Philippe de Habsbourg

" Par la guerre nous créons l'ambition, avec l'intelligence, nous obtenons les richesses du monde " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM Philippe de Habsbourg. AGE 26 ans. DATE DE NAISSANCE 21 mai 1527. ORIGINE Espagnole. SITUATION FAMILIALE Veuf de Marie Manuelle du Portugal depuis neuf ans. Il a également un fils : Charles. MÉTIER Prince d'Espagne de la maison de Habsbourg, duc de Milan, roi de Naples et roi de Jérusalem. GROUPE Les Etrangers. CRÉDITS Vintage Phonic & Neron. LE JOUEUR PSEUDO Neron AGE 18 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? Via ma soeur qui l'a repéré pour moi la vile TON AVATAR Eric Bana VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? Historique. VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? Je pense m'y retrouver donc non

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? De confession profondément catholique, j'ai été élevé pour détester toutes les formes d'hérésie. Les juifs, les maures, les protestants, ne méritent aucune indulgence. C'est l'une des raisons pour laquelle, j'ai œuvré avec l'inquisition pour débarrasser l'Espagne de la peste que représentait toute cette engeance. Des êtres qui répandaient leur venin cherchant à prendre peu à peu le contrôle de mon pays. Aussi, même si l'Angleterre n'est pas ma nation, en tant que futur roi je compte faire en sorte que la véritable foi soit la plus puissante, et que le protestantisme et ses représentants soit définitivement éradiqués pour le bien du peuple Anglais et de leur âme.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? Mary est une cousine, une Habsbourg de part son sang et catholique de surcroit. Je suis heureux qu'elle soit sur le trône d'Angleterre puisqu'elle pourrait servir mes ambitions et celles de mon père : agrandir notre Empire déjà vaste. Rajouter l'Angleterre à cela, la France ne résisterais guère longtemps. Certains pourraient me juger fou, trop ambitieux, mais je ne vois pas meilleur avenir pour mon pays que de nous allier à la reine d'Angleterre. Et quoi de mieux qu'un mariage pour cela ? Alors même si cette femme est bien de dix années mon aînée, et qu'elle ne me plaît pas, j'agirais pour mes intérêts et ceux de ma nation.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? Jane Grey... Petite reine éphémère, malchanceuse, et protestante. Je ne l'ai jamais connu, mais j'en ai beaucoup entendu parler. La reine voulait d'abord l'épargner. Mais si elle a bien été impliqué dans le complot et dans la révolte déclenchée à cause de notre futur mariage, alors oui, l'exécuter était bien la seule solution. On ne peut souffrir ce genre d'événements désormais. Mary est reine. Reine d'Angleterre. Un pays déchiré entre deux religions. Il fallait mettre fin à la vie de la reine des neuf jours pour le bien de son pays.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? En tant que futur souverain d'Espagne, il est difficile pour moi d'agir dans l'ombre. Cependant je procède toujours pour mes intérêts et ceux de mon pays. Le mariage Anglais n'est qu'un moyen d'étendre plus encore le pouvoir de l'Empire que mon père représente et qu'un jour ou l'autre je représenterait, si Dieu le veut. Avec ce mariage, l'Angleterre m'appartiendra, alors nous encerclerons la France, cette nation qui nous résiste. Mary Tudor n'est qu'un moyen, l'Angleterre également. Mais il est cependant nécessaire de régler les troubles qui s'y agitent avant toute chose.

Once upon a dream

Dans le palais de Valladolid il y avait une grande agitation. On interdisait l'entrée dans la chambre où logeait Isabelle du Portugal, femme de Charles Quint qui s'apprêtait à donner la vie. Plusieurs heures, plusieurs cris, et enfin le moment tant attendu de la délivrance. Le nourrisson respirant à grand cris tandis que l'air déchirait ses poumons encore vierge de toute trace du monde qui l'attendait. Alors les cloches sonnèrent, le battant frappant le corps avec force pour produire ce son si caractéristique, si mélodieux. Un héritier était né en ce jour pourtant banal de mai. Une journée que beaucoup retiendrait comme celui de la naissance d'un futur roi d'Espagne : Philippe. Le pays était en liesse, et il y eut plusieurs jours de fêtes et de joutes. L'insouciance d'une naissance comme celle-ci qui fut pourtant rapidement rattrapée par les réalités d'un Empire puissant et étendu. En tant que prince d'Espagne, il restait auprès de sa mère jusqu'à l'âge de sept ans, c'est une noble dame portugaise qui se chargeait de lui, mais l'enfant restait proche de son impériale génitrice malgré ses grossesses à répétitions. Dès qu'il atteignit l'âge de raison, c'est son père qui constitua son entourage. De nombreux précepteurs qui l'aidèrent à devenir un prince de son temps. Si le jeune garçon était timide, assez sombre, il n'en était pourtant pas moins doté d'une vive intelligence qui lui permit d'apprendre le latin, le castillan, l'italien et également le français. Cependant il maîtrise toujours mal cette dernière à cause de son trop fort accent espagnol. Le gouverneur de sa maison fut également très attaché à la formation physique du jeune prince qui fut très tôt éduqué à maîtriser la chasse, la joute, mais aussi la danse et la musique. Il devait devenir l'un des meilleurs de sa génération, un prince de la Renaissance sachant maîtriser à la fois son corps et son esprit. Le digne fils de Charles Quint.


Il n'avait que 12 ans, mais il se rappelait de chaque instant de ce convoi funèbre. Et savoir que sa mère était dans ce cercueil de bois le marquait plus encore. Il lui avait toujours porté une grande affection, et d'une certaine manière, bien qu'il savait que cela ne pouvait être possible, il espérait qu'elle allait se redresser, réprimander ceux qui l’entraînaient ainsi vers sa tombe avant de retourner auprès de son époux, son fils à ses côtés. Mais il avait conscience des réalités de la mort. Dieu l'avait rappelé à Lui et il ne pouvait plus rien y faire. Alors il gardait le silence, et tenait son rang de Prince des Asturies. Ils arrivaient à la sépulture, le jeune garçon en tête. Il tentait de faire honneur au rôle que son père lui avait confié, et lorsqu'on lui ouvrit le cercueil pour témoigner qu'il s'agissait bien de sa mère, il fut prit d'un léger soubresaut. Elle n'était plus cette femme magnifique qu'avait épousé son père, son visage n'était plus que de la chair, torturée par la mort. Il avalait difficilement sa salive, il se sentait nauséeux soudainement. Il ne pouvait soutenir cette vue plus longtemps, malgré son statut il n'était encore qu'un enfant qui venait d'enterrer sa mère. Alors il se reculait laissant la place aux hommes qui l'accompagnaient et qui semblait également frappés par le visage de la défunte impératrice. Isabelle du Portugal avait été une grande femme qui avait fortement influencé son mari mais plus encore son fils dans ses idées politique. Elle rêvait d'un Empire Ibérique, et non d'un Empire universel comme Charles Quint pouvait le vouloir. Philippe gardait cela dans son esprit, et d'une certaine manière cela ne le quitta jamais.


Cela faisait maintenant quatre années que sa mère n'était plus, quatre années durant lesquelles le caractère sombre de Philippe s'affirmait et qu'il continuait son long et dur apprentissage princier. Son père se préparait à quitter l'Espagne, dans ce genre de voyages qui duraient plusieurs années. Devant nommer un régent, il jugeait que son fils aîné était désormais apte à contrôler l'Espagne et les Amériques. Il devait bien faire ses premières armes dans le contrôle de la future nation qu'il devrait diriger un jour ou l'autre. Le jeune homme n'avait peut-être que 16 ans, mais il s'acquittait de sa tâche avec grande dévotion. Travailleur acharné, il dormait peu et œuvrait beaucoup pour sa province son père lui ayant laissé bon nombre d'instruction pour le guider dans la nouvelle fonction qui était la sienne. Un matin, alors qu'il était à son bureau réglant moultes affaires, un messager se fit introduire. Il portait une missive de l'Empereur. Philippe se relevait, grattant ses joues où un léger duvet d'adolescent commençait à pousser, avant de prendre le papier qu'il s'empressait d'ouvrir. Si son père lui écrivait c'est qu'il avait quelque chose d'important à lui annoncer. Parcourant rapidement la missive du regard, il reposait le papier congédiant le messager avant de se rasseoir. Il épouserait sa cousine Marie Manuelle du Portugal dans l'année.


Il arrive parfois que certains événements, supposés être heureux se transforme en véritable tragédie. C'est ce qui arrivait ce jour de juillet 1545, lorsque la jeune épouse de Philippe, Marie Manuelle mourrait après avoir donné naissance à un garçon : Don Carlos. La jeune princesse n'avait que 17 ans et le prince devenait veuf à 18 avec désormais un jeune fils dont l'éducation lui incombait. Ils avaient vécut deux années d'un mariage, certes arrangés, mais qui se révélait heureux. La défunte épouse était jeune et agréable, ce qui ne déplaisait pas au prince des Asturies qui, de plus, œuvrait selon les volontés de son père. Alors lorsqu'on apprenait que la dame était enceinte, c'est assez sombrement qu'il accueillait la nouvelle, bien qu'heureux, il ne pouvait oublier que sa propre mère était morte en donnant la vie à un enfant mort-né. Il ne voulait pas revivre ça. Le jeune père après la délivrance avait été appelé au chevet de son épouse, Marie Manuelle était déjà agonisante lorsqu'ils se prirent mutuellement la main. Visiblement Dieu lui enlevait encore un être qu'il aimait et Philippe eut certaines difficultés à dépasser cela, bien qu'il préférait le garder pour lui-même et ses nuits solitaires. Il ne comptait pas se remarier de sitôt, heureusement sa jeune soeur : Jeanne était là pour égayer un peu sa vie si morne et protocolaire. Il entretient toujours un lien très fort avec cette dernière malgré les années qui les séparent.

Durant ses nombreuses années, il œuvrait avec son père et l'inquisition pour rétablir la vraie foi en'Espagne qui était encore peuplé de juif et de maures. Le rêve d'en faire un État avec une seule et même religion ne quittait pas le père et le fils qui voyait en cela une forme d'unité qui permettrait à leur pays de garder puissance et grandeur pendant encore des siècles. C'est en 1546 qu'il fut investit officiellement de son premier territoire : le duché de Milan. Une terre qui en réalité lui appartenait déjà depuis 1540. Sur la demande paternelle, Philippe se préparait à un long voyage qui le mènerait en Italie – notamment dans son duché mais aussi dans le Royaume de Naples – aux Pays-Bas et en Allemagne. Il en profitait également pour visiter les territoires bourguignon, des territoires qui devraient lui revenir quelques années plus tard.

Philippe rentrait en Espagne, laissé au bon soin de sa soeur Jeanne. Et malgré la distance, les troubles qui se déroulaient en Angleterre ne lui échappaient pas : Simon Renard, homme précieux et espion pour le compte de son père ne manquait pas de lui faire un compte rendu régulier de la situation. Aussi lorsque Mary Tudor montait sur le trône, l'ambitieux bien dissimulé qu'était le prince des Asturies informa son père de la situation et notamment que la nouvelle reine cherchait un époux pour empêcher sa sœur : Elizabeth de faire revenir le protestantisme à la tête de l'Angleterre. Charles Quint voyant que cela pouvait leur être profitable envoyait son ambassadeur proposer son fils au mariage, candidat parfait, seul lui manquait quelques titres que l'Empereur s'empressait de lui donner. Aussi Philippe devenait roi de Naples et de Jérusalem. Si pendant quelques temps la situation resta incertaine, Mary acceptait le mariage avec son cousin. Le prince des Asturies allait bientôt devenir roi d'Angleterre. Si au départ la situation ne l'enchantait pas réellement, surtout à l'idée d'épouser une femme qui avait 11 ans de plus que lui, il vit immédiatement le potentiel que cela pouvait offrir à l'Empire paternel : l'Angleterre était une pièce maîtresse dans le conflit avec la France qui se retrouverait désormais encerclée... Alors Philippe commençait à montrer plus d'enthousiasme à ce mariage, sans en être enchanté. Il partit donc pour l'Angleterre, emmenant une suite composés d'hommes de confiance mais aussi d'un inquisiteur Pedro Mendoza. Un homme dont il vaut mieux se méfier mais qui pourrait être utile dans l'endiguement du protestantisme. Philippe et désormais prêt. Prêt à se marier, mais surtout prêt à devenir roi.

Félicitation!

Alors ça c'est du Philippe qui roxe du poney Franchement j'adore ta fiche, Philippe est un personnage complexe de base, mais tu as vraiment su l'interpréter à la perfection pour ta fiche Je suis sûre que tu brûles d'impatience de rejoindre ta femme, je te valide donc tout de suite

Et voilà, tu es validée et pour toi une longue aventure commence, pour commencer à jouer avec nous, il va falloir travailler un peu et faire votre fiche de lien [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], comme ça tu auras le grand bonheur de te faire harceler par les membres du forum.

Pour RP aussi, rien ne vaut une fiche de RP, cela sera beaucoup plus simple pour les membres de venir t'en réclamer [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].

Par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], tu peux aussi faire une demande de rang et d'habitations, bah oui être SDF, c'est pas toujours drôle surtout à l'époque

Si tu veux, tu peux créer un ou des scénarii, pour faire une famille, des amis, un compagnon ou une compagne, ça se passe par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]!

Après tout pour bien commencer sur le forum, tu peux tout aussi bien passer par le flood et les jeux, c'est la meilleure porte à prendre pour une meilleure intégration [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Et voilà, maintenant tu sais tout sur tout et ton aventure à Londres peut parfaitement commencer