré Robert Dudley ayant foi en la même religion qu'elle, aussi a t-elle conservé son opinion religieuse. Toutefois, la noble n'approuve pas les changements survenus depuis la montée sur le trône de Mary Tudor qui cherche à remplacer le protestantisme par le catholicisme.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? (répondez en 5 lignes minimum) Amy est très discrète à ce sujet, ce n'est pas quelque chose dont elle en fera part à haute voix. Toutefois, l'arrivée de la reine Mary fut concomitante à l'emprisonnement de son mari, Robert. Aussi, il est certain qu'Amy n'approuve pas l'arrivée de cette nouvelle Reine ayant pris le pouvoir par la force, emprisonnant la famille de son mari ainsi que Jane Grey.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? (répondez en 5 lignes minimum) Ses convictions religieuses, Amy les a reçu de par son éducation. Ses parents ont toujours été pour le protestantisme ainsi que le règne d'Edouard VI. Aussi, à sa mort, ils ont donc approuvé la montée de Jane Grey sur le trône. Toutefois, cette satisfaction a été de courte durée lorsqu'ils ont constaté la prise de pouvoir par la force de sa cousine: Mary Tudor. Ayant vu vent de sa mise à mort, Amy éprouve beaucoup de peine pour elle, sentiment encore plus aggravée quand celle ci se rend dans la prison ou Jane est retenue prisonnière avec son mari, Robert.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? (répondez en 5 lignes minimum) Amy est bien trop timide et discrète pour pouvoir agir dans l'ombre. Malheureusement, elle subit le contexte actuel, voit son mari emprisonné et essaye de le soutenir du mieux qu'elle peut. Toutefois, elle n'est pas assez fort pour pouvoir se révolter. Ayant toujours vécu dans l'ombre de son père et désormais, de son mari, elle n'a pas de courage quand il s'agit de s'affirmer. Toutefois, il est certain que pour son mari, elle est capable du pire comme du meilleur. Cependant, agir seule lui semble une tâche impossible à réaliser.

La vie d'Amy avant Bloody Mary

Le 7 Juin de l’an 1547

Ma chère Constance,


Dès que lors que tu es partie, je n'ai pu m’empêcher de courir dans ma chambre afin d’ouvrir mon secrétaire. Prenant une feuille et de quoi écrire, la joie m’a envahi à l’idée de t’envoyer cette lettre, ma chère cousine, et ce, afin de pouvoir mettre à exécution notre promesse. Quelle ne fut mon bonheur de te voir en ce jour ensoleillé du mois de Juin. Jamais, je n’aurais pu croire que ma famille organiserait cette réception surprise en l’honneur de mon quinzième anniversaire J’en suis d’autant plus heureuse quand je te vis arriver au loin venant avec mon oncle et ma tante que j’aime tant !
Ô les souvenirs affluent mon esprit, et je me souviens de ces merveilleux instants passés quand nous étions petites. Je me souviens encore de nos rires d’enfants, de nos jeux dans le jardin de notre propriété à Stanfield Hall. Je nous revois encore avec notre percepteur, ce vieux monsieur empli d’un calme effrayant. Je revois ces repas ensemble en famille, ces regards complices. Tant de bonheur…
Cela dura jusqu’à mes dix ans si ma mémoire est bonne. Jusqu’à cette journée, je ne t’avais plus vu et je ne pensais pas te revoir. Père semblait peu enclin à revoir mon oncle mais je ne sus jamais pourquoi : il se taisait souvent quand j’étais prêt de lui. « Les paroles d’adultes ne doivent parvenir aux oreilles innocentes » qu’il disait. Ô Constance, je me rends compte désormais que ces quelques années sans te voir furent difficiles. De toute évidence, notre complicité m’a beaucoup manquée et j’ai perdu là, par le départ de ta famille dans une contrée plus lointaine de l’Angleterre, une amie et une confidente.

Maintenant mon cœur se remplit de joie quand je remarque que rien entre nous n’a réellement changé. Aussi, je ne peux qu’approuver ton idée d’entretenir cette correspondance. Oui, je sais que je peux compter sur toi, chère Constance. Il est pourtant tard et je sens mes yeux se fatiguer. Pourtant, comme tu me l’as demandé, je ne manquerais pas de t’ écrire.

Je t’embrasse,


Amy

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Le 10 Juin 1547

Ma chère Constance,


Je suis tellement heureuse d’avoir reçu ta lettre, mon cœur s’est réchauffé en lisant tes paroles si douces et si pleines d’amour. Comme j’aurais aimé pouvoir revivre cette journée d’il y a quelques jours encore.
Ici, à Stanfield, l’ambiance est bien maussade. Je me sens parfois seule et je sens une tension entre père et mère. Je ne saurais dire pourquoi mais le malaise persiste quand nous dînons. Je crois bien que j’ai vu ma mère pleurait mais je ne puis l’affirmer. Tout comme ces rumeurs folles que j’entends parfois. Cette rumeur parlant d’un enfant illégitime. Mais je ne puis croire de telles sottises ! Un demi-frère ou une demi-sœur ? Rends-toi compte Chère Constance. Toi même, tout comme moi, savons que cela est impossible. Père et mère seront fidèles pour toujours…

J’entends mère qui m’appelle. Aussi, je t’envoie cette lettre inachevée maintenant. Je ne voudrais pas que des personnes mal intentionnées puissent lire cet écrit. J’ai confiance en toi et je sais que cette lettre ne sera pas divulguée.

Je t’embrasse,


Amy

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Le 3 mars de l’an 1548

Ma chère Constance

J’ai bien reçu ta lettre et je me suis fort inquiétée pour toi. J’espère que tu as pu te remettre de ta maladie. Elle t’a bien terrassé car dix jours se sont écoulés entre ton dernier courrier et celui-ci. Tu ne peux imaginer mon inquiétude de ne point avoir de retour de ma cousine adorée !
Mère me disait que la neige et le froid aurait pu empêcher l’arrivée de ta lettre. A vrai dire, elle me semblait préoccupée par les évènements se déroulant dans notre bon pays. Edouard VI avait pris le pouvoir et Père s’investissait dans ces réformes touchant notre pays et sa religion catholique.
De même, Mère commençait sérieusement à me parler de mariage. J’allais sur mes seize ans et elle songeait réellement à me trouver un bon parti. C’était là un sujet auquel je ne parlais en sa présence. Mais à toi, ma chère Constance, je pouvais tout te dire… Y compris mes pensées les plus secrètes.
Je rêve d’un mariage avec un homme que j’aime, je rêve d’une famille aimante ou nous serions unis. Ô oui, avoir le sentiment de compter aux yeux d’autrui était une sensation si importante à mes yeux. Mais je ne veux fâcher Mère. Aussi, je préfère approuver ce qu’elle me dit : je ne veux la décevoir en évoquant l’idée d’une noce amoureuse.

Alors, je préfère me jeter à corps perdu dans la religion, préférant me vouer aux activités manuelles repoussant l’envie de m’exprimer auprès de mes parents. Je sais qu’il y a des choses bien importantes. Père dit souvent que beaucoup de gens ne sont heureux depuis l’arrivée d’Edouard VI au pouvoir. Peu importe pour ma part, je suis fière de mon monarque actuel et je suis ravie de savoir qu’il en est de même pour toi.

Je m’arrête afin que la lecture de la lettre ne te fatigue inutilement. Porte toi bien et prends soin de toi.


Je t’embrasse

Amy

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Le 15 septembre de l’an 1548

Ma Chère Constance,


C’est avec une extrême joie que je viens de recevoir ton faire part m’invitant à ton mariage. Je te confirme bien évidemment notre venue. Mère voulait envoyer un accusé officiel. Mais je l’ai littéralement supplié de me laisser te confirmer notre venue. Tant de temps s’est écoulé depuis nos retrouvailles mais je me sens tellement proche de toi depuis.
Que me tarde t-il de te voir dans ta belle robe de mariée. Tu vas être magnifique j’en suis certaine.

Je t’embrasse,

Amy

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Le 7 Juillet de l’an 1549

Ma chère Constance,


Je n’ai pu t’écrire ces temps ci tant j’ai été accaparée par tout ce qu’il vient de se passer. Des mouvements de révolte ont eu lieu pour protester contre le règne de notre bon roi. Pourtant, je ne vois que du bon en lui et je ne comprends pas.
Père essaye de m’expliquer parfois, avec son tact et sa douceur habituels, que cela vient de cette discorde profonde entre les catholiques et les protestants. A cela, s’ajoute des problèmes économiques que je ne puis connaître car notre mode de vie n’a pourtant pas changé.

Mère m’apprend désormais tout ce qu’il faut pour pouvoir devenir une véritable lady. Je sens que tôt ou tard, elle va me présenter un inconnu qui sera mon futur mari. Je n’ai trouvé le moyen ou les mots adéquats pour lui signifier le fond de ma pensée. Et puis, je n’ai le cœur à la décevoir : je vois bien que toutes ces rebellions l’inquiètent bien plus que je ne le pense. Ils parlent même d’affrontements. Peut être d’honnêtes gens mourront-ils ?

Je ne puis en poursuivre davantage tant l’idée de la mort me bouleverse. Je t’écrirais plus tard.

Je t’embrasse,

Amy

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Le 1 er Aout de l’an 1549

Ma Chère Constance,


Aujourd’hui sera un jour exceptionnel et certainement l’un des plus beaux…

Tout d’abord, recevoir ce courrier de ta part m’annonçant que tu vas devenir mère me remplit de joie à l’idée que notre famille puisse s’agrandir. J’espère que ton époux en est heureux également.
Pour ma part, ce fut un jour particulier. J’avais décidé de sortir en dehors de notre propriété avec Père et Mère. Et sur le chemin bordé d’arbres, nous profitions de la chaleur estivale. Malgré les évènements que traversait notre pays, nous étions heureux. Enfin… Je m’égare…
Donc je te disais que nous nous promenions quand nous tombâmes sur Lord John Dudley accompagné de ses fils. Je m'étais inclinée comme toute demoiselle bien élevée. Mais il y avait un des fils dont le regard flamboyant me fit accélérer les battements de mon cœur. Je l'avais salué également et il avait pris ma main, m'autorisant ainsi à me relever et je me mis à rougir lorsque je le vis baiser ma main. Son regard ténébreux me transcenda jusqu’au plus profond de mon être. Je sentis mon âme s’embraser et je n'avais dieu que pour lui. Heureusement la voix de Père me permit de me ramener à la réalité et je me recentrais alors sur la conversation entre Lord Dudley et Sir Robsart. Il évoquait le contexte de notre Pays actuel et je voyais là deux hommes, engagés dans ce conflit.

J'essayais de suivre le dialogue, mais j'avais du mal tant j'étais accaparée encore par ce regard de ce beau jeune homme. Je me surpris encore à rougir mais je n'osais même pas regarder dans sa direction. J'étais bien trop terrifiée. Heureusement pour moi, Père mit un terme à la conversation et nous les quittâmes non sans un dernier regard jeté au fils de Lord Dudley.

Je t’embrasse,

Amy

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Le 15 Aout de l'An 1549

Ma chère Constance,


Je fus fort occupée et je ne t'écris que maintenant, tu m'en excuseras...
Dans mon dernier écrit, je t'avais parlé de cette rencontre avec Lord Dudley.

A vrai dire, je dois t'avouer que je ne cesse d'y penser jour et nuit à ce beau jeune homme. Mère m'a dit qu'il s'appelait Robert. Quel magnifique prénom, ne trouves tu pas?
Il arpente sans arrêt mes rêves et je le vois encore et encore prendre ma main alors que je m'étais inclinée. A cette pensée là, mon cœur se met à battre la chamade. Je n'ai même plus d'appétit et Mère pense que je suis malade.
Malade? Ô Constance, oui, je suis malade d'amour pour lui, pour ses yeux, pour son sourire.
En ce moment là, je me sens alors si mal parce que ses sentiments ne devraient s'immiscer dans mon cœur mais ils sont là et je ne sais comment m'en défaire. Maman m'appelle... Je reviens et reprendrais l'écriture plus tard.

Constance, Mère vient de m'apprendre qu'un bal allait avoir lieu en l'honneur de la famille Dudley ayant combattu les rebelles. Il s'agit là d'une réception pour honorer notre bon Lord qui gouverne notre pays en assistant Édouard VI.
Tu ne peux combien je me sens excitée à l'idée de m'y rendre. Peut être qu'Il sera là.... Je me sens déjà rougir à l'idée de le voir.

Que devrais je dire ou faire? Ô Constance, j'ai tellement hâte de pouvoir lire tes conseils si bons. Vient moi en aide ma cousine bien aimée.

Je t'embrasse

Amy

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Le 20 Aout, de l'An 1549

Ma chère Constance,

Comme tu le sais, hier avait lieu le bal fait en l'honneur de Lord Dudley et accompagné de ma famille, je m'y suis rendue.
Je vois encore bien le déroulé de cette réception. Père discutait avec le père de Robert, sans doutes d'affaires. Quand à moi, je me trouvais avec Mère et je me sentais confuse. J'avais vu Robert lors des salutations faites auprès de notre monarque. Son père était assis et ses fils se tenaient à côté de lui. Nous nous étions inclinées et j'avais senti le regard de Robert vriller sur moi. J'ai bien cru que j'allais défaillir. Et puis, la soirée avait battu son plein.

À un moment donné, Robert m'avait invité à danser. Le rouge m'avait envahi à nouveau mais j'avais accepté. Me tenir à proximité de lui fut là une sensation délicieuse, je me perdais dans ses pupilles, dans son sourire empli de charme. Je sentais sa main tenir ma taille, son autre main s'était refermé autour de la mienne avec douceur, je crois que ce fut là l'étreinte la plus douce que j'avais pu ressentir. Ô Constance, si seulement tu savais combien mon cœur a battu si fort à ce moment là. Je n'entendais plus rien, pas même la musique et plus rien que ne comptait que cet homme dont le visage n'était qu'à quelques centimètres du mien.

Je crois que je

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Le 21 Aout, de l'An 1549

Ma chère Constance,

Je te prie de me pardonner pour cette lettre inachevée mais Mère était entré dans ma chambre demandant à ce que je descende dans la salon afin de parler avec Père.
Je devais t'avouer que son ton sérieux m'avait effrayé mais malgré tout, j'étais allée à leur rencontre.

Une fois arrivée, mon cher Père que j'ai j'affectionnais m'annonça qu'un époux avait été trouvé. Fille unique légitime de Sir Robsart, je savais qu'un mariage d'intérêt allait finir par me tomber dessus. C'est inévitable, et malgré tout l'amour que je porte à mes parents, j'ai l'impression de n'être qu'un quignon de pain que l'on vend à une population affamée. Et puis, il y a Robert, qui obsède mes pensées et je sais que ce mariage arrangé m'éloignera de lui à tout jamais. Cela me serra le coeur d'avance.
Pourtant, je venais de parler trop vite.
Car Père m'annonça que mon mari ne serait autre que Robert Dudley. Je crois que mon rythme cardiaque s'était bien accéléré en cet instant et la joie avait irradié mon être entier. Mon bon Robert allait devenir mien, ses beaux yeux m'appartiendraient. Je serais sa femme et il sera mon mari.
Ô Constance, je crois que c'est l'un des plus jours de ma vie... Mon sourire ne pourra disparaître pour cette journée.

Je t'embrasse bien affectueusement.

Amy

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Le 11 Juillet de l'an 1552

Ma Chère Constance,


J'espère que tu vas bien et que mes nièces grandissent toujours aussi bien.
Pour notre, part, Robert et moi avons emménagé dans notre nouvelle maison et nous apprécions cette belle demeure ou je me sens enfin chez moi. J'aime la vie avec Robert, tout parait si simple et si beau.
Nous sommes vraiment complices, pourtant, je me sens toute petite à côté de lui. Il est si important au sein de notre Royaume. Parfois, j'aimerais lui faire part de mes pensées mais je n'ose jamais. La peur de le décevoir sans doute. Et puis, je suis tellement timide quand je suis à côté de lui. Cette flamme qui brûle dans mon coeur ne pourra jamais s'éteindre.

Pourtant, notre mariage reste et restera la plus belle chose au monde, à mes yeux.

N'hésite pas à venir avec ta petite famille nous rendre visite.

Je t'embrasse,

Amy

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Le 1 er Aout, de l'an 1553

Ma Chère Constance,


Plusieurs jours se sont écoulés depuis ma dernière lettre et je m'excuse de mon absence ces temps ci. Mais je dois t'avouer que beaucoup de choses se sont déroulées depuis. La mort de notre bon Roi m'avait profondément touché, si jeune et un destin tragique. Robert m'avait dit que sa cousine, Jane Grey était devenue Reine d'Angleterre. Toutefois, ce ne fut point du gout de sa demie sœur Mary qui forma une armée suffisamment importante pour renverser notre souveraine et prendre le pouvoir par la force.

Dès qu'elle s'accapara le trône, elle fit emprisonner la famille Dudley et y compris Robert! Tu ne peux t'imaginer ma souffrance actuelle, je me retrouve seule, loin de lui et je viens d'apprendre que son père, Lord John Dudley, va être guillotiné dans peu de temps. De ce fait, Robert le vit très mal ces temps ci et j'essaye de le réconforter de mon mieux mais j'ai l'impression que mes tentatives sont bien vaines. De plus, nos biens et nos terres nous ont été enlevés et je me suis retrouvée sans un toit. Tu ne peux savoir l'humiliation que ce fus. Je me renvois encore au milieu de ces inconnus saisissant nos biens, nous dépouillant de notre maison. J'étais si mal et si triste.
Heureusement que ma belle soeur, Mary Sidney est là pour veiller sur moi. Mais je te laisse imaginer dans l'état d'anxiété dans lequel je me trouve actuellement. La situation est presque irréelle, nous étions si heureux et voilà que tout s'écroule.

Les larmes me montent aux yeux... Je m'arrête et t'enverrais des nouvelles très vite.

Je t'embrasse,

Amy

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Le 14 Novembre de l'An 1553

Ma Chère Constance,


Plus les jours passent et plus je sens qu'il me devient très difficile de rire ou d'être heureuse. Ce sentiment là, je ne le retrouve que lorsque je rends visite à Robert mais tout semble désormais difficile. J'ai l'impression que tout m'échappe, j'ai l'impression que l'on me cache certaines choses. Mary, ma belle soeur, me semble parfois distante et trop secrète.
Et puis, il y a ces rumeurs... Ces rumeurs qui courent au sujet d'Elizabeth et de Robert mais je ne peux les croire. C'est impossible, Robert m'aime, moi et rien que moi! Et pourtant ces rumeurs sont bel et bien là. Mais cela ne peut être possible. Je n'y crois pas une seconde.

A ce sentiment de tristesse s'ajoute également une horreur sans nom. Une catastrophe est survenue durant la fête de la parade sur l'eau, beaucoup de morts ont été décomptés et je revois encore cette vision traumatisante de tous ces cadavres. J'aimerais tellement pouvoir faire quelque chose pour que Jane puisse revenir au pouvoir, mais je m'en sens incapable, surtout si Robert n'est pas avec moi. Malheureusement, je ne peux que subir les évènements.

La seule chose qui me réconforte sont ces visites que je fais régulièrement auprès de mon époux: elles sont là ma seule lumière dans ces ténèbres.

Je t'embrasse,

Amy

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Le 25 décembre de l'An 1553

Ma chère Constance,


Je profite de cette lettre pour te souhaite un joyeux Noel. Tout le monde s'est rendu à la Cour mais je ne m'y suis point rendue. Ces temps ci, je préfère l'éviter. Vis à vis de mon époux, je ne me sens pas à ma place et je préfère être à ses côtés. Il se murmure qu'une révolte se prépare ces temps ci et j'ai espoir qu'elle puisse arriver.
J'aimerais tellement que Robert et moi puissions être à nouveau réunis, il me manque tellement, je donnerais ma vie pour lui. Mon Amour pour lui est tellement immense que je finis par tout accepter de sa personne.

Alors ce soir, je vais prier et espérer que tout puisse redevenir comme à notre rencontre.

Il me manque tellement...

Je t"embrasse,

Amy

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Le 30 Janvier 1554

Ma Chère Constance,


A croire que mes prières ont fonctionné, ils se murmurent qu'une armée arrive dans notre ville de Londres. Je voulais que tu le sache, toi qui lit mes lettres et compte tellement pour moi.
Par précaution et parce que je ne veux pas mourir loin de lui, je me rends maintenant à la prison le retrouver.

Je t'embrasse,

Amy