Philip Cavey

" La loyauté c'est aussi être fidèle à soi-même " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM Philip Cavey AGE 27 ans DATE DE NAISSANCE 8 juin 1525 ORIGINE Anglaise SITUATION FAMILIALE Marié MÉTIER Duc d'Arundel, conseillé du roi GROUPE La noblesse anglaise CRÉDITS avatar Mach', gif Laerke LE JOUEUR PSEUDO Psychotikbitch AGE 20 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? PRD TON AVATAR Ian Sexyhalder VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? Fictif. VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? Oui pourquoi pas

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS?
Aussi longtemps que je puisse me rappeler j’ai toujours été catholique, et remettre cela en question me semble tout à fait improbable. Je n’ai même jamais réfléchi vraiment à la question ; mes parents l’étaient avant moi, tout comme les leur avant eux. C’est l’éducation que j’ai reçue, et il ne me semble pas possible de changer ce que l’on est profondément. Ne m’étant jamais intéresser à l’émergence du protestantisme, je n’ai pas vraiment d’avis sur la question. En revanche, je condamne avec virulence l’anglicanisme. Dans la société, chacun à sa place, et le roi doit rester le roi ; il ne remplacera à mes yeux jamais notre Pape, qui est la voix et les yeux de Dieu.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? Je me réjouis d’avoir une reine si dévouée à son peuple à et notre religion. Mon admiration lui est acquise, et sincère. Forte et courageuse, je la sais capable de ramener notre religion à son zénith. Bien que froide d’apparence, nul ne peut remettre en cause l’amour et l’attention qu’elle porte à son peuple, et l’on ne peut attendre davantage d’une souveraine. Néanmoins, je crains pour l’Angleterre. Avoir une femme pour couronne pourrait être vu comme un signe de faiblesse vis-à-vis de nos voisins. J’espère qu’elle trouvera rapidement un mari qui acceptera d’endosser ce rôle. Mais je sais qu’elle le fera, car elle ne fait que servir les intérêts de son royaume.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? Jane était je pense une bonne souveraine dans le rôle de l’épouse d’un roi, mais je ne pense pas qu’elle ait les épaules pour soutenir un royaume toute seule. Malgré ses croyances douteuses, qui font qu’elle n’aurait jamais dû pouvoir monter sur le trône, c’était une femme qui me paraissait douce et réfléchie, pour le peu que je l’ai vue. Elle avait quelque chose de rassurant et de paisible, mais elle cachait bien son jeu, et je suis fort heureux que notre reine Mary soit la nouvelle reine d’Angleterre. Elle a la foi et saura nous guider dans notre siècle bien mieux que n’aurait jamais pu le faire Jane.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? Je n’agis pas dans l’ombre. Mon poste de conseiller du roi me donne le pouvoir d’agir dans la lumière. Nul besoin donc de me cacher pour défendre et protéger le catholicisme. Je pense justement que ceux qui n’ont pas peur de leurs convictions ne devraient pas avoir peur de les assumer. Se cacher quelque part, c’est reconnaître que ce que l’on fait c’est mal. Au moins ils ne sont pas stupides ; ils ont conscience de leur erreur et ne devraient pas tarder à se retourner vers la seule foi qui soit vraie et pure.

As-tu jamais vécu pour toi ?

Je suis né en Angleterre. Mon père avait déjà eu une fille hors mariage, donc avoir un garçon de sa femme a été un grand bonheur pour lui ; j’étais en somme un outil pratique afin de préserver le nom des Cavey et leur héritage. J’ai été élevé à la campagne jusqu’à mes quinze ans, mes parents pensant que la cours n’était pas un lieu pour un enfant. Je fus initié aux différents arts dont un homme de bonne famille doit connaître les rudiments, à savoir la chasse et la conversation. Je suis particulièrement heureux aujourd’hui qu’il m’ait été offert de grandir loin des complots et des tensions qui entourent nos souverains, car j’ai pu profiter de mon enfance et m’écorcher les ongles dans la terre, savoir ce qui me donnait envie de vivre. J’étais particulièrement attaché à ma nourrice qui me donna l’envie de vivre une vie saine et pieuse. C’est elle qui m’a donné la foi si précieuse qui guida toutes mes décisions de vie.

Malgré tout, lorsque je devins adolescent, j’avais un désir très fort de retrouver mes parents et les joies de la cour. A quinze ans, la campagne me paraissait particulièrement monotone, et mes leçons sans intérêt puisque je ne pouvais pas les appliquer. Lorsque mes parents prirent sur eux de me faire les rejoindre là-bas, j’eus peine à dissimuler ma joie. Mais j’ignorais ce qu’ils avaient prévu pour moi. Mon père avait décidé que je devrais suivre ses traces et devenir plus tard un conseillé royal. Ma venue à la cour n’était pas dirigée vers la recherche des plaisirs dont on parlait, mais bien de relations que je devrais travailler sur le long terme afin de devenir tout comme mon géniteur, un homme bien placé dans la hiérarchie, et d’assurer la prospérité de notre famille. Je passais donc le plus clair de mon temps avec mon père, à apprendre comment la famille royale gérait les dépenses et les conflits diplomatiques, les droits qu’avait un homme de sa position et les limites à ne pas dépasser, le fil tout tracé de mon existence et des rôles que je devrais occuper pas à pas pour le suivre. Cela n’était en rien une vie passionnante, ou une vie d’aventure, mais cela ne me dérangeait pas ; j’avais été élevé pour mener cette vie, et mon seul objectif était de l’obtenir le plus tôt possible. Rapidement je me révélai être particulièrement doué avec les chiffres, et on m’offrit un poste de comptable. Je fis donc invité à participer aux évènements de la cour et découvrit un monde dont j’ignorais la pratique des conventions, bien que j’en connaissais évidemment la théorie.

Je rencontrai alors la fille d’un ami de mes parents, Hortense qui m’initia aux coutumes et au protocole indispensables à tout homme de bonne famille. Elle me fit rencontrer des personnes bien placées ce qui me permis de me faire une place dans le cercle fermé de l’entourage royal. Il me manquait cependant un attribut indispensable si je voulais vraiment être pris au sérieux en tant qu’homme et me voir accordé un rôle plus important que celui de comptable ; une épouse.

Dans cette recherche, Hortense me guida. Nous étions devenus de très bons amis, et vivant à la cour depuis son plus jeune âge, elle savait bien mieux que moi quels étaient les jeunes femmes qui pourraient correspondre à mon rang. Toutefois je n’avais guère d’intérêt pour cet exercice et trouvait toujours à redire lorsqu’elle me présentait une femme. Toutefois, un événement inattendu vint bouleverser le cours de mon histoire.

Si j’étais, moi, étranger à l’art de la séduction, Hortense y était bien mieux formée que moi. Bien que n’étant pas mariée, elle avait des relations fréquentes avec de nombreux gentilshommes, et elle tomba enceinte. Il n’y avait aucun sentiment amoureux entre elle et moi, mais une profonde affection cependant. Lorsqu’elle m’apprit qu’elle portait un enfant d’un homme dont elle ignorait l’identité, j’y vis une solution à mes problèmes. En ce qui me concernait, seul mon travail et ma foi avaient de l’importance, et trouver une femme était pour moi une corvée. Quant à elle, si elle voulait garder son rang et sa réputation, il lui fallait un père pour cet enfant. Je me proposai aussitôt de l’épouser, ne lui promettant ni amour ni passion, mais une amitié tendre et un foyer, ainsi qu’un nom pour son enfant. Ne voulant pas que ses parents et les miens sachent que l'enfant n'était pas de moi, et sachant que la décision finale de qui elle et moi devions épouser leur reviendrait, nous nous sommes tous deux arrangés pour leur glisser l'idée de nous marier. Chacun sembla ravi de cela, si bien que nous somme toujours demandés elle et moi si ce mariage n'était pas leur plan depuis que nous avions été présentés. Le mariage fût célébré rapidement, et quelques mois plus tard, « notre » enfant vit le jour. Personne ne sut jamais que l’enfant qu’elle portait n’était pas le mien.

Notre amour resta platonique, mais notre affection vint en grandissant. Elle remplissait les tâches qui lui étaient demandées, m’accompagnait lorsque cela lui était demandé, et je lui demandais même parfois conseil lorsque les décisions que je devais prendre me posaient problème. Notre petit garçon Alexander grandit rapidement, plus vite que je ne pouvais le voir, car les affaires de la reine occupaient le plus clair de mon temps.

J’étais à présent dans les bonnes grâces de notre reine, faisant partie de ses conseillers proches. J’avais la vie dont j’avais toujours voulu, à ce détail près que je ne partageais pas la foi de notre souveraine, mais je taisais mes divergences d’opinion tout comme mon père. Là n’était pas ma place. Je fus néanmoins ravi quand notre reine Mary pris la place de la reine Jane. Mon objectif aujourd’hui et de voir notre foi à nouveau à son apogée, même si je ne participe pas de manière acidue à son rétablissement, trop occupé par les tâches qui sont les miennes.

Le temps m’a toutefois appris à profiter des plaisirs simple de la cour, m’éloignant parfois de la vie de travail que je me suis tracé, mais je reste un Cavey ; le travail et la famille sont les valeurs qui ont le plus d’importance à mes yeux, et lorsque l’occasion m’en est donnée, je ne perds jamais l’opportunité de prendre le temps d’enseigner des choses à mon garçon qui a aujourd’hui six ans.