Sujet: It's a nice day for a white wedding [Catherine Carey] Sam 3 Mai - 1:09
Le mois d'avril a amené beaucoup de pluie. Cela fait des semaines que le soleil qu'il n'a pas vu le soleil briller. Henry avait voulu un jour ensoleillé pour le mariage de sa sœur, mais ses prières n'ont pas été répondues. C'est une petite pluie très fine. De toute façon, les cérémonies se dérouleront dans la maison quand même spacieuse de la famille Knollys à Rotherfield Greys, donc ce n'est pas un problème si ce n'est que l'ambiance n'est peut-être pas idéale pour un évènement qui se veut festif. Henry était au courant de ce mariage depuis plusieurs mois et n'avait pas vraiment de raison d'être contre. Il ne connaissant guère son fiancé qu'en dehors de la correspondance entre lui et sa soeur, disons qu'elle le fait bien paraître, malgré ses doutes. Le cœur de sa sœur semble palpiter pour lui. Il espère bien sûr qu'il la rendra heureuse. C'est un excellent parti sur papier, une famille prestigieuse et il a une carrière en pleine ascension. On le dit puritain un peu zélé, pas nécessairement le genre de type qu'Henry fréquente, mais il ne veut pas de conflit. Il se serait rencontré à la cour.
Catherine est probablement la personne avec qui il est la plus proche au monde, il se doute que quand elle aura sa propre famille elle trouvera moins le temps de lui écrire ou de se visiter. Leur père est mort, sa tante, son oncle, ses grands-parents tout morts, et leur mère a été exilée. Il a presque oublié qu'elle était le visage de cette dernière tellement cela fait tellement qu'il l'a vu. Henry peut à peine mentionner le nom de Mary Boleyn en public, l'Earl de Bedford lui dit que Mary Boleyn a une mauvaise réputation. Selon tuteur c'est un miracle que sa sœur et lui ne soient pas des parias à cause des actions du côté maternel de leur famille, surtout s'y on ajoute les rumeurs persistantes de bâtardise. Il ne sait quoi en penser, il préfère être calme et obéissant. Il reste cependant qu'il est plus proche de sa cousine que celle qui l'a porté dans son ventre. Malgré cela on lui dit que sa mère et son beau-père serait présent à la cérémonie, il n'est pas sûre que ce sera le cas.
C'est la première fois qu'il voyage seul. En fait, il y a un cocher avec lui, mais il ne peut pas lui parler. Il a quatorze ans, sa sœur en a 17, Francis Knolly lui en a 29.
Henry sorti du carrosse, sa botte resta prise dans la boue un instant, mais il s'en alla d'un ton décider à la maison. Il entra et lui donne un accueil très poli. Henry est un peu mieux vêtu que la plupart des invités qui est un peu plus sobre dans leur accoutrement. Il fait un peu la conversation avec son gendre, mais en même temps, il a le double de son âge, pour plusieurs personnes ici il est encore un enfant. En plus, il est difficile d'être confortable devant un homme que vous rencontrez la première fois et qui en plus épouse votre grande sœur la même journée.
À la première occasion qui se présente, Henry décide de tout simplement filer à l'étage d'en haut. La maîtresse de maison lui a dit où se trouvait sa sœur un peu plutôt. Il peut voir qu'elle a gardé sa porte ouverte ce qui le laisse entrer sans problème. Il essaie de faire son discret et il la serre dans ses bras doucement par en arrière.
- Tu m'as manqué plus que tout au monde, chère sœur. Je suis si content que tu aies réussi à trouver un époux
Henry n'est pas le genre à faire des câlins à tout le monde, mais disons que c'est une occasion spéciale. Il se sépara d'elle après un moment et l'examina un peu, gardant une main sur son épaule. Cela fait très peu de temps qu'il est plus grand que Catherine. Elle était tout simplement resplendissante. Il lui fit un petit sourire, clairement la présence de sa sœur a illuminé cette journée.
- Tu te sens comment? pas trop nerveuse? Francis te traite, bien j'espère? et sa famille.?
Il fit une petite pause avant de baisser la tête, un peu repentant.
- Désolé pour mon manque de visite, l'Earl de Bedford me fait travailler très fort.
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Sujet: Re: It's a nice day for a white wedding [Catherine Carey] Jeu 8 Mai - 13:29
It's A Nice Day For A White Wedding.
Il y des jours de grand bonheur où l'on ne peut pas se retenir de verser une larme.
Catherine & Henry
Le plus beau jour de ma vie allait se dérouler et moi j'étais assise devant ma coiffeuse à scruter l'horizon avec un regard vide. Je pensais. Je pensais beaucoup trop. Toute ma future vie de femme mariée défilait dans ma tête. J'allais enfin pouvoir avoir ma propre famille, mon propre nid, et ce, avec un homme que j'aime plus que tout. Quelle chance j'ai de pouvoir me marier avec l'homme que j'aime. Francis, je me rappelle chaque seconde notre première rencontre à la cour. Le bouleversement que ça avait été de voir un homme aussi charmant pour la première fois. Je me trouve pourtant bien jeune pour me marier. Enfin c'est surtout une façade pour dire que j'ai tout de même un peu peur de quitter ma famille et surtout mon petit frère adoré. Il a 14 ans tout de même et j'aurais l'impression de ne pas le voir grandir. Je me suis toujours occupée de lui et là je vais devoir le laisser vaquer à ses propres occupations. J'avais l'impression de le trahir mais c'était pour une bonne cause : mon rêve. Et je suis sûre que nous n'allons pas nous lâcher comme ça, nous tenons trop l'un à l'autre. Je savais qu'il devait arriver d'une minute à l'autre et je savais aussi que lorsqu'il sera là, je devrais dire oui à un homme pour le reste de ma vie. La décision était lourde de conséquences et plus j'attendais, plus je me posais des questions. Je voulais me marier tout de suite pour enfin passer au banquet.
Mes parents avaient tout arrangé dans les moindre détails pour que la cérémonie soit parfaite. Les fleurs venaient de très loin, la nourriture était copieuse et le vin allait couler à flot. Même la robe venait spécialement de France pour ce jour béni. Je savais que tout allait bien se passer mais une boule stagnait dans mon ventre. Encore et toujours comme c'était le cas depuis une semaine. Je me coiffai avec l'aide de ma servante préférée, Georgia, elle qui avait toujours été à mes soins et aux petits soins de la reine. Vous croyez que je ferais une bonne épouse ? Lui demandais-je. Vous Madame ? Vous êtes l'épouse parfaite dont tout homme rêve. Mes cheveux entre ses doigts de fée s'attachaient délicatement en chignon travaillé. Je me sentais belle. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi belle. Même jamais à vrai dire. Soudant j'entendis des bruits de pas dans les escaliers. J'espérais que Francis ne montait pas sinon notre mariage aurait porté malheur. J'étais occupée à mettre une étole pour cacher ma robe quand je sentis des petites mains m'étreindre les épaules. Je me retournai stupéfaite : Henry ? C'est bien toi ! Quelle belle surprise ! J'étais très heureuse de voir mon petit frère. Il avait pris soin de lui pour ce mariage, j'étais très fière de lui. Tu m'as manqué plus que tout au monde, chère sœur. Je suis si content que tu aies réussi à trouver un époux. Ce à quoi je lui répondis : Toi aussi tu trouveras une charmante épouse. Et je veillerais personnellement à ce qu'elle s'occupe bien de toi. Tu m'as beaucoup manqué aussi Henry. J'ai pas arrêté de penser à toi depuis que je suis à la cour. Nous nous enlaçons comme deux petits enfants. Les souvenirs de notre campagne anglaise nous reviennent. Soudain il me ramène à la raison avec ces mots d'enfant.Tu te sens comment? pas trop nerveuse? Francis te traite, bien j'espère? et sa famille.? Je lui réponds que Francis me traite bien et qu'il n'a pas de raison de s'inquiéter. Il ne le connait pas d'ailleurs et je pense que ça doit le perturber que j'épouse quelqu'un qu'il ne connait pas. Mais c'est son côté protecteur. Je te mentirais en disant que je n'ai pas peur mais en réalité j'ai un peu peur de la suite. Même si je réalise mon rêve de famille, ça me déchire de tous vous quitter. Je lui pris la main et le fis asseoir sur un fauteuil. Le temps ensoleillé jusque là s'assombrissait tout d'un coup. J'eus peur de faire mon mariage sous la pluie. Henry s'excusa de son manque de visite, ce que je pardonnai de suite. Moi aussi je n'avais pas fait de déplacement pour le voir depuis longtemps. J'étais aussi fautive que lui. Ne t'inquiète pas Henry, j'étais aussi bien occupée avec les préparatifs du mariage. Mais raconte moi ce que tu fais là-bas. Je viendrais te voir une fois que je serais mariée, promis. D'ailleurs j'avais un cadeaux pour toi. Je sortis du tiroir de ma coiffeuse un petit paquet que j'avais emballé il y a un mois exprès pour lui. Je savais qu'il aimait lire et je lui avais acheté un livre sur l'Histoire de l'Angleterre depuis ses origines. Je pensais que ça allait lui plaire, parce que moi je n'allais plus trouver le temps pour lire.
Sujet: Re: It's a nice day for a white wedding [Catherine Carey] Ven 9 Mai - 0:50
Catherine est clairement très heureuse et son optimisme déteint sur lui. Il se permet de décocher un sourire. Même s'il n'est pas très charmé par son futur beau-frère, il veut bien lui laisser sa chance en voyant à quel point sa grande sœur est dans un état presque de jubilation. Elle est sur son petit nuage et il espère que rien ne la fera descendre. Il serait tellement dommage que son mari se révèle être un piètre époux, mais il est assez clair qu'elle l'a choisi par amour. Très peu de femmes ont un tel choix dans notre monde. En plus, elle n'a pas à craindre les foudres de la cour contrairement à leur mère.
Il baissa un peu la tête par signe d'humilité, mais clairement appréciant les bons mots qui lui sont adressés. Il serait assez confiant de toute femme que lui "recommande " sa grande sœur. En même temps, il sent un certain besoin d'être un peu plus pragmatique dans le choix de sa compagne. Un grand patrimoine lui sera donné à sa majorité et il se doit de reconstruire le nom de sa famille, c'est une grande responsabilité qui doit être utilisée avec sagesse. Catherine abandonne le sien, mais pas lui.
En même temps, il doit admettre qu'il commence à remarquer le charme de l'autre sexe. Ses joues ont visiblement rougi quand elle a mentionné le sujet. Son regard devenu un peu fuyant. Il est clairement un peu mal à l'aise à l'approche du sujet.
- Je suis là chère sœur. Tu auras toujours ta place dans mon cœur même si c'est la dernière que nous nous voyons
Henry remarque que celle-ci lui promet de ne venir le voir, mais en même temps qu'elle quitte sa famille. Il est un peu plus enclin à penser qu'ils se verront de moins en moins. Il s'éloigna un peu et le déposa sur la table pour voir de quoi il s'agissait. Le jeune garçon est très délicat.
Il est surpris que ce soit elle qui lui fasse un cadeau le jour de ses noces. Cela en dit gros sur le caractère de Catherine. Henry a bien sûr fait un cadeau pour sa soeur, un filet de perle pour ses cheveux, mais il l'avait mis avec les autres cadeaux des invités.
- Tu t'es occupé de moi comme une mère. Alors, je suis sûr que tu combleras tes enfants.
Il attend un pas qui entre dans la chambre. C'est une femme est âgée et semble être un peu rustre, mais son corps est visiblement de noble sang et familier. Henry la regarda pensant un instant que c'était un servant, mais son visage est visiblement plus émotionnel. Il faut aussi dire que la proximité avec sa sœur l'amène à faire la connexion plus rapidement. Il y a aussi une touche d'instinct.
-Mère....
Son expression est surtout celle de surprise. Bien sûr il savait sa présence, mais disons qu'il est tellement surpris de voir celle-ci. Son esprit était tellement préoccupé par le mariage de sa sœur que la possibilité d'une retrouvailles avec sa mère lui a complètement passée par la tête. Il est embarrassé, il ne sait pas trop quoi lui dire. Il sait que sa mère doit être attentionnée envers lui, mais en même temps sa présence dans ses souvenirs est tellement éphémère qu'il ne sait quoi faire.
- Il..Il est bon de vous voir.
Son ton est très nerveux, reflétant sa confusion. Il semble un peu regarder Catherine dans l'espoir de porter de pouvoir avoir une réaction plus acceptable. Son ton est extrêmement poli, il n'a aucun sentiment négatif envers Mary, mais disons qu'il sait son cœur trop neutre à son sujet. Ce qui lui donne une grande honte.
Spoiler:
HRP: sent toi libre de jouer Mary Boleyn en NPC, sinon ça me dérange pas de le faire
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Sujet: Re: It's a nice day for a white wedding [Catherine Carey] Mar 27 Mai - 7:00
It's A Nice Day For A White Wedding.
Il y des jours de grand bonheur où l'on ne peut pas se retenir de verser une larme.
Catherine & Henry
Alors que le temps passait, je me me mettais à attendre le moment béni avec impatience. Mon corps commençait à trembler et mon esprit partait ailleurs. J'avais même du mal à me concentrer sur ce que me disait Henry. Une rencontre la veille m'aurait plus soulagée que maintenant. Je me sentirais presque faiblir sous le poids que demande toute cette réception mais je tiens pour mon frère.
Ne t'inquiète pas Henry, je ne t'abandonnerai pas. Je viendrai souvent te voir et tu pourras aussi venir dans ma nouvelle demeure. Mes portes te seront toujours ouvertes.
Je n'avais jamais pensé que ce serait la dernière fois que je voyais Henry. D'ailleurs je ne le voulais pas. Mon petit frère et moi avons toujours été très proche. Une relation très forte s'est installée depuis la mort de notre père et elle ne s'est jamais éteinte. Je pense que nous nous sommes rapprochés dans la douleur, une forte douleur que personne ne comprenait. A cette époque, je faisais des nuits blanches et avais du mal à terminer mes assiettes. Mon père me manquait et je trouve qu'il aurait eu sa place aujourd'hui à mon mariage. Il aurait été fier de moi.
La conversation coupe court lorsque ma mère entre dans la pièce. Elle a toujours cet aura incroyable et cette élégance que le monde entier doit lui envier. Nous avons eu nos conflits certes mais aujourd'hui je sais qu'elle vient pour me féliciter. Je ne pense pas qu'elle s'attendait à voir Henry ici de bonne heure alors la surprise est totale. Elle souhaita que je lui montre ma robe. Cette robe j'en étais très fière. Heureusement que le roi lui-même nous a donné de l'argent pour réussir la fête. C'est en partie grâce à lui que j'ai pu avoir cette magnifique robe.
Oh mère, merci de nous combler de joie par votre présence. Comme vous le voyez, Henry est déjà là. Le déplacement a été long mais je ne le trouve pas fatigué, n'est-ce pas ?
J'entamais la conversation avec ma mère puisque je savais qu'Henry ne l'avait pas vu depuis longtemps et qu'elle avait une certaine tendance à être froide à première vu. Je ne sais pas quelle est la dernière image de son fils mais celui-ci a beaucoup changé et ma mère un peu vieilli. C'est la force du temps sur nous.
Je souhaitais voir ma fille une dernière fois avant le grand saut que représentait pour elle (et pour moi mais je n'osais pas le dire) son mariage. Moi qui laissais derrière moi une fille si jeune et pleine de ressources pour un homme de très bon rang, cela ne me plaisait tout de même pas qu'il m'arrache comme ça ma fille du jour au lendemain. J'ouvris la porte et la vis entièrement vêtue. Une vraie princesse pour un mariage de conte de fée. Je me rappelais moi-même de mon mariage avec son père et des larmes de ma mère. Je me promettais de ne pas faire la même chose à ma fille.
Oh ma princesse, que tu es belle ! Tourne toi que je te vois bien !
Elle se tourna, me montrant sa robe ajustée parfaitement à son corps de guêpe. C'est alors que je me sentis bien vielle face à une telle jeunesse resplendissante. En me tournant, aperçue Henry. Mon fils avait bien grandi. Je ne l'aurais surement pas reconnu s'il ne m'avait pas appelé "mère". Je vins serrer son visage entre mes mains.
Henry c'est bien toi ? Qu'est-ce que tu as changé ! Comment se passent tes journées avec l'Earl de Bedford ?
Il y a longtemps qu'Henry est parti et je pense que vu son jeune âge, il a du mal à se rappeler de tous les bons moments que nous avons passé ensemble. Je lui écris beaucoup et il me répond comme il peut. Je suis très fière de lui, j'espère qu'il le sait. Malheureusement nous nous séparons pour des mois entiers et il me manque beaucoup pendant ce temps. Je sais qu'il a une très bonne formation qui lui ouvrira toutes les portes alors je me dis que c'est pour son bien. D'ailleurs j'ai peur qu'il ne me reconnaisse plus depuis le temps.
PS : ça ne me gène pas de jouer Mary Elle est en deuxième parti, en orange.
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Sujet: Re: It's a nice day for a white wedding [Catherine Carey] Sam 31 Mai - 4:27
Spoiler:
HRP: Merci beaucoup, tu l’interprète très bien
Henry est à moitié embarrassé et gêné par la scène. Sa mère lui donne l'affection qu'on peut s'attendre d'une mère. Ces choses semblent être instinctuelles, mais il se sent incapable de faire la même chose. Il sent qu'il est en faute et son visage est un peu trahi par un sentiment de culpabilité sur son visage. Il ne peut quand même pas mentir devant sa mère et la vérité est que son cœur est malheureusement quelque peu froid envers elle. Il sait que cette dernière et sa sœur voudraient qu'il la serre dans ses bras et lui offre la même affection qu'elle lui porte, mais il n'est pas capable. Henry s'éloigne un peu de sa mère. Du moins, il y a cette affection de la part de Mary Boleyn et celle-ci est clairement honnête. Une affection que très peu lui ont démontrée. On peut voir un petit sourire qui finit par émerger.
- L'Earl de Bedford est un homme bon et dévoué, il me montre comment devenir un bon serviteur de la couronne.
En fait, son éducation chez les nobles familles explique probablement, bien sûr Mary écrit à son fils, mais plusieurs de ses lettres ont été perdues plus ou moins délibérément par ses tuteurs. Les termes qui lui ont été utilisés pour lui parler de Mary sont assez séparés de cette scène qui vient de se prédire où celle-ci agit comme une sainte et que c'est lui qui se sent fautifs.
- Euh....ma vie est simple, on me demande simplement d'être attentif et de suivre mes leçons que l'on me donne....J'ai passé quelques années au monastère sous l'aile de Sir Francis Bryan, mais à sa dissolution, on m'a envoyé chez l'Earl de Bedford. Ce n'est pas très palpitant. J'espère pouvoir me démarquer au champ de bataille très bientôt. J'ai eu droit à un carrosse, j'ai pu dormir durant le trajet.
Il regarda un peu Catherine. Henry ne peut pas s'empêcher de la regarder quand il sent qu'il a besoin d'aide, mais en même temps, il sent peut-être qu'il pourrait détourner l'attention sur elle. Cela le rendrait moins inconfortable et en plus c'est le jour de mariage de sa sœur. Tous les yeux devraient être sur elle.
- Cette robe est vraiment resplendissante et toi aussi, chère sœur. Tu la portes souvent? Je ne crois pas t'avoir vu dans celle-ci auparavant.
Henry songe et se dit que sa sœur prend de l'ascension, plus rapidement que lui. Il commencera dans une bonne position, mais il devra s'efforcer pour consolider son pouvoir et l'accroître. Dans quelques heures, elle deviendra une Knolly. Même si Katherine part peut-être qu'il pourrait utiliser cette perte pour renouveler les liens avec sa mère. Non pas qu'il souhaite simplement remplacer une présence par une autre, mais il est clair que sa mère veut qu'elle redevienne son fils.
-Tu as rencontré ton mari comment au juste.... tu ne ne m'a donner de détails dans tes lettres. Je suis curieux.
Henry s'éloigne un peu de sa mère pour se rapprocher sa sœur. Leur position ressemble à un triangle. Il se souvient comment d'avoir reçu la nouvelle. C'était surtout un peu étrange pour lui de se l'imaginer au bras d'un autre homme. Probablement parce qu'il est habitué de la voir comme une figure quasi-maternelle. Il n'arrive pas trop à comprendre ce qui l'excite tant chez son fiancé. Il aimerait bien lui demander, mais elle sent qu'il empoissonnerait l'eau du puits. Il veut que ce soit un jour heureux pour elle. Peut-être si les choses vont mal plus tard, il pourra amener ses doutes à elle. Disons qu'il a juste l'impression que le chemin qu'elle emprunte l'amène vers une destination que celle qu'elle imagine.
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Sujet: Re: It's a nice day for a white wedding [Catherine Carey]
It's a nice day for a white wedding [Catherine Carey]