Le doux baiser ou les caresses qu’on homme peut faire m’est impossible. Ceci est dû au faite que mon tendre époux n’est plus dans ce monde … Il s’est suicidé. Il est mort à cause de sa mère, la terrible femme. Je la hais, je veux détruire comme elle m’a détruite. Si seulement, elle avait gardé mon passé pour elle seule. Je ne voulais pas que mon époux l’apprend par une autre mais par moi. De ma propre bouche, or, la couleuvre a décidé autrement. Je la méprise, je la hais. Je la veux morte et brisée. Je n’arrive plus à la supporter, rien que de l’entendre parler ou rire, cela me fait mal. Elle est en vie, elle. J’aurais tant préféré que mon doux époux soit encore de ce monde, qu’il vive. Il avait tant de chose à vivre, en particulier ma grossesse, les premiers pas de notre enfant, les premiers rires, les premiers amours de ce dernier. Or, il ne le verra jamais, il est maintenant enfermé dans le caveau dans le cimetière à Londres, un corps pur entourés d’autres âmes, noires ou blanches … J’aurais tout fait pour l’empêcher de commettre cette folie, or, je n’étais point là quand il a décidé de faire cette œuvre. Le suicide. J’aurais aimé le rejoindre, être morte … Ne plus être dans ce monde mais je porte son enfant. Il est le seul lien que me rattache à lui. Le seul être pour qui, j’ai envie de vivre en harmonie. Le seul personnage que j’ai envie d’aimer pour toujours. Et, les autres ? Certains sont mes amis, comme Katherine, par exemple. Celle-ci est ma meilleure amie. Je me souviens nos rires lors des soirées, des bals … Tout cela remonte, il y a longtemps, enfin, pas si longtemps que ça. Mais, c’était une belle époque. J’aimerais tant rire. Cela me manque … énormément. D’ailleurs, cela fait beaucoup de temps que je n’ai pas vu, ma chère amie. Je sors de mon lit, je m’étire doucement. Je fais quelques pas dans ma chambre, je touche mon ventre, mon enfant me donne des coups. Je ris doucement, j’avais peur qu’en perdant mon époux, je fasse une fausse-couche. Mais, j’avais tenu bon. En même temps, je suis restée longtemps alitée dans ma chambre de malade et de femme enceinte. Je suis restée trop longtemps sans voir mes proches, bien que la plupart me rende visite, comme ma meilleure et douce amie. De combien étais-je enceinte ? Six mois, seulement six mois. Je ris un petit peu. Je suis si heureuse, j’ai hâte de le voir grandir. Le voir s’épanouir, comme une plante. Il sera le bien le plus précieux. Il sera mon cadeau. Présent de mon époux mais également de Dieu. Je marche sur le sol et je regarde la fenêtre. Il est temps pour moi d’aller voir mon amie ainsi que la Cour, cela fait beaucoup de temps que je n’ai pas mis les pieds là-bas. Pour cela, il faut me vêtir correctement. Qu’est-ce que je peux porter ? Une robe qui va bien à une femme enceinte de six mois. Hum, peut-être la robe aux couleurs colorés ? Oui, peut-être. Je ne sais pas, en fait, je n’ai pas un goût très sûr dans la mode. Qui est Reine ? Jeanne Grey. Enfin bref, je me prépare puis je vais au palais royal pour retrouver ma meilleure amie, Katherine. J’arrive quelques heures après là-bas, je marche dans les couloirs. Je ne la trouve pas. Ou est-elle ? Il faut que je la retrouve pour lui parler et essayer de m’aider à me venger de mon affreuse belle-mère. Je ne la trouve pas. Je décide de rentrer chez moi. Je monte dans la calèche que j’avais empruntée quelques heures plus tôt puis je suis de retour à la maison. Je rentre chez moi, je suis dans le salon quand une de mes servantes vient m’annoncer la visite de Katherine. Je lui demande qu’elle me rejoigne dans le salon privée. Ce dernier est un endroit où ma belle-mère adorée ne vient jamais. Je me rends là-bas, j’attends Katherine. Une porte s’ouvre et je vois celle-ci, j’ai un grand sourire aux lèvres. Et, je m’approche d’elle.

Lavina ▬ Katherine, je vous cherchais tantôt, comment allez-vous ?

snake eyes watching us poor soulsthey must be destroyed

Lav & Katty ✖ Vengeons nous sur cette mort

© belladone.


Je ne pourrais jamais le revoir … Ni revivre notre amour d’antan. Il est mort. MORT ! Je suis veuve, veuve et enceinte, de mon premier enfant. Je suis maudite. Qu’est-ce que j’ai fait pour subir ce sort ? Pourquoi elle lui a dit ? Pourquoi ? Elle est horrible et elle mérite de le payer. Oui, elle a perdu un fils et une belle-fille, même si elle ne m’a jamais aimé, elle m’a perdu. J’ai tout fait pour qu’elle m’aime et résultat, elle continue de me haïr. Je pense à mon enfant, à l’enfant que son père ne pourra pas voir … Ni le voir grandir. Dieu a maintenant mon doux aimé … Je ne sais que faire maintenant. Comment vivre sans lui ? Sans cet amour qui m’a apporté plus que la noblesse et l’argent. Je ne veux que lui, qu’il m’embrasse de nouveau et que je ressente son doux parfum. Il est tout pour moi et maintenant il n’est que cendre. Après des nombreuses minutes de réflexions, je décide d’aller voir ma meilleure amie, Katherine. Celle-ci est une dame d’honneur d’une reine. Je me prépare, j’ai tellement envie de la retrouver. Elle me manque. Elle est la seule qui peut doucement me ramener, me sauver de cette mort lente et mélancolique. Après avoir fini de m’habiller, je décide d’aller au palais pour retrouver celle qui rallume ma joie, petit à petit. De quoi, allons-nous parler ? Croyez-vous qu’une femme va vous dire tous ces secrets ? Détrompez-vous. Je quitte ma demeure et je vais rejoindre mon amie au palais. Sera-t-elle là ? Je l’ignore. Peu de temps après, je retourne chez moi. Mon amie n’était pas présente. Je retourne dans ma belle demeure, et je reste là-bas. Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Je l’ignore. On m’avertit que Katherine est à la maison, je demande à une de mes servantes de la faire venir dans le salon. Je vais de ce pas et je vois par la suite, ma meilleure amie. Je lui fais un grand sourire. Je lui parle. Et, il faut que je lui demande quelque chose en plus de ma vengeance éternelle.

Katherine ▬ Veuillez acceptez mes humbles excuses, la reine m'a conviée à un banquet.
Lavinia ▬ Ce n’est rien ma chère amie.

Elle s’assoit et je fais de même. Je porte une de mes mains sur mon ventre fort arrondis. Je suis enceinte de six mois, mon enfant doit naître dans le courant du mois d’août de cette année. J’ai tellement hâte de le serrer dans mes bras et de le pouponner mais je sais qu’à un moment, je serais obligée d’être alitée et de ne pas assister à divers événements de la cour. Ma chère amie pose sa main sur la mienne. Je lui fais un sourire.

Katherine ▬ Ma fois la vie à la cour me réussit je crois. Mais le plus important, vous comment allez vous et l'enfant allez vous tous les deux bien ?
Lavinia ▬ Je suis heureuse que vous allait bien. Ma foi, je pense que je commence à sortir, mais, je dois avouer qu’il me manque. Mon enfant va bien. Je vous remercie, ma chère.
Katherine ▬ Permettez moi de vous dire que vous avez meilleure mine que la dernière fois que nous nous somme vu et vos cheveux son sublimé l'enfantement vous va à ravir.

Un sourire éclaire mon visage. Un sourire heureux. Je continue de garder ma main sur mon ventre. Dans quelques mois, cet enfant allait naître. Fils ou fille ? Je ne sais pas encore, mais, je sais qu’il sera aimé. Aimé par moi. Il est mon bien précieux. Mais, si, je devais mourir, je confierais mon enfant à une personne digne de confiance. Et, ma belle-mère n’en a fait partir. Enfin, j’ignore si je peux contester son droit … S’il m’arrivait malheur. Je regarde Katherine et je lui offre un grand sourire.

Lavinia ▬ Je vous remercie ma chère. Cet enfant grandit en moi, il me donne souvent des coups. Mais, je peux vous demander quelque chose ? Enfin deux. *Je me tais pendant un moment puis je continue* J’aimerais que vous devenez la marraine de mon enfant et que s’il m’arrive malheur, j’aimerais que vous occupez de mon enfant … Comme si, c’était le vôtre. *Je lui prends les deux mains et je la regarde. Dans mon regard, on pouvait voir l’inscription de la peur. Peur de mourir pendant l’accouchement.*

HJ : désolé pour le retard et pour la réponse qui est moyenne.