Philippe de Habsbourg

« nec spe, nec metu » TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Philippe de Habsbourg AGE ♦ 27 ans DATE DE NAISSANCE ♦ 21 mai 1527 au palais du marquis de Tavara à Valladolid en Espagne ORIGINE ♦ Philippe est un prince aux multiples origines, son père est Espagnol, Bourguignons, Flamands, et sa mère est Portugaise. SITUATION FAMILIALE ♦ Veuf de Marie-Manuelle de Portugal, il est le père de Charles d'Autriche. Il a épousé en juillet 1554 Mary Tudor, reine d'Angleterre. MÉTIER ♦ Prince héritier d'Espagne, Roi jure uxoris d'Angleterre et d'Irlande, duc de Milan, Roi de Naples et de Sicile. GROUPE ♦ Les Etrangers CRÉDITS ♦ Mari-Jane & tumblr LE JOUEUR PSEUDO ♦ Mari-Jane AGE ♦ 22 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Une licorne enchantée m'a montré le chemin. Je précise ici, qu'au vu des besoins que nous avons pour Philippe, j'ai décidé de le jouer le temps qu'il est présent en Angleterre. TON AVATAR ♦ Eric Bana VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Historique VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ //

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ Philippe de Habsbourg, actuel roi de Naples, de Sicile, d'Angleterre et d'Irlande est le fils héritier de l'empereur Charles Quint et donc l'héritier au trône d'Espagne. Élevé dans un univers intransigeant où l'on ne peut concilier religion catholique et religion réformée, il est devenu un profond catholique, qui ne jure que par sa religion. Pour cet homme, un hérétique est un homme qui doit mourir sur le buché. Cependant, quand il s'agit du bien de sa famille et de son héritage, il serait capable de faire quelques concessions, comme en épargnant la vie d'Elizabeth Tudor, la sœur hérétique de sa seconde épouse, mais aussi actuelle héritière au trône d'Angleterre. Pour ce roi, la religion est comme un refuge, un vérité que tout être vivant sur cette terre et doté de raison doit apprendre.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA REINE D'ANGLETERRE? ♦ Philippe, qui avait perdu sa première Marie Manuelle de Portugal en 1545, ne fut pas très enjoué quand son père lui proposa d'épouser la reine d'Angleterre, sa cousine, Mary Tudor. Bien qu'elle soit catholique, le prince héritier d'Espagne ne voyait pas pourquoi lui devait épouser une femme de trente-sept ans. Il savait que ce mariage n'avait qu'un seul but, entourer la France, avec un fief en Angleterre et bloquer ses ambitions en Écosse. Comme n'importe quel bon prince qui se respectait, il accepta et en juillet 1554, il débarqua en Angleterre, pour devenir le nouveau roi de ce pays, trop ancré dans le protestantisme à son goût. Sa nouvelle épouse n'était pas belle, marquée par les épreuves, elle le dégoutait, mais Philippe savait qu'il avait une carte à jouer. Mary n'attendait que ça d'avoir un mari et il prit grand soin d'elle, pour qu'elle accepte ses conseils, en ce qui concernait la politique anglaise. D'un mariage qu'il déteste, Philippe a très bien su en tirer les meilleurs partis.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA PRÉSENCE DES ESPAGNOLS EN ANGLETERRE ET DU MARIAGE DE LA REINE ? ♦ Étant un prince espagnol, qui a lui-même épouser la reine d'Angleterre, il ne peut qu'approuver cette union. Philippe sait très bien que de nombreux anglais lui sont hostiles, mais il sait qu'il pourra aussi faire un peu de ménage dans cette nation en perdition. Sa reine n'a fait que trop reculer certaines choses, comme le fait que certains évêques hérétiques soient toujours en vie. Il fera bouger les choses, après tout l'Angleterre n'est-elle pas maintenant son nouveau pays ?

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Philippe est un roi, un prince héritier et il n'agit pas dans l'ombre, ses convictions sont connus de tout le monde et tous savent qu'il compte bien épurer la nation anglaise des hérétiques. S'il doit agir, il le fera au grand jour, illuminant l'Angleterre de la paix céleste. Les décrets ne cessent de s'accumuler et les hérétiques auront du soucis à se faire, une fois qu'il entrera en action.

Le fils de l'Empereur

La journée était très chaude en ce 21 mai 1527 à Valladolid. Les habitants de la ville vaquaient tous à leurs occupations, quand très tôt dans la journée, les cloches de toutes les églises se mirent à sonner, annonçant un grand bonheur. Un héritier venait de naître, le roi Charles et la reine Isabelle venait d’avoir un fils, leur prochain roi. Les habitants étaient heureux, en ce XVIe siècle, les jours étaient beaux, prospères et cette naissance était celle de la divine providence.
Quelques jours plus tard, les cloches sonnaient à nouveau annonçant le baptême de ce fils, en compagnie de son père, l’empereur et le roi Charles, de ses tantes et oncles, et de toute la famille royale espagnole. La reine Isabelle de son côté se remettait de ses couches, sous les prières de nombreux espagnols qui l’aimaient et de son mari qui la vénérait. De son côté, le nourrisson que l’on baptisa Philippe, Felipe en langue espagnole, était un robuste garçon, au teint pâle comme sa mère et eux cheveux déjà sombres comme son paternel.

La naissance de ce premier né dans la famille royale espagnole fut suivie d’autres enfants, une petite Marie naquit l’année suivante, encore un an plus tard, c’est un petit Jean qui vint au monde, même ne vivra qu’un an. En 1535, Isabelle du Portugal donna naissance à un fils nommé Ferdinand qui ne vivra que trois ans. Deux ans plus tard, ce fut au tour de Jeanne. Bien qu’il soit très entouré par sa mère, alors que son père parcourait son vaste royaume, la jeunesse de Philippe fut bien solitaire. Comme n’importe quel enfant, il y eut le temps des jeux, où le jeune garçon jouait avec deux fidèles compagnons, ainsi que ses autres frères et sœurs, puis à l’âge de quatre ans, il était temps d’éduquer ce jeune enfant, destiné à être roi. Comme n’importe quel héritier, Philippe reçut sa maison, dont le gouverneur était don Juan de Zúñiga, grand commandeur de l'ordre de Saint-Jacques de l'épée, second fils du comte de Miranda del Castañar. Un homme prestigieux, que Philippe admira beaucoup. On confia sa formation intellectuelle et morale à plusieurs précepteurs de renoms, dont le mathématicien Pedro Sanchez Ciruela, l’humaniste Juan Ginés de Sepulveda, le recteur de l’université de Salamanque, Fernàn Pérez de Oliva… Son éducation, grâce à ces grands hommes fut complète. Charles Quint donnait dans de longues lettres ses instructions pour l’éducation de son fils, ainsi le prince dut apprendre les nombreuses langues de son futur empire, sûrement pour ne pas faire comme son père, qui à l’époque ne connaissait même pas la langue espagnole. Ce brillant esprit connaissait donc le castillan, le latin, l’italien, le français, langue qu’il détestait par-dessus tout en raison de son mauvais accent… Son gouverneur lui fit aussi pratiquer des activités nécessaires pour un prince, qui sont la chasse, la joute, la musique et la danse. Rapidement, le jeune Philippe devint un passionné de chasse et de joute, même si pour ce dernier exercice, il était un piètre jouteur.
La mort de sa mère en 1539, suite à la naissance d’un enfant mort-né, un petit que l’on appela Jean, donna un nouveau tournant dans la vie de Philippe qui n’avait que douze ans. En effet, lors de ses nombreuses absences de Charles Quint, il avait pour habitude de confier la régence de l’Espagne à son épouse. A la mort d’Isabelle, cette charge revint à Philippe, qui dut manœuvrer avec un conseil de régence. Le père et le fils entretenaient une longue correspondance où Charles Quint donnait tous les conseils qu’il pouvait à son fils pour réussir cette régence.
Philippe avait seize ans quand il épousa Marie-Manuelle de Portugal, une jeune fille de son âge, qui lui rappelait beaucoup sa propre mère. Le jeune homme appréciait beaucoup cette cousine germaine, qui était douce, belle et affectueuse à son encontre. Malheureusement pour lui, la jeune fille mourut deux ans plus tard, en donnant naissance à leur fils Don Carlos. L’homme ne reprit pas tout de suite une épouse, mais il était tout de même soucieux d’assurer sa dynastie, surtout que son fils semblait avoir de nombreuses défaillances mentales, ce qui poussa Philippe à rejeter cet enfant.
En 1546, Philippe reçut officiellement son premier territoire, le duché de Milan. Tout comme son père, il quitta l’Espagne, laissant la régence à sa sœur Jeanne et il en profita pour se rendre en Allemagne, dans les Dix-Sept Provinces bourguignonnes. A cette occasion, Philippe rencontra ses nombreux cousins d’Autriche et il prit plaisir à revoir son oncle Ferdinand qu’il appréciait beaucoup.
Philippe n’était toujours pas remarié, quand en l’année 1553, après l’accession au trône de Mary Tudor en Angleterre, son père lui proposa d’épouser la nouvelle reine, pour faire de lui le nouveau roi d’Angleterre. Cette idée déplaisait beaucoup au prince, mais n’ayant guère le choix, d’épouser une femme plus âgée que lui, que tous disaient fort laide, il accepta. L’enjeu était double, il fallait prendre le contrôle sur Mary et la soutenir dans sa politique de refaire de l’Angleterre un bastion catholique, mais il fallait aussi s’assurer que l’Angleterre serait une alliée face à la France, le grand ennemi de l’Espagne.
Les négociations allèrent bon train et quand en janvier 1554, le contrat de mariage fut négocié, Philippe reçut le royaume de Naples, ainsi que le titre de roi de Jérusalem, pour être sur le même pied d’égalité que sa nouvelle épouse. En juin 1554, le futur roi d’Angleterre embarqua sur un navire en partance pour sa nouvelle patrie, où il fut reçu par un accueil mitigé de la part de son futur peuple. Par contre, la reine semblait déjà être follement amoureuse de lui, ce qui lui permit, avant même leur mariage de le contrôle sur sa future femme.
Maintenant Roi jure uxoris d’Angleterre et d’Irlande, Philippe entend bien faire revenir la vraie foi dans cette patrie en perdition. De plus, avec son futur héritier en chemin, il compte bien asseoir la dynastie des Habsbourg en Angleterre.

Félicitation!

Votre Majesté ! Je vous suis jusqu'au bout du monde si vous ou votre papa avez besoin de moi !

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