Anne Hamilton

" L'innocence provoque plus de respect, le repentir plus d'admiration. " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Anne Hamilton AGE ♦ 18 ans DATE DE NAISSANCE ♦ 15 novembre 1535 (le jour et le mois sont fictifs) ORIGINE ♦ Écossaise SITUATION FAMILIALE ♦ Promise à George Gordon, 5e comte de Huntly. MÉTIER ♦ Dame d'honneur et Suivante de sa majesté la reine Marie de Guise. GROUPE ♦ Les Étrangers CRÉDITS ♦ TUMBLR LE JOUEUR PSEUDO ♦ Juju ou Lily AGE ♦ 31 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Sur Your Family Tree (partenariat) TON AVATAR ♦ Gabriella Wilde VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Historique VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ Ma foi, pourquoi pas !

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦
J’ai passé la moitié de mon existence en vivant selon les principes du protestantisme et l’autre moitié selon les us du catholicisme. En fait, je n’ai toujours fait que suivre les idéologies religieuses de mon père. Prenant tantôt pour un parti, tantôt pour l’autre, papa n’a jamais su sur quel pied danser et il en sera sûrement ainsi toute sa vie. Quant à moi… Eh bien… Je ne me suis jamais vraiment questionné à savoir si j’étais davantage tournée vers le protestantisme ou le catholicisme. Je dirais qu’étant donnée ma position auprès de la reine d’Écosse, autant partager ses intérêts. Cela dit, ce qui m’effraie le plus dans cette histoire de réforme, c’est ce fanatisme religieux auquel on assiste en ce moment. Pourquoi devrait-on obliger un peuple à croire à un dogme plutôt qu’un autre ? C’est insensé. La religion devrait être un choix; pas une obligation.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦
Il semblerait que cette reine ne fasse l’unanimité. Connue pour son caractère fort, je crois qu’on la craint à bien des égards. Voilà une qualité nécessaire lorsque l’on veut asseoir son autorité. Ce fait, je crois, l’est d’autant plus lorsque l’on est une femme. Je suis d’un naturel loyal. Si ma reine considère la reine d’Angleterre comme une alliée, je ne puis la considérer autrement. Et puis, quand on y pense… Elle préconise le catholicisme avec une ferveur défavorisant dangereusement les protestants. J’ai l’étrange sentiment que ma reine et la souveraine anglaise arriveront à de grandes choses ensemble. Je me réjouis déjà d’accompagner ma reine au château de Sa Majesté Mary Tudor.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦
Jane Grey… Je pense qu’on s’est servi d’elle comme d’un jouet. Elle était, dit-on, influençable, pas assez forte et trop inexpérimentée pour ce qui l’attendait. J’ai entendu dire qu’elle a été proclamée reine parce qu’elle avait un point commun avec Édouard VI : elle était protestante. Ce dernier a, semble-t-il, déclaré que Marie Tudor, catholique, rappelons-le, n’était pas une héritière légitime. L’actuelle reine d’Angleterre aurait donc fait enferme Jane Grey dans une tour pour ensuite la faire exécuter. C’est tragique, je le consens. Méritait-elle pareil châtiment alors qu’en vérité, elle n’était qu’un « pantin » dans les mains de ses conseillers ?

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦
Voilà une question que je me pose jour après jour. Mon père, qui prétendait au trône d’Écosse avant que Marie Stuart ne naisse, a décidé de m’envoyer au palais de la reine Marie de Guise afin que j’y devienne sa dame d’honneur et sa suivante. Pourquoi ? Souhaitait-il que je gravite autour des privilégiés de la reine pour qu’on n’oublie pas qui est la famille Hamilton ? Souhaitait-il que j’obtienne les faveurs de la reine pour y toucher certains bénéfices ? Et la reine ? J’ai parfois l’impression qu’elle veut m’éloigner de ma famille. Je vous assure… Je n’agis sous le couvert de personne. Je veux simplement vivre et faire mon travail aussi sagement que possible, sans créer de vagues. En somme, vivre comme toutes les jeunes femmes de mon âge et de mon rang.

Dame d'honneur et suivante...

ne serai-je donc jamais que cela ?

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Nuit du 15 novembre 1535

Cette nuit, tandis que l’orage grondait à l’extérieur, il y avait un va-et-vient sans pareil dans le château des Hamilton. C’est que Lady Margaret Douglas, arrière-petite-fille illégitime du roi Jacques IV d’Écosse, était en train de mettre au monde son second enfant. De l’autre côté de la chambre nuptiale, James Hamilton, 2e comte d’Arran et arrière-petit-fils du roi Jacques II d’Écosse, faisait nerveusement les cent-pas lorsque soudain résonnèrent les doux échos des cris touchants d’un nouveau-né. Le jeune homme, à peine âgé de 19 ans, s’arrêta net quand la porte de la chambre s’ouvrit brusquement.

« Une fille ! C’est une fille !! » déclara la sage-femme tandis que dans la chambre on s’attardait à réunir l’enfant et sa jeune mère. Sir Hamilton entra doucement dans la chambre et rejoignit son épouse, visiblement exténuée. Les yeux fixés sur sa petite fille, elle sourit et prononça doucement :

« Anne... Nous l’appellerons Anne. »

Non sans fierté, James Hamilton, deuxième du nom, prit la petite dans ses bras, une étrange lueur dans le regard. Tragique destin ou avenir glorieux, nul n’aurait su le prédire à cet instant, mais il en était d’une certitude : cette enfant allait être éduquée, coûte que coûte, pour devenir une parfaite dame de la cour. Telle allait être sa destinée.

Les jeunes années de damoiselle Anne Hamilton

Les Hamilton étaient, après la famille Stewart, la plus noble famille en Écosse et il faut remonter de trois générations pour en connaître la raison. L’arrière-grand-père paternel d’Anne, James Hamilton, fut le premier Lord Hamilton à devenir l’époux de la princesse Mary Stewart, la sœur du roi James III. De ce fait, cela fit de James Hamilton, 2e du nom, l’héritier présomptif du trône d’Écosse. Ce fut du moins le cas jusqu’à la naissance de Marie Stuart, fille de Marie de Guise et du roi Jacques V, couronnée à six jours d’existence après la mort dudit souverain.

Anne est la deuxième d’une famille nombreuse. Elle grandira en effet entourée d’une fratrie de sept héritiers. Il y eut tout d’abord James, 3e du nom, de 3 ans son aîné. Suivront deux sœurs (Jean et Barbara), deux frères (John et Gawain), une autre sœur (Elizabeth) et un dernier frère (Claud), tous ayant plus ou moins 2 ans d’écart d’âge. Gawain fut le seul à mourir en bas âge, emporté par une fièvre. Ce fut là, sans doute, l’un des plus grands drames dans la vie d’Anne.

Préparée très tôt à la vie monarchique, la jeune Anne a vu défiler ses premiers printemps sans se différencier des autres. Enfant docile et plutôt précoce pour son âge, elle a été éduquée rigoureusement par des précepteurs, tout comme le reste de ses frères et sœurs, selon les principes prescrits à l’époque et dans les plus stricts dogmes de la religion protestante.


Le roi est mort, vive la reine !

En décembre 1542, dans les alentours du 7 ou du 8, les espoirs d’accéder au trône s’envolent définitivement pour James Hamilton, lorsque la reine consort d’Écosse, Marie de Guise, enfante une héritière légitime : Marie Stuart, couronnée reine 6 jours à peine après sa venue au monde. À cette époque, Anne n’est âgée que de 7 ans. Elle ne peut donc comprendre pourquoi son père se montre froid avec sa famille. Elle se souviendra d’ailleurs longtemps de cette nuit où elle s’était discrètement levée, croyant entendre du bruit au salon. Elle y avait vu son père, debout devant un feu de cheminée, verre à la main, pensif. Elle s’était tout doucement approchée de lui et avait saisi sa main. Puis, d’un ton de voix à la fois tendre et lourd de sens, bien qu’elle ne comprenne rien à la situation, elle murmura un « Ne sois pas triste… ».

Suivant le couronnement, le comte d’Arran reçut la régence du royaume écossais. Une faible consolation, en somme, qui lui permit néanmoins de prendre activement part, en 1543, au mariage de la petite Marie Stuart et avec le futur François II de France. Avec ce titre, Anna passa d’une éducation protestante à une instruction catholique. Il aurait été très mal vu que le nouveau régent d’Écosse demeure protestant, alors que la dauphine et la reine mère, elles, étaient de religion catholique.

Durant les années qui suivirent, James Hamilton multiplia les voyages entre l’Écosse et la France. C’est ainsi qu’en 1548, le régent partit en France, accompagnée de son fils aîné. Ce dernier, âgé de 16 ans, fut nommé chef de la Garde écossaise et 3e comte d'Arran, tandis que son père se fit duc de Châtellerault, prenant possession du duché portant le même nom. Anne ainsi que le reste de sa famille furent donc rapatriés en France.

1551

Voilà une bonne vingtaine de minutes que Lady Margaret cherchait sa fille. Elle la trouva finalement couchée dans l’herbe, le regard contemplant le ciel, vêtue d’une robe d’été dénudant outrageusement ses épaules. Grand Dieu ! Cette enfant allait la rendre complètement folle si compté que ce n’était déjà fait.

« Anne Hamilton ! » vociféra-t-elle, visiblement irritée, tout en l’attrapant par le bras. « Voilà près d’une demi-heure que je vous cherche ! Votre père vous attend au salon. »

L’adolescente, âgée de 15 ans, se releva protester, non sans toutefois afficher son mécontentement. « Bien, mère… » Lâchant un long soupire qui témoignait de sa contrariété, elle suivit le pas de sa mère.

« Et faites-moi le plaisir de changer de tenue. Si monsieur votre père vous voit ainsi, vous risquez de le faire mourir du cœur. »

L’époque où Anne était une enfant sage semblait être résolue depuis quelque temps. 15 ans, pas encore mariée, tête en l’air, voire presque garçon manqué, elle était aujourd’hui le fruit du découragement de ses parents. Il était temps que cela cesse. Sitôt entrée au château, la jeune femme se réfugia dans ses appartements où elle enfila une robe plus convenable. Elle descendit alors au salon où l’attendait son père. Elle remarqua dès lors une quantité infinie de boites et de robes et d’accessoires en tout genre.

« Père… ? » s’annonça la jeune femme tout en regardant avec curiosité tout ce qui se trouvait dans le salon.

« Te voilà ! Voici tes nouvelles tenues. Tu ne manqueras de rien… Des robes de velours, quatre hottes, des tenues à manches à longues pour les jours froids, des chaussures, une panoplie de bas et d’autres accessoires dont tu sauras certainement te servir. »

« Mes nouvelles te… Mais qu’est-ce que cela signifie ? C’est Noël en août, ma foi. »

« Tu pars. Mais avant, il me fallait m’assurer que tu aurais une garde-robe digne de la cour. »

« Quoi ?! Je suis ne pas certaine de comprendre, père… »

« Tu pars… En décembre, tu deviendras suivante et dame d’honneur de la reine. »

« Je deviendrai dame d’honneur d’une enfant de 8 ans ?! »

« Bien sûr que non ! Tu travailleras pour sa mère. »

« Marie de Guise… ? » prononça-t-elle avant de déglutir. La jeune femme baissa le regard, consternée. Non seulement son père l’envoyait en Écosse, mais elle allait devenir la dame d’honneur et la suivante de Marie de Guise en personne, connue et reconnue pour sa poigne. Elle se voyait passer de durs moments. « Mais… père ! »

« Insister serait une très mauvaise idée, Anne. Tu partiras au château de Stirling en décembre, que cela t’en déplaise ou non. Comment veux-tu trouver mari si tu te comportes encore comme une enfant ? À ton âge, tu ne peux plus vivre de rêveries infantiles. Vivre à la cour te permettra d’être ce que tu devrais être : une jeune dame distinguée qu’on remarquera. Ainsi soit-il. »

La jeune femme regagna tristement ses appartements. En décembre de cette même année, peu après Noël, Anne débarquait à la cour de la reine Marie de Guise, accompagnée de serviteurs, Effame Hamilton, Gilbert Ruthven et Wiiliam Forrester.

Mars 1552

C’était un après-midi pluvieux. Anne, qui revenait d’un important voyage avec la reine, toussait affreusement depuis quelques jours. La souveraine en avait d’ailleurs allusion durant le chemin du retour. Sitôt le pied à l’extérieur du carrosse royal, elle fut aux prises d’étourdissements. Quelques instants plus tard, dans le couloir menant aux appartements de la souveraine, la jeune femme s’évanouissait, créant ainsi toute une commotion au palais.

Rapidement, des commérages se répandirent au palais. De mauvaises langues s’amusèrent à prétendre que la dame d’honneur s’était fait engrosser par l’un des chevaliers de la reine, tandis que d’autres laissèrent entendre qu’elle avait peut-être été empoisonnée par la reine elle-même. En effet, une rumeur courait selon laquelle le père de la jeune femme entretenait une rancœur à l’égard de Marie Stuart, cette dernière l’ayant empêché d’accéder au trône, et que la reine, mise au courant de cette haine, aurait voulu faire disparaitre sa suivante. Dans la chambre de cette dernière, cependant, l’heure n’était pas à ces bavardages puérils. On craignait pour la survie de la jeune dame.

« Cela ressemble à une pneumonie. »

« Vous croyez qu’elle y passera ? » demanda Lady Barbara Gordon, née Hamilton, la sœur cadette d’Anne, dépêchée en renfort.

« Je ne puis me prononcer là-dessus. Les prochaines heures seront décisives. Pour l’heure, ma seule préoccupation est de faire descendre cette fièvre. »

« Devrions-nous faire venir un prêtre ? »

« L’idée n'est pas mauvaise… »

Cette nuit-là, Anne fut veillée par sa jeune sœur, mais aussi par ses fidèles serviteurs, qui se relayèrent. Effame, notamment, s’assura personnellement de garder le feu dans la chambre de la jeune femme. Grâce aux bons soins du médecin royal et de médicaments fournis par l’apothicaire de la reine, la fièvre tomba le lendemain matin. Il fallut un près d’un mois pour que Lady Anne se rétablisse complètement. Avant cela, il lui fut tout bonnement interdit d’accompagner la reine dans ses déplacements, ni même de la voir, cela pour empêcher la souveraine elle-même de tomber malade.


Nous sommes aujourd’hui 1554 et voilà un peu plus de trois ans qu’Anne est au service de la reine Marie de Guise. Souvent, Anne s’ennuie de sa famille. Elle s’en cache bien lorsqu’elle est devant la reine, mais lorsqu’elle se retrouve seule avec elle-même, elle ne peut retenir ses larmes. En Angleterre, la voilà bien loin de chez elle. En vérité, bien qu’elle sache pertinemment qu’il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir vivre à la cour d’Écosse et à la cour de la reine, elle n’est jamais arrivée à se sentir à l’aise entre les murs du palais. La reine la tétanise en quelque sorte, et cela malgré sa très grande pour elle. Anne sent bien une certaine réticence de la part de sa souveraine. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Oh comme elle aimerait d’un lien privilégié avec elle. Seulement, Lady Hamilton est une Hamilton et ce nom sera à jamais dans les disgrâces de la reine. Elle en vient parfois, souvent, même, à se demander les vraies raisons de sa présence au palais, mais aussi les vraies raisons de certains agissements de la reine à son égard. Se trouve-t-elle à Édimbourg pour asseoir sa famille sur le trône ? Et la reine, elle, prend-elle le soin de l’amener partout en voyage avec elle dans le seul but de l’éloigner des siens. Autant bien dire qu’Anne a de plus en plus l’impression qu’on se sert d’elle. Était-ce là le destin qu’on lui réservait ?

Félicitation!

Quelle fiche Elle est vraiment bien présentée et on voit que tu t'es bien imprégné de l'histoire de la jolie Anne Ca sent le futur lien avec ma Jane ça   Par contre attention, il y a quelques petites fautes par-ci par-là, en tout cas pour le reste c'est parfait. Je te valide   

Et voilà, tu es validée et pour toi une longue aventure commence, pour commencer à jouer avec nous, il va falloir travailler un peu et faire votre fiche de lien [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], comme ça tu auras le grand bonheur de te faire harceler par les membres du forum.

Pour RP aussi, rien ne vaut une fiche de RP, cela sera beaucoup plus simple pour les membres de venir t'en réclamer [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].

Par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], tu peux aussi faire une demande de rang et d'habitations, bah oui être SDF, c'est pas toujours drôle surtout à l'époque

Si tu veux, tu peux créer un ou des scénarii, pour faire une famille, des amis, un compagnon ou une compagne, ça se passe par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]!

Après tout pour bien commencer sur le forum, tu peux tout aussi bien passer par le flood et les jeux, c'est la meilleure porte à prendre pour une meilleure intégration [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Et voilà, maintenant tu sais tout sur tout et ton aventure à Londres peut parfaitement commencer