Catherine Grey

" N'oubliez jamais cette vérité absolue : ce qu'il y a de pire dans ce monde, ce ne sont pas les épreuves, ce sont les injustices. " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM Catherine GREY AGE 13 ans DATE DE NAISSANCE 25 août 1540 ORIGINE britanniques. SITUATION FAMILIALE tendue. MÉTIER lady, a t-elle seulement encore le droit à ce titre? GROUPE famille royale. CRÉDITS quelqu'un sur tumblr & Schizophrenic LE JOUEUR PSEUDO B.M. AGE 21 ans. OU AS-TU CONNU LE FORUM? sur le forum : La Vie de Versailles. TON AVATAR Emilia Clarke. VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? historique. VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? non merci .

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS?
Je suis protestante et le serais à jamais. J'ai été contrainte de me convertir au catholicisme lors de l’arrestation de Jane. Pourquoi n'ai-je pas le choix de choisir et de pratiquer une religion comme je l'entends. J'ai beau ne pas croire en Dieu de la même manière que les catholiques, je ne leur ai jamais rien dit, j'en avais pas grand chose à faire faut dire, alors pourquoi nous font-ils ça. On n'a rien demandé nous! Par contre depuis quelques jours c'est autre chose : les catholiques ont tué ma soeur, mon beau-frère et mon père. Je ne leur pardonnerai jamais, vous pouvez en être sûr!

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE?
Dans un passé pas si lointain, je la considérais comme une femme forte, bien sous tous rapports, une personne que l'on rêverait d'être, mais c'était avant, quand elle n'était encore que fille de roi et pas reine. C'est un membre de ma famille et je voudrais ne pas la détester, mais c'est impossible. Elle a détruit ma famille, ma vie : ils étaient tout pour moi. Pour mon plus grand malheur, je serais bien incapable de lui faire du mal. Je la hais tout simplement, même si je suis moins virulente que certaine à ce propos. Un jour elle paiera pour ses crimes, même si la vengeance ne vient pas de moi ou d'un quelconque mortel. Dieu saura lui rendre son juste châtiment.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY?
Jane, ma très chère Jane. Trois ans nous séparaient. Tu étais mon modèle, j'aurais tout donné pour que tu sois encore avec nous. Ton mariage était heureux, tu ne laissais rien paraître du moins. Tu étais la fille parfaite, je te jalousais un peu.Tu étais protestante, nouvellement reine, alors tu as été arrêté et exécuté à la Tour. Tu seras à jamais dans mon cœur, très chère Jane. Tu aurais du vivre encore longtemps, le monde t'appartenait. Avec toi, j'aurais visité les plus grandes cours d'Europe, ma vie aurait sans doute été plus belle avec toi; nous aurions conquis le monde, toi et moi, grande soeur!

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ?
Non. Je n'agis pas pour le protestantisme ou pour quoi que ce soit, je ne suis pas assez courageuse pour ça. Je reste à ma place en attendant que le vent tourne. C'est-ce que je sais faire de mieux : attendre! Mary, elle un jour se battra, je la connais, elle ressemble tant à notre père. Je ne ressemble à personne dans ma famille en réalité. Ma mère agira pour redorer le blason familial, moi non : je n'ai rien fait quand mon mari m'a sommé de quitter sa demeure et a demandé le divorce. J'ai fui! J'ai quitté ma nouvelle demeure pour l'ancienne. J'aurais dû me battre, j'aurais dû l'implorer, mais non, je n'ai pas bougé. Pour Jane non plus je n'ai pas fait grand chose! Je voulais qu'elle soit libérée, oui, mais les paroles ne suffisent pas pour ce genre de chose, il fallait agir, comme mon père la fait, mais pas moi! Je suis resté en retrait, comme toujours!

A ceux qui se repentent et qui croient

25 août 1540. Henri G. : Catherine, ma petite fille vient de naître. Je sais, je ne devrais pas être aussi heureux d'avoir une fille, mais que voulez-vous, je l'aime déjà, c'est ainsi. Je l'entends s’époumoner, ses premiers cris. Sa soeur Jane m'a sauté dans les bras en l'entendant. Elle se demandait ce qui se passait. Elle savait sa mère enceinte, mais passer une soirée comme celle-là c'était autre chose. Je lui explique qu'elle va être grande soeur, elle a l'air ravie, mais fatiguée, je lui dis de retourner se coucher en la rassurant, se sera tout pour ce soir, plus de bruit. Quant à moi je vais voir les deux autres femmes de ma vie. Frances épuisé a déjà laissé notre fille dans les bras des femmes. Je me dirige vers elle, l'embrasse sur le front et demande à voir mon bébé. Elles me disent que c'est une fille j'en suis heureux, ce n'était pas encore un fils, tant pis! Elle est déjà si belle ( oui seul un père peut dire ça à ce stade), si petite aussi, elle a l'air si fragile. Elle s'endort dans mes bras. je reste des heures ainsi, sur un fauteuil près de ma femme.

25 août 1544. Jane G. :J'ignore si père a bien fait de lui offrir ce poney. Elle à l'air très contente, mais notre mère nettement moins, où est-ce de la peur qu'elle se fasse mal? Peut-être! On dirait qu'elle vole sur son cheval : avec ses cheveux déjà longs , détachés à force de jouer avec moi. Père essaie de lui expliquer comment elle doit faire, mais Catty ne fait que regarder à droite et à gauche : la nature la toujours passionnée, elle passe son temps dehors ou à regarder par la fenêtre. Elle serait dehors pas tous les temps si nos parents ne disaient rien. Elle n'a que quatre ans, mais déjà son caractère ressort. D'après notre mère, nous savons déjà tout d'un enfant à cet âge. moi j'ai toujours été très coquette et je le suis de plus en plus chaque jour. Cathy, elle est très discrète, on ne l'entend que rarement. Elle sait se faire entendre quand le besoin s'en fait sentir, mais toujours avec calme, sans jamais parlé très fort. Sa douceur apaise notre père s'il lui arrive parfois d'être en colère contre nous; nos petites bêtises d'enfant sont vite oubliées grâce à elle.
Aujourd'hui, chose rare, la fête est pour elle, les gens ne sont là que pour elle. Elle a quatre ans et moi l'ainée, je me fais un plaisir de me faire petite.

21 mai 1553. Henri H. : Je suis marié. Elle est là, dans notre lit à m'attendre. Notre lit, vraiment? Il n'y a pas si longtemps ce n'était que le mien, mais son père m'a accordé sa main, je devrais tout partager avec elle, ou presque. Je m'avance doucement. Elle frissonne, de froid, de peur peut-être. Surement un peu des deux. C'était une cérémonie réussi, partagé avec celle de son aînée Jane, mais tout de même. J'aurais préféré l'aînée, mais bon, je ferais avec. Elle n'a que douze ans, cette fille ne sait rien de l'amour et de ce qui en découle, comment lui apprendre, comment lui expliquer ce qui l'attend? J'en suis incapable. Plus je m'approche, plus je vois la peur dans ses yeux. Je suis torse nu, j'enlève le drap qui nous sépare. Elle est loin d'avoir ses formes de femme, elles commencent à se voir, mais rien de bien intéressant. Dans deux/trois ans tout sera parfait, elle pourra enfin devenir attrayante. Malgré mon envie qu'elle soit mienne, je ne lui saute pas dessus, j'essaie la délicatesse, je ne suis pas connu pour ça, mais bon; nous allons passer le reste de nos vies ensemble, faisons en sorte de ne pas nous détester dès le premier jour! Au-dessus d'elle, son souffle sur mon coup, elle me rend fou. Je n'ai pas pour habitude d'avoir une femme dans mon lit et de ne pas la toucher, surtout si c'est ma femme. J'essaie d'être le plus délicat possible, mais cette Catherine sera mienne ce soir!

7 juillet 1553. Mary G. : Elle est arrivée tôt ce matin. Je l'ai entendu éternuer dans sa chambre, à quelques pas de la mienne. Lorsque j'ai voulu aller voir ce qui se passer, Rose, notre gouvernante, m'a demandé de ne pas y aller maintenant; Catherine devait se reposer. J'ai eu beaucoup de mal à m'endormir. Bien sur, je n'ai pas écouté Rose et lorsque toute la maisonnée s'est calmée, je suis allé dans sa chambre. Ses cheveux étaient secs, mais je vois bien qu'elle a été sous la pluie dans la nuit, pour nous rejoindre. Je m'approche de son lit. Elle dort, mais je vois encore les marques de ses larmes posées sur ses joues. Elle a dû pleurer longtemps avant de s'endormir.
Elle s'est réveillé cette après-midi, je l'ai entendu pleurer et sa porte claquer. Mère avait l'air furieuse quand je l'ai vu sortir de sa chambre. Que s'est-il passé? Pourquoi Catherine est-elle ici chez ses parents et sans son mari de surcroit. Je n'y comprenais rien, mais j'aurais bien assez vite les réponses à mes questions, fois de Grey.
Et effectivement, plus tard dans l'après-midi je suis allée la voir. Ses larmes aussi avaient séché. Elle était blanche comme un linge, sa fièvre de la nuit dernière avait baissé, mais elle était toujours alitée. En un sourire qui se voulait accueillant, elle m'invita à m'asseoir à ses côtés. Elle avait le cœur lourd, mais comment aborder la chose avec elle? Je l'ai donc laissé faire et après un certain temps dans le silence sa voix brisée s'est réveillée et m'a tout révélée : Jane venait d'être arrêté et Henri n'a pas réfléchi une seconde avant de la répudier; il voulait à tout prit éviter le scandale. Catherine avait voyagé de nuit, sur le cheval que père lui a offert le jour de son mariage pour trouver un foyer. D'après notre mère elle aurait du tout faire pour rester dans son nouveau logis, mais père la accueillit à bras ouverts.
Elle sera bien ici, je m'occuperais d'elle, ma grande soeur. Personne ne lui fera plus de mal désormais ou il en passera par moi.

12 février 1554. Frances B. : Jane aura été reine neuf jours. Ma chère fille n'avait que seize ans. Mon autre fille, Catherine, n'a même pas été capable d'honorer son rang de soeur de reine. Son mari la rejeté pour éviter les ennuis ce que je conçois, mais elle n'a rien fait pour l'en empêcher, elle est venue jusque chez nous, un soir de pluie pour demandé que son père ne la garde ici. Elle et Mary sont devenues pupilles de la reine Mary, ma cousine.
Jane est morte aujourd'hui. Mes filles étaient avec moi, jamais l'une sans l'autre ces deux-là! Aujourd'hui, depuis longtemps, j'aurais aimé les avoir près de moi; mais je les ai fait souffrir je le sais! Le retour jusqu'au château m'a semblé interminable. Elles ne disaient pas un mot, pleurant en silence. Après Jane et son mari, il y a eu l'exécution de mon époux. Mary l'aimait, l'aime plus que tout et sa soeur également. Mary a hurlé, elle était si triste, elle ne m'a pas laissé l'approcher. Lorsque la foule nous a vu, ils se sont mis à nous envoyer des caillasses, Cathy a été touché à la tête, en voulant m’occuper d'elle j'en ai perdu Mary de vue. J'ai eu si peur pour elles : Ces deux-là causeront ma perte, à n'en pas douter!