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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
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MessageSujet: Retrouvailles peu attendues - Jane Armstrong  Retrouvailles peu attendues - Jane Armstrong Icon_minitimeMer 23 Déc - 10:37

Retrouvailles peu attendues

Fin mai 1555. Je peine à croire la chance que j'ai ! Ces quelques mots ne cessent de tourner et de retourner dans mon esprit depuis quelques jours. Tout ceci me semble irréel !

Depuis novembre, je m'étais résignée à ce que je ne retrouve point ma chère Ecosse avant ce que ma noce ne soit célébrée. Cependant, grâce à une étonnante intervention de la part de mon fiancé, nous nous sommes en Ecosse depuis quelques jours. Le prétexte a été le fait que ce début de mois coïncide avec mon anniversaire et que je serais surement ravie de voir ma mère, Lady Cecily une dernière fois avant le mariage prévu au mois de juillet 1555. Si cette intention me touche, je ne peux m'empêcher d'être perplexe. Ne serait-ce pas plutôt parce qu'ils étaient fortement agacés que je parvienne à me défaire de la surveillance de mes chaperonnes comme cela me chante ces derniers mois qui les auraient motivés à m'accorder ce retour salutaire au pays ?

Quoiqu'il en soit même si je peux retrouver mes aises dans Edimbourg, ce voyage n'est guère de tout repos. Le mariage approchant, je me dois d'organiser les préparatifs au mieux. L'une d'entre elles est la robe de mariage. Arg ! En quittant Londres, j'étais à deux doigts de faire manger les aiguilles des couturières à ces mégères ! Dans quio elle ne comprenne pas que : "Non, ma robe de mariée ne comportera pas des motifs de rose ?" ou "Non, je ne suis pas à mon aise dans celle-ci !". On ne me laisse guère le choix pour mon époux, je peux au moins choisir la robe que je porterais devant l'autel, non ? J'ai beau haïr la Régente (chose qu'elle me rend bien), mais au moins, ses couturiers ne sont guère aussi... butés sur ces questions ! Ils ont parfaitement compris qu'une épousée qui ne parvient pas à respirer devant l'autel est une épousée qui risque de défaillir le moment venu. Cela fait plutôt mauvais genre pour une noce, non ?

Enfin, ce problème est en passe de ne plus en être un. Ce voyage à Edimbourg aura au moins le mérite de faire cela ! Néanmoins, à cette pensée, mon coeur se serre. Seigneur ! Que j'aurais aimé pouvoir toujours dire que je me rends en voyage à Londres et non à Edimbourg ! Pourquoi de ma fratrie, je suis la seule que ma belle-mère ait envoyé au loin ? Maintenant que ma demi-soeur Jane est rentrée en Ecosse, je doute qu'elle m'y raccompagne à nouveau. A mon retour à Londres, je vais m'y retrouver toute seule. Aucun soutien ne se trouve à Londres : Mary est occupée avec Cross School et ne peut quitter souvent ses chères étudiantes. Quant aux autres personnes que je côtoie, beaucoup sont des connaissances de Jane et je doute qu'ils aient beaucoup de temps à me consacrer, ils ont eux aussi leurs propres affaires à gérer. Il ne me reste donc plus que la famille de mon futur époux. Epoux que je ne connais point et dont je n'ai pas voulu. Ce mariage me semble bien sombre et je crains que les seules lumières que je trouverais seront dans la correspondance que j'entretiendrais avec mes proches qui sont demeurés en Ecosse.

Une triste mariée, voilà ce que vous aurez Marie le jour de cette noce tant voulue ! Ou alors, une mariée au sourire de façade qui tente de tromper le monde sur l'évènement le plus important de sa vie ! Mais quelle différence cela fait pour moi ? Aucune.

Tout à mes pensées, je n'aperçois que tardivement à l'autre bout du couloir ma demi-soeur Jane. Pas celle qui a perdu tragiquement son enfant il y a quasiment un an. Celle qui est l'enfant légitime de ma mère.

Jane Armstrong.

Je n'ai jamais compris pourquoi je n'ai reçu que sa haine de sa part alors qu'elle a toujours été capable de faire preuve d'un amour profond pour notre mère. Malgré mes multiples tentatives pour essayer de faire une relation apaisée, à défaut d'une entente profonde, Jane a toujours refusé. Même si je ne m'entends guère avec Marie, nous parvenons de temps à autre à converser sur des sujets banaux sur des tons polis, même si cela ne dure jamais. Je n'ai aucun souvenir que cela ait été le cas avec Jane.

Cependant, même si son animosité envers moi n'est guère un secret, je ne peux la tenir éloignée des célébrations de ma noce, tout comme son père et notre mère. Les convenances ne me le permettent guère de le faire.

-Jane. Salue-je en arrivant à sa hauteur d'un hochement de tête. Mes demoiselles, déclare-je en saluant les compagnes de ma demi-soeur.

Avec ma robe rouge et mes cheveux roux tressés en une couronne, je ne ressemble guère à la princesse légitimée que je suis. Cela doit être la raison pour laquelle je ne perçois pas certaines jeunes filles fondre dans la révérence qui m'est du par mon rang. Je ne l'attends pas de Jane et je ne serais guère surprise si elle estime ne pas devoir s'abaisser devant moi.

-Jane, nous devons parler d'affaires importantes nous concernant toutes les deux.

Demeurant un visage aussi neutre que possible alors que j'échange ces quelques mots avec ma soeur, je ne peux m'empêcher d'ajouter d'un air agacé :

-Mes demoiselles, au cas où vous ne l'avez compris, cette conversation ne concerne que Jane et moi. Je vous invite donc à vaquer à vos occupations.

Ne les voyant guère s'exécuter, je lâche d'un ton froid que ma belle-mère n'aurait guère enviée :

-C'est un ordre.

A ces mots, les demoiselles finissent par s'exécuter promptement. Me retournant vers Jane, je ne peux m'empêcher de souffler : il doit s'agir l'une des premières fois où je fais usage de mon autorité dû à mon sang en sa présence. Avant ces longs mois à Londres, je n'aurais surement jamais eu l'idée de le faire. Je ne préfère pas m'attarder sur cette pensée avant qu'une sensation amère envahisse ma bouche.

-Allons dans un endroit tranquille, je doute que tu veuilles que tout Edimbourg sache ce que j'ai à te dire.

A moins que cela ne soit moi qui ne veuille pas que ce soit le cas ? Je ne saurais le dire. Inconsciemment, j'ai tenu à employer le tutoiement envers Jane, comme je le fais avec le reste de ma fratrie. Je dois surement vouloir que Jane me considère comme sa soeur, comme moi je la considère comme telle même si cela est sans doute un rêve pieux.

-J'ai vu Mère il y a quelques jours.

Autant commencer par un sujet qui ne fâche point, je pense.

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MessageSujet: Re: Retrouvailles peu attendues - Jane Armstrong  Retrouvailles peu attendues - Jane Armstrong Icon_minitimeJeu 24 Déc - 0:05


Retrouvailles peu attendues
- MARGARET & JANE -
La maison, ce n’est pas très franchement ce que Jane pensait en ce moment. Non, elle ne voyait pas vraiment l’endroit comme sa maison, elle avait bien trop de mal à comprendre et à voir ce château comme son chez soi. Et pourtant, il l’était, car elle l’avait voulu, mais depuis l’arrivée des Murray à la cour, Jane se sentait piégée, complètement prise au piège dans cette tour d’ivoire qu’elle avait tant désirée… Mais elle jouait encore un jeu, toujours et encore. Les ambitions étaient trop grandes pour qu’elle abandonne à deux doigts de son but. Elle le savait, certes, elle n’avait pas toujours cette petite voix en elle qui lui disait que la voie était ouverte et qu’elle pouvait s’y glisser aisément, mais Jane sentait bien que le vent tournerait bientôt. Et dans le fond, elle l’espérait. Elle priait pour que cela arrive. C’est d’ailleurs déchargé des bons soins qu’elle avait envers Lady Renwall que la Armstrong se promenait dans les couloirs du château avec aisance, sa robe écrue dévoilant ses épaules et ses cheveux châtain clair remontés en un chignon orné de ruban gris. Jane aimait la couleur, mais elle n’avait pas vraiment envie d’en porter. L’humeur n’y était peut-être pas. Et quiconque la connaissait depuis l’enfance pouvait comprendre qu’elle n’était pas dans son assiette. Les Murrays et Margaret, simplement elle… Jane cacha une grimace de dégout derrière son éventail. Cette fille allait la rendre folle, elle qui allait se marier sous peu avec un noble bien sur soi de la haute société anglaise, la princesse bâtarde légitimée ne s’en faisait vraiment pas alors que Jane peinait à trouver un époux. Tiraillée entre ses envies et son devoir. Mais aussi accroché à ses promesses de mettre Margaret plus bas que terre en épousant un parti qui la surpasserait. Sa demi-sœur et son anglais de futur mari. Elle jeta un regard noir à une servante qui la frôla de trop près, ne parlant cependant pas à ce contact bien trop étrange. Jane n’avait pas le temps de penser au bas peuple, elle devait chercher encore et toujours comment s’élever pour mieux gagner. Et gagnerait-elle, un jour Dieu seul le savait, mais Jane priait bien assez pour avoir une vie aimable, comme elle le désirait. Mais peut-être y restait-il sourd depuis tout ce temps.

Pourtant, Jane espérait encore. Peut-être même trop. « Jane avez-vous seulement écoutez ce que je viens de vous dire. » La demoiselle releva les yeux sur l’une de ses comparses au service de Lady Renwall. Non, elle n’avait absolument pas écouté ce qui se passait. Elle avait juste suivi le mouvement des dames pour une fois, la promenade devait se terminer dans les jardins, l’air agréable et le temps clément. Rien ne valait ce genre de temps. « Je vous prie de m’excuser », dit-elle calmement. « Vous disiez donc ? » Rien ne sortit de la bouche de la dame qui l’accompagnait, juste un mouvement du menton vers une personne qui semblait se trouver à l’autre bout du couloir. Ce qui eut le don d’engloutir le dernier bout de gentillesse coincé dans la gorge de Jane a ce moment précis. Margaret. Simplement Margaret.

Depuis son entrée à la cour, Jane ne pouvait plus vraiment se faire un malin plaisir d’être méchante physiquement avec sa sœur, sa demi-sœur précisément, comme elle l’avait été dans leur jeunesse. Désormais, elle était une princesse. Même si, Jane ne lui rendait pas tous les honneurs dont elle était digne malgré sa bâtardise, elle devait la respecter. Tout simplement, rien de plus, rien de moins, les coups bas, la Armstrong savait les faire au moment voulu. « Jane » saluait l’intéressée une fois arrivée à sa hauteur. « Margaret. » Répondit-elle sur le même ton neutre face aux diverses dames qui les entouraient. « Jane, nous devons parler d'affaires importantes nous concernant toutes les deux. » La demoiselle haussa un sourcil de surprise. Elle et Margaret, parlées d’affaires. Et importantes en plus de cela. Il y avait quelque chose de risible dans la situation. Mais avant qu’elle n’ait eu le temps d’ajouter un mot, Margaret s’agaça de la présence des dames « Mes demoiselles, au cas où vous ne l'avez compris, cette conversation ne concerne que Jane et moi. Je vous invite donc à vaquer à vos occupations. C'est un ordre. » Jane garda pour elle une remarque. Car malgré son sang, ce genre de ton n’allait décidément pas dans la bouche de sa sœur. Mais la dame qui accompagnait la Armstrong s’exécuta, les laissant seules. Et finalement, ce n’est pas ce qui arracha un sourire à Jane, un sourire bien ironie. « Ce caractère ne vous va que très peu Margaret. » Pourtant, quand sa sœur lui proposa d’aller dans un endroit plus calme pour discuter de ces fameuses affaires, Jane se fichait bien de savoir que toute la vielle soit au courant, tout ce savait un jour où l’autre. Même les plus fervents prêtres étaient corruptibles avec de belles pierres suite aux confessions. Tout le monde le savait, l’argent achetait les gens. Et donc parler ici ou plus loin. La marche commença, une conversation avec quelques pas dans le château, quelle situation pathétique. « J'ai vu mère il y a quelques jours. » Jane retint un soupir d’exaspération. Évidemment qu’elle l’avait vu, elle revenait de Londres, alors elle était surement passée par le couvent où elle demeurait depuis si longtemps maintenant. « Elle ne m’envoie que peu de nouvelles, j’en suis peiné. » Lâcha-t-elle. « J’ose espérer qu’elle se porte bien et qu’elle reçoit les meilleurs traitements tout en expiant ses pêchés comme elle le souhaite. » Jane était sincère, sans arrière-pensée cette fois. Sa mère lui manquait terriblement, depuis son départ, c’était par pur égoïsme au début qu’elle ne l’avait pas visité. Mais depuis quelques années, c’était par simples obligations qu’elle ne pouvait pas la voir… « Cependant, je doute que ce soit l’affaire importe dont vous souhaitez m’entretenir. » Elle ne la tutoyait pas, preuve de l’écart qu’elle mettait tout de même entre elles. Cette relation bien trop étrange pour le commun des mortels.

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MessageSujet: Re: Retrouvailles peu attendues - Jane Armstrong  Retrouvailles peu attendues - Jane Armstrong Icon_minitimeDim 27 Déc - 16:38

Retrouvailles peu attendues

Beaucoup trop rapidement que je ne l'aurais souhaité, je me suis retrouvée face à ma demi-soeur Jane. Je sais que cela est sans doute lâche mais au fond de moi, j'aurais sans doute aimé retarder le plus possible cette rencontre. Cependant, je doute que cela soit véritablement possible. Ne dit-on pas que Dieu a souvent des raisons qu'il échappe au commun des mortels que nous sommes ? Enfin, cette rencontre fortuite aura au moins le mérite de me forcer à faire ce que j'aurais aimé retardé le plus possible !

Alors que je fais preuve d'autorité face aux compagnes de Jane, la remarque ironique de ma demi-soeur m'atteint doublement. D'une part, Jane maintient une distance entre nous en me vouvoyant. D'autre part, elle souligne un fait que je redoutais et que j'espérais me tromper : l'Angleterre m'a profondément changé pour que je fasse usage de mon statut de bâtarde. Cependant, je ne saurais dire ce qui me blesse le plus : de voir mon infime espoir que Jane et moi ayons des relations fraternelles comme je pourrais l'avoir avec ma demi-soeur Jane Stuart ou que ce mariage sera un bouleversement profond de ma vie.

Bouleversée par mes pensées, je prends soin de ne rien dire pour ne pas les trahir. Cela dit, je prends soin de lui adresser un regard qui veut plus ou moins dire : "Ne commence pas Jane !". A moins que celui-ci veut plus lui affirmer à quel point elle a vu juste à ce sujet ? Je ne saurais le dire.

Quoiqu'il en soit, je préfère ne pas engager la conversation de manière trop difficile et décide d'aborder notre mère que j'ai vu il y a quelques jours. Bien sûr, il s'agit du prétexte quant à mon retour à la Cour mais je reconnais aisément que je ne manquerai pas de lui multiplier les visites durant ces quelques jours de liberté qu'il me reste. De plus, notre mère a demandé de transmettre un mot à l'attention de son aînée et je serais bien ingrate de ne pas le faire, quand bien même cela serait surement une douce vengeance à son égard.

Toutefois, face aux quelques confidences esquissés par ma demi-soeur quant à sa relation envers notre mère, je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils. Méfiante, je lui suis assurément ! Jane ne m'a guère habituée à s'ouvrir aux confidences avec moi alors... Est-ce que ces mots sont sincères ou une manière de me répéter inlassablement qu'il s'agit de ma faute pour elle si Mère a pris cette décision ? Par respect pour ma mère, je tâche de mettre de côté mes doutes pour répondre le plus clairement du monde :

-Mère va bien et te prie de l'excuser quant à son absence de réponse. Plusieurs dames du couvent ont été malades ces derniers jours et ont dû être veillé. Fort heureusement, Mère n'a pas été atteinte par ce mal.

Mes derniers mots sont ajoutés rapidement afin de la rassurer. Ce genre de nouvelles se doit d'être annoncer le plus rapidement possible.

En revanche, je reconnais volontiers que l'empressement de Jane de savoir la véritable raison pour que je l'interpelle me mets dans l'embarras. Bien sûr que Jane n'est pas stupide et se doute que Mère n'est guère le sujet le plus important que je veux évoquer avec elle. Enfin, maintenant qu'elle a abordé le sujet, je peux difficilement m'y dérober...

-En effet, finis-je par concéder en soupirant après quelques secondes de silence.

Dans un geste nerveux, mes mains viennent agripper la jupe de ma robe pour y trouver un signe de réconfort.

-Je vais me marier dans deux mois, selon la volonté de la Régente et de la Reine d'Angleterre, finis-je par lâcher finalement en prenant soin de préciser que ma noce n'a été nullement de mon choix.

Malgré le fait que mon coeur batte la chamade car j'ai osé avoué ce que je ne veux pas, je me décide à poursuivre :

-Les messagers vont bientôt partir porter les invitations, tant à toi qu'à ton père ou mère. Libre à vous d'accepter ou non.

De toutes manières, je n'ai guère d'espoir de voir ces personnes à la noce. Mère quittera peut-être le couvent si les autres soeurs se sont remises de leurs maladies mais Lord Armstrong ? Je doute sincèrement qu'il fasse le déplacement, vu qu'il m'a toujours bien fait comprendre que je n'étais rien pour lui, si ce n'est la preuve tangible du passé gênant de sa femme. Et encore, s'il venait à honorer la noce de sa présence, je doute qu'il accepte de me conduire à l'autel en tant que beau-père. C'est pourquoi j'ai pris les devants à demandant à l'un de mes frères de m'y emmener. Au moins, j'aurais un vrai soutien à ce moment si détestable. Quant à Jane, je reconnais que je ne sais nullement ce qu'elle va faire mais j'aurais tendance à dire qu'elle va refuser l'invitation...

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MessageSujet: Re: Retrouvailles peu attendues - Jane Armstrong  Retrouvailles peu attendues - Jane Armstrong Icon_minitimeVen 8 Jan - 19:44


Retrouvailles peu attendues
- MARGARET & JANE -
La distance, voilà ce que Jane aimait tenir face aux autres personnes… Sa maîtresse pour qu’elle ne lui pose pas tant de questions que cela fasse aux attitudes de William à son égard. Face à William lui-même, qu’elle évitait du matin au soir. Et envers Margaret qu’elle ne pouvait décidément par pardonner. Ne pas pardonner pour avoir rompu l’équilibre familial qui existait chez les Armstrong avant l’arrivée de la rouquine dans la famille. Elle le fruit d’un péché. Jane ne comprenait plus grand-chose à l’amour, elle avait étonnamment de mal… Le comprendre était des plus compliqué alors que son cœur avait été déformé par divers sentiments. La trahison, la passion, ça ne faisaient jamais bon ménage. Pourtant, c’était mal gré qu’elle acceptait de marcher quelque peu avec sa demi-sœur bâtarde pour qu’elle l’entretienne d’une affaire importante. Pas urgente, simplement importante. Cependant, même si sa remarque avait été affublé d’un regard noir de la part de la royale personne qu’était Margaret, Jane n’eut qu’un petit sourire entendu, provocateur. L’insolente personne qu’elle était n’était pas des plus faciles à vivre et Margaret était le mieux placée pour le dire. Bien trop placée, elle qui avait subi durant leur enfance ses colères lunatiques sans jamais bénéficier d’une once d’amour fraternel. Elle avait été immonde, elle l’avait confessé, mais ne l’avait jamais regretté pour un sou, on combat les péchés et l’hérésie par la guerre comme lors des grandes croisades. Cette guerre enfantine n’était que la preuve de la représentation du péché maternel. Jane ne supportait pas de savoir sa mère enfermée dans un couvent parce qu’elle avait été séduite, ou forcée, par le roi de l’époque. Tout ceci en pensant que son père était un fidèle serviteur du roi à l’époque. Même si les Armstrong ont gagné en titre et en grade dans la noblesse, Jane aurait préféré voir sa mère toujours avec eux, même si son titre de noblesse avait été plus bas. Elle se fichait du rang, désormais, il était son frein, il était sa prison, obligée de vivre pour se marier avec un homme trop pompeux pour surpasser Margaret, car sans ça, elle ne serait jamais respectée. Sans quoi, elle n’arriverait jamais à la cheville de sa bâtarde de sœur. Elle la détestait juste pour ça. Pourtant, Jane eut un moment de faiblesse, celui où elle s’inquiéta de la santé de leur mère biologique.

La jeune femme remarque aussitôt le changement d’attitude de Margaret, sourcils froncés, et se contente de relever son menton. Pour couper court à toute cette interrogation de la part de sa cadette. Mais Margaret s’empressa tout de même de répondre à ses interrogations secrètes. Et Dieu merci, Lady Cecily alla bien, elle n’était pas malade, juste épuisée de veiller sur ses camarades. Jane ne montra cependant pas son soulagement. Elle n’avait pas envie de faire ce plaisir à Margaret, pas cette fois. Pas avec ce qui allait suivre et dont elle ne se doutait guère. « Je vous remercie de m’avoir tenir informé, bien que j’aurais préféré entendre ces rassurantes nouvelles dans une lettre écrite de sa main. » Que par votre bouche. Finit-elle mentalement. Se mettre à dos une princesse, même bâtarde n’était pas des plus judicieux. Mais avec le temps et les âges, Margaret pardonnait encore et toujours à Jane sans qu’elle ne sache réellement pourquoi. Mais après son empressement à savoir la véritable raison de cette discussion familiale avec sa sœur. Margaret se tût, quelques secondes qui paraissaient comme des heures pour Jane qui détestait se retrouver en sa compagnie, seule, sans soutien moral. Sans personne autour qu’elle pouvait impressionner pour rabaisser sa sœur. Alors qu’elle lui accorda le point par un en effet soufflé dans un soupir, Jane agita son éventail doucement attendant la suite. Margaret la faisait languir d’impatience. Ce n’était jamais très bon. Pourtant, nerveusement après avoir saisi sa jupe comme pour se donner du courage, Margaret lâcha un boulet de canon dans la tête et dans le cœur de Jane. Elle allait se marier, elle la cadette, alors que Jane n’était pas fichue de trouver un mari convenable à son rang. Et qui plus est, elle l’invitait à la noce. D’un geste fébrile, Jane lâcha son éventail qui tomba à ses pieds dans un lourd silence affolé, surement gênant.

La blonde croisa ses doigts entre eux pour éviter de tordre le cou de sa sœur, mais le rouge lui était monté aux joues de colère. Rien ne pouvait la cacher, pas même la poudre blafarde dont qu’elle se couvrait le visage chaque matin. « Je ne sais guère, chère sœur, si je dois être enjouée de cette nouvelle. Je ne le sais guère. Mais sachez néanmoins une chose. » La voix sifflante, et le regard près à la tuer au moins mots de travers. « Vous avez bien de l’audace d’inviter père, ou même moi à une noce qui n’a pas lieu d’être dans notre famille puisque vous n’en êtes que par erreur désormais, ne vous a-t-on pas reconnu comme une fille de roi ? Qu’est-ce que notre faible famille aurait-elle comme plaisir hormis celui de se pavaner devant les grands de ce monde. Vous voulez humiliez mère de se rendre à un tel évènement où on la jugera d’avoir commis le pire pour vous mettre au monde ? Avez-vous seulement pensez à cela en envoyant vos lettres d’invitation ? Y avez-vous seulement pensez. » Sa voix gagnait dans les aigus à chacune de ses paroles, dévoilant une colère qui était sienne depuis des années. Mais elle ramenait aussi les curieux au bout du couloir où les deux femmes s’étaient éclipsées pour discuter. Jane se baissa naturellement pour ramasser l’accessoire à terre, tombé plutôt pour reprendre ses esprits. Elle regarda une nouvelle fois Margaret quand elle eut repris l’éventail, jouant avec le cordon de ce dernier pour se calmer. « Sachez cependant, que je suis ravie que vous acceptiez votre rôle de monnaie d’échange entre l’Angleterre et l’Écosse, car il est anglais n’est-ce pas sinon en quoi la couronne britannique serait-elle mêlée à cette union ? Elle n’en aurait pas le moindre intérêt n’est-ce pas ? » Jane souffla un bon coup, reprenant une respiration plus calme plus posée. « Néanmoins, sachez à votre plus grand malheur peut-être que j’en serais. Hélas pas pour l’honneur de vous voir vous pavaner dans une robe blanche, mais pour mes propres intérêts. Mais par respect pour l’union sacrée qui sera célébrée, je me ferais le plus discrète possible, ne vous importunant ni vous, ni votre époux Margaret. » Jane acceptait, peut-être à la grande surprise de Margaret, mais ses intentions étaient claires, elle souhaitait rencontrer des partis à ce mariage. Qu’il soit anglais ou écossais, elle s’en fichait. Juste qu’à l’angle du couloir, c’est la mine peinée du Murray qu’elle croisât avant qu’il ne disparaisse dans la foule de curieux. Jane souffla à sa sœur. « Allons ailleurs voulez-vous, cette conversation n’a plus rien de privé à présent. »



HRP: Je suis désolé du retard, mais les fêtes, les examens tout ça ;A; En plus c'est un peu nul je trouve que j'ai pas trop assuré la colère de Jane, désolé ;A; JE peux modifier si ça te va pas ♥️ ( Sutout avec tout ces PNG là Retrouvailles peu attendues - Jane Armstrong 251407505 )
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MessageSujet: Re: Retrouvailles peu attendues - Jane Armstrong  Retrouvailles peu attendues - Jane Armstrong Icon_minitimeSam 30 Jan - 17:22

Retrouvailles peu attendues

Jane et Margaret. Maragaret et Jane. Voilà bien deux choses qui ne seront surement jamais compatibles, à mon plus grand désespoir. Malgré toutes mes tentatives pour avoir au moins une relation courtoise avec mon aînée, celles-ci demeurent toutes un échec. Est-ce la volonté divine que de me refuser une telle chose ? Je ne saurais le dire. Pourtant ce trouble ne concerne nullement mes autres demi-frères et demi-soeurs. Certes, nous n'avons pas tous été élevé à la Cour par notre royal père mais j'en ai pour autant de bonnes relations avec eux. Peut-être que mes efforts ne vont pas assez dans ce sens ? Si nous étions des années plus tôt, j'aurais surement ouvert mon coeur à mon autre demi-soeur Jane. Seulement, elle a ses propres soucis pour ne pas avoir à s'inquiéter des miens.

Après avoir commencer en donnant quelques nouvelles de notre mère, j'en viens à évoquer mon mariage prochain. Bien sûr, j'aurais pu conseiller à ma demi-soeur d'envoyer une lettre à notre mère pour lui dire qu'elle comprenait son absence de réponse suite à son entrevue avec moi. Seulement, je doute que c'est ce qu'elle désire. Alors, afin de ne pas perdre le peu de chaleur qu'à la conversation, je me tais, préférant garder mes réflexions pour moi.

Je me doutais que la conversation allait être difficile. Seulement, je ne l'imaginais guère à ce point. Il est vrai que le sujet évoqué n'est guère celui que j'affectionne le plus. Mais la rudesse des mots de Jane me touche. Avec le temps et les perpétuelles réprimandes de ma mégère de belle-mère, j'aurais pensé que cela me laisserait indifférente. Il n'en est rien à cause de cet espoir que j'ai depuis toujours d'avoir une relation apaisée voir cordiale avec elle. Bon nombre de personne aurait surement abonné devant ces multiples rejets. Je dois être stupide de m'acharner, n'est-ce pas ?

Cependant, si le ton de ma demi-soeur me peine, les mots prononcés ont le don de m'exaspérer au plus haut point. Pense-t-elle vraiment que mon statut de bâtarde royale est-il si enviable que ça au point que je veuille sans cesse rabaisser l'enfant légitime de ma mère ?

-Je ne vous ai nullement invité pour vous humilier, Jane. Assène-je froidement en parlant plus fort qu'à mon habitude après qu'elle ait fini de hurler. Aurais-tu aimé que je ne t'envoie pas cette invitation pour que tu puisses te plaindre à qui veut t'entendre que je suis vilaine avec toi ?

Outre cette possibilité, il s'agit plus du fait que la Régente aurait eu une raison de plus pour se moquer de moi devant le reste de la Cour. Au moins, en ayant envoyer l'invitation, on ne pourra nullement m'accuser de ne pas avoir respecter les convenances. Mais elle n'a pas besoin de le savoir.

-Quant à accepter ce mariage, croyez-vous vraiment qu'on m'a laissé le choix, Jane ? Ajoute-je amèrement. Croyez-vous vraiment que vous aurez le choix le moment venu ? Bâtard ou non, de sang royal ou non, nous n'aurons pas le choix quant à notre époux pour ce que nous représentons.

Le constat est fait avec une grande rancoeur dans ma voix. Trop de personnes dans mon entourage ont du subir une noce non voulue. Bien sûr que je ne lui souhaite cela pour rien au monde, je suis bien pessimiste sur les chances qu'elle a d'épouser le parti qu'elle désire. Ne serait-ce qu'en tant que soeur d'une bâtarde royale, je pense que beaucoup n'auront de cesse de la courtiser pour se rapprocher du clan Stuart.

-Garde bien cela à l'esprit quand ton père t'annoncera le nom de ton futur époux, Jane. Même tes cris d'objection ne seront d'aucune aide pour repousser cet éventuel mariage honni.

Avec amertume, les souvenirs de ce jour fatidique pour moi repassent dans mon esprit. Criez, oh oui que je l'ai fait. Tempêtez, encore plus. Au final, rien n'a changé. Je me dois d'aller à l'autel pour lier mon destin à ce marquis qui sera mon époux dont j'ignore tout.

-Mais saches que si tu es présente avec ton père, j'en serais honorée. Réponds-je avec une certaine politesse teintée d'une grand formalisme.

Sans faire exprès j'oscille entre le tutoiement et vouvoiement. Au final, cette hésitation reflète bien la tourmente de mon état d'esprit face aux évènements qui me tourmentent.

Tandis qu'elle revient sur la position adoptée quant à la discrétion de notre conversation, je ne peux m'empêcher de hausser un sourcil sans pour autant le commenter. En effet, contrairement à ma demi-soeur, je n'ai point vu le cadet des Murray à travers la foule de courtisan qui s'est arrêté alors que notre conversation prenait du volume sonore.

-Mes appartements ne sont pas loin, allons-y ! Finis-je par dire pour donner mon consentement.

En effet, il ne me faut que peu de temps pour me retrouver devant la porte de mes appartements. Sans ménagement, j'ordonne à la vieille femme à la botte de la régente de sortir de la pièce. Celle-ci ne manque pas de protester face à mon ordre, tandis que je claque sans ménagement la porte devant son nez.

-Prends place, Jane ! Désires-tu un peu de vin ? Demande-je en désignant une cruche afin de me servir moi-même et ma demi-soeur en bonne hôtesse que je suis.

Enfin, les formalités ne sont là que pour rompre ma nervosité. Il doit s'agir surement de la première fois que ma parente se trouve dans ma chambre à Edimbourg. Il est vrai que ce genre d'occasion était nombreuse dans la maison de son père et le faire ici me semble incongrue.

-Puisque tu envisages te rendre à ma noce, déclare-je une fois les convenances remplies et en prenant bien soin de déclarer à la mention de mon mariage. Désires-tu que j'invite quelques personnes en particulier ? Les invitations ne sont guère parties, il ne me serait pas bien difficile d'en rajouter quelques unes.

Encore une fois, il s'agit d'une tentative pour me réconcilier avec ma soeur. En effet, à défaut d'être enthousiaste d'assister à mes épousailles avec le marquis, peut-être sera-t-elle au moins contente d'être avec des personnes qui lui sont aimables ?

acidbrain
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