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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

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Dark clouds above our heads | pv Elizabeth Empty
MessageSujet: Dark clouds above our heads | pv Elizabeth  Dark clouds above our heads | pv Elizabeth Icon_minitimeSam 8 Fév - 16:44


« Lady Katherine, la princesse demande à vous voir. Elle dit qu’il s’agit d’une affaire urgente. » déclara la petite Margaret après que Kat l’ait invitée à entrer dans la pièce.
« Merci de vous êtes déplacée Margaret, je vais voir la princesse de ce pas. » répondit Katherine en l’autorisant à partir d’un geste de la main. Assise sur un banc dans le parc de Hatfield House, emmitouflée dans un manteau, elle profitait des quelques rayons de soleil que le climat anglais semblait vouloir leur accorder pour aujourd’hui, pendant qu’Elizabeth se reposait dans sa chambre. La vie à Hatfield semblait avoir ralenti depuis que la princesse était tombée malade, et Katherine passait la majeure partie de sa journée à prendre soin de sa protégée et l’autre partie à se ronger les ongles d’inquiétude. L’arrivée de John, venu leur rendre visite, avait brièvement soulagé Katherine qui refusait de laisser paraître quoi que ce soit devant les autres dames de compagnie –elle se devait de monter l’exemple- mais elle savait que le sang-froid à toute épreuve de son mari lui permettrait de retrouver le sien. John, assis à côté d’elle, suivit des yeux Margaret qui disparut à l’intérieur de la maison, et avait encore les yeux sur la porte lorsqu’il s’enquit :

« L’état de la princesse ne s’améliore pas ? »
« Lentement. » répondit Kat en suivant son regard. « La saison est rude, et elle est accablée de soucis. Si seulement on pouvait l’épargner, la pauvre enfant… »
« Les soucis sont le lot de la royauté ma chère. Le vôtre est de rester à ses côtés et l’aider à tenir le choc, et j’ai entendu dire que vous excelliez dans ce rôle-là. »
« Quelle est la situation à Londres, John ? Avez-vous entendu parler de décisions que sa Majesté aurait prises à son encontre ? »
« Ne vous souciez pas de Londres, Kat, cela je m’en occupe. » se contenta-t-il de répondre. Katherine esquissa une grimace boudeuse, parfaitement consciente qu’elle aurait beau l’interroger pendant des heures, il n’en dirait pas plus. Le côté secret de John avait quelque de remarquablement irritant parfois, et elle ne se priverait pas de se venger à la première occasion.
« Retournez donc auprès d’Elizabeth, pour ma part il est temps que je reparte à Londres. Je vous promets que si j’apprends quoi que ce soit, vous serez la première informée. » promit-il en se levant.
« Menteur. » se contenta-t-elle de répliquer en haussant un sourcil réprobateur. Ce à quoi John ne put s’empêcher d’esquisser un sourire, avant d’embrasser la main de sa femme et de partir vers les écuries en lui promettant de lui écrire bientôt. Alors qu’il s’éloignait, Kat sentit revenir cette pointe d’inquiétude qui lui serrait si souvent le cœur en ces temps si troubles. Elizabeth et John, les deux personnes auxquelles elle tenait le plus au monde. Le climat actuel ne leur était pas propice, mais en se serrant les coudes comme ils le faisaient, ils devraient pouvoir s’en sortir. Il fallait qu’ils s’en sortent, tous. Pour Elizabeth. Inspirant un grand coup, Katherine se leva, revigorée, et mit le cap sur la maison où elle abandonna son manteau aux mains de Kitty. Elle fit un crochet par la bibliothèque pour en extraire un ouvrage des Métamorphoses d’Ovide, une œuvre qu’elle affectionnait particulièrement et qui avait de nombreux enseignements à offrir, pour le cas où Elizabeth voudrait de la lecture, et monta jusqu’à la chambre de la princesse. Elle frappa, attendit qu’on l’invite à l’intérieur, et entra le sourire aux lèvres alors que les deux dames de compagnie présentes la saluaient.

« Merci mesdemoiselles, vous pouvez disposer. » dit-elle avec un hochement de tête. Les deux demoiselles s’inclinèrent devant la jeune princesse, et s’en furent discrètement, conscientes qu’Elizabeth et sa fidèle gouvernante avaient sûrement d’importantes choses à se dire. La position privilégiée de Katherine n’était un secret pour personne dans la maison de la princesse, et toutes respectaient leur relation, puisque la gouvernante n’en tirait aucun profit, ne menaçait aucune de leurs places et n’agissait que par loyauté. Une fois la porte refermée et que les deux femmes se trouvèrent seules, Kat s’inclina devant Elizabeth et s’approcha du lit, prenant place sur invitation de la princesse sur le siège qu’elle occupait à chacune de leurs rencontres privées.
« Sir John m’a demandé de vous transmettre ses sincères vœux de rétablissement, my lady. Il n’a pas voulu vous importuner alors que vous devez vous reposer, mais il tenait à vous dire que si vous aviez besoin de quoi que ce soit à Londres, il se ferait un honneur de vous rendre service. » déclara Kat en souriant, posant sur la faible jeune femme un regard affectueux. « Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? Vous avez l’air de reprendre peu à peu des couleurs, mais il ne faut surtout pas vous surmener, vous êtes encore fragile. » ajouta-t-elle en posant le livre sur la table de chevet, joignant les mains sur ses genoux, prête à écouter.
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Elizabeth Tudor
Elizabeth Tudor
Admin ♛ « Princesse et bâtarde d'Angleterre. »
♕ Métier : Princesse d'Angleterre ♕ Age : 25 ans ♕ Religion : Celle que me dictera ma souveraine. ♕ L'avatar a été fait par : fassophy ♕ Mon nombre de messages est : 3524 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 11 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 11/09/2012 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya Cavendish - Constance Bennet - Edward Seymour Dark clouds above our heads | pv Elizabeth Tumblr_oe67vtSxjf1tvdu5mo1_250

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MessageSujet: Re: Dark clouds above our heads | pv Elizabeth  Dark clouds above our heads | pv Elizabeth Icon_minitimeDim 16 Fév - 0:15
Dark clouds above our heads.


«… Avec toute la sollicitude que je vous porte et pour votre sécurité, je vous conseillerai de rentrer immédiatement à Londres. La révolte Wyatt grandit et vous ne pouvez rester là où vous êtes. J’attends votre retour dans les prochains jours…
Mary Ière, reine d’Angleterre. »


Quitter Hatfield pour retourner à Londres, c’était inévitable et Elizabeth savait ce qui l’attendait là-bas : la Tour de Londres. Simon Renard avait fini par gagner et avait donné l’idée à la reine de faire venir sa sœur à la capitale. Voilà une semaine que cette lettre était arrivée et durant ce même laps de temps, la rousse avait répondu à sa sœur en lui disant qu’elle ne pouvait se déplacer en raison de sa santé. Malade. Elizabeth Tudor ne bougeait guère de son lit, seulement pour faire quelques pas dans sa chambre et se poster à la fenêtre pour contempler les jardins. La jeune femme ne savait pas de quel mal elle était atteinte. Pâle comme la mort. La fièvre ne faisait que partir et revenir, provoquant chez elles des moments où elle était d’une faiblesse à faire peur. Tout cela, elle l’avait expliqué à la reine, mais la cadette des Tudor savait que cette réponse ne conviendrait pas à sa souveraine. Elizabeth connaissait Mary et si cette dernière la voulait aussi expressément à Londres, c’était pour une bonne raison, elle voulait la surveiller pendant la révolte. Maintenant que Wyatt avait perdu, la jeune femme savait qu’elle courait mille dangers, si l’homme avouait avoir écrit une lettre à la sœur de la reine, elle était perdue. Ses ennemis seraient bien heureux de la voir compromise dans cette rébellion et si cela arrivait, on la jugerait et condamnerait à mort, comme Jane Grey. La princesse avait longuement prié pour sa cousine, espérant que Mary ne signe pas l’acte de mise à mort, mais ses prières ont été vaines et aujourd’hui Jane et son mari étaient morts. Les sœurs Grey n’avaient pas fini de souffrir, puisque bientôt, cela serait le tour de leur père. Pauvre Katherine, pauvre Mary, elles ne méritaient pas tant de malheurs.
Malade, Elizabeth se sentait impuissante, elle n’avait pas les forces pour se rendre à Londres et elle attendait avec beaucoup d’appréhension, la suite des évènements. Elle le savait, il ne pouvait lui arriver du bien, pas après tout ce qui s’était passé. Mary voudra se débarrasser des traîtres et son nom, tôt ou tard finirait par apparaître. C’était elle que les rebelles voulaient comme souveraine, pas Jane. Ses prières étaient vaines, mais Elizabeth croyait en sa bonne étoile, elle s’en était toujours sortie et elle parviendrait à affronter cette nouvelle épreuve. Sauf si la maladie finissait par l’emporter dans les prochains jours. Ses dames de compagnie étaient toujours à ses côtés, même aujourd’hui, sauf Kat, sa chère Kat qui devait se trouver ailleurs dans la demeure. Margaret était à ses côtés, sa main dans la sienne et Elizabeth l’écoutait lire un livre de théologie, tout en fixant le sommet de son lit à baldaquin. La jeune femme n’avait pas ses pensées tournées vers les études, même si elle persistait toujours à apprendre, même en étant malade. Elle avait le cœur lourd. Son secret lui pesait, elle n’avait toujours pas parlé de cette lettre à personne, ni à Kat. Elizabeth ne voulait inquiétez personne, mais aujourd’hui ses inquiétudes étaient beaucoup trop importantes pour qu’elle les garde à elle seule.

« Maggy, va chercher Kat, j’ai besoin de lui parler. » Demanda la jeune femme, avec un faible sourire, qui étirait ses lèvres presque blanches, en raison de la maladie.

L’attention lui sembla durer des heures, alors que cela ne prit que quelques minutes à Margaret pour trouver Katherine Ashley et la conduire jusqu’à ses appartements. Une fois qu’elle entra, la royale gouvernante convia les deux dames de compagnie qui se trouvaient là, à quitter la pièce. Ensuite, Kat s’approcha de sa jeune protégée et Elizabeth l’accueillit avec un faible sourire. Une fois que sa gouvernante fut installée à ses côtés, elle prit affectueusement sa main dans la sienne et elle l’écouta, lui annoncer les vœux de son époux et ses études.

« Kat. Vous pourrez remercier Sir John, sa sollicitude envers moi me va toujours droit au cœur. » Commença la jeune femme, tout en marquant une pause, sentant ses forces s’amoindrir. Elle redressa pourtant sa tête de son oreiller, pour ancrer son regard dans celui de Katherine. « Être alité est un vrai fardeau pour moi. Parfois, j’ai la mauvaise pensée que cette maladie va m’emporter dans mon sommeil. Cependant, il y a des choses bien plus graves Kat, des choses dont je n’ai pas encore osé vous en parler. » Elle s’arrêta pour tousser, posant lourdement sa tête sur son oreiller. Elle était lasse de cette vie et se battre devenait de plus en plus difficile. S’il n’y avait pas cette promesse que sa mère lui avait faite avant de mourir, elle aurait lâché prise depuis bien longtemps.





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