♕ Métier : Ancienne serveuse au Flying Dutchman et désormais mère au foyer ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : 400 Lux ♕ Mon nombre de messages est : 1622 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 3 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/04/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya, Elizabeth, Edward
Sujet: Le passé est le plus violent des poisons ♣ avec Caterina Mer 24 Avr - 21:39
Le passé est le plus violent des poisons.
A la Taverne le Flying Dutchman. 17 Août 1553
« Cela faisait une heure, dix heures, une minute, qu’elle courrait, en fait, elle n’arrivait pas à savoir depuis combien de temps elle fuyait le mal qui était incarné en son père. Elle ne comprenait pas, pourquoi lui avait-il menti pendant tout ce temps ? Bourreau, son doux petit papa était un bourreau, un assassin et aujourd’hui, il venait de tuer une femme, une folle et une ancienne reine. Les larmes longeaient ses joues, elle ne comprenait plus et enfin elle s’arrêta. Elle se trouvait au beau milieu d’un sentier, seul et le soleil n’allait pas tarder à se coucher. Elle le savait, sa mère de son vivant connaissait ce secret et elle l’avait cautionné. Pourquoi ? Elle qui était si douce, comment avait-elle pu supporter de vivre avec ce meurtrier. Constance avait honte. Honte de cette famille et du sang qui se trouvait sur les mains de son père et sur les siennes en l’occurrence. Elle était la fille du bourreau et plus jamais elle ne pourrait regarder personne en face, tellement qu’elle se sentait coupable. Et si un jour elle rencontrait une famille victime de Hans Bennet, comment réagirait-elle ? Elle n’assumait pas et ne pouvait assumer. La jeune fille se retourna, Londres était là, éloignée, mais pas encore assez pour elle. La petite brune le savait, elle devrait mettre beaucoup de distance entre elle et son père et pour cela, elle allait devoir continuer à marcher et fuir encore et toujours. Hans n’était plus son père, c’était un menteur, un inconnu pour elle et jamais elle ne voulait le revoir. »
Cela faisait dix ans qu’elle avait fuis, autrefois jeune fille, aujourd’hui femme, Constance n’avait plus jamais revu son père et ne cherchait certainement pas à le revoir. Si elle était à Londres, c’était pour survivre et surtout se reconstruire. Elle l’avait croisé par moment et aperçu au loin, mais elle avait toujours fuis, l’évitant à n’importe quel prix. Serveuse au Flying Dutchman, elle s’était reconstruite s’entourant de nouvelles personnes et de gens bons qu’elle aimait pour ce qu’ils étaient. Il y avait en premier Louis Fontaine, son patron, un homme dur, mais bon à la fois, ou encore Mary-Ann Paton, cette tenancière de bordel, qui l’avait autrefois nourri et auprès de qui, elle trouvait conseils et réconfort. Sa vie avait évolué et après tant d’année de fuite, elle était heureuse de s’être stabilisé, en plus son métier de serveuse lui plaisait beaucoup, elle adorait le contact avec les clients et surtout de rencontrer du monde. Au matin, elle s’était levée de bonne heure pour aider Louis à ouvrir la taverne, les premiers pêcheurs n’allaient pas tarder à arriver, pour boire un petit coup avant de partir en mer. Puis la matinée s’écoula, entre les clients, les verres à servir, à remplir, à ramasser, puis les discutions. Puisque quand elle le pouvait, Constance adorait parler avec les clients, elle écoutait leurs récits marins. En fait elle adorait la mer et les bateaux et un jour, elle voudrait partir loin et naviguer sur l’un d’entre eux. Durant sa matinée, elle eut une petite pause, de quoi se restaurer et de déjeuner, pendant ce temps-là, elle s’installa sur un petit banc de pierre, qui se trouvait face à la Tamise, c’était son endroit préféré, là où elle se prêtait à rêver, espérant un jour pouvoir surmonter son passer et faire à nouveau un pas en avant dans sa vie. Elle pourrait rencontrer un gentil jeune homme et aussi avoir des enfants, elle adorerait avoir des petits pirates, à qui elle raconterait de nombreuses histoires. Cependant pour le moment, un blocage se faisait en elle, comme si son passé ne lui permettait pas d’aller plus loin dans la vie. Elle détestait son père pour tous les problèmes qu’il lui causait. Elle avait rencontré un jeune homme très sympathique, avec qui elle était amie, Thomas Hertford, dont le frère a été condamné et décapité et bien sûr, qui était le bourreau, son père ! Comment pouvait-elle se construire une vie, si son entourage avait été victime de son bourreau de père. Après avoir mangé un sandwich et une pomme, elle retourna à la taverne pour reprendre son service, quand elle vit à une table l’une de ses bonnes amies, Caterina Connoly. La jeune serveuse s’approcha de la jeune femme et elle l’aborda.
« Bonjour Caterina, tu souhaiterais quelque chose ? » Demanda-t-elle avec le charmant sourire enfantin qui la caractérisé.
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Sujet: Re: Le passé est le plus violent des poisons ♣ avec Caterina Mar 21 Mai - 19:37
Que dire de la haine ? C'était un sentiment étrange quand on réfléchissait. C'était peut-être d'ailleurs un des plus forts qui puisse exister. On l'opposait souvent à l'amour mais c'était faux. La haine et l'amour n'étaient que complémentaires, rien de plus. il ne pouvait avoir de haine sans passion, sans amour. On aimait quelqu'un aussi violemment qu'on pouvait le haïr. Il n'y avait qu'un infime petit pas entre les deux. L'un pouvait engendrer l'autre et vice versa. Oui, la haine était un drôle de sentiment, très puissant et qu'on ne pouvait pas vraiment contrôler.
Caterina haïssait-elle son père ? Non pas vraiment, elle était en colère contre lui. Et elle lui avait soufflé ces mots : "Je te hais !" Mais au fond, elle ne pouvait le haïr, car elle n'y arrivait pas tout simplement. La jeune femme n'était pas souvent d'accord avec les principes, ni les idées de son géniteur, mais elle n'avait pas d'autres choix que de lui obéir, bien sûr il était difficile pour elle d'aller à l'encontre de la volonté de son père. Au fond, la jeune femme le savait, il l'aimait... mais son ambition prenait souvent le dessus, et il laissait ses sentiments de côté, n'hésitant pas à marier sa fille à n'importe quel Homme du moment qu'il était riche et haut placé dans la noblesse. Cela la rendait triste. Caterina n'aimait pas ce père là. Il avait été un temps où Mr Connolly avait été gentilhomme, sage et ne souhaitant que le bonheur de sa fille et c'était ce père là qu'elle avait aimé, son ambition l'avait rendu détestable. Néanmoins elle ne pouvait pas le haïr car la jeune femme avait l'espoir de retrouver un jour ce père aimant qu'elle avait eu. Mais pour le moment, il était devenu froid et distant et Caterina avait l'impression de s'éloigner de lui à chaque dispute... il y avait eu un temps où ils avaient été très proche et ce n'était plus le cas, elle regrettait souvent le bon vieux temps.
Mais cette idée qu'il avait de la voir mariée à un homme puissant lui déplaisait. Bien sûr, elle savait qu'il lui fallait accepter les mariages arrangés, mais non La jeune femme n'arrivait pas à se faire à cette idée. Et puis l'ambition de son père lui faisait peur, les hommes qu'il lui présentait étaient, certes puissants, mais indigne de confiance, ils ne la regardaient soit pas, soit de la même façon que l'on regardé un cheval avant de l'acheter. C'était exactement la même chose. Et Caterina n'aimait pas cela... après tout, qui pouvait aimer d'être dévisager de la sorte. Si seulement un de ses hommes lui avait porter un quelconque intérêt, à elle même, à ses goûts, à ses hobbys et non à son apparence. Et elle tenait surtout à faire comprendre à son père qu'elle ne voulait pas faire partie de la noblesse, sa situation actuelle lui convenait, après tout elle était heureuse comme ça. Mais Mr Connolly ne voulait rien savoir, son stupide projet de voir sa fille recevoir un titre de noblesse faisait abstraction de sentiment. Et ce projet était devenu le sujet principal de leurs disputes. Toujours la même dispute, toujours les mêmes phrases :"je ne veux que ton bien" "Ne me parle pas sur ce ton" ect...
Et aujourd'hui n'avait pas été une exception. Caterina était sortie de chez elle après une dispute et à présent elle déambulait dans les rues, sans vraiment savoir quoi faire. Elle était trop en colère pour pouvoir réfléchir. Ses parents ne l'avaient pas vue sortir et heureusement sinon elle aurait eut droit à un sermon de plus et la jeune femme n'en avait vraiment pas envie. Elle aimait les rues et ses gens. Les gens du peuple étaient parfois beaucoup serviables et gentils que les personnes de la noblesse ou de la bourgeoisie. Bon bien sûr il ne fallait pas faire une généralité, mais au moins avec les gens du peuple on savait à quoi s'attendre, ils n'étaient pas bourrés d'hypocrisie ce qui permettait donc de mieux les cerner. Caterina avait envie de boire quelque chose pour se soulager les nerfs. Pas forcément de l'alcool, au pire peu lui importait, la jeune femme n'était pas difficile. Cela tombait parfaitement, elle arrivait devant la Taverne le Flying Dutchman... Constance était peut-être de service, oui cela lui ferait du bien de parler à une amie.
Elle prit donc place à une table, ignorant les regards étranges que lui lançaient certaines personnes, il était vrai que l'on ne voyait pas souvent une jeune femme assise seule à une table, d'habitude lorsqu'une fille venait ici c'était qu'elle avait été invité par quelqu'un d'autre mais Caterina n'en avait que faire. C'est alors qu'une voix qu'elle connaissait pas interrompit sa solitude. Constance venait de la saluer lui demandant ce qu'elle souhaitait.
"Bonjour Constance !" répondit-elle avec un sourire sincère "Je passais juste par là et je me suis dis que je pouvais passer te voir un moment."
Caterina ne lui précisa pas qu'elle venait de se disputer avec son père, après tout, la jeune serveuse avait elle aussi ses propres problèmes et la jeune femme ne voulait pas embêter son amie avec cela. Elle voulait juste lui parler comme le font la plupart des amis entre eux. Et contrairement aux personnes de la noblesse, les amitiés chez le peuple étaient généralement sincères et c'était le cas de celle-ci. Caterina s'entendait vraiment bien avec Constance et savoir comment allait son amie lui importait beaucoup après tout, elle s'inquiétait aussi pour elle.
"Comment vas-tu ? Le travail n'est pas trop difficile en ce moment ?" Demanda la jeune femme en souriant.
[hrp : Excuse moi pour le temps que j'ai mis à te répondre j'essaierais de faire mieux la prochaine fois promis ]
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❝ Constance B. Wayne ❞
LA FILLE DU BOURREAU ♌ le petit oiseau des rues.
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Sujet: Re: Le passé est le plus violent des poisons ♣ avec Caterina Mer 29 Mai - 16:53
Le passé est le plus violent des poisons.
A la Taverne le Flying Dutchman. 17 Août 1553
Travailler au Flying Dutchman a toujours été un réel bonheur pour elle. Elle avait connu son dirigeant, Louis Fontaine en volant chez un boulanger, celui-ci ne l’avait pas grondé, non il avait fait mieux, il lui avait ouvert sa porte alors qu’elle mourrait de faim. Il lui avait offert un toit, à manger et surtout un travail et une nouvelle vie. Même si au début, elle vivait dans l’appréhension de voir son père entrer dans la taverne, aujourd’hui elle n’avait plus peur de cela, elle avait tellement changé, qu’elle espérait qu’il ne la reconnaisse plus. En devenant serveuse, elle avait fini par se stabiliser, d’avoir une vie tranquille, mais aussi de connaître de nombreuses personnes. Sa vie s’était reconstruite et elle en était très heureuse. Caterina faisait partie de ses nouvelles connaissances, tout comme Catherine, Isolde, Cristao et beaucoup d’autres. Constance était comme un électron libre qui se baladait partout et qui se liait d’amitié à de nombreuses personnes. Elle n’était pas une méchante personne et si elle avait des ennemis, elle le regrettait amèrement, la jeune femme aimait être apprécié et aussi plaire à tous et à toutes. Voir la belle Caterina lui faisait réellement plaisir, cela faisait un petit moment qu’elle n’avait pu la voir en raison de son travail. En effet, les marins qui accostaient en Angleterre étaient de plus en plus nombreux, surtout les espagnols, qui profitaient de l’amitié entre la reine Mary et l’empereur Charles Quint. Certains disaient même qu’un mariage anglais espagnol pourrait se faire et que l’héritier Philippe de Habsbourg pourrait être le futur roi. N’ayant personne dans la taverne, à part quelques vieux marins assis au bar, elle en profitant pour s’asseoir à côté de son amie.
« Caterina je suis heureuse de te revoir, notre dernière rencontre remonte à si longtemps. » Disait-elle tout en souriant gaiement.
Cependant, Constance remarqua bien vite que sa belle amie avait quelques tracas, elle n’était pas aussi vive qu’auparavant, avait-elle à nouveau des problèmes avec sa famille ? Caterina venait d’un milieu bien plus aisé que le sien et certaines choses qui venaient des plus riches lui échappés. D’ailleurs, elle avait beaucoup de mal à comprendre certaines choses. Pendant plusieurs années, elle avait été qu’une fugueuse, échappant aux règles familiales. Elle le savait, dans certaines familles on forçait les jeunes filles à se marier, elle en fuyant avait échappé à ce sort, même si elle était sûre que son père ne l’aurait jamais forcé à prendre un mari.
« Oui je me porte bien et au travail tout va bien, j’adore travailler et rencontrer chaque jour de nouvelles personnes. Mais toi Cat, tu ne sembles pas au meilleur de ta forme. » Répondit-elle avec un faible sourire.
Sa sollicitude était l’une de ses qualités, elle souhaitait toujours prendre soin de ses amis, mais aussi de les soutenir dans leur vie, comme elle le faisait auprès de Catherine Carey qui se trouvait seule à élever tous ses enfants après le départ de son mari, qui ne voulait pas renier sa religion. Quel triste vie pour cette mère courage, voilà pourquoi Constance faisait tout pour l’aider, quand elle le pouvait, de plus, elle était la marraine de la petite Elizabeth, elle se devait donc de soutenir cette famille, puisqu’elle en faisait presque partie.
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Sujet: Re: Le passé est le plus violent des poisons ♣ avec Caterina
Le passé est le plus violent des poisons ♣ avec Caterina