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Sujet: Antanasya & William ❧ dis moi qu'on a encore le temps. Sam 11 Avr - 13:08
Antanasya & William ♦ dis moi qu'on a encore le temps.
Je me suis toujours demandé ce qu'il allait advenir de nous, de ma famille, mais aussi de mes amis. J'avais l'impression que la situation allait s'empirer de jour en jour et que jamais on allait sortir de cet enfer. On croit, on espère, mais rien n'y fait, rien ne change. J'avais beau faire des promesses par ici et par là, me dire que tout va s'arranger, et au final, la Reine Mary était malheureusement toujours sur le trône. Même si je faisais tout pour attirer les faveurs de la Reine d'Angleterre, nos têtes n'étaient pas pour autant totalement en sécurité. Je craignais tout de même pour ma famille, et il m'arrivait d'avoir d'horrifiantes pensées. Mais qu'avions-nous fait pour méritez cela disais-je dans mes maintes prières. Je me questionnais sur le temps qu'il nous restait avant que l'on soit tous sur le bûcher. Je voyais toutes ces vies s'en aller, la plupart étant familières à mes yeux. Il fallait cependant que je reste fort, que je montre à tous que tout allait bien et que l'on avait rien à craindre. Seulement au fond, il m'arrivait d'avoir bel et bien peur. C'est vrai qu'Antanasya m'avait parlé d'une éventuelle option dans le cas où on ne s'en sortirait pas et de fuir. C'était dur pour nous, très dur certes, mais je ne voulais pas réfléchir à cette option. J'avais surtout très peur de perdre Antanasya, ce qui était impensable pour moi. Elle était tout pour moi, et je ne pouvais la laisser être impliquée dans toute cette histoire donc par conséquent la mettre en danger. C'était l'un des points où l'on était en désaccord, je la connais. Je m'inquiétais énormément, mais de mon côté je faisais tout pour éviter tout soupçon contre nous. Oui, j'espérais qu'on ait encore le temps, le temps de vivre assez longtemps pour voir nos enfants grandir et se marier.
Je repensais à tout ce qui s'était passé récemment. Antanasya se trouva blessée lors de la joute organisée par le couple royal. Je fus hors de moi, ce pourquoi je voulais lui en parler. Cela faisait pas mal de temps qu'on avait pas parlé tous les deux de cela. La dernière fois elle me confiait son idée de fuir si jamais on se trouvait dans une position assez délicate. Pour moi il était hors de question d'avoir recours à une telle option, nos enfants resteront traumatisés, et ne vivront pas une vie confortable. On en devait cependant prendre aucun risque et pour l'instant, grâce à ma stratégie, tout allait bien. Je gardais en tête la vie de nos enfants comme étant ma priorité. J'étais prêt à tout pour eux, pour leur sécurité. Depuis cet évènement tragique lors de la joute, j'entendis des rumeurs qui circulèrent de manière effrayante pour certains. La Reine attendrait un héritier, ce fameux héritier qui était le sujet de toutes les conversations auparavant. On ne savait pas si la Reine allait enfin avoir un enfant ou non. Depuis son mariage, nous les protestants, espérions de tout coeur qu'elle soit fertile. Manque de chance, la terreur allait surement continuer encore bien des années et nos enfants seront obligés de vivre avec cela. Il fallait à tout prix trouver une solution pour éviter la pire des situations.
Il faisait assez froid en cette fin de mois de Décembre, je me trouvais donc à l'intérieur du domaine. Cela faisait plusieurs jours que l'incident lors de la joute s'est passé. J'avais immédiatement emmené Antanasya au domaine pour qu'elle puisse se reposer. J'ordonnais au médecin de bien s'occuper d'elle, je l'avais déjà perdue une fois, je ne veux pas la perdre une dernière fois définitivement. Fort heureusement elle allait mieux ce jour-là. J'allais donc la voir, la trouvant dans le grand salon. Je m'asseyais près d'elle, sans parler et lui déposant un baiser sur son front. "Comment vas-tu ?" lui dis-je ensuite. Puis la regardant, je lui dis enfin. "Écoutes, j'aimerais qu'on parle.. J'ai entendu des rumeurs concernant ce qu'il s'était passé à la joute.." continuais-je d'un air inquiétant, presque en colère. "Je m'inquiète énormément pour toi tu sais, et je n'aimerais pas que tu sois impliquée dans tout cela, parce que je tiens beaucoup trop à toi" lui confiais-je ensuite. En effet, on m'avait rapporté à l'oreille que l'explosion serait l'oeuvre des protestants, espérant faire peur à la Reine, et qu'Antanasya n'était pas complètement étrangère à tout cela.
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Sujet: Re: Antanasya & William ❧ dis moi qu'on a encore le temps. Lun 20 Avr - 21:06
Dis moi qu'on a encore le temps
Fin décembre 1554. Devonshire's House.
Londres et la cour étaient maintenant loin d’eux, le voyage jusqu’à Devonshire’s House avait été pénible, avec le froid, mais tout le monde, les parents, les quatre enfants et les serviteurs étaient arrivés sain et sauf jusqu’au domaine. Antanasya, duchesse de Devonshire n’avait eu de cesse de ressentir de la douleur, lors de chaque choc sur la route. Les évènements lors du tournoi à Whitehall Palace étaient encore marqués dans son corps et sa chair. Quelques égratignures, des bleus, une côte sûrement fêlée, voilà ce qu’elle avait récolté de sa dangereuse opération contre les catholiques et la couronne. Anya ne regrettait rien, même si cet acte avait fait une victime, Lucrèce Peterson, elle n’était qu’un dommage, dans une opération qui avait été un succès à ses yeux. Mary Ière et son roi Philippe de Habsbourg savaient qu’ils n’étaient pas tout puissants dans leur royaume et que les protestants étaient toujours là. La menace de la réforme serait une tâche dans le magnifique tableau qu’ils essayaient de peindre et cela ravissait la duchesse de Devonshire, qui avait su regrouper autour d’elle, des amis fidèles, prêt à se battre pour leur cause. Une chose inquiétait pourtant la duchesse, qui avait bien pu attaquer les membres de la cour, lors des évènements dans les jardins du palais ? Lors de cet évènement, elle n’avait donné aucun ordre et depuis elle était furieuse. Elle se demandait bien qui était le fou qui avait osé mettre en danger la plupart de ses compagnons, pour seulement faire quelques victimes, qui auraient pu être protestantes. Même s’il y avait les enfants, le voyage avait été calme, très calme. Antanasya et son mari avaient échangé peu de mots depuis l’accident et la jeune femme savait que William avait compris son implication dans tout cela. Le duc n’était pas un idiot, il connaissait le cœur ardent que possédait sa femme, il se doutait qu’elle ne resterait pas inactive, jusqu’à ce que la reine meurt. Ils se comprenaient et ils n’avaient pas besoin de parler pour se dire des vérités. Cependant, un jour les mots allaient devoir sortir, pour que le couple récupère sa bonne entente. Lors d’un arrêt, Henriette lui avait posé la fatidique question : est-ce qu’il se passe quelque chose avec père ? Anya l’avait rassuré, les enfants n’avaient pas besoin d’être au courant de tout ce qu’il se passait, pas avec les mauvais jours que tous les protestants connaissaient.
Elle se trouvait dans le grand salon, seule sur un canapé, les jambes allongeaient sur celui-ci. Elle lisait un nouveau livre de théologie qu’elle avait fait importer des Pays-Bas. Il n’était pas encore illégal en Angleterre et elle souhaitait en profiter pour le lire avant et ensuite le faire disparaître. Les enfants étaient en train d’étudier avec leurs percepteurs, ce qui lui laissait du temps avant de gérer à nouveau ses troupes. Elle était heureuse de ses enfants, mais parfois, elle devait l’avouer que Henry et la petite Agnès étaient fatiguant. Par chance, la petite Georgiana tenait de sa demi-sœur Henriette, ce qui était un bon point. Alors qu’elle était en pleine lecture, son mari entra dans la pièce, en fit le tour et déposa une baiser sur son front. En voyant son visage, Anya comprit que quelque chose n’allait pas et que l’heure des explications allaient sonner. Il lui demanda comment elle se trouvait, avant d’entrer dans le vif du sujet et découvrir, si elle était oui ou non impliquée dans l’affaire de la joute. La duchesse de Devonshire était contrariée, elle se pinça la lèvre, resta un peu silencieuse avant de commencer ses révélations. « Je vais bien. » Répondit-elle avant de marquer une nouvelle pause. « Oui je suis impliquée, avec nos amis, nous avons voulu montrer que nous étions toujours là, la reine ne doit absolument pas croire que nous sommes défaits. » Son ton était plus que jamais sérieux, mais ce qui l’inquiétait, c’était la réaction de son mari.
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❝ William Cavendish ❞
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Sujet: Re: Antanasya & William ❧ dis moi qu'on a encore le temps. Dim 24 Mai - 14:13
Antanasya & William ♦ dis moi qu'on a encore le temps.
L'hiver se faisait bien sentir, et Londres notamment était submergée par un vent glacial. Fort heureusement on rentrait de la capitale sains et saufs pour l'instant. Toute la famille se trouvait donc dans notre domaine dans le Devonshire. Mais à vrai dire je commençais à avoir peur, peur de perdre ceux qui comptent le plus pour moi. Comme si l'exécution de Wyatt n'avait pas suffit. Je devais cependant être fort, montrer à tout le monde que les attaques des protestants sont horribles et que ces hérétiques doivent cesser. À vrai dire je n'étais pas totalement pour ces attaques. Je pensais que cela nous causerait plus de malheurs qu'autre chose, et que rien ne serait efficace pour le moment. La Reine était donc hors d'elle, et chaque jour je subis ce qu'il se dit à la Cour anglaise. Je devais jouer le jeu, sinon on serait accusés de trahison, et donc direction le bûcher. Surtout en ces temps, la Reine n'hésiterait pas. Il fallait donc que je reste discret, mais comment rester calme face à de telles atrocités envers mes amis ? Mon père m'avait bien répété qu'il fallait être fort, et c'est grâce à lui que je réussis à protéger ma famille. Je connaissais par coeur Anya, et savais qu'elle ne pouvait pas rester les bras croisés devant ces horreurs envers les protestants. Je sentais son impatience et sa réelle volonté d'agir.
On avait fait un assez long voyage au retour de Londres. Pour ma part j'avais assez l'habitude de faire l'aller et retour, mais je restais tendu tout le long du trajet. Quelque chose me tracassait, je ne m'étais pas totalement remis de l'accident à la joute. Le silence planaît. Certes notre couple est connu pour être soudé et uni, mais ces derniers temps je me questionnais sur Anya. J'avais peur qu'elle soit prête à se sacrifier pour nous, et c'était bien la dernière chose que j'avais en tête. En aucun cas je voulais la laisser faire une telle erreur. Je l'aime, et l'aimerais jusqu'à nos vieux jours. Elle sait que je suis là pour la soutenir quoiqu'il arrive. Je ne la laisserais jamais tomber. J'espérais juste qu'elle comprenne que je ne veux pas la perdre, même pour notre cause. Me connaissant, je savais que j'allais perdre le contrôle de moi-même, et ne plus rien faire si le paradis venait à accueillir l'âme d'Anya. Je la voyais étendue sur le lit, restait auprès d'elle à chaque minute de la journée, et la voir si mal au point me rendait malheureux. Je me demandais ce que je ferais sans elle, et l'inquiétude me prenait. Aimer peut faire mal parfois, mais c'est la seule chose que je connaisse. Quand ça devient compliqué, c'est la seule chose qui nous rend vivant, et quand je suis auprès d'elle, jamais je ne m'étais senti aussi vivant.
Il se faisait tard ce jour-là. Je me dirigeais vers le salon de notre demeure et apercevais Anya allongée sur le canapé en train de lire. Un peu hésitant, je m'approchais d'elle. Il fallait que je profite de ce moment où personne ne se trouvait dans les parages. Je la regardais dans les yeux, ces yeux si pures et si beaux. Je ne voulais pas que tous ces agissements gâchent tout notre travail, et je ne voulais pas non plus voir un autre protestant se faire brûler. C'était de trop pour moi. Je m'inquiétais pour la santé de ma femme, et pris un peu de ses nouvelles. Cela faisait longtemps qu'on avait pas eu l'occasion de converser tous les deux. Je lui avouais alors ma grande inquiétude à son égard, et l'écoutais parler ensuite. Je soupirais un petit coup. "Tu aurais pu être encore plus gravement blessée.. et jamais je ne pourrais permettre cela. Si la Reine croit que nous sommes en réalité de leur côté et que nous avions menti sur la conversion de la famille, tu peux être certain que les prochains sur le bûcher, c'est nous !" lui répondis-je. "Penses à l'avenir des enfants ! Surtout les enfants, pour leur sécurité." continuais-je. "Je sais que c'est difficile d'attendre, et que la situation s'empire de jours en jours, mais on doit garder la tête haute. Ma priorité est que notre famille reste en vie" repris-je en prenant sa main.
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Sujet: Re: Antanasya & William ❧ dis moi qu'on a encore le temps. Jeu 25 Juin - 22:26
Dis moi qu'on a encore le temps
Fin décembre 1554. Devonshire's House.
La vie nous imposait des choix, même si nous suivons un même destin, des choix s’imposent toujours à nous, ainsi nous empruntons tel ou tel chemin et nous ne devons point regretter nos prises de position. Une fois le choix pris, nous ne pouvons pas revenir en arrière et nous devons subir les conséquences de nos actes. Antanasya Cavendish, duchesse de Devonshire avait été contrainte de prendre une décision. Cette idée avait germé dans son esprit, à la mort de Thomas Wyatt Jr, une personne devait reprendre en main le clan protestant et cette personne, cela devait être elle. Femme portant des jupes, cœur de lionne, elle avait la force pour pouvoir soutenir ses proches et les protéger. Sa position de femme faible était son plus grand avantage, puisque grâce à celle-ci, elle pouvait se camoufler et tout faire pour ne jamais être découverte. Bien sûr, la peur du traître était toujours présente et cela, elle ne pourrait jamais rien y faire. Elle devait se comporter avec méfiance et prudence, tout en agissant d’une main ferme. Etre un chef impliquait à prendre des décisions et même si Antanasya ne savait pas si elle prenait les bonnes, elle les prenait en prenant en compte le bien des protestants. La duchesse de Devonshire avait désormais deux familles, la sienne, avec son mari, ses enfants et ses proches et la famille protestante, qu’elle devait protéger envers et contre tous. La jeune femme savait qu’un jour elle devrait répondre de ses actes, si on venait à la découvrir, elle devrait se taire devant la justice, ou parler et dire le fond de son cœur. Il y avait aussi son mari, William, qui était loin d’être idiot. Le duc de Devonshire découvrirait l’ampleur des actes de son épouse et surtout, ce qu’elle avait fait pendant tout ce temps. Il devait déjà se douter de quelque chose, la pensant impliquée dans la résistance, mais il n’avait pas encore dû voir que son épouse, était à la tête de cette rébellion contre la couronne. Il était tard quand William la retrouva dans l’un des salons de Devonshire’s House. Antanasya se souvenait encore des derniers évènements, l’explosion qu’elle avait provoquée au sein même de la cour, lors d’une joute et d’une toute autre attaque, lors des festivités d’hiver. Pour cette dernière, la duchesse de Devonshire était plus inquiète, puisqu’elle ne savait pas qui avait pu faire une telle chose. Aucun de ses proches n’était au courant et personne ne pouvait identifier le commanditaire de ces incidents, surtout que la personne aurait pu blesser des protestants. La duchesse avait été furieuse après cela et depuis, elle remuait ciel et terre pour retrouver la personne qui avait bien pu faire ça et la mettre hors d’état d’agir. William était inquiet et Antanasya lui avoua clairement qu’elle avait commis les premiers incidents. Elle n’en dit pas plus, elle n’avoua pas qu’elle avait entre ses mains toute la rébellion protestante. Son mari serait à coup sûr furieux de l’apprendre et la jeune femme préférée encore se préserver, mais pour combien de temps.
« Si tu gardes ta position à la cour, rien ne nous arrivera. Tant que j’agirais seule et que tu seras mis à l’écart, notre famille sera en sécurité et j’ai d’ailleurs pris toutes les précautions possibles, bien plus que Thomas Wyatt. » Expliqua la jeune femme sans trop donner de détails, mais aussi pour montrer à son mari qu’elle avait la situation en main. Rassurer William était sa priorité, même si elle savait que l’homme ne le serait jamais assez, elle souhaitait l’adoucir et lui montrer que rien ne pourrait arriver. « Nos enfants comptent pour moi et notre famille restera saine et sauve, je ferais n’importe quoi pour cela. J’ai des contacts qui pourraient nous mettre en sécurité, si je venais à être trahie. Cependant, ne me demande pas d’abandonner ce que je fais, je suis trop impliquée et je tiens à nos amis, ils comptent aussi sur moi, tout comme je compte aussi sur eux. » Expliqua à nouveau Antanasya ayant peur d’en avoir trop dit, ou pas assez. « Tu n’as rien à craindre pour toi et les enfants, tant que tu gardes ta place à la cour. » Pour lui et non pour elle. Depuis le début, la duchesse de Devonshire protégeait les arrières de son mari et ne cherchait pas à se sauver. Si les choses venaient à empirer, elle tomberait seule et William et les enfants seraient saufs, c’était la seule chose qui lui convenait.
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❝ William Cavendish ❞
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Sujet: Re: Antanasya & William ❧ dis moi qu'on a encore le temps. Sam 11 Juil - 13:34
Antanasya & William ♦ dis moi qu'on a encore le temps.
Vivre, voilà notre seul objectif. Seulement parfois la vie est semée d'obstacles, la tâchant de noir. Pourtant nous vivions tranquillement dans le duché du Devonshire, même très confortablement. J'étais bien heureux avec mes enfants et ma femme à vrai dire. J'avais la chance de les avoir à mes côtés, sinon qui aurait su ce que j'allais devenir sans eux. Ils sont ma vie, et ma priorité. Rien d'autres ne comptait à mes yeux, et j'avais peur de notre futur incertain. Je ne cessais de prier pour que ma famille puisse rester en vie, et j'étais prêt à risquer la mienne pour eux, cela était certain. Mais je savais qu'Anya ne pouvait l'accepter. Je repensais aux lendemains qui continuent d'être difficiles. Je ne savais pas quand tout cela allait s'arrêter, si un jour on pouvait nous permettre de voir la lumière à nouveau. En même temps je ne voulais pas que les enfants vivent dans ces conditions, ni sans leurs parents. Je voulais faire arrêter la souffrance de mes amis. Il m'étais désormais impossible d'imaginer une vie avec une fin heureuse. J'avais pourtant envie de parier envers et contre tout sur notre survie. J'espérais simplement qu'il puisse nous rester du temps à vivre.
Je me méfiais de tout, surtout à la Cour. Je dédoublais mon attention et essayais de récolter le plus d'informations possible. Je pensais agir seul, mais Antanasya, ce jour-là après son terrible accident lors de la joute organisée par le couple royal, m'apprit qu'elle ne comptait pas rester sans bouger et qu'elle préparait bien quelque chose. Je ne savais pas jusqu'où elle était prête à aller, ni quelles étaient ses réelles intentions, et je commençais à avoir de plus en plus peur. Je me contentais de me répéter sans cesse que l'on devait rester forts, et que ce n'était pas le moment de se disputer sur un sujet tel que celui-ci. C'était le moment où nous devions être unis, mais quelque chose me tracassait. Je me demandais pourquoi m'avait-elle caché ses actions. Je voulais en savoir plus. Ma place à la Cour ne suffisait pas ? Fallait-il passer à l'offensive ? Je réfléchissais mais me disais que ce serait une terrible erreur d'aller plus loin.
En Angleterre l'hiver était bien en rendez-vous, rendant glacial l'atmosphère. Fort heureusement nous étions bien au chaud au domaine, nous préservant du froid. Je me trouvais près d'Antanasya, et j'arrivais à peine à sourire. Pour la première fois je me sentais presque inutile, mais surtout faible face à ces évènements. Pourtant ma foi n'avait pas changé et je croyais toujours qu'on allait s'en sortir, qu'on arriverait à notre but. J'avais ce sentiment que rien n'était fini, ni pour nous, ni en ce qui concernait ces attaques qui se faisaient de plus en plus. Je la regardais pendant qu'elle parlait. Je réfléchissais. En effet, fort heureusement j'avais une place importante à la Cour, et sans cela je serais passé sous la hache du bourreau depuis bien longtemps. Elle avait donc pensé à un plan me disais-je, tandis qu'elle m'expliquait la situation. "Moi aussi nos amis comptent beaucoup pour moi ! Mais serais-tu prête à te sacrifier pour eux ? Premièrement il en serait hors de question, ni même pour moi. Je préfère me sacrifier pour toi et les enfants d'abord." lui répondis-je franchement et sur un ton ferme, lorsqu'elle finissait de parler. "Mais j'espère que tu as raison Anya. Je voudrais croire que tout va bien se passer, mais je ne veux pas qu'il t'arrive quoique ce soit, comprends-le. Je ne voudrais prendre aucun risque qui te metterait en danger." continuais-je plutôt sur un ton tendre toujours ma main sur la sienne. Mais je me questionnais toujours. "Pourquoi ne m'en as-tu pas parlé avant ? Si tu tiens vraiment à agir seule, il aurait fallu m'en dire davantage pour que je sois au courant !" lui lançais-je. "Je croyais que nous étions un couple uni, complice. C'est ce qui fait notre force ne l'oublies pas" repris-je pour finir. J'étais vraiment inquiet, et les belles paroles d'Anya semblaient ne pas suffire.
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Sujet: Re: Antanasya & William ❧ dis moi qu'on a encore le temps. Mer 5 Aoû - 14:53
Dis moi qu'on a encore le temps
Fin décembre 1554. Devonshire's House.
Depuis plusieurs mois, Antanasya Cavendish avait le sentiment de mentir à tout le monde. Elle souriait, se voulait rassurante à toute épreuve, mais au fond, elle savait qu’elle mentait, pour une cause qui lui paraissait juste. La jeune femme se confessait régulièrement, lavant ses pêchés, soulageant sa conscience, mais même à son prêtre, elle ne pouvait pas tout dire. Dans le Devonshire, on disait que le cœur d’une femme était un océan de secret, jamais cet adage n’aura été plus vrai pour elle. La blessure qu’elle avait subi lors du tournoi du roi, ce n’était rien en comparaison des nombreux morts que les protestants ont connu. La jeune femme était courageuse, elle n’avait pas peur de se sacrifier, pour elle c’était pour la bonne cause. Face à son mari, Anya avait le sentiment d’être vulnérable, mais plus que jamais, elle voulait défendre son idée et ses envies de rébellion contre le pouvoir royal. Elle préparait déjà un petit goûté en compagnie de ses bonnes amies, toutes protestantes pour pouvoir organiser les évènements à venir. William n’était au courant de rien, officiellement, elle recevait que des amies, qu’elle n’avait pu voir depuis longtemps. Ses enfants, ses proches, bien sûr qu’elle y pensait, elle les aimait de tout son cœur, mais que pouvait-elle faire ? Elle était la seule à pouvoir prendre en main la résistance et à pouvoir faire en sorte que le pouvoir royal puisse compter sur les protestants. Le chemin était ardu, elle avait encore beaucoup de travail, surtout avec la présence des Espagnols, mais la jeune femme avait le sentiment que les choses pourraient changer.
« William tu sais ce que cette cause représente pour moi. Tu me connais, je n’ai pas changé depuis notre mariage, quand je me bats pour quelque chose, j’y mets tout monde cœur. » Expliqua la jeune femme pour montrer que oui, elle était prête à se sacrifier pour ses amis, pour son mari, mais aussi pour ses enfants. « Je ne prends aucun risque, j’ai pris toutes les précautions possibles et seuls nos amis les plus fidèles connaissent mon identité, je ne reçois personne d’autres, j’envoie des messagers qui sont discrets et je signe en me présentant comme un homme. Tu vois, rien ne peux m’arriver. » Elle présentait la chose, un sourire aux lèvres se voulant la plus rassurante possible pour son mari qui semblait avoir beaucoup de mal à croire que son épouse soit en sécurité. Antanasya trouvait ça normal que William s’inquiète, après tout, beaucoup étaient déjà mort à propos de tout ça, mais de son côté, Anya était confiante, elle croyait en cette aventure et dans la suite des évènements. « William, si tu avais été mis au courant, tu me regarderais avec inquiétude, comme en ce moment même et là nos ennemis se douteront de quelque chose. Pour tout le monde, nous devons être de parfaits catholiques et c’est toi qui dois l’être, pas moi. Tu es à la cour, tu dois nous représenter du côté de la reine, tandis que moi je nous représente du côté de ses ennemis. C’est ainsi que nous fonctionnons. J’ai essayé de faire semblant, mais je n’y arrive pas. Bien sûr, j’irai à l’église pour préserver les apparences, mais je n’abandonnerai pas ma foi, ce n’est pas moi. » Elle le regardait droit dans les yeux, tout en étant sincère avec son mari, elle espérait qu’ainsi, cela marcherait.
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❝ William Cavendish ❞
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Sujet: Re: Antanasya & William ❧ dis moi qu'on a encore le temps. Sam 29 Aoû - 15:49
Antanasya & William ♦ dis moi qu'on a encore le temps.
Les temps étaient dures, cela je ne pouvais pas le nier. Je fus tracassé par ce qu’il se passait, et je n’osais plus y croire. De plus en plus je sentais que je perdais le contrôle mais il fallait me ressaisir, nous n’avions pas le droit à l’erreur, c’était certain. Je pensais alors que cela n’allait jamais se terminer, qu’on était surement condamné à vivre ainsi, dans la peur tout en ne sachant pas quel destin nous été réservé. Tout cela devenait ingérable. Je n’aimais pas la tournure que la situation prenait, et pourtant on n’avait rien à nous reprocher. Aucun soupçon, fort heureusement, s’était porté sur nous, ni aucune accusation d’hérésie, ce qui n’en était pas une pour nous évidemment. Je voyais de plus en plus de nos amis se faire emmener au bûcher et nous ne pouvions plus le supporter. Je ne voulais en aucun cas qu’Antanasya soit la prochaine, ni les enfants, quitte à me sacrifier, je serais prêt, pour qu’ils aient la vie sauve, c’était tout ce qui m’importait. Des pensées négatives vinrent à mon esprit pendant les nuits en vérité. Cependant je savais que nous n’étions pas seuls, et que beaucoup étaient raliés à notre cause. Il restait malgré tout un espoir, et il fallait dans tous les cas y croire sinon ce serait la fin pour nous. Seulement nos espoirs furent en feu, et nos rêves prêts à vendre. Rien ne changeait, et j’avais peur du pire, ne voulant pas l’imaginer une seconde. Mais je ne baissais pas les bras, il était hors de question. J’avais commencer à marcher sur les traces de mon père en agissant comme lui, je devais penser comme lui, et ce ne fut pas en faisant marche arrière que tout s’arrangera. Pourquoi le sort s’abattait sur nous ? Mon souhait le plus cher était seulement de savoir ma famille en sécurité, rien d’autre m’importait. Il n’y avait qu’une solution : se battre pour ce que l’on croit. On s’en était bien sortis ceci dit, et Anya avait bien raison, tout n’était pas perdu, notamment grâce à ma place à la Cour auprès de la couronne anglaise. Mais à vrai dire, ce qu’il se passait dehors et le sort de nos amis, tout ça me hantait parfois la nuit, et je ne pouvais le supporter. La situation était risquée en effet, et la question était de savoir si le coup valait d’être tenté. Je ne savais toujours pas quoi faire et j’avais la sensation d’être perdu malgré notre confortable situation pendant ce temps.
Je me trouvais donc en face d’Anya, à la fois en colère par ce qu’il venait de ce passer et heureux qu’elle ne soit pas gravement blessée. « Je le sais bien.. je le sais bien.. » lui répondis-je à la fin de sa phrase, tout en baissant les yeux. Je connaissais Antanasya par coeur, et je savais qu’elle n’allait jamais lâcher ce qu’elle entrepenait. D’une part je l’aimais pour cela, pour sa vivacité d’esprit en particulier. Seulement j’avais une seule crainte : la perdre, et jamais je ne pouvais me le permettre. « Non tu n’as pas changé ma très chère femme et j’espère de tout mon coeur que tu aies raison. » repris-je après qu’elle m’expliqua qu’elle avait tout prévu. Je la regardais d’un air hésitant par la suite. Elle sait ce qu’elle fait, et je n’avais rien à dire sur ce point. Oui, elle était une digne duchesse du Devonshire, une femme forte et je fus le plus heureux et le plus chanceux des maris de l’avoir à mes côtés. Elle savait comment me parler, -elle avait vraiment un don de persuasion et ça fonctionnait sur moi à mon grand damne- alors je me calmais au même moment. Je restais silencieux après la fin de son explication, ce qu’elle m’avoua me fit réfléchir. « Tu es la femme la plus intelligente que je n’ai jamais connu » lui lançais-je enfin avant de poser mes lèvres sur les siennes en signe d’amour mais surtout de confiance. Oui je pouvais avoir confiance en elle, cela était certain. Seulement tout peut arriver. « Dans ce cas je me batterais à tes côtés et ferais tout mon possible pour faire comme si de rien n’était à la Cour. Je resterais à la même place, faisant ce que j’ai toujours su faire, tenant le talent de mon défunt père. Et jamais je ne vous abandonnerais, et je ferais tout pour vous protéger, quoiqu’il arrive.» lui avouais-je en la regardant dans les yeux. « Ce que je souhaite plus que tout au monde est d’éviter que tu te mettes en danger. On ne sait jamais ce qu’il pourrait nous arriver par malheur. Les enfants sont encore bien jeunes.. » continuais-je en pensant à ce que nous, ma famille et mes amis, avions subis. "Je me demande seulement pendant combien de temps on va devoir jouer à ce jeu, et si nos rêves deviendrons réalité.. parfois c'est tellement trouble dans mon esprit." repris-je enfin. Le futur que nous avions était tellement incertain..
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Sujet: Re: Antanasya & William ❧ dis moi qu'on a encore le temps. Mar 17 Nov - 21:57
Dis moi qu'on a encore le temps
Fin décembre 1554. Devonshire's House.
La mort était le lot de tout être vivant sur cette Terre. Catholiques, protestants, non croyants, tous finissaient un jour ou l’autre sous terre. Partir, c’était indéniable et Antanasya Cavendish savait mieux que quiconque que quitte à partir, il valait mieux quitter ce monde en se battant. Depuis le début du règne de Mary Tudor, la duchesse de Devonshire avait un seul souhait, que l’Angleterre soit de nouveau sous l’égide du protestantisme. Certains de ses proches amis étaient en danger, d’autres n’étaient plus de ce monde et pour finir, elle en avait vu beaucoup quitter l’Angleterre pour rejoindre d’autres nations plus tolérantes comme les Pays-Bas. Combattre, c’était la seule chose qui restait à Anya, même si elle devait perdre la vie un jour. Elle avait conscience des nombreux sacrifices qu’elle allait faire, mais la duchesse était certaine que sa famille et son mari ne seraient jamais mis en cause. Elle avait pris de nombreuses précautions pour eux. Néanmoins, si malheureusement sa sécurité venait à être comprise, elle ferait tout pour garder son mari et ses enfants, sains et saufs. Elle, elle ne pourrait pas être sauvée, elle s’impliquait beaucoup trop dans son œuvre et cela avait toujours été le cas, même quand elle défendait de petites causes. Son mari la regardait à la fois en colère, mais également inquiet. Antanasya savait qu’il ne serait pas d’accord. Elle se doutait qu’il ferait tout pour l’éloigner du danger. Cependant, William avait aussi conscience que rien ne pourrait arrêter son épouse. Elle avait masqué à ses yeux, son entreprise pendant plusieurs mois, elle était donc capable de tout. Ce dont Anya ne s’attendait pas, c’était d’avoir le soutien, mais aussi la protection de son mari, pour tout ce qu’elle entreprenait. Etonnée, mais heureuse, elle l’embrassa en entendant son approbation. William ferait tout pour la protéger de la cour et la belle duchesse savait qu’il ferait également en sorte d’espionner son entourage, pour savoir si son épouse ou certains de leurs amis venaient à être menacé.
« Mon cher époux, je savais déjà que si Dieu nous avait mis sur le même chemin, c’était parce que nous nous correspondions. Je n’espérais pas ton indulgence pour tout ce que je fais et tu fais de moi la plus heureuse des épouses. » Souriait la jeune femme, tout en se serrant contre son mari. « Je pense à chaque instant à nos enfants et je ne souhaite pas les priver de mère, tout comme je ne souhaite pas qu’il grandisse dans un tel monde où ils pourraient être en danger à cause de leur foi. Nos enfants sont réformés tout comme nous et pour la reine nous sommes tous des hérétiques, Dieu seul sait de quoi elle est capable en étant avec cet Espagnol. Ce roi nous a même amené l’Inquisition en Angleterre. » Elle soupira, tout en pensant à ce moine qu’elle avait déjà aperçu à la cour et à l’église. « C’est pour ça que je souhaite me battre, pour que nous puissions exister et empêcher d’autres de nos amis de mourir. » William avait raison, pendant combien de temps allaient-ils tous devoir jouer cette comédie et ce jeu dangereux. En toute logique, elle pensa jusqu’à la mort de la reine, mais quand cette Mary Tudor allait-elle décidée de périr ? Avec un peu de chance sa grossesse pourrait la pousser de vie à trépas, mais si ce n’était pas le cas ? « J’ose espérer que cela sera le plus tôt possible, mais Dieu ne semble pas vouloir écouter nos prières. Il nous reste donc plus qu’à attendre et survivre. »
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❝ William Cavendish ❞
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Sujet: Re: Antanasya & William ❧ dis moi qu'on a encore le temps. Mar 15 Déc - 23:56
Antanasya & William ♦ dis moi qu'on a encore le temps.
L'Angleterre se déchirait. On ne savait pas à quoi s'attendre ni ce que le futur nous réservait. Qu'allions-nous faire ? Malgré notre inquiétude, je me répétais que tout allait bien, que tout allait bien se passer. Seulement la situation n'avait que trop durée. Nous avions perdu bien trop de nos amis, ceux qui se battaient pour notre religion, pour ce que l'on croit. Mes nuits étaient de plus en plus courtes. Je pensais tous les jours qu'il fallait que tout cela cesse. J'avais alors une seule chose en tête, être de plus en plus présent à la Cour pour pouvoir mieux informer les protestants, et ainsi attaquer au bon endroit et au bon moment. Je devais alors faire très attention, être à l'écoute, et avoir des yeux partout. Je jouais ma vie, nos vie, notre sécurité à nous tous les protestants. Mais je n'avais guère le choix désormais, j'étais las d'attendre, et je ne voulais perdre aucun autre de mes amis. Si je pouvais agir derrière le décor, tout en discrétion, alors on pourrait éviter un autre malheur. Entre mari et femme, le but était de s'entraider, se faire confiance mutuellement. J'aimais Anya plus que tout au monde, et mon devoir était, en tant que mari, de la soutenir. Je lui faisais confiance, je voyais qu'elle devait savoir ce qu'elle faisait, et elle voulait à tout prix protéger les enfants. C'était aussi ma priorité. Puis je repensais à tout ce qu'il s'était passer, les révoltes, nos amis sur le bûcher. Tout cela me provoquait un haut-le-coeur. Il ne fallait donc pas rester sur place les bras croisés sans rien faire. Bien entendu, nous devions être discrets. C'était le mot d'ordre. Tout allait bien auparavant, nous vivions tranquillement. Mais tout changea à l'arrivée de la fille aînée de feu le Roi Henry VIII sur le trône. À partir de ce moment-là on vivait bien, mais dans l'hypocrisie pure. Nos vies comptaient et l'on ne devait prendre aucun risque. Je fus obligé de me convertir officiellement et publiquement au catholicisme pour sauver nos têtes. Malgré tout, on avait réussit à s'en sortir. Quasiment aucun soupçon se portait à notre encontre.
Je repensais aux enfants. Je ne voulais pas qu'ils vivent dans le royaume forcés à pratiquer une religion qui n'est pas la leur, forcés à vivre dans la peur ou excluts à cause de moi, parce que nous sommes dans l'opposition. Il était important qu'ils gardent nos valeurs et j'apprenais surtout à mon fils aîné à faire très attention en politique, et être aussi intelligents et prudents que l'avait été son grand-père et moi même. Je devais transmettre ce que j'avais appris auprès de mon défunt père qui était un modèle pour moi. Je conversais alors avec mon épouse Antanasya, qui avait des projets. Bien entendu tout le monde avait peur, mais je ne disais mot aux enfants. Cependant en vérité, il fallait agir, même si je n'étais pas encore vraiment prêt à faire des sacrifices. Mais je soutenais Anya quoiqu'il devait arriver, cela était certain. "Cela est bien vrai et je ne le remercierais jamais assez, j'ai vraiment de la chance de t'avoir à mon côté. Mais tu le sais déjà ma tendre que je te soutiens dans ce que tu entreprends. Tu a vraiment l'air de savoir ce que tu fais, et je te fais confiance" lui répondais-je en la serrant dans mes bras. "Nous y arriverons, j'y crois.. il faut y croire, pour nos enfants. Je ne voudrais pas non plus qu'ils vivent cachés. Je ne voudrais pas qu'ils vivent ce que nous vivons maintenant en ces temps durs pour nous et nos amis. Mais je ne voudrais pas non plus qu'on les accuse à cause de nous.." lui rétorquais-je ensuite. Elle disait vrai Anya, il était impensable pour nous que nos enfants vivent dans ce monde. "Tu as de justes valeurs, c'est honorable" lui disais-je simplement. "Je l'espère aussi ma douce. Mais Dieu saura appliquer sa justice quand Il le désire. Dieu est bon. Bien assez tôt Il la reprendra vite. Espérons le pour qu'on puisse vivre en paix" lui dis-je. "Malheureusement, on dit qu'un héritier arrivera bientôt au monde, cela pourrait gâcher notre joie. On doit à tout prix l'écarter s'il parvient à vivre jusqu'à l'adolescence" repris-je pour finir. En vérité, j'aimais converser avec Anya.
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Sujet: Re: Antanasya & William ❧ dis moi qu'on a encore le temps. Sam 16 Jan - 11:57
Dis moi qu'on a encore le temps
Fin décembre 1554. Devonshire's House.
En arrivant sur le trône, Mary Tudor avait chassé une reine, une jeune reine et elle l’avait enfermé à la Tour de Londres, pour mieux la tuer beaucoup plus tard. Jane Grey était une jeune femme, encore une petite fille aux yeux de certains, poussée sur le trône, elle n’avait guère connu la chance. Elle était morte aujourd’hui, comme beaucoup d’autres martyrs de cette sordide reine, que beaucoup surnommaient maintenant Bloody Mary. Antanasya avait réuni les femmes de l’ombre, mais elle ne souhaitait pas mettre ces femmes en danger, elles avaient toutes des vies, des familles, tout comme elle par ailleurs. Ces femmes ne méritaient pas de mourir, si noble était la cause qu’elles défendaient. Même si elle impliquerait ces femmes, Anya ferait tout pour les protéger et faire en sorte qu’elles survivent au règne de Mary la Sanglante. La jeune duchesse était encouragée par son mari, elle s’était attendue à plus de combat venant de sa part, mais elle n’en restait pas moins soulagée d’avoir son approbation. Les temps allaient être durs et le couple Cavendish devait plus que jamais rester uni, sinon ils perdraient tous les deux ce qu’ils avaient de plus chers.
« Nos enfants iront très bien, je ferais tout pour qu’ils conservent leurs droits. » Renchérit la jeune femme. « Et Héléna sera là pour eux, je sais que tu ne l’apprécies guère, mais elle est leur tante, je sais qu’elle s’occupera d’eux, comme si c’étaient ses propres enfants. » Ajouta la jeune femme. Depuis que ses relations avec Héléna s’étaient apaisées, Antanasya avait fini par l’inclure dans la suite de ses plans. La jeune femme voulait que s’il venait à lui arriver malheur, que sa sœur prenne soin de ses enfants, comme s’ils étaient les siens. Héléna n’avait jamais pu avoir le bonheur de devenir mère et Anya était certaine qu’elle ferait une merveilleuse tante. Le passé était le passé et elle espérait bien que son ainée soit honnête avec elle, à propos d’une possible réconciliation. « On peut compter sur elle, crois-moi William. »
La fatigue avait fini par étreindre la jeune femme, la nuit était bien avancée, l’aube se lèverait dans quelques heures et Antanasya souhaitait aller se coucher pour avoir quelques heures de sommeil à son actif. Les jours prochains ne seraient pas aisés pour personne. Les épreuves seraient lourdes et tous devaient être en forme pour les affronter. Même si Antanasya espérait que le combat mène à la victoire des protestants, celui-ci serait long et il continuerait à faire de nombreuses victimes. « Nous ferions mieux d’aller nous coucher, nos enfants eux seront en pleine forme demain. » Disait-elle en se levant, tout en tendant la main vers son époux. Celui-ci la prit et ensemble ils retournèrent au lit conjugal, pour profiter des quelques heures de sommeil qui leurs restaient.
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❝ William Cavendish ❞
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Sujet: Re: Antanasya & William ❧ dis moi qu'on a encore le temps. Dim 31 Jan - 0:50
Antanasya & William ♦ dis moi qu'on a encore le temps.
C'était avec une certaine inquiétude et amour que je regardais Antanasya. Elle était une femme forte, qui savait ce qu'elle faisait et qui avait touché mon coeur au plus profond de moi. Nous vivions dans la crainte d'être découverts, et on priait, priait pour notre famille et notre vie. Elle était prête à combattre jusqu'à en mourir. Sa vertu était honorée, mais je ne pouvais me permettre de la laisser mettre sa vie en danger. Je me disais cependant qu'il fallait que nous nous soutinssions l'un et l'autre. Nous aurions des chances de réussir plus élevées. Je me devais de me tenir à ses côtés, pour nos enfants, pour qu'ils puissent vivre dans un royaume où ils ne pouvaient pas craindre pour leurs convictions. Nous étions en guerre, et c'était le moment où jamais d'être présent à la Cour, et de jouer le jeu habituel. C'était le moment de vivre ou mourir. Peut-être que les promesses que nous avions faites qu'était pas suffisantes. Je faisais part à Anya ma volonté de la soutenir quoiqu'il arrive. Je pensais alors que l'échec était assuré si l'on ne marchait pas main dans la main. Certes j'étais réticent à certaines actions de peur des conséquences, mais désormais nous n'avions plus le choix. Les révoltes, l'arrivée des Espagnols, et la soudaine envie de Sa Majesté d'exécuter tout ce qui se présente devant elle, tout cela n'arrangeait rien à notre situation. Je voyais l'Angleterre s'effondrer, triste et sous le joug de la main sanglante de la Reine qui laissait tout brûler. L'Angleterre semblait être oppressée, entraînant beaucoup de morts, dont parmi eux étaient nos amis protestants. Je fus peiné rien qu'en pensant à eux, et tous les jours ça me tourmentait.
Je me trouvais aux côtés d'Anya, m'ayant prévenu de son implications dans diverses révoltes de nos amis protestants. Je fus en partie surpris, mais la connaissant, ça semblait évident bien que je ne m'étais aperçu de rien auparavant. J'espérais en vérité qu'Antanasya avait raison. Je me résignais à penser qu'on allait s'en sortir, tous ensemble. "Enfin Anya, tu parles comme si tu allais mourir demain ! Ôtes-toi cette idée de la tête je t'en prie" lui rétorquais-je. "J'aimerais pouvoir te croire sur l'attitude d'Héléna. Je me comporterais pacifiquement pour toi, je le fais uniquement pour toi" lui répondis-je ensuite presque en soupirant. Après tout elle était sa soeur, et je ne pouvais pas lui enlever ce bonheur. La nuit était déjà tombée, et on devait affronter le lendemain, comme chaque jour, se demandant si nos têtes allaient tomber ou non. Nous avions quand même espoir en la princesse Elizabeth, demi-soeur de la Reine Mary, mais ce n'était pas gagné pour le moment. "Tu as raison, allons-nous reposer" lui disais-je tout en lui posant un baiser sur son front, et en prenant sa main par la suite, en l'accompagnant jusqu'à notre chambre.