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Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

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The Majestic Rose
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The Majestic Rose
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MessageSujet: MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. »  MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. » Icon_minitimeSam 23 Mar - 18:07


La loterie du hasard.


Groupe n°6 ¤ Le bordel où travaille Mary-Ann Paton, William Stratton se serait-il perdu dans les rues de Londres ? Mary-Ann est une femme à qui on ne refuse rien, prend garde à toi William Stratton, c'est le genre à te forcer pour entrer et gouter aux mille plaisirs.

Mots à placer : égaré, pluie, luxure
Mots à ne pas utiliser : bordel, plaisir, chair

Objets que vous avez :

Mary-Ann Paton est habillée de manière excentrique, et décoiffée.
William Stratton a dans ses mains une toile enveloppée avec précaution qui ne doit pas s'abîmer.

Bon jeu à vous MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. » 1034520638

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MessageSujet: Re: MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. »  MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. » Icon_minitimeMar 26 Mar - 17:55
Je m'étais aventuré dans la ville par une triste journée d'automne où le brouillard se disputait avec une pluie timide mais tenace. Mais cela m'importait peu, à vrai dire car le destin d'un artiste se joue de cette adversité que nous impose la nature. La vie intense et mouvementée des grands hommes ne se déroule pas toujours par grand soleil , leurs amours ne se dévoilent pas en chaque occasion par une nuit claire et étoilée, propice au romantisme le plus pur. Il me fallait aller à Londres. Il me fallait m'y rendre afin d'envisager la réalité et l'originalité de mes projets. Folle, mon idée l'était en vérité mais je ne crois pas que l'art immuable et académique gagne à ne pas laisser malmener par ses artistes. Je rêvais d'un art nouveau et vivant, audacieux et étonnant qui serait à l'image de notre nouvelle Reine Mary qui m'avait ébloui par son courage et son esprit aventureux. Qui sait, l'avenir nous dirait si la digne fille d'henry VIII reconnaissait en moi les vertus de la nouvelle peinture anglaise. Je le désirai ardemment, comme je n'avais encore rien souhaité avec une telle force . Ma peinture occupait mon esprit de jour comme de nuit, quand je ne les passais pas à boire ou ripailler en compagnie d'amis, artistes comme moi, buveurs invétérés comme moi, poussés par ce besoin d'y puiser une substance qui nous remplirait de cette inspiration créatrice. Les taverne londoniennes hantées par les peintres ou poètes n'avaient plus de secrets pour moi.

Pourtant, je cherchais une autre forme d'inspiration, quelque chose de nouveau, d'insolite et de tendancieux aussi, pour que ma peinture éclaire la cour de Mary et assouvisse mon ambition. Celle d'un jeune peintre qui briserait tous les tabous et éclabousserait le monde de la peinture anglaise du seizième siècle d'une aura de lumière qui lui faisait défaut. Je la jugeais trop terne, trop figée à mon goût. Il me fallait la recréer à mon image. Il me fallait la remplir de cette joie, de cette réalité humaine et de ce mouvement qui m'animait en toutes occasions. J'avançai à grands pas vers ma destinée, tenant précieusement sous un bras l'objet de toutes mes envies. Je l'avais enveloppée dans un linge épais afin de la protéger, la traitant comme une maîtresse impérieuse et unique. Je la sentais bouger à chacun de mes pas, cherchant à m'échapper par quelque glissade imprévue mais je ne me laissais pas faire. Je la maintenais prisonnière, fermement mais tendrement, m'imprégnant déjà de son contact contre ma hanche. Je l'aimais déjà et je craignais qu'elle ne m'aime pas, qu'elle se refuse à ma sensibilité et qu'elle se montre blessée par mes coups de pinceaux. J'allais à mon rendez-vous accompagné du plus bel objet du monde. Une toile. Une toile blanche, vierge de toute émotion et de toute forme d'académisme.

Un Lord anglais venait de me passer ma première commande depuis que j'avais été invité à rejoindre la cour de Mary. Il désirait un portrait de madone et me laissait carte blanche. Je lui avais montré la jeune fille aux chiens , le seul tableau peint en Italie que j'avais emmené avec moi, quand j'avais quitté la péninsule ensoleillée. Il en avait apprécié la douceur et la représentation d'ange blessé que j'avais voulu y mettre. La nuit et le vin portant conseil, je venais de passer la nuit dans ma chambre, le regard fixé sur cette toile blanche, la gorge brûlante et avinée, le coeur réchauffé par de folles promesses de d'artiste. Puis, alors que je ne maîtrisais plus rien, j'eus une idée. Folle, scandaleuse et donc totalement moderne. Je savais où me rendre pour trouver un nouveau modèle. Je savais qui me conseillerait et cela ne serait pas un peintre. Je recherchais la vie pour la glisser dans ma peinture et l'endroit où trouver cette personne représentait la vie, avant tout. Justement, mes pas cessèrent et mes yeux fixèrent l'enseigne lumineuse comme par aveuglement. Red Lantern. Je frappai à la porte puis attendis que l'on vienne m'ouvrir.

- Bonjour. Je suis William Stratton et j'aimerais parler à votre tenancière.


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MessageSujet: Re: MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. »  MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. » Icon_minitimeVen 29 Mar - 18:05
Ce soir là, Londres était sous la pluie, comme la plupart du temps d'ailleurs. L'Angleterre ne pouvait se vanter d'avoir un climat très ensoleillé mais les habitants du royaume semblait s'y accommoder. Il faut dire qu'ils avaient l'habitude, cela faisait partie de leur vie quotidienne, de leur routine, et par moment, ils avaient l'impression de ne rien avoir connu d'autres que ce ciel nuageux et cette pluie incessante qui semblait revenir tout les jours. Les jours se ressemblaient aussi pour les habitantes de ce luxueux bâtiment, éclatant en couleurs et qui attirait tout les regards des passants, qu'était le RedLantern. Ces jeunes prostituées avaient l'habitude, cela faisait partie de leur vie quotidienne, de leur routine...Si bien que par moment, elles avaient l'impression de ne jamais rien avoir connu d'autre.
En ce soir pluvieux, et comme tout les soirs, les clients étaient nombreux et Mary-Ann était là pour les accueillir, les habitués comme les novices. Elle veillait à ce que tout se passe bien dans sa maison, à ce qu'un certain ordre règne. Elle devait s'occuper de ses filles, les présenter à ceux qui n'avaient pas de favorite, vanter leur beauté, mise en valeur par des accoutrements dénudés qu'elles auraient enfilés peu avant l'ouverture, et puis s'assurer que le client trouverait satisfaction à la RedLantern et si possible, sans faire trop de mal à ses protégées.
Cette soirée avait donc commencé comme tant d'autres, des habitués avaient déjà passé la porte et avait choisi les fille qu'ils voulaient pour ensuite les suivre dans une chambre et faire ce qu'ils désiraient faire avec elles. Certains avaient les moyens de payer pour rester toute la nuit, d'autres ne restaient qu'un court moment. Certains allaient directement dans une chambre, pour plus d'intimité, d'autres préféraient passer d'abord un peu de temps dans le salon avec un verre de vins, entourés de toute ces belles femmes en petite tenues, parfois presque nues. Ils avaient tous leur habitudes, tous ces hommes autant qu'ils étaient, clients de ce lieux si particulier, unique en son genre, où chaque soir était synonyme de bonheur, de luxure, d'allégresse. Avouons qu'elles étaient toutes belles, les filles du RedLantern, toutes sans exception. Elles savaient toutes s'y prendre, chacune avait ce petit quelque chose qui faisait son charme, mais elles savaient toute séduire un homme, le mettre en confiance, satisfaire ses besoins d'amour, et l'écouter parler et se confier.

Mary-Ann était avec deux de ses filles, qui n'avaient rien à faire pour le moment. Elle faisait le nœud du corset de l'une, qui avait été défait par le dernier client, alors que l'autre lui parlait des parfums et des fleurs qu'elle préférait. Il fallait bien trouver des sujets de conversations, dans ce monde sans gout, ni sans odeur. Et bons nombres d'entre elles aimaient parler de tout et de rien, des petites choses de la vie qui paraissait sans importance, mais qui signifiait pourtant beaucoup, et qui leur donnait l'impression d'être des femmes comme les autres, et non pas uniquement des prostituées.
C'est là que Mary-Ann entendit le heurtoir frapper contre la grande porte d'entrée de la maison. Cela signifiait l'arrivée d'un nouveau client. Mary-Ann avait pour habitude d'ouvrir et d'accueillir elle même les clients, elle trouvait ça plus logique, et aussi plus prudent. La « marchandise » ( elle n'employait jamais ce terme pour ses filles, mais soit, ) devait rester à l'intérieur. La maquerelle passa les extrémités du nœud qu'elle était en train de faire à l'autre prostituée, lui demandant de le poursuivre afin qu'elle puisse aller ouvrir. Elle quitta ensuite la pièce et se dirigea vers la porte.

Un jeune homme, d'une vingtaine d'année environ, qui tenait précieusement un objet enveloppée d'un linge épais, se présenta alors.

-Bonjour. Je suis William Stratton et j'aimerais parler à votre tenancière.

C'était la première fois que Mary-Ann le voyait, et elle pouvait en être certaine car elle avait appris, grâce à son métier, à ne pas oublier un visage masculin. Il avait l'air d'un jeune homme du peuple, alors il ne pourrait probablement pas lui apporter grand chose niveau informations pour la reine, mais c'était un client comme un autre, et si il avait décidé de se payer une nuit dans sa maison, il serait accueilli aussi bien que les nobles et les riches bourgeois qui étaient des habitués. Ce n'était pas dans les habitudes de Mary de faire des différences entre les petit gens et le sang bleu, après tout.

- C'est moi, fit-elle. Mary-Ann Paton, je suis la propriétaire de ce lieu, se présenta-t-elle ensuite, lui souriant d'un air aimable et accueillant. Elle n'était aucunement vexée à l'idée qu'il l'avait peut-être prise pour une prostituée. Il faut dire qu'elle portait des robes extravagantes, parfois assez colorée selon son humeur, et bien souvent très décoltée. C'était mieux, vu son métier, qu'elle soit séduisante elle-aussi, même si elle ne se vendait pas.
- Je vous en prie, entrez, il fait bien plus chaud à l'intérieur..., ajouta-t-elle, souriant en coin tout en ouvrant plus largement la porte afin de le laisser passer. Elle ignorait pourquoi il avait dit vouloir lui parler, mais quoi qu'il en soit, le mieux restait de l'inviter à entrer immédiatement. Ainsi, s'il n'était pas venu pour passer une nuit avec l'une de ses filles, et qu'il voulait uniquement lui "parler" ( d'on ne sait quoi ), il y aurait de fortes chances qu'il soit trop attiré pour résister à la tentation du pêché de luxure.
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MessageSujet: Re: MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. »  MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. » Icon_minitimeVen 26 Avr - 17:40
Spoiler:


Je n'avais guère hésité à frapper à la porte de la maison close réputée pour y perdre son honneur . D'honneur, je n'en avais point si ce n'est celui de porter mon art au service de la royauté et de la perfection. Pour l'atteindre, il me fallait plonger au coeur de l'humanité. Pour l'atteindre, j'étais prêt à braver la morale et les faux semblants. Je représentais la vérité et la vie . Je traçai du bout de mon pinceau coloré et inspiré, le sens de toute chose et l'essence même des êtres. L'endroit était parfait pour cette introspection humaine et pathétique. Le climat maussade et humide semblait cautionner ce jour-là ma folle tentative de bousculer les exigences de l'art. Une femme sans âge vint m'ouvrir, dépenaillée et les cheveux dressés comme la conséquence navrante d'une querelle capillaire. Certaines formes de désorganisation parlent le langage de l'audacieuse quête artistique que je recherchais. Je sus immédiatement en voyant la tenancière que mon chemin avait été clairvoyant et serait bientôt béatifié par les ressources incroyables que j'escomptais bien d'en retirer.

La femme s'adressa à moi, dans une habitude consommée de maquerelle prête à sourire sans raison dès lors que j'étais disposé à revêtir le costume de client fortuné. Elle me confirma être l'heureuse propriétaire du Red Lantern comme si j'aurais pu la confondre avec une autre et lui faire des propositions grivoises. Elle disait s'appeler Mary-Ann Paton et m'invita à entrer. Certes, je n'avais pas trempé mes bottes dans la boue ni pris le risque d'endommager mon précieux colis pour m'en retourner sans coup férir. La tenancière n'imaginait sans doute pas l'objet de ma visite mais elle spéculait avec bonheur sur la façon que j'aurais de la remercier. Le temps n'était pas à la gaudriole, il m'était compté et précieux. Je craignais que Nicholas Smith ne tente de me porter préjudice, m'escroquant de quelques opportunités royales. Ce diable d'homme se vantait de son coup de crayon incisif et talentueux.

- Merci madame Paton. Je ne refuse pas un peu de chaleur. Je … je veux dire que ... je ne voulais pas dire que …

Je me mis à rougir, conscient de ma bévue. Je redoutais de passer pour un novice de ces genres de parties fines, manquant de cette assurance qu'il convient d'avoir quand on souhaite passer pour un homme méritant et mûr, affichant une saine virilité et un respectable aplomb. Je posai délicatement mon fardeau sur une petite table car il m'avait pesé pendant tout le trajet Pourtant, m'en séparer me plongea dans une affligeante et irrépressible fragilité . La valeur, la préciosité de ce qu'il pouvait révéler étaient autant de raisons de m'inquiéter de sa perte hypothétique.

- Oui, comme je vous le disais, madame, je souhaitais m'enquérir avec vous de quelque sujet d'importance. Je cherche une madone. Humaine et perfectible, d'une beauté qui ne damnerait pas un seul saint. Je me suis dit que je la trouverais ici.

Je décochai un sourire plein de miel à Madame Paton, tenancière respectable si j'en jugeais par l'élégance et le confort du décor intérieur, gardant un oeuil protecteur et méfiant sur mon précieux colis.



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MessageSujet: Re: MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. »  MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. » Icon_minitimeDim 28 Avr - 19:47
- Merci madame Paton. Je ne refuse pas un peu de chaleur. Je … je veux dire que ... je ne voulais pas dire que …

Mary-Ann eut un léger sourire en voyant le jeune homme qui rougissait et tentait de se rattraper. Ce n'était pas un sourire moqueur car Mary-Ann savait bien que les hommes n'aimaient pas se sentir ridicules ou inférieurs., C'était un simple sourire léger et séduisant, parfait pour la situation, parfait pour une maquerelle. Elle savait comment agir avec les hommes, elle était parfaite pour ce métier. Devant un client, elle pouvait d'ailleurs devenir une très bonne actrice, si elle en avait besoin.

- Ne vous en faites pas, j'ai compris ce que vous vouliez dire, répondit-elle avec ce même sourire aimable, de sorte à mettre ce nouveau client en confiance.

Il posa délicatement son précieux et mystérieux objet sur une petite table. Mary-Ann le regarda, un peu curieuse. Un linge enveloppait toujours l'objet mais elle pouvait dire avec quasi-certitude que c'était un tableau. C'était le genre d'objet fragile qu'on transportait avec soin, surtout si elle était signé par un grand nom. La forme et la taille confirmait aussi cette idée. Tout laissait à penser que c'était donc une peinture. Si son hypothèse était correcte, Mary-Ann se demandait bien pour quelles raisons cet homme était venu la voir un tableau à la main. Il voulait peut-être essayer de le lui vendre...Quoi que...Pourquoi voudrait-il essayer de faire son commerce ici ? Elle ne le connaissait même pas...

- Vous vouliez me parler, monsieur ?, demanda-t-elle. Elle était presque certaine que ce qu'il avait à lui dire avait un lien avec l'objet qu'il transportait. Un tableau n'était pas un objet que l'on portait sans cesse avec soi, il ne l'aurait pas amené ici s'il n'avait pas de raisons de le faire. Il n'avait pas l'air de quelqu'un qui s'était égaré dans les rues de Londres par hasard et dont le regard avait été attiré, toujours par hasard, par la façade du RedLantern. Il donnait au contraire l'impression d'être venu dans un but précis, et de savoir exactement ce qu'il voulait.

- Oui, comme je vous le disais, madame, je souhaitais m'enquérir avec vous de quelque sujet d'importance. Je cherche une madone. Humaine et perfectible, d'une beauté qui ne damnerait pas un seul saint. Je me suis dit que je la trouverais ici, expliqua t-il.

Mary-Ann ne pu cacher son étonnement. Elle fronça d'abord les sourcils ne comprenant pas ce qu'il voulait dire, et puis, elle réalisa qu'il était venu avec un tableau, non pas pour lui vendre, mais pour peindre. C'était bien plus logique, en fait, elle se demandait pourquoi elle n'y avait pas pensé plutôt. Elle avait en réalité à faire à un artiste. Elle fut doublement étonnée en réalisant qu'il voulait faire un portrait de la madone, de la Sainte Vierge, et qu'il avait décidé de chercher son modèle ici, dans un bordel. L'idée était complètement loufoque, absolument imprévisible. De quoi en choquer beaucoup. Même Mary-Ann était étonnée d'entendre cela. C'était tellement étrange mais...révolutionnaire.

-Vous voulez utiliser une de mes filles comme modèle pour représenter la Sainte Vierge ?, interrogea-t-elle, toujours un peu étonnée, se demandant si elle avait bien compris. Elle sourit ensuite. L'idée lui plaisait. Et elle plairait sans aucun doute aux filles. Être payée pour être peinte, et non pour des actes sexuels, changerait de leur quotidien. Cependant, il était à la recherche d'UNE fille et non d'un groupe de femmes à peindre. Elles rêvaient certainement toutes d'avoir l'honneur d'être représentée en peinture, il y aurait donc des déçues et des jalouses malheureusement...Mary-Ann était curieuse de voir sur qui le choix du jeune peintre, aux idées un peu osées, se porterait.
- Je vais vous présenter aux filles, afin que vous puissiez faire votre choix, monsieur...?
Elle ne termina pas sa phrase afin qu'il la complète lui-même par son nom, qu'elle ignorait. Peut-être bénéficiait-il déjà d'une grande notoriété, peut-être au contraire était-il encore inconnu dans le monde artistique. Quoi qu'il en soit, la première impression de Mary-Ann sur cet homme était positive. C'était une bonne surprise qu'il avait amenée avec lui, la visite d'un artiste étant complétement inattendue au RedLantern. De plus, il l'intriguait par son idée de portrait. Un artiste prêt à affronter les critiques, à suivre jusqu'au bout son instinct, n'était ce pas admirable ? Tout en l'écoutant, elle se dirigea ensuite vers la pièce principale du RedLantern, le salon où se trouvait toutes les filles le soir, quand elles n'étaient pas occupées. Là, parmi toutes ces beautés, il trouverait sans doute la perle rare.
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MessageSujet: Re: MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. »  MARY-ANN & WILLIAM Ҩ « entrez donc dans mon repaire. » Icon_minitime
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