Théodore Wolmar

" Ce à quoi tu te tiens, ce sur quoi tu t'appuies, c'est là véritablement ton Dieu. " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM Thédore Wolmar. AGE 26 ans. DATE DE NAISSANCE 14 août 1527. ORIGINE Allemande. SITUATION FAMILIALE Célibataire. MÉTIER Érudit protestant allemand et réformateur. GROUPE L'Eglise. CRÉDITS Tumblr et Kaboom. LE JOUEUR PSEUDO Kaboom. AGE 20 ans. OU AS-TU CONNU LE FORUM? par PRD et obsession. TON AVATAR François Arnaud. VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? historique. VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? non merci

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS?
La religion de Théodore est depuis toujours le protestantisme. Issue de la haute société allemande, son père lui a appris les enjeux de la Réforme. Il a également appris de la religion qu'il méprise plus que tout : le catholicisme. Même en se faisant sa propre opinion, le jeune homme est séduit par les idées de Luther et Calvin. Pour ce qui est du changement religieux en Angleterre, Théodore regrette ce retour au catholicisme car il pense qu'il s'agit d'un recul dans le temps ainsi que dans l'Humanisme. L'Homme régresse et il redevient ignorant, l'Eglise contrôle ses pensées et mouvements. Théodore est fier que les protestants décident de se battre pour leur croyance et fasse changer les choses en versant de leur sang pour cette cause juste et noble.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE?
Théodore méprise tout simplement Marie Tudor. Cette reine a usurpé le pouvoir de Jane Grey et impose la tyrannie en Angleterre. Ce n'est pas une femme juste et bonne comme elle laisse le penser. De plus, elle n'est guère tolérante et impose le catholicisme à tout le pays. La reine n'hésite pas à utiliser tous les moyens de tortures possibles et inimaginables pour mettre un terme au protestantisme. Théodore l'a hais et espère secrètement sa mort, elle est selon lui bien pire que son feu père le roi Henry VIII d'Angleterre. Il souhaite que l'Angleterre retrouve la prospérité et que Marie Tudor paie pour ses actes abominables envers les protestants.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY?
Jane Grey était la reine idéale pour régner sur l'Angleterre. Selon Théodore la jeune femme avait toutes les vertus nécessaires. Sans compter qu'elle est protestante, elle aurait pu permettre au protestantisme de continuer à prospérer dans le pays. Néanmoins, les neuf jours passés sur le trône d'Angleterre n'a pas permis à Jane Grey de faire ses preuves. Il espère un jour qu'elle reprendra sa place de reine et si ce n'est pas le cas, qu'elle retrouve très rapidement sa liberté et qu'Elisabeth Tudor la succède.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ?
Théodore agit à la fois dans l'ombre et au grand jour. Il joue sur les deux tableaux pour pouvoir faire changer les choses en Angleterre. Le protestantisme à le droit d'exister. Pour cela, le jeune Wolmar agit au travers de l'Eglise en se faisant passer pour le moine Clinton Ashby. Ainsi, il prêche des sermons protestants en toute discrétion et tente de convertir les fidèles catholiques. Lorsqu'il ne joue pas les religieux, Théodore prêche dans les provinces à visage découvert. Il est prêt à participer aux actions contre la reine Marie Iere, à prendre des risques au nom de sa religion. C'est un homme très engagé dans ses idéaux.

Théodore Wolmar

Le nom de Théodore rappelle avant tout celui de son père Melchior Wolmar connu sous le prénom de « Melior », par les personnes qui le côtoient. On ne peut pas parler du fils sans raconter le parcours de son père, puisque ce dernier à toujours servi de repère dans sa vie. En effet, son père Melchior issue de Rottweil en Allemagne est un érudit protestant allemand. Il enseigne les lettres notamment l'étude du latin et du grec, les langues nobles de l'époque. Quant à ses idéologies, le père de Théodore prône la nouvelle ère de Réforme dans son pays natal, menée par Martin Luther et qui se propage dans toute l'Europe. Melior se déplace en France notamment à Paris, Orléans et Bourges pour enseigner. Là-bas, l'érudit fait la rencontre la futur la reine de Navarre Marguerite de Valois, plus tard épouse du futur roi de France Henri IV, réputé pour être un protestant. Il donne aussi des cours à Jean Calvin puis Théodore de Bèze. Melior marque les esprits, une grande amitié s'installe avec ses élèves (à la mort du père de Théodore et de sa mère, Théodore de Bèze leur rend hommage) et leur inspire les idées réformatrices et faire d'eux des grands hommes. Fortement apprécié dans le milieu des savants et pour les idées qu'il défend, le duc Ulric de Wittemberg, lui aussi réformateur invite Melchior à le rejoindre dans ses états où il le nomme docteur en droit à Tübingen.De nouveau sur les terres qui l'ont vu naître, Melior fait la connaissance de Marguerite Edelin d'Isny qui appartient à une des familles bourgeoises riches d'Isny en Souabe. Marguerite et lui tombent follement amoureux l'un de l'autre et se marièrent. En plus d'un mariage d'amour, la célébrité de Wolmar séduit la famille de Marguerite qui y trouve avantage. De cette union né Théodore, leur fils unique.

Théodore étant leur seul fils, Melchior misa tous ses espoirs en lui. Si sa mère était présente pour lui apporter toute la tendresse maternelle, ce n'était pas le cas de son paternel. Jamais, l'érudit ne se montra aimant envers son enfant. Dès l'âge de trois ans, Wolmar sembla désireux de lui faire connaître tous les savoirs du Monde. Il ne perdit pas de temps à lui apprendre l'art de lire et écrire. Marguerite n'hésitait pas à protester envers son époux, le mécontentement qu'elle éprouvait : « Voyons, mon aimé, Théodore n'est qu'un enfant de quatre printemps. » . Celui-ci rétorqua : « Il n'y a pas d'âge pour la connaissance. ». Ce qui était vrai puisque le bambin acquis les connaissances rapidement et paraissait avoir de l'intérêt. Théodore était un enfant brillant pour son âge. Il faut dire que son père était un très bon orateur, il savait donner l'envie de s'intéresser à toutes les choses qu'il lui présentait, que ce soit de la grammaire ou encore des mathématiques. Toute son enfance fut consacrée à l'apprentissage du Trivum et du Quatrivum. Mais surtout aux langues et à la théologie pour laquelle Melchior lui appris les méfaits de l'Église catholique et les bienfaits du protestantisme.Théodore passait plus de huit heures par jour dans leur bibliothèque privée en compagnie de son père. Le jeune adolescent voyait son père comme précepteur, plutôt qu'un père. Et encore le mot « précepteur » était vulgaire pour sa personne. Théodore avait et a une grande admiration pour lui, il était incontestablement un grand homme. Il avait fait tellement de choses dans sa vie qu'il ne pensait être un jour à sa hauteur. Et cela Melchior le lui a déjà fait comprendre. En effet, Wolmar a toujours été très dur envers sa progéniture, il n'a jamais été tolérant à son égard. Par exemple, il est arrivé que Théodore ne comprend plus un texte à cause de la fatigue et du temps passé dessus. Melior lui rétorqua : « Vous n'êtes pas digne d'être mon fils. » avant de jeter un froid dans la bibliothèque et de quitter la pièce. Théodore était frustré. Il était énervé contre lui et le haïssait de ne pas voir tous ses efforts ou encore de ne pas s'occuper de lui comme un père le doit avec son fils. Mais, à la fois il était admiratif de sa personne et cherchait à lui plaire. Les larmes aux yeux et ambitieux, il resta toute la nuit a étudier le texte de Platon jusqu'aux aurores. Le jeune homme procéda à chaque fois de la sorte, lorsqu'il rendait mécontent son père. Il avait toujours cette envie de se surpasser. Quand il le faisait, Melchior ne montra guère sa fierté, il se contenta de dire : « Vous avez encore beaucoup de choses à apprendre mon fils, vous en êtes encore bien loin. ». Théodore n'avait pas ou peu de loisir en dehors des études humanistes. Il n'avait pas le droit de se laisser aller à la oisiveté ni à l'amour. Pourtant, ce jour arriva. Le jeune homme est un être humain non dépourvu de sentiments. Alors, que son père et sa mère invitèrent la bourgeoisie locale allemande, Théodore tomba sous le charme d'une des femmes présentes. Elle s'appelait Linda et elle était la fille d'un marchand allemand qui avait fait fortune avec des marchandises provenant du Nouveau Monde dont Christophe Colomb avait découvert involontairement jadis, en 1492. La fille du marchand et le jeune Wolmar depuis cette soirée correspondaient par le biais de l'écriture car Théodore ne sortaient guère beaucoup avec toutes ses obligations, il ne la voyait que très rarement et les fois où ils se voyaient, ils jurèrent de s'aimer pour l'éternité. Après quelques mois, d'amour passionnel, Théodore décida d'informer ses parents sur ses intentions. Il voulait épouser Linda. Marguerite fut ravie, elle qui désirait tant devenir grand-mère, en revanche ce n'était pas le cas pour Melchior qui n'approuvait guère depuis quelques temps les dissipations de son fils prodige. Ce dernier décida d'éloigner Linda en la mettant enceinte l'obligeant ainsi à se marier et à oublier Théodore. Le jeune homme en souffrit et en voulu durant longtemps à son père. Bien évidemment ce n'était pas le seul exemple, Melior était prêt à tout pour la réussite de son fils.

Les années passèrent et le grand Wolmar montra des signes de fatigue, il était temps pour Théodore de prendre la relève à son tour. Son paternel lui avait tout appris et il n'avait plus la force à être derrière lui. Le jeune homme était en quelque sorte enfin libre. Comme on pourrait le penser, Théodore n'a pas pris son envol, ni a désiré jouer l'enfant rebelle en dénigrant tout ce dont Melior l'avait façonné pour être ce qu'il est à présent. Au contraire, il désirait être comme son père notamment du point de vue de la Réforme. Il voulait être l'un des acteurs qui permettrait au protestantisme de prospérer. Ce n'était pas en restant dans son pays, l'Allemagne, pays déjà séduit par cette nouvelle ère religieuse que Théodore allait être utile. Il décida donc d'entreprendre un grand voyage à travers l'Europe. A l'annonce de cette décision, les dernières paroles de son père à son égard furent : « Vous accomplirez de nombreuses prouesses mais est-ce que cela suffira ? Êtes-vous réellement prêt ? » Théodore acquiesça de la tête : « On ne peut être jamais vraiment prêt, mais avec un précepteur comme vous, je ne peux que m'élever. ». Son père lui adressa un sourire, sans doute le premier et le dernier qui verrait. Quelques jours plus tard, Théodore parti dans un premier temps auprès de Martin Luther pour approfondir et voir sur le terrain l'application du protestantisme. Avant d'aller comme son père l'avait fait,en France rencontrer Jean Calvin et Théodore de Bèze. Là-bas, il fut très bien accueillit par ses deux grandes figures.Ils avaient une profonde amitié pour Melchior et voir le fils prodige brillait comme son père, prendre la relève était grandement appréciée. D'ailleurs, que ce soit Calvin ou de Bèze, tous les deux lui proposèrent leur aide en cas de besoin, tout protestant n'est pas à l'abri du danger. Ses autres soutiens, Théodore les trouvera aussi par la suite, notamment avec Jeanne d'Albret et Anne de Clèves (pour Anne une fois qu'il sera en Angleterre). Cette phase dans les milieux déjà conquit par l'ère protestante permettait à Théodore d'affirmer les alliés de son père, de se faire aussi sa propre réputation et en tirer des leçons. Il put faire ses preuves également devant les plus grands en prêchant. Le jeune homme a le don pour attirer les foules et les séduire. Que ce soit par son physique ou bien par ses mots, son intonation et toute cette passion, cet engouement qu'il éprouve à défendre ses idées. La reine de Navarre, Jeanne d'Albret, eu vent de ses prêches et le fit venir à sa Cour. Ce dernier resta quelques temps à son service. La reine appréciait sa compagnie, Théodore lui appris énormément de choses. L'érudit lui fit part de son envie de suivre les traces de son père et cette volonté de réformer dans les pays dont le protestantisme est peu existant à cause des persécutions. Il lui parla d'aller en Italie, à Rome au plus proche de la papauté. Mais, Jeanne d'Albret évoqua un autre pays beaucoup plus important et dont le défi était dès plus intéressant à relever : l'Angleterre. La dynastie des Tudor à longuement fait parler d'elle avec le célèbre roi Henry VIII qui embrassa la religion protestante suivi de son fils Edouard. Sa mort et la montée au pouvoir de Marie Tudor renversa la situation refaisant de l'Angleterre, un pays catholique et ou le protestantisme est paisible de la peine capitale. Si le protestantisme s'est déjà instauré une première fois, il peut très bien revenir, surtout lorsque l'on sait Elisabeth Tudor pratique cette religion. Théodore veut donc participer à cette reconquête et à affronter tous les risques possibles.

Après des mois à voyager en direction de l'Angleterre, Théodore Wolmar y fit ses premiers pas l'année 1553 et contacta directement Anne de Clèves. Leurs familles se côtoient depuis longtemps grâce à leurs pères et là encore il sait Anne protestante. Le jeune Wolmar est donc allé lui demander de l'aide en cas de besoin, en plus de conserver leur amitié. Celle-ci a bien évidemment accepté et il n'hésite pas à lui rendre régulièrement visite. Pour accomplir sa tâche, l'érudit a décidé d'infiltrer l'Eglise ou du moins le clergé régulier en se faisant passer pour le moine Clinton Ashby alors qu'il n'a jamais reçu les saints sacrements et qu'il est contre les dogmes du catholicisme. Néanmoins, il est intéressant pour lui de connaître les points de vues de ses ennemis et de faire passer des messages engagés protestants en toute discrétions, comptant ainsi sur ses dons d'orateur. Bien évidemment, il n'oublie qui il est, un savant et non un religieux, c'est pourquoi lorsqu'il n'est pas le moine Clinton Ashby, il est lui : Théodore Wolmar. Dans les provinces, le jeune homme parle en son nom et n'hésite pas à vivre noblement. D'ailleurs, Théodore fait la connaissance de James Stuart.Ce dernier a besoin de son aide, chose que va faire l'érudit. Après tout il faut se soutenir entre frères protestants puis James lui permet de connaître une autre facette de la vie. En effet, depuis que les deux hommes sont amis, Théodore apprend à sortir de ses livres et vie le jour présent , sans salir la réputation de son père. Pour finir, Théodore depuis peu a fait la connaissance de la Baronne Anne de Vere qu'il soupçonne d'être protestante. La jeune femme l'intrigue et le séduit. Il se pourrait même qu'il aie des sentiments à son égard. Goûtera-t-il une nouvelle fois au délice de l'amour ? Arrivera-t-il à mener à bien sa mission ?