Sujet: [Elizabeth] Mauvaise Nouvelle Mer 13 Mar - 15:28
Ce n’était pas la première fois qu’Henry visitait Whitehall. Il se souvenait que durant sa jeunesse, il adorait visiter l’endroit pour son luxe enivrant, mais maintenant, il sent surtout que l’endroit est oppressif comme si les murs l’observent et qu’il retombe sur lui. Il faut dire qu’il n’est plus vraiment autant le bienvenu dans ses lieux. Surtout qu’il est là pour aller voir Elizabeth Tudor, la sœur de la Reine qui est maintenant considérée comme mal-aimé. On lui a demandé ses intentions, son nom et sa provenance au moins une demi-douzaine de fois. Sa cousine est très clairement gardée sévèrement.
Henry sent qu’avec toute la sécurité, il devrait peut-être éviter tout sujet politique avec elle. Il avait probablement une paire d’oreilles dissimulées dans ce palais pour entendre toutes les conversations autour d’Elizabeth. Heureusement, pour lui il n’est pas uniquement ici pour discuter de politique, il peut parler bien de sujet plus mondain. Il faut dire qu’il est content de l’avoir avec lui. Il sent qu’Elizabeth est probablement la seule alliée qui lui reste dans ce monde. Les protestants d’Angleterre. Il doit aller voir Elizabeth et la traiter, n’a pas comme une reine potentielle, mais plutôt comme sa cousine bien aimée. Henry a besoin de voir un visage familier dans ce monde incertain de toute façon.
Un serviteur ouvrit la porte des appartements d’Elizabeth. Henry s’inclina devant elle poliment. Il n’a jamais un fait pour les grandes preuves d’affection envers les autres sauf peut-être sa femme. Il n’est pas trop sûr de savoir comment s’adresser à Bess. Elle n’est plus vraiment une princesse, elle est la demi-sœur de la reine, certes, mais il y a tellement de mauvais sang entre elle et Mary, que son influence est largement diminuée.
- Elizabeth…Je suis content de te revoir, chère cousine. J’ai l’impression qu’une vie passé depuis notre dernière rencontre.
Henry inclina poliment la tête devant elle après avoir traversé le portail. Même s’il sait qu’il ne peut pas parler de politique avec elle, il y a quelque chose qu’il doit dire. Il a vu la reine Mary avant d’aller Elizabeth. On lui a assigné un travail. Même avec ses différences idéologiques avec la reine, Henry serait assez content d’avoir un emploi officiel, il a toujours besoin d’argent, mais là il semble que la Reine veut lui tordre le bras un peu pour voir sa loyauté.
La reine Mary dans toute sa sagesse lui a demandé d’aller en Savoie pour trouver la famille dirigeante. Il doit savoir si Emmanuel Philibert est un bon parti pour un mariage arrangé. Charles III est mourant et son fils sera bientôt le duc de la Savoie. C’est un homme assez proche des Hasbourg et qui combat les Français qui occupent son pays. Il n’est pas le duc de rien du tout sinon. Personnellement, il pense qu’Élisabeth mériterait bien mieux. Le futur duc n’est probablement pas le pire des hommes sur cette terre, mais il pense clairement qu’il s’agit d’une façon pour Mary de l’éloigner du trône d’Angleterre. Elle devra probablement s’exiler sur le continent si une entente est conclue.
Il est sensé d’informer la future mariée des projets de la couronne et lui pourra donc lui confier cette information sans trop s’attiser de problème. En même temps, il se demande comment il pourra bloquer un possible mariage entre les deux parties. S’il est piètre diplomate, il compromet sa position à la cour. S’il est trop bon, Elizabeth finie avec l’anneau au droit. La meilleure option est de ralentir le tout. La meilleure option est de probablement faire quelque chose à propos de la dot d’Elizabeth. Rendre la couronne scrupuleuse de ses coffres et faire passer le duc comme trop demandant.
- Je dois t’informer de quelques choses, la reine Mary a des plans pour toi et elle m’a demandé d’aider à les exécuter
Henry est visiblement dans sa retenue habituelle, mais il fait quand même un léger sourire envers sa cousine, mais on voit quand même un peu que la situation n’est pas à son meilleur. Il s'assure que la porte est bien fermé derrière lui s'approchant de sa cousine. Il parle sur un ton très bas.
-Elle veut te faire marier.
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❝ Elizabeth Tudor ❞
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Sujet: Re: [Elizabeth] Mauvaise Nouvelle Jeu 14 Mar - 16:52
Écrire l'Histoire.
Appartement d'Elizabeth à Whitehall Août 1553
Des roses rouges dans de nombreux vases en verre, la rose des Tudor, celle de sa famille. Une longue histoire qui noircie d’encre de nombreuses pages de manuscrit. Elizabeth faisait partie de cette noble famille, celle qui avait construit son histoire en profitant du combat entre deux royales familles. Et comme dans chaque famille opposant deux familles, c’était toujours une troisième qui finissait par s’imposer. Les Tudor étaient cette troisième famille, qui avait su profiter de la guerre pour monter sur le trône de l’Angleterre. Il y avait eu Henry VII, son royal grand-père qu’elle n’avait jamais connu que par les portraits, puis son redouté père, qui avait fait tomber de nombreuses têtes. L’histoire continua avec le jeune Edouard, trop jeune pour gouverner et qui s’était laissé manipuler par plus vieux que lui. Jane Grey, l’une de ses cousines avait succédé à son frère, avant que sa sœur ainée ne fasse valoir ses droits. Dynastie rocambolesque, c’était de cet héritage qu’Elizabeth venait et même si elle le redoutait parfois, elle aimait plus que tout le posséder entre ses mains. On avait beau la critiquer et dire qu’elle était une bâtarde. Tout était faux, elle était la fille d’Henry VIII et rien que sa ressemblance avec lui le prouvait et cela personne ne pouvait le nier, pas même sa sœur Mary. Bâtarde, ce mot était murmuré chaque jour par des membres de la cour, ceux qui avaient haïs sa mère Anne Boleyn, ceux qui étaient contre le divorce du roi. La grande affaire du roi avait fait couler beaucoup d’encre, que cela soit de la part des souverains, de la papauté, ou encore des ambassadeurs. Aujourd’hui encore, plus de vingt ans après les faits, Elizabeth payait encore le prix des agissements de ses parents. Même si avec sa sœur Mary, elles se respectaient, toujours, la jeune fille voyait bien que son ainée lui en voulait à propos de cela. La lady comprenait cette colère, puisque pendant presque trois années, elle avait remplacé Mary de son statut de princesse, on lui avait tout pris pour lui donner à elle. Mais la conclusion pour les deux princesses avaient été la même. Toutes les deux avaient été destitués et avaient tout perdu. La fille d’Anne Boleyn le sentait de Mary on ne gardait que des bons souvenirs, sa mère Catherine d’Aragon avait été si bonne avec le peuple, alors qu’elle-même, elle était le reflet de la haine, de celle qui avait été jugé, traînée dans la boue. C’était son histoire et depuis toujours, même alors qu’elle s’était retrouvée seule, la jeune femme l’assumait. Sa mère, elle n’en parlait jamais, son père, elle le glorifiait. Elizabeth avait toujours voulu lui ressembler et de toute évidence, elle possédait un caractère presque semblable à feu Henry VIII. Elle était vive, intelligente, il semblerait même qu’elle ait pris tous les bons côtés de l’homme. Son père avait marqué l’histoire et la jeune femme voulait aussi le faire, mais pour le moment, elle ne devait faire qu’une chose : attendre. Attendre que son heure arrive et cela pour sauver sa vie, contre l’ennemi qui rodait partout.
Aujourd’hui, alors que l’été perdurait sur l’Angleterre en cette magnifique journée d’août, Elizabeth se trouvait dans ses appartements, où plutôt sa prison dorée comme elle aimait l’appeler. Elle aimait tout de même cette pièce, pour le délicieux parfum de rose qui y régnait. Même si ces fleurs en dégageaient peu elle adorait leur subtilité. La jeune femme n’était pas seule, de toute façon, elle ne l’était jamais, même quand elle dormait, elle trouvait dans une pièce attenante une servante qui était toujours là pour ses bons soins, ou encore la surveiller. Pourtant, il y avait une présence que Bess aimait parmi toutes les autres, c’était celle de Kat, sa noble gouvernante, son amie, celle qui était toujours là pour elle et cela depuis sa petite enfance. D’ailleurs la rousse avait été heureuse d’apprendre qu’elle avait épousé l’un de ses cousins. Alors que la jeune fille était en pleine lecture d’un livre de théologie, on vint annoncer la présence de son cousin Henry Carey. Tout de suite, elle referma le livre et demanda à ce qu’on le fasse entrer. Elle chassa d’ailleurs ses dames de compagnie et faisait confiance à Kat pour qu’elle ait un peu d’intimité avec l’un des derniers membres de sa famille. Henry entra alors dans la pièce et la salua.
« Henry, quelle joie de vous revoir, après tout ce temps. Avec tous les évènements qui se sont déroulés ces dernières semaines, j’ai l’impression de ne pas vous avoir vu depuis de nombreuses années. » Disait-elle d’une voix enjouée, puis elle lui désigna un fauteuil qui faisait face au sien. « Asseyez-vous cher cousin et rattrapons le temps perdu.
La jeune femme attendit qu’Henry s’installe pour s’asseoir à nouveau sur son fauteuil, face à lui. La ressemblance entre les deux jeunes gens était frappante et Elizabeth ne niait pas qu’il puisse être le fils de son père, donc son frère. De toute façon, Bess était presque sûre qu’il le soit, même si elle n’évoquait jamais le sujet avec personne. Henry n’était pas présent pour discuter de simples banalités, la rousse s’en doutait bien et elle ne fut donc pas surprise d’apprendre que sa sœur avait des projets pour elle et encore moins quand elle apprit que celui-ci était un mariage. C’était exaspéré, elle se leva pour faire quelques pas dans la pièce.
« Est-ce sérieux ? » Commença-t-elle. « Si je compte le nombre de fois où l’on a souhaité me marier, je serais fiancé à tous les princes et les nobles d’Europe. Comment Mary peut-elle me faire ça ? Je suis sûre que c’est ce Simon Renard qui lui a soufflé l’idée, pour mieux se débarrasser de moi. Après tout, mariée, je ne présente plus aucunes menaces pour le trône. » Continua-t-elle furieuse.
Elle regarda intensément son cousin, attendant une réponse de sa part et souhaitant avoir des réponses à ses questions. Si Mary avait dans l’idée de la marier et si ce projet venait à se conclure, elle ne pourrait pas y échapper, à moins de déclencher une guerre qu’elle finirait par perdre au final.
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Sujet: Re: [Elizabeth] Mauvaise Nouvelle Jeu 14 Mar - 19:14
Henry fit une petite note mentale de la personne de Simon Renard. Il ne connaissait pas trop la composition des conseillers de Mary Tudor, mais savoir qui était influent était très important. On peut avoir le même roi et changer complètement ses conseillers et on a un règne complètement différent. Brièvement, il se dit que Mary doit quand même être assez dépendante de ses conseillés avec toute l’ambition et l’urgence de ses réformes. Il faudra qu’il trouve ce Simon Renard et qu’il découvre ce que le conseiller cogite. Avec un nom de la sorte, cet homme ne pouvait pas être anglais. Un surplus d’influence étrangère serait surement quelque chose qui ferait gagner du support contre elle. Espérons qu’il ne soit pas aussi rusé que son nom le laisse entendre.
- La couronne espère te marier à Emmanuel Philibert, futur duc de Savoie, la mort de son père est apparemment imminente. C’est un serviteur des Habsbourg qui vient tout juste remporter une victoire à Hesdin. C’est un homme qui semble être d’abord et avant tout un militaire. Il vit présentement dans les Pays-Bas puisque les duché est occupé par les Français.
Il fit une petite pause pour continuer de présenter toute l’information possible à la princesse bâtarde. Henry est un peu surpris qu’elle n’ait pas entendu parler de cette histoire auparavant, même en rumeur. En même temps, la couronne a intérêt à garder Elizabeth dans le noir. Il est à peu près sûr que plus d’une dame dans ce monde a entendu parler de son futur époux avant que les arrangements pour le mariage soient complétés. En fait, il pense que son épouse a été dans cette position. Bien qu’Henry soit satisfait de son mariage, la possibilité d’une union pour Elizabeth a beaucoup d’implication politique pour le laisser tout simplement arrivé, comme si de rien n’était.
- Je ne sais pas le sérieux de l’initiative pour être honnête. Elle m’y envoie pour savoir s’il serait un bon parti, mais je pense qu’il s’agit plutôt de savoir à quel point l’affaire serait profitable pour la couronne.
Il se retira un peu, il sembla songer à quelque chose, comment faire une formule pour ne pas trop avoir l’air de planifier un sabotage des actions de la cour. Henry espère qu’Elizabeth comprendra ses sous-entendues.
-La question de la dot serait sans doute très importante. Ce genre de chose peut prendre plusieurs mois… voir des années à négocier. Si la couronne veut uniquement se débarrasser de vous elle se trouvera probablement très scrupuleuse de ses finances, mais en même temps, notre homme voudra recevoir le plus possible de la couronne, si l’on considère ses besoins militaires surement très dispendieux. Je ne peux pas toutefois dire avec certitude avant d’avoir rencontré notre homme…
Henry se demanda quelques instants comment Elizabeth pouvait être désirable en mariage. Cela dépendait réellement de sa situation avec le trône et présentement elle plus basse qu’elle l’était avant sa naissance. En même temps, un mariage entre elle et un partisan des Habsbourg rapprocherait l’Angleterre du Saint-Empire romain. La reine Mary voudrait probablement que cela se conclue sous peine de conséquences dramatiques contre sa personne. Il faut donc que ce soit le duc qui se montre clairement déraisonnable dans toute cette histoire. Henry pense qu’il voudrait surtout de L’aide militaire pour son duché. L’Angleterre n’est probablement pas en forme pour se battre contre la France quand même. De toute façon, cet homme est surtout un serviteur de Charles Quint, il n’est peut-être pas en position de faire beaucoup de demandes, surtout avec son duché occupé par les Français. En même temps, il semble être un militaire plus que compétent.
- Qu’en penses-tu?
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Sujet: Re: [Elizabeth] Mauvaise Nouvelle Mar 19 Mar - 12:07
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Appartement d'Elizabeth à Whitehall Août 1553
Elizabeth ne comprenait pas les choix de sa sœur. Il y avait bien longtemps alors qu’elle était une très jeune fille, elle avait conversé avec sa sœur, à propos du mariage. Cette conversation s’était déroulée quelques jours après la mort de Katherine Howard. Même si elle savait que Mary la détestait, Liz ne pouvait s’empêcher d’être triste à propos de cette jeune femme, reine trop jeune, elle avait eu un rôle qui n’était pas le sien et pour lequel elle n’avait jamais été préparée. En mettant à mort une seconde épouse, Henry VIII avait fait preuve d’une grande cruauté et par cet acte, Elizabeth avait vu jusqu’où un homme pouvait aller. C’était donc d’un air très sérieux, qu’elle évoqua auprès de Mary l’envie de ne point se marier. Autrefois, les deux sœurs s’entendaient encore, elles partageaient encore une quelconque complicité. Aujourd’hui, il n’y avait plus rien. Mary, la reine, sa sœur, voulait l’envoyer en France, la forçant à contracter un mariage qu’elle ne voulait pas. Tant qu’elle serait vivante, jamais Elizabeth se marierait, jamais elle ne condamnerait son existence auprès d’un homme. La jeune bâtarde était une femme passionnée qui rêvait de liberté, mais surtout de passion. Si elle devait partager sa vie avec un homme, il devrait être de son choix et pas seulement une personne choisie à des fins politiques. La fille d’Henry VIII l’avait bien compris, Mary voulait se débarrasser d’elle, elle la craignait tout comme elle craignait Jane Grey, alors qu’elle était à sa merci à la Tour de Londres. Dans ce projet, Elizabeth voyait une grande influence de Simon Renard, cet ambassadeur espagnol, arrivée il y a peu et pour qui Mary vouait une grande confiance. D’ailleurs, il semblerait que l’homme soit déjà parvenu à faire entendre à la reine les voix de l’empereur Charles Quint. C’était évident, Mary considérait Charles comme un second père et elle lui vouait une grande admiration. La rousse ne serait pas étonnée si un jour sa sœur épousait un espagnol où un homme de la famille des Habsbourg. D’ailleurs, le fils héritier de l’empereur était veuf, il serait un bon parti pour sa sœur, mais là encore, Liz ne savait pas si Mary se marierait. Elle était une femme et si elle prenait un époux, celui-ci voudrait probablement avoir une prééminence sur la couronne anglaise.
« Ainsi on veut m’enterrer sur le continent et avec un fidèle des Habsbourg. Voyez Henry, tout cela est l’œuvre de l’empereur, avec Mary, ils échangent depuis de nombreuses années des lettres. Je n’en reviens pas c’est incroyable. » Disait-elle tout en s’asseyant à nouveau face à Henry.
Le mariage, un sujet qu’Elizabeth retrouverait tout au long de sa vie. Son père avait déjà par de nombreuses fois tenté de la marier, par chance tous ses projets n’avaient jamais abouti. Emmanuel Philibert ? Elle ne connaissait pas cet homme et même s’il possédait toutes les bonnes qualités qu’un mari pouvait avoir, jamais elle ne l’épouserait. Il était hors de question qu’elle quitta sa chère Angleterre et certainement pas pour se rendre en France ou encore au Pays-Bas, fief des Habsbourg. Henry de son côté allait bientôt se rendre auprès de l’homme pour savoir s’il était un parti convenable. Elizabeth n’en doutait pas, elle mariait, la réforme serait à jamais étouffé en Angleterre, elle le savait bien, tous la soupçonnaient d’être pratiquante de l’hérésie, mais jamais la jeune femme ne leur donnera la satisfaction d’avoir des preuves. Cependant, Elizabeth espérait bien que ce projet n’irait pas plus loin, l’Angleterre n’avait certainement pas les moyens d’offrir une forte dot, elle avait peut-être encore ses chances et si cela prenait plusieurs années, elle aurait un peu de chance que l’homme s’impatiente et en épouse une autre.
« Le royaume n’a pas les moyens de sortir de ses caisses de fortes sommes d’argent. Mary a tout à refaire, il faut qu’elle reconstruise l’Eglise d’Angleterre à son image et je pense que ses conseillers vont vouloir qu’elle prenne un époux. J’ai mes chances de sortir de cette sordide affaire, en espérant que ses conseillers anglais, l’empêche de prendre des décisions qui sont trop en faveurs de l’empereur. » Argumenta la jeune princesse.
Leur père, Henry VIII se retournerait dans sa tombe s’il se rendait compte du danger dans lequel se trouvait son royaume. Jamais son père n’aurait laissé s’immiscer dans le gouvernement des espagnols. Grand mal pour l’Angleterre ! Si le fléau espagnol venait à prendre un peu plus d’importance, le pays allait finir par être absorbé par l’empire et plus jamais on entendrait parler du règne des Tudor. Henry Carey demanda alors à sa jeune cousine, ce qu’elle pensait de toute cette histoire.
« Que du malheur Henry, vous connaissez mon avis à propos du mariage, même si certains sont heureux, comme le vôtre, je ne me vois pas épouser ce duc de Savoie, j’aime trop ma patrie pour l’abandonner un jour. Si je dois prendre un époux, il devra être anglais et non étranger. » Répondit-elle désolée. La jeune femme se leva alors et pris une cruche en verre pleine de vin et deux verres. « Désirez-vous boire quelque chose mon cousin ? » Lui demanda-t-elle, jouant le rôle d’hôtesse.
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Sujet: Re: [Elizabeth] Mauvaise Nouvelle Mar 19 Mar - 16:34
- Je vous suggère de peut-être rester discrète sur les plans de mariage de la reine. Clairement vous n’étiez pas censé l’apprendre, à moins que celle-ci s’attendît à ce que tu l’apprennes de ma bouche. Autant la garder dans l’incertitude sur ce que vous savez.
Henry réfléchit toujours en essayant de se trouver une sorte d’échappatoire, mais en dehors de la dot, il ne semblait pas avoir autre chose de vraiment utilisable pour ralentir ou annuler la possibilité de mariage. Si c’est la seule perche que la grâce de dieu lui donne, il doit bien l’utiliser.
La mention de l’empereur semble être assez importante, sa chère cousine semble être très intéressée par la notion d’influence sur Mary Tudor, comme si la souveraine était moins dangereuse si elle n’était que sur influence étrangère. Bien sûr Henry veut une Angleterre uniquement sous influence anglaise. L’homme sur son trône à Rome n’a aucune affaire sur l’île d’Albion. Ce qui l’agace un tout petit peu c’est qu’il pense qu’Elizabeth semble être indulgente de sa sœur. Bien sûr, il connait très bien moins Mary qu’Elizabeth et ne sent pas l’affiliation qu’il a avec sa dernière. Pour elle la reine est sa sœur, il doit se la garder en tête. En même temps peut-être devrait-il contacter des imprimeurs et utiliser ses influences étrangères pour mobiliser l support contre l’empire.
- Les coffres de l’Angleterre semblent être une question épineuse, espérons que tout cela joue à notre avantage. Malgré le contrôle, vous avez le sang dans des rois dans vos veines. Tu mérites ton pesant d’or, même si la couronne ne veut pas l’admettre.
Henry essayait de trouver une bonne formule sous laquelle présenter les deux forces qui aurait pu saboter le mariage, si les choses tournaient dans le bon sens. Il faudra faire preuve d’astuce, mais mieux que le cœur, l’esprit ou par sa verge, les coffres sont toujours une bonne façon d’influencer l’avis de quelqu’un. Il regarda un peu le mur, un peu déconcentré de ses réflexions.
- J’espère que tu n’es pas maltraité.
Il secoua la tête quand on lui demanda s’il voulait boire quelque chose. Henri pouvait comprendre qu’Elizabeth soit résistante à l’idée de se marier. Toutefois, il ne rejetterait pas complètement l’idée qu’elle se trouve un époux à l’étranger. Il fallait qu’un mariage royal puisse étendre l’influence de l’Angleterre en dehors de ses limites. En plus, on ne pouvait risquer la fin d’une dynastie, si elle refuse de se marier. Il se dit que peu de mariages dans se monde son avantageux pour l’épouse, marié un anglais serait peut-être une bonne façon de continuer la dynastie sans risquer une perte de contrôle.
Un jugement sur cette question lui demande de bien trop se projeter dans l’avenir pour qu’il puisse donner une réponse certaine, autant rester silencieux pour le moment. Une question lui vient tête.
- Avons-nous des alliées sur le continent? Je pourrais peut-être les contacter.
Henry ne pourrait pas explorer très loin, mais au moins il serait très loin de gardes de Mary.
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Sujet: Re: [Elizabeth] Mauvaise Nouvelle Dim 24 Mar - 22:21
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Appartement d'Elizabeth à Whitehall Août 1553
« Ne vous inquiétez pas Henry, votre sécurité m’importe plus que tout et vous vous doutez bien que ce n’est pas moi qui irait discuter de mon avenir avec la reine. Cela serait un vrai dialogue de sourd. » Disait-elle avec un léger rire aux lèvres.
Avait-elle eu une réelle conversation avec Mary depuis la mort de leur frère ? Non, Elizabeth se gardait maintenant de donner son vrai avis à sa sœur, elle savait que dès le début de toute cette affaire, avant même que le corps du souverain soit froid, qu’elle serait désormais une ennemie. Autrefois, elles avaient été des sœurs, se respectant et s’appréciant, mais aujourd’hui, tout était différent, Mary était la reine et Elizabeth représentait une certaine menace. Cependant la bâtarde entendait bien occulter les doutes que pourraient avoir sa demi-sœur, peut-être qu’en l’accompagnant chaque jour à la messe, elle donnerait une bonne image d’elle-même et surtout une image catholique ? Même si au fond d’elle-même, elle ne l’était pas, mais cela, elle se cacherait bien de le dire. L’heure était au catholicisme, non pas à la Réforme. D’ailleurs, Elizabeth ne savait pas comment elle pratiquerait sa religion, peut-être devrait-elle oublier toutes ces années de préceptes pour mieux protéger sa vie. Ensemble, ils abordèrent la question du trésor royal qui pourrait être leur meilleur avantage en ce qui concernait ce projet de mariage. Mais comme Henry le rappela, elle était de sang royal, pour elle on pouvait donc débourser de fortes sommes d’argent pour sa dot. Elizabeth espérait bien que Mary et ses conseillers auraient d’autres projets bien plus onéreux, que confectionner sa dot. La reine aurait probablement besoin de grosses sommes d’argent pour restaurer la religion catholique en Angleterre. La Réforme engagée par Edouard était profondément intégrée au royaume, tout cela coûterait sûrement beaucoup au trésor royal.
« Espérons tout de même que pour la reine je ne vaux pas d’aussi fortes sommes, après tout, je ne suis que la fille de la putain, comme elle aime si bien me le rappeler. » Ajouta-t-elle d’un ton dédaigneux.
Comme n’importe quelle personne, elle n’aimait pas entendre dire du mal de sa mère, mais dans ce monde l’image de cette dernière était ternie depuis bien longtemps par une sinistre réputation. Elizabeth ne pouvait rien faire contre cela. De toute façon, elle n’en voulait pas Mary pour toutes ces paroles, c’était sa revanche contre toutes les choses qui étaient arrivées à sa propre mère. Tout comme Anne Boleyn, Catherine d’Aragon avait longuement souffert. Autrefois reine, son mari l’avait abandonné, la discréditant et l’éloignant de la cour. Cette noble reine avait fini par mourir seule, loin de tous et dans un dénuement indigne d’une reine. Voilà pourquoi Elizabeth ne pouvait au fond pas être en colère après Mary, puisque tout ce qui était arrivé à sa mère, était la faute de la sienne. Enfin, techniquement, c’était leur père Henry VIII, mais les Boleyn avaient joué un grand rôle dans sa perte. Henry s’enquérait alors de son bien-être cherchant à savoir si elle était bien traitée. A l’entente de ces paroles, la jeune femme ne put s’empêcher de sourire. Par chance, elle était bien traitée, la seule chose qu’elle pouvait reprocher à Mary, c’était qu’elle choisissait ses dames d’honneur et qu’elle lui avait désigné un garde pour la protéger et la surveiller. Cette situation était particulièrement agaçante et la bâtarde n’avait nullement confiance en son entourage, puisqu’il appartenait à celui de la reine.
« Ne vous inquiétez pas Henry, on me traite bien, j’ai juste moins de liberté qu’auparavant. » Répondit-elle avec un léger sourire aux lèvres.
Henry refusa sa proposition pour un verre de vin, la jeune femme s’en servie donc un, qu’elle but lentement, tout en continuant sa conversation avec son cousin. Ce dernier lui demanda alors si elle possédait des alliés sur le continent. Avait-elle des alliés quelque part ? Elizabeth en doutait, à part peut-être quelques hommes secrets qui avaient œuvré autrefois pour les Boleyn. Cette question, la jeune femme se l’était de nombreuses fois posée, sans avoir de réelle réponse. Elle avait des personnes dans son entourage, mais elles la servaient et n’avaient pas de réel pouvoir sur la scène politique. Pour le moment, seul deux camps se dessinaient celui de Mary et l’autre de sa cousine Jane Grey.
« Je ne pense pas Henry et je ne préfère pas le savoir, avoir des alliés seraient m’opposer à la politique de ma chère sœur et je ne souhaite nullement le faire. Elle est la reine légitime, celle de mon père a désigné pour succéder à Edouard. Ce trône est le sien et si un jour Dieu souhaite me voir reine je le deviendrai. Une fois sur le continent occupez-vous de votre mission et de nulle autre, vous avez une épouse et des enfants, ne compromettez pas tout cela pour moi. » Disait-elle avec la raison et le sérieux de n’importe quel souverain.
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Sujet: Re: [Elizabeth] Mauvaise Nouvelle Lun 25 Mar - 3:19
Les choses semblaient s’être décidées. Il n’ose pas imaginer comment seront les choses si jamais elle devient la reine d’Angleterre. Toutes les décisions difficiles qu’ils auront à prendre pour le bien du pays et de la nation, ce sera probablement encore pire que maintenant. En même temps, il ne peut pas rejeter les responsabilités qu’entraîne la couronne. S’ils veulent tellement l’avoir, ce n’est pas uniquement pour le pouvoir et l’argent. C’est pour quelque chose plus grand que les rois et les reines ou même leur peuple. C’est une question de devoir, tout cela est une question de devoir. Faire ce qui est juste et faire ce qui doit être fait.
- Je te remercie du soin que tu prends dans toute cette affaire et pour ma sécurité. Je ferais la même chose pour toi.
Il eut une mention de la mère d’Anne. Pour lui Anne est d’abord est avant tout quelque chose de presque maternel envers lui, malgré sa réputation de succube séductrice, elle a pris loin de lui et de sa sœur autant que possible. On pourra presque dire qu’il a davantage vu cette dernière que de sa propre mère dans les années avant son exécution. Quoiqu’elle l’ait quand même toujours traité avec une certaine distance. Le côté séductrice qu’on lui donna était quelque chose qu’il ne perçut jamais. Dans les rangs aristocrates c’est la nourrice qui donne le sein à l’enfant plutôt que la mère et c’est bien sûr Mary Boleyn qui l’a allaité. Une certaine analyse laisse penser qu’Anne Boleyn était une présence plus maternelle qu’autre chose dans sa vie. En même temps, la seule personne qu’il n’a jamais sentie proche de lui était sa sœur. Ce genre de réflexion, est le genre de chose qu’il est mieux de garder pour lui, malgré sa proximité avec Élizabeth. C’est tellement bizarre d’être dit d’être le demi-frère de sa cousine et d’être éduqué par la moitié qui empêcherait un lien complet.
- C’est bon à entendre, j’avais peur qu’on t’enferme dans la tour de Londres.
Les souvenirs de la prison le firent presque remuer. Dieu qu’il détestait cet endroit, il souhaitait presque que ses ennemies soient tuées sur le champ plutôt que de subir cette chose.
Henry hocha la tête à la demande de prudence. Apparemment, ils n’ont guère d’allié sur le continent. Le genre de chose qui vous fait sentir un peu plus seul dans ce monde. Cela devait lui demander s’il avait vraiment la légitimité de faire ce qu’il fait, mais il continue de croire qu’il l’a. Il sait les conséquences du règne de Mary sur l’Angleterre.
Le jeune homme décida de changer de sujet préférant de choses un peu plus terre-à-terre avec elle. Peut-être, lui remonter le moral un tout petit peu.
-Puisque que tu mentionnes les enfants, ça me rappelle l’autre jour Katherine voulait m’accompagner pour venir te voir à Londres. Ça m’a presque brisé le cœur quand j’ai dû la retirer du cheval. Je crois que je devrais lui ramener un petit souvenir de Londres. Je pensais peut-être à une poupée.
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Sujet: Re: [Elizabeth] Mauvaise Nouvelle Dim 31 Mar - 21:43
Écrire l'Histoire.
Appartement d'Elizabeth à Whitehall Août 1553
Henry lui retourna la pareille, il voulait lui aussi protéger sa vie, mais pour Elizabeth s’était une mauvaise idée, elle seule était maître de son destin, elle devait surveiller elle-même ses faits et gestes et surtout tout faire pour plaire à Mary et aller en son sens. La première chose, elle le savait, serait de se convertir et de montrer à sa sœur elle était prête à se soumettre à la religion catholique, même si elle n’avait aucune connaissance de celle-ci. Toute son enfance avait été baignée par la religion protestante, sa mère l’avait été et donc elle était faite pour la Réforme. Plus tard, Catherine Parr sa belle-mère qui était aussi adepte de cette religion lui avait enseigné les différents rudiments. Le catholicisme, Elizabeth ne l’avait jamais connu, elle était une fille de la réforme et à sa naissance son père avait déjà mis sous projet les changements qu’il souhaitait faire.
« Henry, je préférerais que tu ne prennes pas de risque pour moi, Mary peut se montrer menaçante quand elle le veut et notre famille n’est pas celle qu’elle préfère. Restes discret, cela vaut mieux pour toi. » Disait la jeune femme du ton sérieux que tous lui connaissaient.
Sa famille, quand elle disait ce mot, elle parlait bien des Boleyn et de leur descendance. Pour la rousse, les Tudor ne représentaient en rien une famille, ils la haïssaient tous, sauf Edouard, mais il n’était plus de ce monde. Entre Mary qui était une constante menace pour elle, Margareth Douglas qui haïssait sa mère et donc elle depuis de nombreuses années, la jeune femme n’avait pas le choix de considérer ces personnes comme une famille. De leur côté, les Boleyn et en premier sa tante Mary l’avait soutenu, même si elle les voyait peu, elle avait pu tisser avec eux des liens, comme avec Henry, Catherine et Anne qu’elle considérait comme une sœur. Avec eux, tout était différent, il y avait de la gentillesse, de la sincérité et surtout un réel amour filial qui n’était pas présent chez les Tudor. De son côté Henry évoqué la crainte qu’il avait qu’on l’enferme à la Tour. Elizabeth avait cette crainte depuis que Jane était dans ce lieu. Depuis toujours, la rousse avait en horreur ces hautes murailles de pierre, elle savait que c’était là-bas qu’on avait enfermé et condamné sa mère, rien que la vue la dégoutait. Tant d’âme avait été enfermé et avait souffert de la mort dans ses entrailles. Si Mary devait l’enfermer, c’était là-bas qu’elle le ferait, entre la Tour et les souverains anglais, c’était une longue histoire qui n’était pas prête de se terminer.
« Si je lui déplais, c’est ce que ma sœur fera. C’est pour cela, que j’ai bien l’intention, même si je dois un peu déshonorer mes convictions, je ferais tout pour lui plaire et pour qu’elle ne puisse rien me reprocher. » Avoua la jeune femme à son cousin.
Elizabeth savait qu’il y a peu Henry avait connu l’enfermement, par chance, il était de retour, son épouse et ses enfants devaient se montrer rassurer de cela. La bâtarde ne savait pas ce que son cousin avait subi, probablement un interrogatoire, ce qui serait le mieux, elle ne supporterait pas qu’il ait eu à subir des tortures. Les bourreaux de la Tour pouvaient se montrer parfois très impitoyables. Quand l’homme évoqua la scène que sa fille Katherine lui avait fait pour qu’il l’emmena à Londres, Elizabeth ne put s’empêcher de sourire, il y avait tellement longtemps qu’elle n’avait point vu ses neveux, si seulement elle était libre, elle pourrait se rendre quand elle le souhaite auprès de sa famille, mais cela n’était pas prêt d’arriver. La jeune femme se leva alors et se dirigea vers une petite commode de laquelle elle sortit une ravissante poupée, vestige d’un passé révolu. Ce jouet avait été un cadeau de Jane Seymour, la troisième épouse de son père. Elizabeth ne l’avait jamais porté sur son cœur, mais cette poupée, elle l’avait quand même gardait, jouant peu avec. Elle était un peu démodée, mais elle était comme neuve.
« Offres ceci à Katherine de ma part. J’espère pouvoir vous rendre sous peu visite, mais je doute que Mary me l’autorise pour le moment, elle est encore trop méfiante. » Disait-elle, tout en tendant la poupée à Henry.
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Sujet: Re: [Elizabeth] Mauvaise Nouvelle Lun 1 Avr - 3:42
- Je serais aussi discret qu’une souris au milieu du garde-manger et comme elle je serais capable d’atteindre mes objectifs sans que personne puisse s’en rendre compte.
IL se dit ça un peu pour se remettre en confiance par rapport à ce qui arrivait. Faire échouer un mariage ne pouvait être si difficile que ça quand même, toutefois l’échec des unions arrive surtout après que ceux-ci soient arrivés. Si seulement le roi Henry était encore vivant, on pourrait même avoir le divorce, maintenant seul l’homme au chapeau à Rome pourrait empêcher cette union. Tant de problème qui se pointe devant eux. Il espère que ce duc de Savoie soit l’homme le plus déraisonnable qui existe.
- Je vous conseille de garder vos oreilles ouvertes durant mon absence et essayer de vous faire oublier jusqu’à ce que la couronne passe à autre chose. Mary finira bien par devoir à passer à autre chose par ses méthodes et maintenant qu'elle contrôle le royaume.
Il gagnerait des petites histoires, mais s’il réussissait à empêcher cette union, il ne réussirait vraiment qu’à gagner du temps. Vouloir gagner une princesse ainsi que la généreuse dot qu’elle amènerait attirait beaucoup de gens à vouloir l’épouser. Si seulement il pouvait répondre et la faire passer une catin, mais Élizabeth est une femme honorable et il ne peut pas faire baisser sa valeur en tant que fiancé en la faisant passer pour quelqu’un d’autre qu’elle n’était vraiment. Il n’est pas assez déviant pour faire quelque chose d’aussi opportuniste.
Il regarda le petit cadeau que lui offrit et un offrit un sourrire chaleureux. Henry des rares qui pouvait même donner un de ses sourires à Bess. Il était très content qu’elle lui donne quelque chose qu’il pensait quand même précieux. C’était quand même le jouet d’une princesse. Il se douterait que la petite Katherine aimerait encore plus en sachant que cela a été la possession d’Elizabeth.
- Je suis sûr qu’elle adora son petit cadeau, surtout si elle apprend que ça vient de toi, je te remercie beaucoup. Attention, Katherine voudra encore plus être collé à toi la prochaine fois que tu viendras visiter.
Henry réfléchit un moment à ce qu’il devait faire.
- Si tu réussis à ne libérer de la surveillance de ta sœur n’hésite pas à venir te réfugier chez moi. Nous somme à 5 jours de Londres, donc si elle viendrait te chercher, je suis sûr que tu aurais encore du temps à fuir davantage. Je ne peux pas vraiment t’accommoder comme ici, mais au moins tu serais en sécurité.
Encore une fois c’était peut-être trop demander qu’elle vienne dans l’Essex. En même temps, Élisabeth est possiblement tellement neutralisée que Mary pourrait baisser sa garde et éviter au point de la laisser un peu trop libre. Si elle juge qu’il n’est pas un danger, il se pourrait que la reine tolère présente. En plus, l’Essex est largement moins important que Londres.
Henry se leva et s’approcha de la porte. Il dissimula un peu la poupée ne voulant pas se faire penser pour un amateur. Le jeune politicien la regarda un instant avant de soufler un mot à l’oreille de Bess.
- J’ai une petite idée si vous avez un message important à m’envoyer dans l’Essex que vous souhaitez le garder secret, glissé le à l’intérieur d’une poupée. Je crois que cela devrait empêcher que le message soit découvert.
Il revient à une position plus correcte.
- Je crois que j’ai dit tout ce que j’avais à dire. Je dois maintenant me préparer mon voyage .
Il ouvrit la porte donnant un regard à sa cousine au cas où elle aurait quelque chose d’autre à dire.
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❝ Elizabeth Tudor ❞
Admin ♛ « Princesse et bâtarde d'Angleterre. »
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Sujet: Re: [Elizabeth] Mauvaise Nouvelle Dim 7 Avr - 15:28
Écrire l'Histoire.
Appartement d'Elizabeth à Whitehall Août 1553
Discret, Elizabeth n’en doutait pas que son cousin Henry Carey le serait, il avait beaucoup à perdre si cette conversation et le soutien qu’il lui apportait s’ébruité. Il avait déjà été emprisonné et il ne désirait certainement pas à ce que cela se reproduise, surtout pour sa femme Anne Morgan et ses enfants. De plus, la jeune femme ne se remettrait jamais s’il arrivait quelque chose à son cousin, il lui était aussi précieux qu’un frère. Par la suite, Henry lui conseilla se rester attentive à tout et de se faire oublier. Etait-il possible de se faire oublier quand on était la fille bâtarde d’un roi et la sœur de l’actuelle reine ? Probablement pas, les regards étaient tournés vers elle, cela même quand elle tentait d’être discrète et de ne rien montrer aux autres. Tous avaient des doutes, se demandant si la bâtarde était honnête et si elle souhaitait vraiment soutenir sa sœur. Les plus proches collaborateurs de la reine devaient craindre qu’elle fasse partie d’un complot et qu’elle ne prenne le trône à son ainée. Mais jamais Elizabeth ne serait capable de cela, Mary était la reine légitime et lui voler la couronne serait à l’encontre des préceptes de Dieu et de la volonté de son père.
« Ne vous inquiétez pas Henry, j’ai déjà mis en place plusieurs moyens pour survivre à ce monde sans pitié, vous pouvez partir tranquille. » Le rassura-t-elle.
Elizabeth pensait à la femme de son cousin et ses enfants qu’il allait laisser seuls, même si elle ne doutait pas qu’Anne ne manquait pas de ressource, elle craignait toujours pour la vie de ses proches. Le cadeau qu’elle faisait à la petite Katherine lui tenait à cœur, elle espérait bien que cela apaise la peine de la petite quand son père serait envoyé vers de lointaines contrées. Les poupées et les jouets étaient des moyens de réconfort qui pouvait soutenir n’importe quel enfant. Durant sa tendre enfance, elle n’avait jamais quitté une poupée que sa mère lui avait offerte, malheureusement l’objet lui avait arraché à la mort de cette dernière et elle n’avait jamais pardonné à la personne qui lui avait retiré. On pouvait vite s’attacher à des objets et les perdre nous faisaient autant de mal que d’être abandonné par certaines personnes. La jeune femme ne put s’empêcher de sourire quand Henry lui proposa de fuir chez lui. Il était vrai que sa demeure était pas très loin de Londres, mais Elizabeth ne se voyait pas partir. Quitter la couronne serait synonyme de trahison et elle ne voulait surtout pas que ses ennemis pensent cela.
« Je ne fuirais pas Henry pour rien au monde, sinon ça serait un bon moyen pour mes détracteurs de me voir comme une traîtresse. Non, je suis très bien ici, en famille. » Ironisa-t-elle. Puis elle répondit à son cousin à propos de la lettre. « Cela ira Henry, je préfère éviter les correspondances en ce moment. »
L’heure du départ sonné et Henry devait la quitter pour se préparer à son voyage. Elizabeth espérait bien que ce projet de mariage ne se conclue pas, elle ne voulait certainement pas se marier et encore moins avec un étranger, même si c’était un homme élégant.
« Passez un bon séjour Henry, que Dieu vous protège dans ces lointaines contrées. » Salua-t-elle son cousin.