Il était une fois....
Chapitre I
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C'était le chahut dans le château. C'était effervescence depuis le petit matin. Depuis qu'il y avait la sage-femme qui était arrivée. Alors que les serviteurs s'attelaient à leur tâche et que d'autre accompagnais la professionnelle, le Baron, lui était dans tous ces états. Impossible pour lui de se calmer depuis que sa chère et tendre épouse avait perdu les os. Il savait à quel point un accouchement était dur et douloureux pour une femme. Dieu avait été cruel de créer l'enfantement ainsi, de l'avoir rendu si dangereux, mortelle aussi pour la mère que pour l'enfant à venir. Trop préoccuper par ce qui se passait, il n'avait pas pris la peine de s'habiller. Ses cheveux bruns en bataille et en robe de chambre. Il faisait nerveusement les 100 pas devant la porte de sa femme. Grommelant et jurant au rythme des cris qu'il entendait. Pourtant, il priait aussi. Il priait dieu et saints. Le Baron de Lennox était un homme angoissé depuis qu'il avait connaissance de la grossesse de son épouse. Il avait ces raisons. Après huit années de mariage et malgré toutes les grossesses de sa femme, il n'y avait aucun enfant dans ce château. Tous étaient morts-nés, ou mort quelques heures après l'accouchement. À chaque fois, cela affaiblissait sa femme qui mettait du temps à se remettre de la mise au monde de ces enfants morts. Que le Seigneur lui donne cet enfant. Il voulait avoir une famille et surtout, il savait très bien que sa femme ne supporterait pas une fois plus de perdre un enfant ainsi.
Un cri retenti. Mais il était différent celui-ci. Plus aiguë, plus...enfantin. Sans attendre, le Baron se précipita, ouvrit la porte et posa son regard sur l'assemblée. Voyant sa femme essoufflée et toute en sueur, il se dirige vers et s’assit auprès d'elle.
-Ma douce, vous allez bien ?Alors que la baronne allait répondre à son époux, que malgré tout, elle allait bien. La sage-femme les ininterrompus.
-Mon seigneur, c'est une fille.
Le regard du couple se posa sur la petite chose qu'elle avait dans les bras. Sentant une boule dans son ventre, le seigneur pris la petite dans ses bras, alors que les femmes finissaient de s'occuper de sa femme. Ses yeux se posèrent sur ce bout de fille, avec un sourire sans dent et de grands yeux noirs. Pleine de vie, elle était pleine de vie. Dieu soit loué, il avait enfin un enfant en bonne santé. Une fois leur besogne terminée, les femmes quittèrent la chambre. Rejoignant sa femme, il pose leur petit trésor dans ses bras.
-Elle est magnifique, lui dit la baronne.
Elle fut nommée Katherine, en l'honneur de Sainte Catherine d'Alexandrie, patronne et gardienne des femmes.
Chapitre II
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L'insouciance, à neuf ans, on a toute inconscience du monde. Loin du monde des adultes, de leurs règles et leurs manières. Pourquoi se prendre la tête avec le monde des adultes ? Elle avait grandi ainsi, sans aucun souci. Elle était heureuse, jusqu'à présent sa vie était belle. Un toit sur sa tête, a mangé dans son assiette et des parents aimants. Son père avait toujours été envahissant avec sa chère fille, sa seule et unique enfant. La chaire de sa chaire. Sa mère aussi pouvait se montrer envahissante parfois. Mais on n'en pouvait pas leur en vouloir d'avoir peur pour leur enfant, qu'ils avaient eu avec tans de difficulté. Elle avait la chance d'avoir un ami de confiance, un véritable ami. C'était le seul qu'elle avait, mais Katherine s'en fichait. La quantité lui importe peu, c'est la qualité qui est importante. William, le fils du cuisinier. Un garçon vif et qui ne traitait pas Katherine comme une noble écervelée. Comme s'il n'avait pas de différence entre eux. Et cela la gamine, elle l'appréciait grandement. Un garçon au grand cœur, un frère qu'elle n'avait jamais eu voir même plus parfois. Il prenait même soin de ces petits chiens. La famille avait trois jolis cockers, que Katherine chérissait comme s'ils étaient des membres à part entière de la famille. Mais étrangement cela ne dura pas, les enfants dure se séparer.
La mère de Katherine, savait très bien comment les deux jeunes enfants étaient proches. Toutes ses années à se fréquenter. Bien que William fût bien plus vieux que sa fille. Mais elle avait été témoin d'une chose qu'il l'avait horrifié. Ce jeune homme à qui elle avait fini par donner sa confiance, était en fait un enfant perturbé et violent. Sans plus attendre, elle l'avait signalé à son mari, qui lui avait laisser la tâche d'annoncer à leur fille qu'elle ne le verrait plus.
-Mais mère pourquoi ce changement soudain ?-Il y a une raison ma fille. William sera expulsé des terres et ne devra plus jamais revenir.Bien qu'elle n'eût que neuf ans, la demoiselle se sentait trahit par sa mère. Son seul et unique ami. Elle n'avait personne d'autre. Qu'est-ce qu'elle deviendrait seule ? Pourquoi sa mère lui faisait ça ? Alors que cela faisait des années que William et son père travaillaient sur leurs terres ?
-Tu comprendras un jour. Tu l’oublieras, ne t'inquiète pas.-Je n'ai que neuf ans, mère, mais je ne suis pas stupide. C'était mon seul ami. Je ne veux pas être toute seule.-Et bien, tu t'en feras d'autre ma fille. Tu es une enfant et tu as toute la vie devant toi.La voix douce et maternelle de sa mère n'arrivait pas à l'apaiser. Blessée et triste l'enfant s'enferma dans sa chambre et pleura pendant des heures. Elle n'avait même pas pu dire au revoir à son ami. Un jour, sa mère lui expliquera le pourquoi du comment, mais pas pour le moment. Elle ne voulait pas souiller l’innocence de sa fille. Katherine, elle allait en vouloir à sa mère pendant presque une année. Avant d'oublier peu à peu cette mauvaise aventure, et entré dans la vie d'adolescente.
Chapitre III
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Ainsi va la vie. Oui, il y a de bonnes choses et de mauvaises choses. C'était ainsi ? C'était comme cela que dieu avait fait la vie sur cette terre. Mais jamais, ô grand jamais Katherine s'y ferait. Tout sauf cela. Tout sauf cette peine, cette douleur et cette incompréhension. Comment cela avait pu arriver ? Pourquoi ?
Assise dans le carrosse, la jeune demoiselle, regarde par la fenêtre, le regard dans le vide. Les larmes qui coulent en silence sur ses joues. Orpheline. Katherine Lennox était à présente orpheline. Le nouvel et jeune roi avait repris la chasse de son père. Les Catholique étaient chassés comme des animaux. Malheur à tous ceux qui montraient publiquement leur croyance et refusait de se convertir. Voilà ce qui était arrivé au Baron et à la Baronne. Capturés et condamnés, tel des hérétiques. Elle ne savait pas si cela était une bonne ou mauvaise chose qu'elle n'ait pas été présente lors de leur arrestation. Elle n'avait même pas pu les voir, leur dire au revoir. Tel un agneau qu'on balance dans la cage au lion sans le prévenir de ce qu'il l'attend. Par la grâce de Dieu, Mary Tudor restait une amie proche de la famille. Et elle avait accordé la dernière volonté de la Baronne : protéger sa fille. Katherine allait vivre auprès de la princesse, qui la protégerait. Sa maison allait lui manquer, ses parents lui manquaient déjà. À onze ans, tout cela est bien trop pour ne pas réagir. De quoi vous marquez à vie. Elle n'avait rien demandé, à personne. Juste vivre tranquillement, et la politique vient se mêler de sa vie. Elle haïssait toute cette politique et celle de la religion.
Elle détesterait ce roi, jusqu'à sa mort. Elle ne pardonnerait jamais, même si c'était un enfant. Elle ne comprendrait jamais les raisons qui poussent à faire des massacres.