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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
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Elizabeth Tudor
Elizabeth Tudor
Admin ♛ « Princesse et bâtarde d'Angleterre. »
♕ Métier : Princesse d'Angleterre ♕ Age : 25 ans ♕ Religion : Celle que me dictera ma souveraine. ♕ L'avatar a été fait par : fassophy ♕ Mon nombre de messages est : 3524 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 11 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 11/09/2012 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya Cavendish - Constance Bennet - Edward Seymour Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart Tumblr_oe67vtSxjf1tvdu5mo1_250

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MessageSujet: Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart  Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart Icon_minitimeDim 24 Mar - 0:27


Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare.

Les bords de la Tamise
10 Août 1553

Montée sur son fier destrier, lady Elizabeth savourait l’un de ces rares moments de liberté hors de la cour. La vie à Londres n’avait pas que des mauvais côtés, même si son cher Hatfield House lui manquait. Là-bas, la vie était plus calme, moins dangereuse et surtout plus plaisante, elle s’y sentait vivante, contrairement à la cour où elle devait faire attention à ses arrières. Quand elle était sur son domaine, elle pouvait se promener à cheval, galoper les cheveux au vent et tout cela sans protection, ici il n’y avait rien de tout cela, elle était constamment surveillée. Durant cette promenade, elle était accompagnée de deux dames de compagnie, ainsi que son garde personnel : Mark Earnshaw, celui-ci était plutôt beau dans son genre, mais rien que le fait de savoir qu’il observait ses moindres faits et gestes cela agacé la bâtarde. Si seulement elle avait naquit homme, le monde et surtout l’Angleterre aurait eu un nouveau visage. Elle aurait été à ce jour roi de ce pays, sa mère n’aurait jamais eu à subir le billot, mais surtout, elle aurait été libre comme n’importe quel souverain. Cependant, le destin avait choisi autrement et elle était née femme, donnant ainsi à l’Histoire un goût amer d’incertitude. Mary, sa sœur devait aussi regretter le fait d’être du mauvais sexe, mais après de nombreuses difficultés, elle était désormais reine et elle accomplissait son destin. Elizabeth ne savait pas si sa sœur serait une bonne reine, elle craignait du contraire en raison de son passé bien trop mouvementé. De plus, la bâtarde trouvait que les nouveaux conseillers de Mary n’avaient rien à faire dans le Conseil privé et ne devait surtout pas s’occuper des affaires du pays. Si c’était elle qui serait à la tête de l’Angleterre, jamais elle n’admettrait que des proches de l’Espagne et de l’empereur ne prennent trop de pouvoir. La jeune femme détestait les espagnols et encore plus les Habsbourg. Mais cela, elle se garderait bien de le dire. Ici, dans ce pays qui lui était chère tout était dangereux, les catholiques lui gardaient rancœur d’un passé qui n’était pas le sien et ceux qui n’était pas catholique et qui lui en voulait, voyait en elle une menace pour la couronne. En effet, si Mary n’avait pas d’enfant, elle était son héritière et était donc susceptibles de monter sur le trône, en tout cas, selon l’héritage d’Henry VIII duquel se revendiquait sa sœur. Son poids sur la scène politique était faible, mais elle gardait toujours espoir qu’un jour, elle accomplirait ce pour quoi elle était née : devenir une reine. Mais en attendant, elle serait une parfaite servante pour sa sœur, si cette dernière lui demandait de partir, elle partirait, si elle la réclamait à ses côtés, elle le ferait. Elizabeth avait bien l’intention de rester irréprochable aux yeux de tous, surtout quand elle était en compagnie de ses surveillants.

En dehors de son aspect sale, commun à toutes les villes en Europe, Londres était un fief parfait. La jeune femme aimait cette ville, tout comme elle aimait le reste de son pays. La ville avait une architecture bien à elle, elle comprenait de nombreux palais, mais aussi de fabuleux endroits. Les bords de la Tamise faisaient partis de ces places particulières où l’on pouvait se promener, en plus, tout en longeant le fleuve on pouvait tomber sur de très beaux coins de verdures. Par endroit, on pouvait voir des pêcheurs ou encore quelques paysans dans leurs champs, usant de leurs dernières forces pour achever les cultures. Les animaux de ferme qui pâturés dans les plaines se comptaient par centaine. Ce peuple qui œuvrait inlassablement était celui de Mary, mais peut-être qu’un jour, il serait le sien. Qui sait ? Après tout, elle était peut-être une bâtarde, mais elle restait à jamais la fille d’Henry VIII, souverain glorieux qui a fait couler beaucoup d’encre sur les pages d’Histoire et qui a su tenir tête à la papauté. Elizabeth ne savait pas si aurait pu avoir la ténacité de son père, mais s’il advenait un jour qu’elle devienne reine, elle ne reviendrait jamais sur le schisme anglais. Selon elle, il y avait des choses sur lesquelles il ne valait mieux jamais revenir et ce fait majeur pour l’histoire anglaise en faisait partie. Son père avait marqué l’Histoire, un jour Elizabeth savait qu’elle le ferait aussi.
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MessageSujet: Re: Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart  Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart Icon_minitimeLun 15 Avr - 22:08


S'il y avait bien quelqu'un qui n'aimait pas Londres, c'était bien James. Enfin, la ville en elle-même ne lui avait rien fait, c'était une magnifique ville même, bien plus développée qu'Edimbourg, et un lieu de vie et d'effervescence artistique, n'importe qui était obligé de trouver son compte dans cette capitale anglaise. Même James, s'il n'avait pas l'impression d'être constamment surveillé et voir le mépris dans les yeux de certains catholiques. Beaucoup ne voyaient en lui qu'un bâtard que le défunt roi d’Écosse s'était occupé, un caprice royal d'avoir un fils à ses côtés, qu'il aurait sans doute renvoyé si ses épouses lui auraient donné un garçon légitime. James Stuart était un gêneur car il représentait ce qu'on cachait en Angleterre : un protestantisme affiché, une fierté de choisir sa propre religion et ne ne pas avoir à se cacher, puisqu'il était venu en tant qu'invité. Invité … enfin il ne fallait pas s'attendre à ce que Mary Tudor lui ouvre ses bras et le fasse loger dans de beaux appartements. En ce matin d'août, il s'était réveillé dans ses minuscules appartements du fond du palais, rien d'extraordinaire, comme si on lui signifiait qu'il n'était pas vraiment le bienvenu à Londres, qu'on l'hébergeait parce qu'il suivait sa belle-mère Marie de Guise. Mais il en fallait bien plus pour le déstabiliser, il était un Stuart, un garçon solide et droit dans ses bottes.

D'ailleurs après les avoir enfilés, il était sorti dans Londres. Loin du palais et de cette oppression permanente, James respirait un peu plus. Il avait besoin de voir son frère Robert pour lui parler de divers choses mais comme toujours, cet éternel hyperactif était encore de sortie. Que faisait ce garçon tout ce temps ? Impossible à dire et finalement, James ne préférait pas savoir ! Chacun sa vie car à chaque fois que Robert se mêle de sa vie, voilà James à faire les quatre cents coups un peu contre son gré, même s'il adore ça et qu'il ne l'avouera pourtant jamais, ou après quelques rasades d'alcool. Mais s'il ne pouvait pas voir son frère, il avait d'autres personnes à voir, et la chevelure de feu non loin de lui était là pour le lui rappeler. Vu son entourage, son garde et le port de tête royal de la jeune femme de dos, il ne s'agissait que d'Elizabeth. Ces deux là se ressemblaient tellement, une destinée similaire, en parallèle, elle quelques années plus jeunes. Et qu'importe ses deux dames de compagnie et l'homme qui la surveillait, James accéléra le pas pour arriver à la hauteur de la jeune anglaise mais avant qu'il ne lui dit le moindre mot, le garde se mit entre eux.

« Quelle hardiesse ! Je ne suis pas un quelconque manant. » lâcha James avec un petit sourire en coin.

Enfin, il pouvait saluer Elizabeth, décochant un ravissant sourire, content de retrouver son amie, celle qui était son autre, une reine à en devenir, une jeune femme intelligente mais elle avait l'avantage de faire profil bas, alors qu'il avait ce tempérament frondeur.

« Quel plaisir de vous voir de sortie en cette belle journée ! Puis-je vous accompagner ? Il n'y a rien de mieux qu'une promenade avec une jolie fille, surtout quand celle-ci est une amie chère. »

Il n'était pourtant pas séducteur, mais les compliments venaient toujours naturellement quand il appréciait la personne. Rien ne valait mieux que la sincérité pour une bonne entente, comme ces deux là !

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MessageSujet: Re: Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart  Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart Icon_minitimeLun 22 Avr - 19:26


Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare.

Les bords de la Tamise
10 Août 1553
Au loin, elle aperçut un jeune homme seul sur son fier destrier, une silhouette qui ne lui était pas méconnue, celle d’une personne qui était son semblable et qu’elle appréciait grandement, ce qui était rare dans ce monde hostile. L’homme sembla reconnaître sa maigre garde et s’approcha, tout en faisant galoper son animal et se posta fier devant elle. Elizabeth ne put s’empêcher de rire en le voyant approcher ainsi et surtout d’une manière qui ne ressemblait en rien à celle d’un noble. La jeune femme avait rencontré pour la première fois James Stuart à la cour, lors de son retour en compagnie de sa sœur Mary. Les écossais étaient présents en délégation autour de la régente Marie de Guise, une femme que la rousse appréciait moyennement. Ce qui était tout le contraire pour James, les deux bâtards même s’ils venaient de deux contrées différentes s’entendaient à merveille et se comprenaient. James était son autre, son double et ensemble, ils pouvaient converser en toute liberté. La jeune femme déplaça sa monture jusqu’à la droite du jeune homme qui lui faisait face et elle s’exclama d’un ton très sérieux.

« Un manant, je dirais plutôt un fou, vous vous surestimez James Stuart. » Disait-elle tout en le toisant du regard, comme une personne peu modeste le ferait.

Puis elle se mise à rire, ne pouvant garder son sérieux face au jeune homme, cela lui faisait vraiment plaisir de le revoir et le croiser égayerait sa journée plus qu’elle ne l’était. James avait aussi un autre demi-frère, Robert qui était présent à Londres, mais ce dernier se faisait plus discret, d’après ce que la jeune femme avait compris, le plus jeune n’avait jamais été reconnu par son père. Au fond d’elle, elle comprenait ces deux frères, du jour au lendemain, alors qu’elle était une princesse et une héritière reconnue, son père lui avait arraché son titre et sa vie. Elle avait tout perdu du jour au lendemain et même si le peuple lui était favorable, beaucoup ne la considérait pas comme la fille légitime d’Henry VIII. Ce qui était pire dans la situation des deux Stuart, c’était que l’héritière au trône n’était qu’une enfant et qu’elle se trouvait actuellement en France et non dans son pays en train d’apprendre son métier de reine. Pour la jeune femme, même si cette enfant était l’héritière légitime, il valait mieux pour un pays aussi instable que l’Ecosse qu’il soit gouvernait par un homme, comme James par exemple. Après tout, il était un Stuart, il méritait autant cette couronne que cette petite fille.
Par la suite, James lui fit de nombreux compliments et lui proposa de continuer sa promenade en sa compagnie. Elizabeth ne put s’empêcher de sourire, puisque c’était ce qu’elle attendait depuis le début, elle craignait d’ailleurs qu’il ne soit trop occupé pour le faire.

« Avec plaisir James, nous avons tellement peu le loisir de converser à la cour, autant en profiter maintenant. » Répondit-elle avec joie. Puis elle se tourna vers Mark Earnshaw et ses servantes. « Mark occupez-vous de ces dames, j’aimerai un peu plus d’intimité pour converser avec lord Stuart. » Ordonna-t-elle.

Elizabeth savait que Mark lui accorderait ce petit moment de paix, tant qu’il l’avait à l’œil et pour cela, elle ne pouvait que le remercier. Elle aurait pu tomber sur un garde bien pire, mais par chance sa sœur lui confia Mr Earnshaw, pour une fois sa bonne étoile lui souriait. La jeune femme donna une légère tape à son cheval pour que celui-ci reprenne sa route. En compagnie de James, elle s’éloigna de ses gardiens et une fois hors porté de leurs oreilles elle se sentit enfin libre comme l’air. Il était rare qu’elle puisse s’exprimer franchement et à chaque instant de sa vie, elle devait mentir, tricher et manipuler son entourage pour s’en sortir. Pour rien au monde, elle ne voudrait se retrouver à la Tour, comme Jane Grey et bien avant elle sa mère. Cette bâtisse lui donnait toujours des frissons et la jeune femme préférait l’éviter autant qu’elle le pouvait.
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MessageSujet: Re: Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart  Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart Icon_minitimeMer 15 Mai - 17:13


A sa remarque, certains auraient pu mal le prendre, même en prenant cela pour de l'humour. Mais James, pourtant un garçon bien sérieux, n'était pas vraiment de ce genre là et bien qu'il fasse semblant de s'offusquer, ce n'était que pour davantage en rire en cœur avec Elizabeth. Ensemble, les deux jeunes gens peinaient à garder leur sérieux, ils se comprenaient trop bien au niveau de leur destin, la singularité de leurs vies, il était même plus qu'évident de s'entendre à merveille de la sorte et prendre plaisir à partager une promenade ensemble. A ses yeux d'écossais, Elizabeth était la vraie reine d'Angleterre, Mary Tudor ne faisait que piétiner ce pourquoi Henry VIII s'était à acharner à construire, pas toujours avec délicatesse, et ce que le bref règne d'Edward avait tenté de consolider. L'un à côté de l'autre sur leurs montures, ils étaient ces prétendants à la couronne bafoués, cette génération de jeunes gens intelligents, ancrés dans leur siècle par leurs goûts et leur religion, le sang royal coulait dans leurs veines et pourtant, les voilà réduits à de simples bâtards. Les gens qui pensent cela n'étaient que des idiots.

« Il est vrai qu'à la Cour, nous sommes épiés comme des bêtes de foire, ici nous serons bien mieux. »

La jeune femme demanda à ses gens de rester seule avec lui. Elle ne devait pas vraiment avoir d'intimité, à être ainsi toujours surveillée de la sorte, et il ne le comprenait que trop bien. Lui n'était reçu à Whitehall que parce qu'il accompagnait Marie de Guise, mais son nom de Stuart ni même être fils de roi ne lui aurait pas ouvert les portes du palais, à cause de sa religion mais surtout qu'il la revendiquait et voulait soulever son Écosse natale loin de l'enfermement du catholicisme. Ils étaient un peu deux parias, ils s'étaient donc très bien trouvés. James vit le changement d'humeur sur le visage de son amie et ne put s'empêcher de faire la remarque.

« La liberté vous va bien au teint. Que je vous admire d'être aussi patiente à ne pas être maîtresse de vos mouvements et de rester aussi digne. S'il en était ainsi pour moi, je pense que la ville aurait été à feu et à sang. » Plaisanta-il avec un petit sourire en coin.

Lui non plus n'était pas tellement maître de ses journées, il restait à Édimbourg que pour surveiller la Régente et que rien ne se fasse en son absence. Partir lui coûtait beaucoup en général, voilà pourquoi il avait suivi Marie de Guise à Londres. Certains penseraient qu'il aurait été plus judicieux de rester à Édimbourg pour monter une coalition contre la régente mais cela donnait une occasion à James de pouvoir voyager, et surtout de voir Elizabeth. Cela n'était pas rien et puis, ce ne serait pas éternel, il aurait toute sa vie à passer en Écosse, aller à Londres ne lui faisait pas de mal !

« Quelle belle journée, idéale pour nous promener et être nous-même, n'est ce pas ? Il ferma les yeux un instant pour profiter d'un rayon de soleil, avant de revenir à la conversation. Nous ne passons pas assez de temps ensemble, cette cour londonienne empêche les plus grandes amitiés de s'épanouir, c'est bien malheureux ! Dites moi comment vous allez depuis notre précédente conversation ? »

Se parler à la Cour se révélait impossible, à moins de seulement converser de banalités sans aucun intérêt, trop de regards, trop de suspicions, alors ils devaient user de subterfuge pour se parler en toute liberté, comme cet instant. Instant que James appréciait, il n'y avait qu'à voir son visage en général si sérieux s'irradier, arborer un sourire sans faille sur son beau visage.

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MessageSujet: Re: Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart  Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart Icon_minitimeJeu 23 Mai - 15:57


Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare.

Les bords de la Tamise
10 Août 1553
Cette journée ne pouvait pas être plus belle, la voilà maintenant seule, loin des yeux et des oreilles qui la surveillaient et elle était en compagnie de son double écossais James Stuart. Voilà maintenant seize années que la jeune femme portait le titre de bâtarde, depuis autant d’année elle était orpheline de mère et la fille de roi la plus en difficulté. Tant que son père était vivant et s’il s’avouait enfin qu’elle était sa fille, ses jours n’étaient pas sombres. Si au début, elle n’avait plus de quoi se vêtir et que sa maison avait été considérablement diminuée, tout cela avait rapidement changé. Après, elle avait pu conserver un bon niveau de vie, même s’il était bien en dessous de celui des jeunes femmes de la famille royale comme les Grey. Elizabeth n’avait cependant pas été malheureuse, son père se souciait un peu d’elle et parfois il lui arrivait de se montrer fier de son intelligence. Sous le règne de son frère, elle avait été mise au bord du précipice, entre Thomas Seymour qui voulait l’épouser pour prétendre au trône et ceux qui voulaient l’écarter. Après une petite accalmie, la voilà maintenant entre les mains d’une sœur qui la détestait et ne lui faisait aucunement confiance. Mais que pouvait-elle se plaindre, contrairement à des millions d’anglais sa vie était belle, elle avait un toit, un lit de la nourriture. Tandis que le peuple lui subissait les mouvements du gouvernement, un jour ils devaient se soumettre à la réforme, un autre c’était le catholicisme. La bâtarde se demandait bien ce que ces personnes pouvaient penser des inconstances du peuple. James avoua admirer la patience qu’elle avait à se maîtriser face aux dangers qu’il y avait à la cour. Il était vrai qu’elle devait faire de nombreux efforts pour ne pas dire une parole de trop, ni faire le moindre faux pas. Les murs à Whitehall avaient des yeux et des oreilles et jamais elle n’était seule, Mary était partout sans être là, dans tous les cas Elizabeth n’avait pas le choix, elle se devait d’être prudente et cela à chaque instant de son quotidien.

« Et bien James, je plains la reine douairière de votre pays si cette dernière veut vous enfermer, cela ne devrait pas être joli à voir. » Disait-elle alors qu’elle continuait à chevaucher le long de la Tamise.

Elizabeth avait rencontré, il a cela quelques temps la reine douairière Marie de Guise, cela était à un temps où Edouard était encore de ce monde. La reine était alors en visite à la cour et la rousse n’avait fait que la croiser et échanger quelques mots avec cette dernière. Malgré cela, il était clair que le courant n’était pas passé entre elles et si un jour Elizabeth venait à accéder au trône, rien ne serait plus terrible que de devoir négocier avec cette femme aussi différente d’elle.

« Oui il est bien dommage James que nous ne puissions-nous voir plus souvent, j’espère pourtant pouvoir retourner à Hatfield House après le couronnement, peut-être que cela sera l’occasion de nous revoir. » Commença la jeune femme. « Je me porte bien, malgré que le fait que la reine refuse de m’accorder audience, je crains qu’elle ne souhaite me voir sous peu à la Tour. » Quand elle prononça ce dernier mot sa main se crispa sur sa monture.

Tout cela avait commencé il y a deux jours lors de l’enterrement de son frère, les deux sœurs n’avaient pu y assister, Mary de son côté avait organisé une messe purement catholique à laquelle Elizabeth trouva une bonne excuse pour ne pas y assister. Grand mal lui en a pris, depuis Mary voyait en elle une traîtresse, le mal incarné. La jeune femme avait beau tenté de s’excuser, sa sœur lui refusait la moindre audience et depuis elle craignait pour sa vie. Et si Mary voulait la mettre à mort, comme autrefois son père le fit avec sa mère, comme John Dudley qui attendait son dernier jour à la Tour. Allait-elle perdre sa tête ?
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MessageSujet: Re: Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart  Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart Icon_minitimeLun 22 Juil - 17:28


Il ne suffisait de pas grand chose pour passer une bonne journée, pourtant dans un contexte assez morose. Il ne fallait qu'une balade lors d'une journée assez belle et d'une bonne présence à ses côtés. James pouvait paraître parfois un peu trop sérieux, certains diront même coincé, si jeune et pourtant si vieux dans sa vision des choses, ceux qui vous parlent de James dans ces termes auront en parti raison, mais aussi tort. Il était capable, et heureusement pour lui, de s'amuser, de passer du bon temps, et même de plaisanter. Un humour un peu sombre parfois, ou moqueur, mais il possédait un sens de l'humour, et tant pis si cela ne plaisait pas à tout le monde, que cela passe pour de la condescendance ou chose du genre, le principal était que son entourage proche le comprenne. Notamment Elizabeth, qu'il admirait pour rester si digne alors que lui jouer les grands révoltés, un frondeur avant l'heure, une volonté de se battre, bien qu'il n'ait pas toutes les armes entre les mains. Plaindre la Guise ? Elle le pouvait, la relation entre les deux n'avait jamais été au beau fixe et elle ne le sera jamais, ils étaient trop différents et trop bornés pour arriver à un dialogue.

«Plaignez là, elle en a besoin. Et si elle m'enferme, vous m'entendrez jusqu'à Londres. Vous entendrez aussi l'histoire de ce prisonnier qui tyrannise ses gardes, leur fait vivre un enfer et qui finira un jour par s'échapper ! Il rit brièvement, imaginant la scène. Je serais horrible ... Je le suis déjà en fait.  »

Il avait dit sa dernière phrase sur un ton amusé mais solennel. Oui, il l'était car il ne laissait pas véritablement de répit à sa belle-mère, c'était la principale raison de sa venue à Londres. Sinon, Edimbourg lui aurait amplement suffi et l'absence de Marie de Guise lui aurait permis de continuer à monter le pays contre elle, de se faire des allier, de s'approprier le royaume. Son calcul avait peut-être été mauvais, mais il pouvait aussi rencontrer du beau monde à Londres. Et rien que pour cette balade avec sa chère Elizabeth, il ne regrettait rien. Ils se ressemblaient en beaucoup de points, de par leur naissance, la difficulté de se faire reconnaître, une famille en lambeau, un trône à portée de main qu'on leur volait. Et pourtant, la jeune rousse restait digne, même si l'heure était grave. Elle ne montrait rien mais ses derniers mots trahissaient bien sa pensée : la peur de la Tour, de l'échafaud. Instinctivement, James rapprocha sa monture et posa sa main sur le bras de l'anglaise et lui fit un sourire amical.

«Je sais à quoi vous pensez. Vous ne perdre pas votre tête, votre sœur ne s'y risquerait pas, elle est bien trop intelligente pour une telle bêtise. Il se redressa sur sa monture et reprit. Si vous voulez mon avis, elle vous craint autant que vous la craignez, pour la simple raison que vous êtes l'héritière du trône et des partisans. Regardez-vous Elizabeth, vous incarnez cet avenir anglais que le royaume a besoin ! Et avant de se débarrasser de vous, il lui faudra un héritier de sa chair. Ce qui n'est pas gagné, le Habsbourg ne restera pas éternellement en Angleterre ...  »

Elle avait encore sa chance et James restait persuadé qu'Elizabeth ferait une grande reine, sans se douter à quel point il aurait raison dans l'avenir. Et puis avant que Mary Tudor ait un enfant, les poules auraient des dents ! C'était la vision du bâtard écossais et espérait avoir raison, car un enfant entre ces deux ultra-catholiques serait un peu une sorte d'antéchrist pour les protestants et lui n'aurait plus qu'à courir pour espérer survivre, car Marie de Guise le livrera sans hésitation.

Mais puisque les sujets trop sérieux pouvaient gâcher un si beau moment, il dut bien conclure par une petite plaisanterie :

«Au pire, je suis certain que vous feriez une bonne fugitive, et l’Écosse serait là pour vous aider. Ce ne sera pas Hatfield ou Whitehall mais je suis certain que la campagne écossaise vous séduira !  »

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Elizabeth Tudor
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MessageSujet: Re: Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart  Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare ♣ avec James Stuart Icon_minitimeJeu 25 Juil - 19:18


Il n'y a qu'une frontière qui nous sépare.

Les bords de la Tamise
10 Août 1553
Marie de Guise, une femme détestable qui dirigeait l’Ecosse. Elizabeth ne l’avait rencontré qu’à quelques rares occasions, mais elle ne pouvait pas la supporter. Trop catholique, trop sombre, cette femme donnait la chair de poule à chacun de ses passages. La rousse se demandait bien comme James avait pu la supporter pendant toutes ces années, surtout qu’il était le fils illégitime de feu le roi James V d’Ecosse. Le bâtard devait être une épine sous le pied de la régente, après tout, il ne restait plus comme descendance légitime, une fille qui se trouvait en France. Mary Stuart n’était qu’une enfant, une petite fille qui ne se trouvait même pas dans le pays où elle était censée gouverner et en plus, elle était fiancée à l’héritier français. Si cette enfant survivait et épousait le dauphin François, l’Angleterre serait en grave difficulté, surtout avec la présence de deux pays ennemis proches de ses frontières. Mary ne semblait pas voir ce danger, surtout qu’elle tentait de s’allier avec la régente d’Ecosse. Voilà pourquoi et cela depuis un moment qu’Elizabeth encourageait la prise de pouvoir de James, mais cela en secret bien sûr, il ne fallait pas s’attirer les foudres de la sombre Marie de Guise.

« Je suis sûre que vous serez un excellent fugitif, on vous accueillera en Angleterre, juste pour ennuyer votre belle-mère, elle découvrira ainsi l’humour à l’anglaise. » Riait la jeune femme de bon cœur. « Je n’en doute pas, votre légende d’horrible personnage vous dépasse déjà James. » Ajouta Elizabeth sur un ton plus sérieux, avant de se remettre à rire.

La promenade était décidément plaisante et donnait beaucoup de baume au cœur de la jeune lady. James la comprenait parce qu’ils avaient tous les deux vécus les mêmes épreuves, c’est à croire qu’ils étaient comme des frères et sœurs. Le jeune homme avait confiance en elle et ses paroles la revigoraient. Peut-être qu’elle serait, comme il le disait, l’avenir de l’Angleterre, après tout Mary ne pouvait pas déclarer un autre héritier sans se mettre en danger et il était peu probable qu’elle donna un héritier ou une héritière au pays. La reine avait maintenant trente-sept ans et n’était pas encore mariée. Elizabeth avait des doutes sur un mariage espagnol, tout comme James, après tout Mary était attachée depuis longtemps à l’Espagne et Philippe de Habsbourg serait sûrement un excellent parti pour elle. L’homme était veuf, puissant et catholique, de quoi ravir la reine vierge.

« Votre soutien me va droit au cœur James, mais qui sait ce que l’avenir nous apportera. Mary est entourée de conseillers espagnols et de catholiques qui souhaitent ma disparition. Si un jour, je monte sur le trône, comme le stipule le testament de mon père, ça sera avec l’aide de Dieu. » Evoqua-t-elle.

Elizabeth ne pensait pas survivre au règne de sa sœur, après tout, Mary la détestait depuis de nombreuses années et elle ne s’était pas gênée pour mettre leur cousine Jane Grey en prison. Cela ne l’étonnerait pas si un jour on la mettait à la Tour. En cet instant, elle eut un frisson dans le dos, la Tour, elle avait ce lieu en horreur et principalement à cause des actes qui se sont déroulés envers sa famille, son oncle George Boleyn y avait perdu la vie, tout comme sa mère, qui était même enterrée dans l’une des chapelles selon ce qu’on lui avait rapporté. Pour le moment, elle évitait le lieu autant qu’elle le pouvait, mais au vu de la paranoïa de Mary et des nombreux complots autour d’elle, elle ferait peut-être un jour partie de la liste des célèbres prisonniers de la Tour.

« Je ne suis pas sûre que votre belle-mère serait heureuse d’avoir une nouvelle hérétique dans sa précieuse Ecosse. » Riait-elle à nouveau. « Mais non, je suis anglaise et si je dois périr un jour, ça sera dans mon pays et non pas sur un sol étranger. » Ajouta la jeune femme, les yeux brillants de reconnaissance envers le jeune homme.
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