Margaret Fleming

« I’ve dreamt in my life dreams that have stayed with me ever after, and changed my ideas; they’ve gone through and through me, like wine through water, and altered the colour of my mind. » TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM Margaret Fleming. AGE 18 hivers. DATE DE NAISSANCE 31 décembre 1536. ORIGINE Écossaise. SITUATION FAMILIALE Veuve de deux maris, elle a un fils de son premier mariage. MÉTIER Lady Fleming et veuve Erskine. GROUPE Les étrangers. CRÉDITS insuline et tumblr LE JOUEUR PSEUDO Eris. AGE 17 . OU AS-TU CONNU LE FORUM? Héhé . TON AVATAR Kaya Scodelario. VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? Historique. VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? Non merci, c'est gentil .

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? Margaret a beau être née catholique et le demeurer, elle n'entend rien à tout cela. Depuis son enfance, elle n'a guère été à la cour, demeurant dans les terres mystiques des Highlands où elle s'est forgé sa propre foi. Une foi faite de petites fées, de monstres dans les lacs et d'ogres cachés au plus profond des grottes. D'ailleurs, on l'a toujours plus ou moins prise pour un être à part à cause de cela. Ainsi, les changements religieux d’Écosse lui sont aussi étrangers que ceux d'Angleterre. Quoique depuis qu'elle est de nouveau à la cour, ces bouleversements ne lui sont plus aussi inconnus et bien qu'elle ne parle jamais de ce sujet, comme bien d'autres choses, elle pense fortement que cela est d'une idiotie exemplaire.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA REINE D'ANGLETERRE? Margaret ne connaît pas vraiment la reine d'Angleterre. Elle a toujours vécu en Écosse et le seul moment où elle a entendu parler de cette femme, ce fut à la cour de Marie de Guise durant l'année 1553. Et de ce qu'elle a entendu, il ne lui semble pas que cette Mary Tudor soit une si mauvaise femme. Après tout, elle agit comme elle le pense nécessaire pour son pays et diriger un royaume déchiré entre deux religions, ce ne doit pas être facile. Alors, comment la juger ? Non, Margaret préfère voir de ses propres yeux cette nouvelle reine et décider par elle-même si elle mérite réellement son surnom de « Bloody Mary ».

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA PRESENCE DES ESPAGNOLS EN ANGLETERRE ET DU MARIAGE DE LA REINE ? Margaret n'a pas vraiment d'avis à ce propos, ne connaissant guère les espagnols pour estimer leur présence néfaste pour le royaume d'Angleterre ou non. En effet, elle n'en a croisé que rarement et les seuls qu'elle vît, ce fut en Écosse, un pays bien trop humide pour eux. Or, lorsqu'elle les observe, Margaret se dit que si elle est réellement une bâtarde comme on l'a pensé durant son enfance, alors son véritable père est un Espagnol. Quant à juger si la reine d'Angleterre a bien fait de se marier avec leur futur roi, eh bien là encore la jeune Écossaise n'a pas vraiment d'opinion. Après tout, une reine est une reine et si elle veut se marier, elle se marie. Tout ce que Margaret espère, c'est que son union avec Philippe de Hasbourg ne sera pas aussi froide que l'on été les siennes.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? La lady Fleming n'est pas vraiment du genre à avoir des secrets et à assassiner des gens si ceux-là les découvrent. Bien que ses pensées soient un réel mystère pour les personnes qui la côtoient, Margaret est juste une jeune femme taciturne possédant son propre monde. Un monde à part et incompréhensible pour les autres. Alors non, Margaret n'agît pas dans l'ombre pour sa cause, étant donné qu'elle n'en a pas. Elle est juste une veuve dans un monde qui ne lui correspond pas et dont elle veut à tout prix s'échapper. Ce qui compte le plus à ses yeux, ses les terres des Highlands et leurs chuchotements lointains qui résonnent à ses oreilles.

A dark paradise

Le vent fouettait mon visage. Mes yeux pleuraient et mes joues rougissaient à son contact. Ma coiffure ne tenait guère plus et d'un mouvement de la tête, mes cheveux tombèrent sur mes épaules. J'avais beau mourir de froid dans ma simple chemise, je revivais au milieu de cette lande qui était comme une seconde demeure. Au milieu du brouillard épais qui bouchait ma vue et de la rosée matinale qui mouillait mes pieds nus, je ressentais le côté surnaturel de cette terre aride. Tous les petits êtres qui peuplaient ces plaines, je les voyais. Je n'étais ni folle ni trop imaginative comme tout le monde se plaisait à le croire. Ils étaient vraiment là, à me regarder de leurs yeux sombres puis continuant leur chemin vers une destination qui m'était inconnue, comme si je n'étais rien pour eux juste une ombre, un esprit sans importance sur leur route. Personne ne me croyait quand je leur racontais ce que je voyais. Ils riaient à mes histoires et me considéraient comme une jeune fille farfelue qui cherchait à attirer l'attention. Pourquoi ne parvenaient-ils pas à comprendre ? Pourquoi ne voyaient-ils pas ? En vérité, ils étaient bien trop occupés à combler leur avidité plutôt qu'à ouvrir les yeux sur ce nouveau monde qui n'attendait qu'eux.
Je m'assis sur un rocher non loin de là, serrant mes genoux entre mes bras et fermant mes paupières. Le néant se fit autour de moi et je n'entendis bientôt plus que le bruit du vent qui fouettait l'herbe. Cet instant me rappela quand j'étais encore petite et que je fuyais le château familial. Depuis que j'étais née, les domestiques chuchotaient des messes-basses derrière mon dos. Mais je n'étais pas dupe et en enfant curieuse, j'avais finalement découvert le sujet de leurs commérages : mon incertaine légitimité. En effet, j'étais la seule enfant de Janet Stewart et de Malcolm Fleming à posséder une chevelure aussi noire que l'ébène alors que mes frères et sœurs étaient tous blonds ou roux, mais que pouvais-je y faire ? J'étais innocente et le comportement injustifié à mon endroit des domestiques, mais également de mes parents avait ruiné ma vie. Alors qu'encore inconsciente de ce qui se tramait autour de moi, j'étais une enfant bavarde et souriante, je me transformais au fil des années pour finalement être une jeune fille taciturne et solitaire. Mes seuls moments de bonheur étaient mes longues promenades dans la lande et les soirées au coin du feu avec le reste de ma fratrie. Même si en vieillissant, ils ont également fini par s'éloigner de moi et de mon imagination débordante.
À mes onze ans, on me maria à Robert Graham. Enfant précoce, j'avais déjà saigné et c'est sans plus attendre qu'il consomma la nuit de noce. Certes, cela fut difficile, mais j'étais une fille et je savais que là était mon destin. Il fut un bon époux, gentil et attentionné et le peu de temps que je passais à ses côtés me plaisait. Il me laissa libre de faire ce que bon me chantait, tant pis si je revenais tard le soir et si je courais en chemise dans le château, les cheveux mouillés d'être restés trop longtemps sous la pluie à gambader dans les Highlands. J'étais encore une enfant et pourtant, j'étais libre. Vers la fin de l'année 1547, je tombais enceinte. Tous craignaient que je ne meure, mais je survécus. Or, ce ne fut guère le cas de Robert qui mourut à la bataille de Pinkie Cleugh aux côtés de mon père. Ces pertes ne furent pas vraiment lourdes à supporter pour moi. Je ne les pleurais qu'un peu et je passais le reste de ma grossesse chez ma mère, aux côtés de mes aînés et de ma cadette Mary. On me priva de sorti, soutenant qu'il serait mieux pour l'enfant à naître que je ne bouge pas. On m'enferma donc dans l'une des chambres de la demeure familiale et je m'enfonçais davantage dans mon mutisme. Finalement, au mois de janvier 1548, je donnais naissance à un garçon. Je décidais de le nommer John et ce fut bien la première et la dernière fois qu'on me laissa décider quelque chose dans sa vie. À présent, je ne le vois que deux à trois fois par mois et je ne l'aime pas comme j'aurais dû le faire si je l'aurais gardé près de moi. En effet, ma mère jugea bon de l'envoyer vivre chez ma tante Margaret Stuart tandis qu'elle m'emmenait avec elle à la cour de France. Ce départ fut un réel déchirement pour moi et j'eus beau la supplier et pleurer toutes les larmes de mon corps, elle ne m'écouta pas.
Cette année fut un réel supplice. Je ne parlais pas un mot de Français et voir ma mère devenir la putain du roi de France me la fit détester à jamais. Heureusement pour moi, Thomas Erskine négocia ma main à mon frère John en Écosse et je repartis dans mon pays natal pour me marier le 30 janvier 1549. J'avais treize ans. Quand j'y repense, je me dis que j'aurais pu lui demander de récupérer mon fils pour l'avoir à mes côtés. Mais je ne le fis pas. Car tout ce qui comptait à ce moment précis, c'était de revoir mes chers Highlands. Cette union fut moins heureuse que la précédente, mais je m'en satisfis. Mon époux ne me prêtait guère attention et venait me voir seulement le soir afin de procréer le plus rapidement possible un héritier. Ce dernier ne vint pas et Thomas mourut en 1551. J'avais alors quinze ans et j'étais veuve pour la seconde fois. On me laissa libre pendant mon année de deuil. Je vivais dans le château de mon mari, entourée de mes domestiques. Je ne restais que très peu souvent chez moi, préférant sortir. J'aime la sensation d'euphorie qui me prend après avoir marché si longtemps que je ne ressens même plus la fatigue. Je devenais une adolescente sauvage, le teint hâlé et parsemé de taches de rousseur. Je n'avais rien de la beauté canonique de mes sœurs et lorsque je rendais visite à l'une ou à l'autre, elle ne me reconnaissait guère. Or, j'aimais cette vie. Je me plaisais dans ce quotidien inconventionnel qui nourrissait mon âme d'un sentiment digne du plus grand amour.
Et ce fut contre mon gré qu'on m'intégra à la cour de Marie de Guise. J'étais après tout de sang royal, bien que celui-ci fût illégitime, et cousine de la petite Mary Stuart dont ma mère avait été la nourrice à la cour de France. Les dames de la cour ne me traitèrent pas comme leur égale et je fus victime encore une fois de commérages. Pour elles, mes deux époux étaient morts beaucoup trop rapidement après qu'ils se fussent marié à ma personne. Cela ne fut pas la seule excuse, mes cheveux noirs, ma peau abîmée par mes sorties et mon air étrange augmentant davantage la véracité de leurs propos aux yeux des autres nobles. C'est ainsi qu'on me soupçonna de sorcellerie. De même, l'atmosphère étriquée de la cour de ne me convenait pas. Je ne connaissais pas les règles d'étiquettes et la plupart du temps je commettais des bavures. Mon éducation n'était pas non plus aussi approfondie que celle de mes sœurs et bien que j'aimais me plonger dans un livre où apprendre de nouvelles choses, mon caractère ne faisait pas de moi une bonne élève. Heureusement qu'Agnès, ma sœur aînée d'une année, était quelquefois présente pour que je ne perde pas pied. Elle m'écoutait et je l'écoutais aussi. J'étais devenue sa confidente, bien que parfois mon comportement l'agaçât. Je n'étais pas aussi silencieuse avec mes amis qu'avec les étrangers. Je savais me montrer souriante et piquante, mais mon côté solitaire avait pris le dessus depuis bien trop longtemps.
Assise au milieu des Highlands, ma chemise collant à ma peau nue à cause de la bruine, je repensais à ma vie passée, à mes dix-huit années perdues et je me disais que je n'avais jamais été aussi bien qu'à cet endroit, à cet instant précis.

Félicitation!

Re à la maison soeurette ma seule confidente et coupinette (a) dans cette famille de fifou et je t'aime car tu n'aimes pas maman ( oui maman est un catin ) et pour le groupe, de nouveau chez les mouches

Et voilà, tu es validé et pour toi une longue aventure commence, pour commencer à jouer avec nous, il va falloir travailler un peu et faire votre fiche de lien et de rp [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], comme ça tu auras le grand bonheur de te faire harceler par les membres du forum.

Par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], tu peux aussi faire une demande de rang et d'habitations, bah oui être SDF, c'est pas toujours drôle surtout à l'époque

Si tu veux, tu peux créer un ou des scénarii, pour faire une famille, des amis, un compagnon ou une compagne, ça se passe par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]!

Après tout pour bien commencer sur le forum, tu peux tout aussi bien passer par le flood et les jeux, c'est la meilleure porte à prendre pour une meilleure intégration [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Maintenant tu sais tout sur tout et ton aventure à Londres peut parfaitement commencer