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Nous nous situons aux alentours de mai 1558. Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.
Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais. N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité. |
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| ❝ Lavinia Tyburn ❞ ♌ the lioness still has claws ♕ Métier : Comtesse douairière de Westmorland ♕ Age : 22 ans. ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Elynore ♕ Mon nombre de messages est : 709 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 130 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 15/06/2014 ♕ Mon pseudo web est : BloodyWonder ♕ Mes autres visages : Arthur Wayne & Théodore Wolmar
| Sujet: Letters to the king - avec Philippe II de Habsbourg Jeu 25 Aoû - 18:19 | | | Whitehall Palace, Londres le 2 mars 1556. Votre Majesté, mon très cher Philippe,
Je suis désolée d'apprendre que vous demeurez toujours au Pays Bas, loin de chez vous. Je sais à quel point l'Espagne, et votre ville natale de Valladolid dont vous m'avez tant parlé, vous manquent terriblement. Je devine que vous devez vous sentir bien étranger en ces terres loin de chez vous. J'ai appris que la Réforme avait atteint la Flandre et j'imagine bien que cela ne doit pas vous faciliter la tâche en matière de politique. La France d'Henri II, toutefois, ne bénéficie pas d'une meilleure situation sur le plan religieux, mais j'imagine que ce que je vous dis là représente une bien maigre consolation, d'autant plus que je ne vous apprends rien...
Je vous écris donc tout en sachant que vous êtes très occupé en ce moment, comme le serait tout homme de votre importance, à la tête d'un si vaste royaume que le vôtre. Je voulais que vous sachiez que votre présence a laissé un vide ici, en Angleterre...J'ose ajouter, seulement car je sais que mon courrier est entre de bonnes mains avec le comte de Feria et que personne n'aura donc le loisir de lire et d’interpréter des choses impures à travers mes mots, que je ne peux que déplorer cette absence, que je ressens véritablement dans la routine de mes journées, dispensées de ces si agréables discussions que nous avions tout les deux... Cependant, je tenais à vous remercier de vous être si bien assuré de ma sécurité. Lord Osorio veille bien sur moi et prend sa mission très à cœur. Je sens bien, en voyant certains regards sur ma personne, que la pensée de certains de vos sujet ne changent guère pour autant, mais nous savons, et Dieu le sait aussi, que rien de ce qu'ils peuvent penser n'est avéré.
Mon fils, votre filleul, se porte bien. Je crois que vous lui manquez aussi. Il ne vous a guère connu très longtemps, mais il vous appréciait, je pense...Il va sur ses deux ans, tandis que j'aurais vingt ans le mois prochain, et sa santé semble toujours aussi stable, ce dont je me réjouis.
Toutefois, je dois vous avouer que je me demande parfois si je ne devrais pas penser à me remarier bientôt. La jeunesse n'est pas éternelle, et je ne suis mère que d'un seul enfant...La logique voudrait que j'épouse un anglais, après tout je ne peux rester veuve à jamais, et mon fils ayant déjà des terres dans le Westmorland, c'est sans doute l'idée qui vient le plus rapidement à l'esprit. Mais peut être devrais je réfléchir à la perspective d'un mariage espagnol...Lord Osorio m'apprécie, je crois. C'est un homme des plus convenables, et des plus attentionné. Oh, bien sûr, ce que je vous raconte ne dépasse guère les limites de la bienséance. Lord Osorio est un homme respectueux, et cela ne m'étonne pas, sans quoi vous ne l'auriez pas choisi pour me protéger...Enfin...Il faut dire que voir l'Espagne, après tout ce que vous m'avez raconté, est devenu un rêve à réaliser pour moi. Mais je dois encore beaucoup réfléchir à tout cela...Vous devez vous dire que ce à quoi j'ai à penser est infime par rapport à tout ce que vous devez gérer actuellement, je le conçois bien...Etre roi ne doit pas être facile tout les jours.
Je sais que vous vouliez que je vous écrive pour vous donner de mes nouvelles, mais je désire aussi en obtenir des vôtres. Je vous rassure, quand vous me parlez de politiques, vous ne m'ennuyez nullement. Je n'avais pas grand chose à vous raconter, il est vrai, mais ma vie n'est guère aussi passionnante que la vôtre doit l'être...Même si, toutefois, elle l'est bien plus depuis que grâce à votre bienveillance, je suis devenue comtesse douairière et que j'ai à m'occuper de mes terres moi même, et ce, sans craindre la méchanceté de ma belle mère. Si vous avez du temps, et que le cœur vous en dit, ne soyez pas gêné de m'écrire une bien longue lettre, je serais ravie d'avoir de vos nouvelles et de connaître ce à quoi vous faites face en ce moment.
Je prie pour votre santé et pour que Dieu vous accorde un règne long et prospère,
Votre bonne amie, |
| | | ❝ Invité ❞ | Sujet: Re: Letters to the king - avec Philippe II de Habsbourg Jeu 6 Oct - 18:11 | | | Pays-Bas Le 10 mars 1556 Très chère Lavinia,
Vous n’imaginez pas à quel point lire vos mots a pu me combler de joie dans ces jours difficiles que je connais. En effet, loin de ma chère Espagne, je me sens aussi démuni qu’un pauvre paysan sans sa terre, mais je ne dois pas oublier que les Pays-Bas font partis de mon héritage, tout comme les terres que mes nobles ancêtres ont pu conquérir à travers les océans. Il est donc de mon devoir de défendre tous mes peuples, même ceux que je connais le moins. La Réforme est un fléau qui nous touche tous, elle a épuisé mon noble père dans son combat pour défendre le pape, aujourd’hui, maintenant que je suis roi, je dois reprendre le flambeau et continuer sur la route qu’il m’a désigné. La tâche d’un roi est lourde et recevoir à travers votre lettre un peu de douceur suffit à me combler.
Chère Lavinia, je suis heureux d’apprendre que même loin de mon regard, vous êtes en sécurité, je craignais que mon départ ravive certaine jalousie à votre encontre, mais ce n’est pas le cas. Sachez que nos nombreuses conversations restent gravées dans mon esprit et que votre tableau m’accompagne chaque jour. Contempler votre doux visage me donne l’espoir que je vous reverrais dans un futur très proche. Concernant votre adorable fils, je suis ravi d’apprendre qu’il se porte bien et sachez très chère que si vous avez besoin de quoique ce soit concernant son bien être vous pouvez me le demander, il est de mon devoir de prendre soin de mon filleul, tout comme celui de prendre soin de vous.
Lady Lavinia, vous venez m’évoquer vos souhaits de mariage, cette simple idée de voir un homme vous conduire à l’autel a su assombrir mon cœur. Mon devoir reste et demeure envers votre souveraine, ma reine, mon épouse, mais il est également envers vous. Même loin de vous, je ne pourrais accepter qu’un homme vous prenne pour épouse, même un lord aussi respectable que Lord Osorio. S’il venait à vous faire une quelconque demande, je vous conseillerai de ne point l’encourager. Lavinia, très chère Lavinia, j’ose espérer que vous écouterez ces quelques mots, qui viennent d’un roi qui veut respecter votre personne et qui rêverait de ne point être roi pour pouvoir faire de vous son épouse. C’est un rêve que je caresse depuis le jour où je vous ai quitté, un jour, si Dieu le veut, je vous reverrais et je vous conduirais moi-même dans les plus beaux palais espagnols, pour vous faire contempler ses jardins, ses orangers et sa douceur de vivre.
Même si c’est ce que vous désirez, je ne puis raconter dans cette lettre les affaires dont je m’occupe, comme vous le savez, mon royaume vit une période de transition, mon père, le roi Charles est toujours vivant, mais bien malade. Je me préoccupe de sa santé, tout comme je me préoccupe de celle de mon fils Don Carlos. Comme je vous l’ai compté dans nos discussions son état ne s’est guère amélioré et je crains qu’il ne soit jamais digne de prendre un jour ma succession. Ce qui me fait craindre le pire, c’est que mon épouse actuelle ne parviendra jamais à me donner de fils et que l’Espagne demeure sans roi ou avec un roi fou. Pour le moment Dieu ne semble pas écouter mes prières. Je dois certainement être trop présomptueux pour lui, mais qui sait un jour aurais-je peut être une épouse capable de me donner de beaux garçons, comme votre fils.
Prenez soin de vous ma chère Lavinia, l’unique pensée de recevoir vos lettre m’ôte tous les soucis que la rigueur de mon rang m’apporte.
Votre roi,
Philippe II d'Espagne
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| | | ❝ Lavinia Tyburn ❞ ♌ the lioness still has claws ♕ Métier : Comtesse douairière de Westmorland ♕ Age : 22 ans. ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Elynore ♕ Mon nombre de messages est : 709 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 130 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 15/06/2014 ♕ Mon pseudo web est : BloodyWonder ♕ Mes autres visages : Arthur Wayne & Théodore Wolmar
| Sujet: Re: Letters to the king - avec Philippe II de Habsbourg Jeu 22 Déc - 21:47 | | | Whitehall Palace, Londres 11 avril 1556
Votre Majesté,
Je m’excuse de ne pas vous avoir écris plus tôt. Ces derniers jours ont été très éprouvant pour moi. Alors que je me promenais dans les jardins du palais par une belle journée en compagnie de ma fidèle Rosalie et de mon fils, une pile d’écrits a attiré mon attention sur un banc. J’ai saisi un des documents pour le lire et il s’agissait de documents allant à l’encontre de votre pouvoir et de celui de la reine Mary, contestant vos méthodes respectives. Très vite, je me suis retrouvée accusée d’avoir quelque chose à faire avec ces écrits alors que je ne les avais que trouvés. Edward Seymour m’a encore insulté, voyant le mal dans notre relation. Alors que je me défendais de toutes ces accusations, et j’étais aidée par certaines personnes tout de même, dont lady Elena d’Altafuente, j’ai été arrêtée par deux gardes royaux sous le motif de trahison envers la reine. Vous ne pouvez imaginer Philippe, comme j’ai eu peur en ce moment. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait, mais je me disais que cela ne se pouvait, que peut importe ce dont on m’accusait, vous, vous saviez qui j’étais, et vous ne laisserez pas une telle mégarde se produire. N’est-il pas ? J’avais si peur, cependant, que je ne puisse vous écrire pour vous informer de ce qui venait de se passer. Tout défilait si vite dans ma tête. Je pensais à tout et à rien en même temps. Je voyais Rosalie s’éloigner avec Nicholas et mon cœur se brisait…En réalité, il s’agissait d’une terrible méprise de la garde. Ils m’ont confondue avec Joane Morangier, une comtesse mariée à un français. Evidemment, cela m’a énormément rassuré mais je suis très triste d’apprendre que Madame de Morangier va être condamnée à mort, probablement. C’était une de mes amies. J’ignorais tout des actions dont on l’accuse, bien qu’elle était autrefois mariée à un hérétique, je pensais que sa conversion était sincère. Je sais que vous allez me dire que cette mise à mort est nécessaire et qu’on ne peut rien y faire, mais que voulez vous…J’ai sans doute le cœur trop tendre pour ces choses. Cela va être très dur d’assister à son exécution même s’il est impératif que son âme soit purifiée par les flammes. Je tacherais donc de rester forte.
Philippe, je dois dire que votre lettre m’a profondément touchée. J’ignorais que dans vos rêves, vous imaginiez un avenir avec moi. Suis-je digne d’un tel honneur ? Je ne le pense pourtant pas…Cependant, je mentirais si je vous disais que cela ne m’aie jamais traversé l’esprit et le cœur et je ne peux qu’être honnête envers votre Majesté. Les rêves sont parfois bien doux, mais je sais que je ne peux ignorer la réalité de nos rangs très différent, sans compter le fait que vous êtes mariés à ma bien-aimée souveraine…Je tiens à vous rassurer toutefois ; Lord Osorio n’a formulé aucune demande à ce jour, vous n’avez donc pas à vous inquiéter.
Vous entendre m’écrire le projet de m’emmener visiter vos palais en Espagne emplit mon cœur de rêveries et de joie. J’ai tant de fois tenter d’imaginer ce qu’était votre pays à travers vos descriptions nostalgiques et aimantes que le voir de mes yeux est un des mes rêves les plus chéris. Je serais la plus heureuse des femmes si cela pouvait arriver un jour.
Je prie avec vous, votre Majesté, pour que vos desseins se réalisent, que votre règne soit loin et prospère et que vous puissiez bientôt quitter les Flandres et rejoindre Madrid, car je devine dans quelle solitude et dans quelle tristesse cela vous plonge d’être encore une fois loin de chez vous. Je prie également, je dois bien l’ajouter, pour que nous nous revoyions sous peu, si Dieu le veut.
Votre dévouée,
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