L'air était frais, mais agréable. J'aime depuis toujours cette sensation de vent soufflant sur la peau, c'est pourquoi le temps comme celui d'aujourd'hui me plaisait. J'avais écourté le repas du matin voulant m'assurer que le temps nous permettrait de nous entraîner. Rien ne pourrait m'empêcher d'enseigner l'art du combat aux soldats du royaume. Le vent, la pluie n'étaient que des éléments de nature qu'ils devraient savoir apprivoiser. On ne choisit pas le temps qu'il fera lors d'une bataille alors autant qu'ils soient préparer. Ils n'avaient pas l'air ravi de voir que l'entraînement était maintenus, mais peu m'importer. Ils avaient choisit, ou pas, d'être soldat et cela impliquait de faire des sacrifice et de se donner corps et âme à leurs tâches. C'est comme cela que l'on devient un bon soldat. Les événements récent m'importaient peu et pourtant ils étaient sur la bouche de beaucoup de monde autour de moi. Ce n'était pas rien de changer de reine, mais pour ma part ça ne m'impliquait pas de changement dans mon travail. On aurait toujours des batailles à mener et des soldats à entraîner.

J'étais de bonne humeur, comme toujours. Je ne m'étais pas lever tard et en avait profiter pour m'échauffer un peu et tenter des techniques de combats contre un mannequin en bois qui trônait dans l'enclos d'entraînement. L'épée levée je paradais m'imaginant dans un réel affrontement et voyais bien les images dans ma tête. J'ai toujours eu beaucoup d'imagination. Les hommes seraient là dans peu de temps. Je me souvenais de mes premiers pas en tant que soldat. Mon tuteur m'avait bien apprit les choses. Je retenais facilement ce genre de choses. J'avais plus de mal avec le marchandage. On ne retiens que ce qui nous intéresse. Je souris en voyant arriver mes braves élèves qui revêtus de leur armure bravaient le climat de cette journée. J'aurais du faire cet entraînement dans une salle close, mais je préférais le terrain. On n'a jamais les mêmes sensations en intérieur qu'en extérieur et puis je n'étais pas connu pour être conformes aux règles mises en places.

L'entraînement dura plus de deux heures. Un autre aurait lieux dans la journée, je jugeais qu'il était important de faire de nombreux exercices différents afin d'être préparé à toutes éventualités. Le soleil s'était montrée et était à son zénith. Cette matinée avait été bien courte à mes yeux. Il me fallait retourné à ma chambre afin de me changer. Je suais aussi pendant ces heures. J'avais beau être le maître d'arme, je m'impliquais tout autant. J'avais retirer l'armure et la côte de maille, le vêtements que je portais en dessous était un peu mouillé par la transpiration et ce n'était pas forcément des plus élégant. Je soulevais mon armure et la portais jusqu'à mes appartements. C'était lourds, mais l'habitude faisait que je ne m'en rendais plus tellement compte. Je lâchais le tout arrivé devant la porte. J'ouvris la porte puis rangeais le tout dans les emplacements qui lui était réserver. Je changeais de haut et choisit un plus apte aux sortis en ville. J'aimais me balader sur la place du marché et c'est ce que je comptais faire aujourd'hui.

Une fois que je fus près je me dirigeais donc vers la place du marché. Je souris aux quelques passants qui me connaissait et discutait un peu avec un marchand. L'ambiance était agréable. Je n'avais pas connu cela avant d'arriver à Londres. J'avais été ébloui par la diversité des éléments présentés. Je discutais avec un vendeur de poulet lorsque le vent laisser tomber près de mon pied un chapeau d'une Dame. Ce chapeau avait l'air d'appartenir à Dame de haute famille à en juger par le tissus avec lequel on l'avait décoré. Je me baissais pour le ramasser et le rendre à sa propriétaire. Je ne me doutais pas alors que j'allais faire la connaissance de la duchesse de Cavendish.

Un rêve étrange, une allée dénuée de vie, une jeune femme prisonnière de ses chaines. Hérétique, sorcière, on l’injuriait de tous les mots. Elle était effrayée comme jamais, même si son visage était celui d’une femme brave qui ne voulait rien laisser paraître. Pourtant, ses yeux parlaient pour elle, ils étaient beaux, magnifique comme un beau ciel bleu. Les yeux étaient le miroir de l’âme, aujourd’hui, son âme était mise à nue. Elle regardait autour d’elle, cherchant un indice sur ce qui allait arriver. Elle marchait sur une rue pavée et chacun de ses pas étaient aussi lourds, qu’elle pensait que ses jambes allaient se dérober. Droite, elle voulait paraître forte, puis elle arriva enfin devant une porte, une grille, à jamais l’oiseau allait être enfermé en cage. Hérétique, sorcière, voilà comment tous la voyaient. Puis arriva un homme au regard sombre, la jeune femme le reconnut tout de suite, mais avant de pouvoir agir, elle se réveilla.
Depuis son réveil, la duchesse de Devonshire avait en tête ces images et surtout celle de cet homme mystérieux qui avait tenté de l’assassiner il y a peu. Depuis qu’elle y avait échappé, elle était tentée par cet évènement, elle avait peur, peur pour sa famille et surtout pour son entourage, ceux avec qui elle partageait la foi protestante. Et si, quelqu’un connaissait leur secret ? Comment allaient-ils faire pour s’en sortir ? Puisqu’il était évident, si leur secret se diffusait, ils étaient tous bons pour le buché. Même si Antanasya tentait de rester naturelle, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à toute cette histoire. Sa tentative d’assassinat était son secret, un secret qu’elle partageait avec un unique homme qui n’était pas son mari. La jeune femme ne voulait surtout pas inquiéter son époux, le duc de Devonshire, elle ne désirait pas qu’il lui retira sa liberté. Têtue, elle se taisait et c’est peut-être ce silence qui allait la condamner. En cette belle journée d’août, Anya qui se trouvait toujours à Londres, profitait du fait qu’elle avait une journée de libre pour se rendre sur le marché et pour y dénicher quelques objets ou tissus rares pour faire le bonheur de ses enfants. Le soleil était à son zénith quand la brune descendit de son cheval en compagnie de sa servant Lisbeth Andrews. Les deux jeunes femmes, malgré leur différence sociale s’entendaient à merveille et il était tout naturel pour la duchesse de l’emmener avec elle pour un bon moment. De plus, la noble se sentait bien plus rassurée d’avoir quelqu’un à ses côtés. L’œil furtif, la duchesse de Devonshire recherchait la perle rare pour combler chacun de ses enfants. Le marché se situait près du port, un lieu stratégique, puisqu’avec l’arrivée massive de bateau, on pouvait y trouver des marchandises venant du bout du monde. D’ailleurs, en découvrant ces fruits aux milles couleurs, Antanasya enverrait son cuisinier se fournir ici, pour leur tablé familial. Découvrir de nouvelles choses, c’était une action que la jeune femme adorait par-dessus tout, elle adorait écouter les récits d’aventure de certains voyageurs, surtout quand ils évoquaient le Nouveau Monde. La duchesse était encore plus étonnée de savoir qu’aucun navigateur anglais n’avait encore franchi le cap, laissant l’océan aux portugais et aux espagnols.
Sur le marché, il y avait de nombreux tissus, la plupart venant de la belle Orient, la jeune femme fit ses emplettes sélectionnant plusieurs d’entre eux pour faire confectionner des robes pour ses filles et elle-même. Après les tissus, elle découvrit avec joie, des objets bien plus masculins, comme un joli poignard, qu’elle avait l’intention d’offrir à son fils Henry. L’objet était précieux et provenait d’une cargaison espagnole. Par la suite, elle se dirigea vers les poupées, elle en vit une très jolie pour sa fille Georgiana, cette dernière adorait ces objets, et prenait toujours plaisir à prendre le thé

« Lisbeth, toutes ces couleurs, ces épices et ces tissus ne font-ils pas rêver ? Cela donnerait presque envie de prendre l’un de ces bateaux et de partir au bout du monde. » Disait la duchesse avec beaucoup d’enthousiasme.

La jeune femme s’approcha alors d’une étale où se trouvaient des épices et elle en sélectionna plusieurs qu’elle fit mettre de côté. A son retour, elle enverrait un serviteur les chercher. William sera lui aussi tout aussi enthousiasme à la découverte de toutes ces nouvelles choses.

Un chapeau égaré et me voilà à la conquête de nouveaux chemins ou encore à la rencontre de nouvelles personnes et cette fois je crois que c'est en effet une dame que je vais rencontrer. Elles sont là-bas, occupée à choisir un de ces beaux draps de soie qu'on nous apporte de loin par des marchands aussi coloré que leur vêtements. Je ne peux m'empêcher de trouver cette charmante personne très belle. Ses longs cheveux bien coiffés, sa tenues irréprochable et ses gestes si déterminés, tout en elle respire d'un éclat de beauté. Je m'avance quelque peux ébloui par cette apparition si soudaine. Je n'ai pas la chance de connaître cette dame et pourtant son visage me dit quelque chose. La sensation de l'avoir déjà vu avant ne me quitte pas alors que j'avance vers elle, fier comme un cerf. Je ne sais pas si ce joli chapeau leur appartient, mais je sens que je ne pourrais pas l'ignorer. J'arrive à sa hauteur et d'une voix clair et disctinct, un peu charmeur je salue cette gente dame.

« Bonjour madame, le vent à emporté ceci, serait-ce à vous?»

Je lui tend le chapeau espérant qu'elle veuille bien m'accorder un regard. Je suppose que je ne suis encore qu'un inconnu pour pas mal de monde ici, cela fait huit ans que j'habite Londres et seulement très peu de temps que j'ai des appartements à la cours, j'ai donc toujours du mal a reconnaître les gens connus. Certains passant m'observe et chuchote en souriant. Je me demande qui j'ai en face de moi pour qu'on me trouve aussi imprudent voir impétueux d'oser parler à une dame aussi noble, aussi jolie. Je garde la tête haute, n'ayant nullement l'intention de repartir. Je n'ai pas pour habitude de me défiler si facilement, même si la situation est propice à ce genre de comportement. Je reste naturel en toute circonstance, quitte à m'attirer des ennuis.

Cette dame est vraiment intimidante, je me sens assez miniscule devant la noblesse qu'elle dégage, est-elle seulement noble ? Sans doute, vu la richesse et la splendeur de ces vêtements. A qui ais-je donc à faire ? Je me doute que j'en serais plus dans très peu de temps. La patience est d'or dit-on, ce n'est pas ce que je sais faire de mieux, mais pour les yeux d'une femme que ne ferais-je donc pas ?

La vie pouvait parfois réserver son lot de surprise, des rencontres, un évènement improbable, que ces moments soient compliqués ou facile à vivre, ils étaient toujours là pour rythmer notre existence. Il y a de cela une dizaine d’année, Antanasya Heywood ne se serait jamais douté qu’elle prendrait époux si vite, qu’elle l’aimerait et qu’elle lui donnerait trois beaux enfants en bonne santé. Elle la sauvageonne, la benjamine qui voulait absolument aider son prochain n’avait en rien les prédispositions pour devenir une duchesse et pourtant, ce fut ce qu’il advient. Même si elle avait suivi les enseignements de sa mère et de ses précepteurs, elle n’était en rien prête à devenir une épouse et encore moins une mère. En devenant la fiancée de William Cavendish et en devenant sa femme, elle avait connu des jours difficiles, surtout en compagnie de sa belle-mère qui lui avait toujours préféré la sagesse de sa sœur. En femme forte, elle s’était battue et avait affronté l’adversité et les mauvaises langues, devenant une duchesse aimée, une bonne épouse, une mère aimante et surtout une femme que certains admirés. Elle s’était faite des amis, mais aussi des ennemis, comme sa sœur, qui depuis la rupture de ses fiançailles avec William ne lui adressait plus la parole et ne répondait encore moins à ses lettres. Un à un, elle assista aux différents évènements politiques, à la mort d’Edouard VI, l’avènement de Jane Grey, puis le conflit de cette dernière avec Mary Tudor, pour enfin voir l’arrivée de la fille de feu Henry VIII au pouvoir. Ces épreuves l’avaient forgé, que cela soit dans sa vie personnelle avec la perte d’un enfant, d’un parent, ou dans la vie politique. Cependant, il y avait une chose que la duchesse de Devonshire ne pensait pas pouvoir affronter, c’était la peur qui l’étreignait depuis qu’on avait tenté de l’assassiner. Un simple inconnu avec une arme, mais sûrement un tueur engagé par une personne haute placée. Qui était-ce ? L’un de ses ennemis, sa sœur, même si elle préfèrerait éviter cette hypothèse, un ennemi de William, ou encore un opposant catholique. Il y avait tant de possibilité et il était difficile pour Antanasya Cavendish et pouvoir trouver la vérité devant cet amas de noms. Un jour peut-être qu’elle saurait la vérité, elle le dirait peut-être à son mari, ou sinon dans le pire des cas, le commandeur recommencera son acte et réussirait. Il ne fallait pas trop y penser, la vérité pouvait parfois faire aussi mal que le mensonge et la brune savait très bien que son secret un jour viendrait aux oreilles de son mari. Mais pour le moment, elle ne voulait en rien inquiéter son époux, il était bien trop occupé a essayé de redresser leur situation politique désastreuse.
C’était avec calme et toujours en gardant un sourire aux lèvres, que la duchesse de Devonshire continua à faire ses achats en compagnie de sa fidèle servante Lisbeth. Entre les épices, les objets et les tissus, elle ne savait plus où donner de la tête et pire encore, c’était quand un marchand venait à l’attirer sur son étale. Ce fut alors qu’un homme vint à les aborder, son visage disait quelque chose à la jeune femme, mais elle ne saurait mettre un nom sur celui-ci. L’inconnu se mit alors à leur parler en leur demandant si le chapeau qu’il tenait dans ses mains ne leur appartenait pas. Antanasya détailla l’objet sachant très bien qu’il n’était pas à elle et répondit.

« Nullement monsieur, mais cela est bien aimable à vous de demander, peu d’hommes sont assez galants pour ramasser les chapeaux envolés et dames et leur rendre. » Répondit-elle le sourire aux lèvres.

Cette rencontre fort banal vous pouvez en convenir allait peut-être se conclure vers une conversation ou encore une amitié, Anya ne saurait le dire pour le moment, en tout cas l’air charmeur que l’homme avait adopté en l’abordant ne faisait pas effet sur la duchesse de Devonshire qui comme beaucoup le savait, était une femme fidèle et qui aimait énormément son mari.

Un rien pouvait amené à une rencontre, je le savais depuis très longtemps. Ce n'était plus nouvelle mais cela m'étonnait à chaque fois. D'un simple mot d'un simple geste un personne pouvait paraître très différente. J'observais cette dame en me disant qu'elle devait être mariée. Elle était trop douce et trop bien élevée pour ne pas l'être de plus la demoiselle qui l'accompagnait devait être sa petite fille. Je me rendais compte que pour eux j'étais l'un de ceux qui ne veux pas voir la réalité en face et qui enfreint les règles de la bonne société. Je n'étais toujours pas marié, ni n'avait d'enfant. Je vivais ma vie à pleine et sans me demander ce que sera demain. Un comportement dangereux pour tous les autres. Je lui souris malgré cette différence qui semblait nous éloigné. Ce chapeau n'était pas à elle soit. Je le déposais sur l'étale du marchand qui nous observait en écoutant cette jeune et en l'observant aussi, j'avais pris habitude de regarder le monde autour de moi, de m'intéresser à chaque détail qui faisaient d'eux ce qu'ils étaient aujourd'hui.

« Ils doivent être intimidés par la beauté des femmes et n'osent peut-être pas les approchés mais si cela peut-vous rassurez tout le monde n'est pas ainsi. Chacun est différent en ce qu'il est. »

Je lui souris tout autant. Je n'étais pas entrain de la charmer, non j'essayais de mettre une bonne entente entre nous pour le moment. Je ne la connaissais pas et j'avais très envie d'en savoir un peu plus sur elle. Son visage m'était familier mais je ne me souvenais plus tellement ou je l'avais vu. Elle devait être une femme de la cour vu les vêtements qu'elle portait. Je passais souvent pour un homme du peuple avec mes tenu peu coûteuse mais j'aimais la simplicité et ne tenais pas à me faire remarquer lorsque j'étais en ville. Je portais de beau vêtements seulement pour les grandes occasions, je ne serais pas surpris qu'elle ne me reconnaisse pas non plus de ce fait.

« Pardonnez-moi je ne me suis pas présenter. Je suis Alister Spencer et je suis enchanté de faire votre connaissance madame.»

J'avais été élever à la bonne école et ne manquais pas une occasion de briser les clichés qui m’accommodaient parfois. Je n'étais pas certain qu'avec mon nom elle me reconnaisse plus, je n'étais maître d'arme que depuis quelques mois mais j'étais là depuis huit ans déjà alors peut-être que mon prénom, lui, lui disait quelque chose et j'espérais qu'elle n'aurait pas de mauvaises images de ma personne.

« Je le sais déjà monsieur, sinon vous ne seriez pas devant moi à me présenter ce chapeau. » Disait-elle tout en souriant gentiment. Puis elle regarda aux alentours, en quête d’une femme qui rechercherait quelque chose, mais il n’y avait personne possédant ces critères. « Il semblerait que la propriétaire de ce chapeau ne soit pas ici, sinon nous la verrions, mais qui sait peut être qu’un jour le destin vous mettra sur son chemin. »

L’homme était charmant avec de bonnes manières, ce qui ne la choquait vraiment pas venant dû personne dont l’apparence ne montrait qu’elle était du peuple. Non Antanasya n’avait jamais pensé que les personnes du peuple étaient des rustres, sans aucunes manières, ça c’était seulement les mauvaises langues qui le disaient. Certaines pouvaient être rustres oui, mais il y en avait aussi dans la noblesse. De plus, la belle duchesse ne se répugnait jamais à faire la connaissance de nouvelles personnes surtout quand elle provenait du peuple, bien souvent, ces inconnus étaient bien plus intéressants que les riches nobles de la cour. D’ailleurs, c’était pour cela que la jeune femme côtoyait souvent les plus démunis, leurs histoires la touchaient beaucoup et leurs vécus étaient bien plus enrichissants que toute autre chose. L’homme se présenta comme étant Alister Spencer, au début, la duchesse ne se rappela pas d’où elle avait pu connaître ce prénom, mais par la suite, elle s’en souvient, cet homme faisait partie de la garde royale. Ce nom était déjà arrivé plusieurs fois dans la conversation. Sa servante était toujours à ses côtés et Anya n’eut qu’à lui donner un seul regard pour que celle-ci s’éclipse un peu plus loin. Ce qui était bien avec Lisbeth, c’était que toutes les deux se comprenaient, malgré leurs nombreuses différences.

« Antanasya Cavendish, je suis enchantée de vous rencontrer en vrai Monsieur Spencer, votre nom est apparu plusieurs fois dans certaines conversations à la cour et j’ai toujours été curieuse de mettre un visage à ce nom. » Commença la jeune femme. « On pourrait faire quelques pas ensemble, on retrouvera peut être la mystérieuse propriétaire du chapeau. »

Il y a peu, la jeune femme le savait, l’homme était devenu maître d’arme, voilà une promotion bien attrayante pour un membre de la garde royale. De plus il avait aidé la famille royale durant l’arrivée de la reine à Londres, avec cela, il a pu se couvrir de gloire et assurer ainsi sa position à la cour. Quand elle était plus jeune, la duchesse de Devonshire rêvait de pouvoir devenir chevalier, de porter une arme et de se battre, son père pour combler son caprice, lui avait même permise de suivre les cours de son ainé Edward. Aujourd’hui, elle était une dame et porter une arme n’était plus d’actualité, depuis bien longtemps, elle avait découvert qu’il existait d’autres types d’armes en ce monde.

« Vous devez être occupé en ce moment à la cour, avec l’arrivée de notre nouvelle reine ? » Demanda curieuse la duchesse.