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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

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MessageSujet: Une journée mère/fille (anne)  Une journée mère/fille (anne) Icon_minitimeDim 20 Oct - 21:43

Une journée mère/fille
anne Stanhope & anne seymour


    J’étais chez ma mère. J’étais bien chez elle. Tout était mieux depuis que tout a changé. Je peux vous dire que j’avais connu des jours très sombres après que j’eusse été mariée à ce … brrr … rien que de penser à la famille Dudley, ça me donne la chair de poule. Bien entendu, tout ceci est derrière moi. Aujourd’hui, j’étais en train d’écrire un nouveau poème, raturant sur un parchemin, je voulais qu’il soit d’abord parfait avant de le montrer à ma mère. Il m’arrive de montrer mes poèmes à mes sœurs, mais aujourd’hui, je voulais que se soit ma mère. Ma douce et tendre mère. Cette héroïne. Je suis heureuse que rien ne lui soit arrivé et malgré ce qu’il est arrivé à Père, elle reste une femme forte. C’est un vrai modèle pour moi. Une grande femme au grand cœur, une femme forte, une femme comme on n’en voit nul part. Mais il y aussi une autre héroïne selon moi. La Reine. Elle m’a sauvé sans le vouloir de l’emprise des Dudley. Ils m’ont détruites et ont tout fait pour que je ne revoie plus ma famille et je peux vous dire que durant des années, ça a été très dure pour moi. Je me souviens être tombée à genoux, joignant mes mains, leur suppliant au moins de voir ma famille pour les funérailles de mon père. « Non ». Ce « non » fut horrible, m’arrachant le cœur par la gorge, ils m’ont laissé pleurer sur le sol, j’ai sangloté durant de longues heures avant de finir par être desséchée de toutes larmes, de tous sentiments. Je m’arrête alors dans mes écrits et souris. Doucement, je me lève et sors de la chambre, descendant les escaliers, je m’apprête à rejoindre ma mère dans la véranda « Mère ? Regardez, j’ai quelque chose pour vous, j’espère que c’est de bon goût » , lui dis je en lui tendant le parchemin griffonné à ma mère tout en m’asseyant près d’elle. Il faisait beau et bon. C’était juste agréable. Je n’échangerais ma place pour rien au monde … enfin presque. Disons que j’aimerais tout de même rencontrer l’amour, l’âme sœur, celui qui me fera chavirer le cœur, mais il semble ne pas vouloir se montrer en ce moment, ou alors, le destin veut que je souffre en tuant mon père, en me faisant entrer dans une famille totalement folle qui me fait souffrir jusqu’à la fin de mes jours ou jusqu’à ce que je daigne à donner ma vie au Diable pour abréger mes souffrances. La vie est étrange je dois vous l’avouer, cependant, je vous rassure d’une chose : je profite désormais de cette chance inouïe que j’ai d’être auprès de ma mère et mes sœurs … auprès de ma famille que j’aime le plus au monde. Bien qu’un être manque à l’appel. Mon père.


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Edward Seymour
Edward Seymour
La Noblesse Anglaise
♕ Métier : Noble et chef de la famille Seymour ♕ Age : 19 ans ♕ Religion : Protestant ♕ L'avatar a été fait par : Eledhwen ♕ Mon nombre de messages est : 1071 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 0 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/05/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya - Elizabeth - Contance Une journée mère/fille (anne) Tumblr_lxrgy8hB8s1r8tj76o1_500

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MessageSujet: Re: Une journée mère/fille (anne)  Une journée mère/fille (anne) Icon_minitimeDim 27 Oct - 21:32


Le bonheur d'être mère.


Somerset Castle était une demeure emplie de souvenir, Anne le savait sa vie ne serait plus jamais la même, elle ne connaitrait plus les fastes passaient et ne retrouverait plus son statut à la cour. Avec la mort de son cher Edward, elle avait tout perdu. Cette ancienne vie, Anne la regrettait, mais pour rien au monde, elle voudrait se retrouver à nouveau en prison. La Tour de Londres était un endroit horrible, elle y avait mis au monde ses deux jumelles Mary et Elizabeth, elle y avait perdu son mari et elle était toujours l’actrice de ses pires cauchemars. Elle ne pourrait pas supporter d’y retourner, même si elle était forte, c’était impossible. En étant en prison, elle n’avait pu protéger et élever ses enfants, son ainée Anne avait resté en compagnie de ces maudits Dudley et les plus jeunes avaient vécu loin de leurs parents. Par chance sa mère Elizabeth Bourchier avait bien su prendre soin d’eux, si elle n’avait pas été là, Dieu seul sait ce qui serait advenu aux enfants. Ne pas les voir grandir avait été un crève-cœur et quand elle les avait retrouvés, tous avaient bien grandi. Les jumelles marchaient, Anne était devenue une femme accomplie, Margaret et Jane deux magnifiques jeunes filles, Edward était désormais un homme, la petite Catherine dansait comme un petit ange et ses fils Henry et Thomas n’étaient plus les petits garçons qu’elle avait laissé. Ces longs mois de perdus, elle voulait les faire payer aux Dudley. Le père était déjà mort en août, mais cela ne lui suffisait pas, il lui avait les têtes des autres, mais malheureusement, la reine ne semblait pas disposée à les lui fournir. Ce n’est pas grave, l’adage ne disait-il pas que nous étions toujours mieux servi par soit même ? Si elle voulait les têtes des Dudley, elle les prendrait elle-même. Pour accomplir sa vengeance, Anne serait prête à beaucoup de chose et cette famille étant ennemie de l’Angleterre, elle n’aurait aucun mal à accomplir son destin.
Pour Anne sa famille, c’était la seule chose qui comptait au monde et les Dudley avait osé la toucher. Ils avaient osé assassiner son mari, inventant un sinistre complot, son beau-frère était lui aussi mort, mais surtout, ils avaient pris sa précieuse Anne et ça elle ne leur pardonnerait jamais. Le mariage qu’avait subi sa fille était celui de la honte, la mère n’avait jamais accepté une telle union et malgré de gros coups de colère, Edward avait fini par signer le contrat liant leurs deux familles. Heureusement, Anne avait été arrachée à ces Dudley et elle était retournée auprès des siens, tandis que son mari croupissait en prison. Que la peste les emportait tous !

Anne Seymour se trouvait dans le jardin d’hiver en compagnie de ses deux jumelles, qui dormaient dans leurs berceaux. Depuis qu’elle les avait retrouvé, elle avait dû mal à se séparer des petites, ayant tellement peur qu’elles ne reconnaissent pas leur mère. Un livre à la main, elle lisait les derniers écrits théologiques en ce qui concernait la femme. Bien sûr, tous ces mots étaient un tissu d’ânerie, qui visait à rabaisser la femme à son rang de mère et d’épouse. Alors qu’elle continuait de lire, elle entendit un bruit, non loin d’elle, c’était son ainée Anne, qui venait lui montrer l’une de ses compositions. La mère de famille pouvait se vanter d’avoir les enfants les plus doués d’Angleterre, ses filles étaient de vraies érudites et Anne en était plus que jamais fière d’eux. Anne prit alors le parchemin et lit les mots de son enfant, comme toujours c’était magnifique, son ainée restait toujours professionnelle et pouvait rivaliser avec les plus grands.

« Votre poème est magnifique Anne, c’est probablement l’un de vos plus beaux. Qu’est-ce qui vous a inspiré ? » Lui demanda-t-elle tout en lui indiquant de s’asseoir à ses côtés.




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MessageSujet: Re: Une journée mère/fille (anne)  Une journée mère/fille (anne) Icon_minitimeSam 9 Nov - 14:56

Une journée mère/fille
anne Stanhope & anne seymour


    Assise face à ma mère, je la regardais lire avec ces yeux que j’aimais voir lorsqu’elle lisait mes écrits ou ceux de mes sœurs. J’aimais voir cette lueur fière et cette mine curieuse lorsqu’elle se mettait à dévorer ce qu’elle lisait. Doucement, mon regard se portait sur mes dernières petites sœurs, formant à point fermés, enlevant une mèche de l’une d’entre elle de ses yeux, je les regardais avec un œil bon, dormir à point fermé. Je les aimais mes sœurs, mes frères. Ma famille. Ma mère. Un seul être me manque et lorsque je pense à lui, mon cœur s’arrache toujours autant. Père. Sa mort m’a anéantie et je n’ai pu faire mon deuil. Il a été manipulé par les Dudley qui m’ont arraché à ma tendre famille, s’étant vu se déchirer de part et d’autres. Mais aujourd’hui, nous sommes enfin sereins et ensemble, c’est tout ce qui comptait désormais pour moi. La sérénité de mon foyer, de ma famille. Je voulais continuer ma passion pour l’écriture, je me savais très douée, bien que je préférais montrer à ma mère mes dernières esquisses afin d’avoir son avis. Aujourd’hui et comme tous les jours, elle me tendit mon œuvre, fière. Je souris, récupérant mon bien avec douceur. « Merci Mère » , dis je en souriant. Sa curiosité n’avait d’égale qu’elle-même, elle voulait savoir la raison de ces écrits, mon inspiration. Ce poème parlait un peu de moi, d’une héroïne, d’une vie heureuse … du temps aussi et de beaucoup de choses, mais il y avait surtout, de l’amour. Avec douceur, je me suis relevée pour m’assoir aux côtés de ma tendre mère, posant mon poème sur la petite table ronde fasse à nous, je mis mes mains sur mes genoux, me tenant droite, toujours droite. J’ai toujours gardé cette fierté que possède ma famille, cette droiture. Ça m’a valu beaucoup de haine envers les Dudley que je hais au plus haut point. « Et bien … tout. Je me suis inspire de ce que j’ai vécu, ce que j’ai vu, ce que j’ai entendu et de ce que je sais. J’ai fait beaucoup de métaphores, j’aime beaucoup faire comprendre avec les métaphores … je suis en train de faire un poème pour Père mais … a chaque fois que j’essaie de faire une ligne, elle ne me convient pas et j’en pleure » , dis je en liant mes mains, baissant la tête avec honte. Père me manque horriblement. Mon visage se tourney dès lors vers Mère, un faible sourire se forme alors. « Je sais qu’on en parle que très peu. Père me manque horriblement. Ça aurait été trop beau qu’il soit là, bien qu’il soit avec nous et dans nos cœurs » , doucement, je ferme les yeux et m’en veux de refroidir l’atmosphère « Pardonnez moi Mère, il fait beau, vous êtes souriantes et je suis en train de refroidir tout ça »


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Edward Seymour
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MessageSujet: Re: Une journée mère/fille (anne)  Une journée mère/fille (anne) Icon_minitimeSam 16 Nov - 23:14


Le bonheur d'être mère.



Anne sa douce petite fille, son bébé, celui qui l’avait aidé à supporter la mort de son premier né, le petit Edward. Une mère était très attachée envers ses enfants, mais bien plus encore quand ceux-ci avaient subi de lourdes épreuves. Même si sa fille était forte, elle était aussi fragile qu’un oisillon et Anne devait la protéger plus que n’importe qui. L’amour d’une mère pour ses enfants était ce qu’il y avait de plus fort au monde, s’ils n’étaient pas là à ses côtés, l’ancienne duchesse ne savait pas ce qu’elle ferait. Après la mort de son cher Edward, elle s’était rattachée à leur souvenir, pensant à tous ses enfants qui l’attendaient en compagnie de leur grand-mère. Devoir les laisser avait été un crève-cœur, surtout pour les deux petites jumelles qu’elle avait mises au monde en prison. Anne n’avait pas eu le choix et tous ces longs mois de perdus, elle avait bien l’intention de les faire payer à quelqu’un. Aujourd’hui, ses enfants étaient tous là, à Somerset Castle, mais une présence lui manquait, celle de son cher époux. Son fantôme resterait à tout jamais dans sa mémoire, ils avaient tous les deux formés un si beau duo, qu’il était maintenant dur de devoir faire et agir sans lui. Anne le savait, elle allait devoir se battre et elle allait devoir éduquer et soutenir elle-même son fils Edward, pour qu’il devienne le digne héritier de son père. Le jeune homme était déjà le chef de famille, mais c’était malheureusement un fardeau bien lourd pour son jeune âge. Anne avait toujours été une tête pensante, une femme forte et au nom de son fils, elle dirigeait tout pour ramener l’ancien prestige de la famille. Grâce à la reine Mary Tudor, elle était déjà parvenue à récupérer une bonne partie de ses terres, mais bientôt elle ferait plus, beaucoup plus et les Dudley allaient enfin le payer. Quand elle regardait le visage de sa si douce petite fille, elle voyait toutes les souffrances et les peines que cette famille lui avait causées, cela motivé encore plus la mère, pour se venger d’eux. Anne écrivait beaucoup, comme ses jeunes sœurs, mais en ce moment ses écrits transpiraient la peine et la douleur. Comment apaiser Anne ? La mère de famille n’avait pas encore trouvé de réponses. Une main sur celle de sa fille, elle écoutait ses maux, sa douleur à propos de la perte de son père. La famille Seymour était unie dans la même peine, les mêmes souvenirs et rien que pour cela, ils formaient tous une famille soudée.

« Vos écrits sont beaux, bien plus quand vous laissez couler votre peine sur ces mots. Mon enfant continuez ainsi et si vous le souhaitez, nous pourrions faire publier vos poèmes anonymement. » Disait Anne tout en caressant le dos de la main de sa fille.

Non loin de là, les jumelles Mary et Elizabeth dormaient toujours, si jeunes, si innocentes, elles ne connaissaient pas la peine, tout comme elles ne connaitraient jamais leur père. Nées posthumes, on avait arraché la chance à ces deux petites filles de pouvoir avoir des souvenirs de leur géniteur. Anne gardait cette peine à propos de ses dernières nées, après tout à quoi bon accabler plus la peine familiale. Cela faisait plus d’un an et la douleur était toujours là et jamais elle ne partirait.

« Ma chérie, vous pouvez me parler de votre père quand vous le voulez. Même si je souris, son image reste à jamais gravée dans mon cœur. Il a été pendant dix-sept ans mon compagnon de route, jamais je ne l’oublierai. Tout comme vous ne l’oublierez pas et plus tard, quand vos petites sœurs seront en âge de comprendre, vous leur parlerez de leur vaillant père, celui qui a mainte fois combattu pour le roi. Tous ces bons souvenirs sont dans nos cœurs et même si la douleur est là, la joie l’est aussi. »





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MessageSujet: Re: Une journée mère/fille (anne)  Une journée mère/fille (anne) Icon_minitimeMer 11 Déc - 19:24

Une journée mère/fille
anne Stanhope & anne seymour


    Mère était une femme dont j’admirais le courage. J’appréciais sa compagnie et ses petites surprises qu’elle nous faisait, à ma sœur et mes frères aînés ainsi que moi-même, pour nous gâter. Un peu comme pour rattraper le temps perdu. Ma sa présence me suffit amplement, elle le sait que fort bien. Lui souriant, je lui avais donné une esquisse, m’étant assise à ses côtés, attendant son verdict. J’aimais regarder ses yeux avides de curiosités et ces yeux fiers en train de parcourir le parchemin que j’avais griffonné au propre. L’attente ne se fit pas prier, car Mère me redonna mon parchemin, me complimenta une fois encore sur mes talents, je lui souris, acquiesçant à sa proposition de publication anonyme. Il est vrai qu’une femme poète, ce n’est pas anodin, donc mieux vaut rester prudente, surtout avec les temps qui courent, bons nombres de personnes veulent détrôner la Reine, et bien que je n’aie rien contre elle, bien au contraire, puisqu’elle est ma sauveuse, Mère et moi préférons la discrétion pour notre propre sécurité. Je regardais mes sœurs avec beaucoup d’amour, tandis que la main chaude de ma mère avait pris la mienne. Je ressentais beaucoup de chaleurs, aussi bien physique, que la chaleur d’une mère pour sa fille. Plongeant mes yeux dans ceux de ma mère, je savais fort bien qu’elle se doutait de mes peines et de mes souffrances actuelles. Elle tenait maintes fois d’apaiser mes cauchemars et mes craintes, il me fallait certainement du temps pour oublier l’affront qui m’a été fait, ainsi que le décès de mon père. Mon père, mon héros, me manque dans mon cœur. Je restais silencieuse, je ne voulais pas être malpolie, je ne savais que dire, à part un sourire, un hochement de tête et un merci à ma mère. C’est alors que ma mère me regarda, elle décida d’entrer dans le vif du sujet. Déglutissant, montrant finalement mon réel visage de jeune fille blessée, je sentais mes larmes tombaient, mon cœur se serrer et ma main serra celle de ma mère « Il me manque … je n’arrive pas … à l’oublier … je m’en veux de notre dernière dispute, j’aurais tant voulu que cela se passe autrement et … dans mes songes les plus sombres, j’ai cette conviction que son exécution fusse de ma faute », je soupirais, tentant de ravaler mes larmes, hors elles tombaient seules sur mes joues, coulant en perles. Je les essuyais doucement de mon autre main, j’avais si honte de moi. « Pardonnez moi Mère, je ne suis pas assez forte », lui dis je en m’en voulant une fois de plus cette marque de faiblesse



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MessageSujet: Re: Une journée mère/fille (anne)  Une journée mère/fille (anne) Icon_minitimeMar 24 Déc - 18:25


Le bonheur d'être mère.


Nous avons tous nos faiblesses, certains c’est l’or, d’autres la nourriture, il y avait aussi l’amour et la famille. La pire des faiblesses d’Anne, c’était ses enfants. La mère de famille ferait tout pour protéger sa précieuse progéniture, ses fils et ses filles étaient tout pour elle, par amour pour eux, elle ferait n’importe quoi. La duchesse aurait aimé pouvoir aider sa fille, la protéger des Dudley et surtout elle aurait dû empêcher coûte que coûte ce mariage. Elle-même n’avait pas été marié aussi jeune, d’ailleurs, elle en avait voulu à sa mère de l’avoir marié aussi tard, mais par chance, elle avait eu un bon mari, aussi ambitieux qu’elle-même. C’était une chance que peu de temps après son mariage, sa belle-sœur Jane Seymour soit devenue reine de France. Deux mariages et une grande ascension sociale, cependant l’histoire au lieu de se terminer comme un conte de fée a viré au cauchemar. Sa fille, son mari, son emprisonnement, les dernières années n’avaient été que souffrance, par chance, les Seymour étaient bien entourés et solidaires entre eux. La famille est la puissance et c’est ensemble qu’ils pourront récupérer ce qu’ils avaient perdu.

Anne sa fille était mélancolique et composée ses poèmes avec ce triste sentiment. La brune ne savait comment pouvoir redonner le bonheur et la confiance à son ainée, mais elle trouverait, elle ne la laisserait pas dépérir ainsi. Anne méritait de sourire à nouveau et maintenant loin des Dudley tout était possible. Sa fille avait été son deuxième enfant qu’elle mettait au monde, mais avec la mort de son premier né, elle était devenue aussi importante qu’un trésor à ses yeux. Et maintenant, avec tout ce qu’elle avait souffert, Anne voulait tout faire pour rendre heureux ses enfants. Elle le savait, elle ne leur imposerait jamais un mariage qui n’était pas issu d’une histoire d’amour. Jamais ! Anne en avait souffert avec John Dudley et c’était la dernière de ses enfants qui souffriraient de cela. Sa fille regrettait les derniers mots qu’elle avait pu proférer à son père. Anne se souvenait encore de cette dispute et elle savait qu’elle faisait souffrir son ainée, mais pas à ce point. Sa fille n’avait pu dire au revoir à son père correctement, comme le reste de ses enfants. Edward avait lui aussi regretté de ne pas pouvoir revoir ses enfants avant de mourir, seul leur fils ainé avait pu être présent à ses côtés. Mais cela, elle le ferait payer aux Dudley et par chance eux aussi avait dû subir le brusque départ d’un père.

« Votre père restera à jamais dans nos souvenirs et nos cœur, mais non de Dieu Anne, ma chérie, ne pensez pas que c’est votre faute. Ce sont ces maudits Dudley qui ont tué votre père, ce n’est pas vous, mais eux. » Disait la mère de famille tout en tenant l’épaule de sa fille. Fille qui d’ailleurs regrettait de ne pas pouvoir être plus forte. « Vous êtes forte Anne, sinon vous n’aurez pas pu supporter tout ce que nous avons vécus ces dernières années. » Ajouta la brune tout en prenant son ainée dans ses bras.





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MessageSujet: Re: Une journée mère/fille (anne)  Une journée mère/fille (anne) Icon_minitime
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