❧ MINI-EVENT ♣ "Les protestants se rebellent".

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

Nous sommes les rebelles.

« Mon nom est Thomas Wyatt Jr, fils du célèbre poète. Si vous ne me connaissez pas encore, bientôt, vous saurez qui je suis. Je ne suis pas un homme qui a pour habitude de me laisser faire. Je me suis retrouvé de nombreuses fois en prison, parfois pour des actes emprunts de bêtises, mais c’est ce que je suis. Le passé est le passé et je ne changerai en rien ce que je suis. Certains dirons que je suis fou, d’autres grandiose, en fait, vous pouvez dire ce que vous voulez de moi, je m’en moque. Il y a quelques mois de cela, j’ai appris, grâce à une douce demoiselle, que notre bien aimé reine Mary Tudor, cette sombre catholique, allait épouser Philippe de Habsbourg, le fils de Charles V, le célèbre empereur. Ce mariage ne peut être acceptable, notre pays, l’Angleterre va tomber sous le joug de l’Espagne et il sera aspiré par les vastes territoires de cet empereur. Demain, nous serons persécutés, les catholiques nous forceront à nous exiler, ou bien ils nous tueront. On ne peut pas se laisser faire ! Aujourd’hui, j’ai constitué une armée, assez vaste pour renverser la couronne. D’autres me suivent, mais je tairais leurs noms pour cette nuit. Demain sera synonyme de guerre, nous nous battrons pour nos idées. Qui est prêt à nous aider ? »

La réunion avait été organisée dans la demeure même de Thomas Wyatt à Allington Castle dans le Kent, en ce 20 janvier 1554. Tous avaient reçus une missive secrète apportée par l’un des servants du rebelle. Rien ne pourrait empêcher en ce jour, cette réunion. A dehors, la nuit venait de tomber, il était maintenant l’heure des complots et des secrets. Protestants, ennemis de la reine, cette nuit est à vous.

❧ MINI-EVENT ♣ "Les protestants se rebellent". 20807010

Protestantisme

Le message reçu par Jeremy Wyckham était celui qu'il avait l'impression d'attendre depuis longtemps. Enfin, il allait pouvoir agir. Et de la meilleure manière possible: contre cette Reine qui n'en était pas vraiment une. Jeremy était un protestant convaincu, partisan d'une autre Angleterre que celle qui était proposée par cette Tudor de malheur. Les mots de cet homme étaient comme un baume délicieusement réparateur, sur tout ce qu'il avait subi depuis des mots, depuis que Jane Grey avait été chassé du trône qui était légitimement le sien. C'était une grande tristesse, mais aussi, pour Jeremy, une énorme colère, que de voir encore et toujours, celle qu'il nommait la Fausse Reine, se trémoussait et pavanait comme si elle était à sa place ici-bas.

Et cela avait été pour lui une véritable humiliation, une terrible obligation, que de lui jurer fidélité, comme elle l'avait exigé. Il aurait voulu la défier, il aurait voulu l'envoyer au Diable, mais il savait que sa mort ne servirait en rien les combats qu'il menait depuis son adolescence. Élevé dans cette foi, Jeremy avait également passé de longs moments dans une famille protestante en Flandres, pendant son adolescence et les injustices vues et subies lui donnaient encore aujourd'hui la force nécessaire à son abnégation pour sa cause.

Néanmoins, Jeremy savait qu'il n'était plus seul désormais. Il avait une femme, une épouse, sa douce Katelina, qui semblait si peu faite pour le rôle qu'il lui avait alloué. Cette flamande, d'une origine roturière, qui parlait difficilement l'anglais, faisait tout son possible -et il le savait- pour se faire accepter par la belle société britannique et pour combler son époux. Mais il est très certainement des choses que même la meilleure bonne volonté ne peut permettre de réussir. Secrètement, donc, Jeremy s'inquiétait pour les capacités d'adaptation de Katelina à sa nouvelle vie. Il espérait tant que tout se passerait bien, pour eux. Mais il savait aussi que cela était conditionné par la réussite de son combat pour le protestantisme.

Comme cela était difficile. Souvent, Jeremy préférait ne pas y réfléchir, car il craignait alors de perdre courage et force, si il songeait à tout ce qu'il pourrait perdre si il se faisait prendre : la douceur de Katelina, l'amour et la présence de sa famille … Néanmoins, abandonner était impossible et après avoir reçu cette missive, Jeremy confia à Katelina qu'il devait absolument s'absenter ce soir-là -comme tant d'autres avant lui. Cependant, là, c'était un peu spécial.

« -Katelina … Ma chérie. Si jamais tu ne me vois pas revenir demain soir, il faudra que tu ailles te réfugier dans notre domaine à la campagne, où se trouve Mère et mes sœurs. Je te le demande. » Et il savait pensé, en prononçant ces mots, que ce serait peut-être là la dernière chose qu'il demanderait à Katelina, même si il espérait très sincèrement se tromper.

Vêtu de la manière la plus neutre possible, Jeremy avait pris la direction du domaine où il avait eu rendez-vous. Si jamais c'était un piège, le jeune homme savait qu'il perdrait tout et le voyage jusqu'à cette partie du Kent fut donc très pénible. Il ne cessait de songer à Katelina, à son regard perdu et triste … La rendait-il malheureuse ? Si c'était le cas, il s'en voudrait d'avoir été si égoïste en l'épousant. Mais d'un côté, comment vivre sans Kate ? Impossible !
Toujours dans ces pensées, Jeremy finit par arriver au domaine de Allington Castle. Il n'avait aucune idée de ce qui l'attendait, mais il était prêt à prendre fait et cause pour ce qui allait se passer. Ah si seulement … Si seulement ce soir pouvait être le grand soir qu'attendait sans doute de nombreux protestants, celui où la révolte allait gronder.
Alors que la nuit noire enveloppait les lieux, Jeremy pénétra dans le château. Pour le pire ou le meilleur.

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 06/10/2012

Se battre pour ses idéaux.

Il y a quelques jours, les fiançailles de la reine Mary Tudor d’Angleterre avec le prince Philippe de Habsbourg d’Espagne avait été annoncé. Il n’a pas fallu longtemps à Antanasya Cavendish pour réagir. Depuis le mois de novembre, les rumeurs étaient déjà fortes, la reine devait se marier, mais tous pensaient qu’elle l’aurait fait avec un anglais et certainement pas un espagnol. Anya ne comprenait pas cette décision, pourquoi cette reine mettait-elle ainsi son royaume en danger ? Le parti espagnol n’était pas la solution, bientôt l’Angleterre appartiendrait à l’empire de Charles Quint et il ne resterait plus rien de leur si beau pays. Quand l’annonce avait été faite, la duchesse de Devonshire était devenue furieuse et sans le savoir, beaucoup l’était aussi. Il n’avait pas fallu longtemps, avant qu’elle reçoive un courrier de la part de Thomas Wyatt, l’un de ses amis, qui invitait les personnes partageant son opinion sur la reine à venir dans le Kent pour organiser la résistance. Anya n’avait pas tardé à contacter son frère Edward pour qu’ils ne rendent ensemble à cette réunion. La stratégie était faite, tandis que William irait à la cour, tous les deux se rendraient à la réunion de Wyatt, ainsi la reine n’aurait aucun soupçon à propos de la famille. Antanasya et son mari ne voulaient plus rien risquer, même s’ils désiraient se battre, il ne fallait pas risquer la vie des uns et des autres. Antanasya et les enfants quittèrent quelques jours plus tôt Devonshire’s House pour se rendre dans l’une de leur demeure dans le Kent, soit disant pour rendre visite à de la famille, mais cette raison était une simple couverture pour éviter les rumeurs. En début d’après-midi, le 20 janvier 1554, Antanasya et son frère Edward quittèrent la demeure qui les accueillait, laissant les enfants à la belle-sœur de la duchesse, puis ils partirent vers Allington Castle. La duchesse avait toujours été une bonne cavalière, elle avait cela dans le sang et cavaler à travers la campagne pendant de nombreuses heures ne la dérangeait pas. D’ailleurs, pour sa sécurité, elle avait pris l’épée que son père lui avait fait fabriquer avant son mariage, ainsi elle pourrait se défendre en cas d’attaque de brigand.

La duchesse de Devonshire était vêtue en ce jour d’une robe simple de couleur bordeaux et elle portait une cape de la même teinte, elle ne portait aucun bijoux, pour éviter tout signe ostentatoire. Le frère et la sœur arrivèrent en fin d’après-midi dans la demeure de Thomas Wyatt et ils furent reçus avec beaucoup de distinction et de gentillesse. La réunion commença une heure plus tard, une fois que tous les invités furent présents et Wyatt parla en premier. Il évoqua la situation actuelle, la mauvaise nouvelle que la reine avait offert à tous, puis il appela au rassemblement. Tout en l’écoutant, la duchesse détailla les invités, tous des protestants, parmi eux elle reconnue Jeremy Wyckham, un homme qui se battait depuis aussi longtemps qu’elle pour ses opinions. Antanasya était heureuse de le retrouver en ce lieu, tous les principaux activistes étaient là, prêts pour la rébellion et pour déchoir Mary Tudor de son trône. A la fin de son discours, Thomas Wyatt demanda à l’assemblée, qui était prêt à aider dans cette action. La duchesse fut l’une des premières à parler, proposant son soutien financier pour cette rébellion.

« Avec mon mari, nous sommes prêts à vous aider financièrement pour déchoir notre reine de son trône. Vous aurez de quoi acheter des armes et des mercenaires. » Proposa la jeune femme.

Les armes et les mercenaires coutaient très chers et ce camp en aurait besoin en cas de guerre, surtout qu’ils vont s’attaquer à leur propre souveraine. Mary Tudor aura les moyens financiers et surtout les hommes qu’il faudra pour se défendre, le camp de la rébellion allait devoir être soudé s’il voulait aller jusqu’au bout de son action.

We will fight to the death

20 janvier 1554

En douceur, Thomas sauta de son cheval pour finalement retomber sur le sol enneigé du Kent. Il était après une longue chevauché, enfin arrivé à sa destination, Allington Castle la demeure de Thomas Wyatt où devait se dérouler une réunion secrète contre Mary Tudor. En cette nuit de complot, Thomas ne s'était pas vêtu comme de coutume, désirant à tout prix rester neutre, mais plus encore éviter qu'on ne le rattache de suite à la noblesse. Vêtu humblement donc, portant une ample chemise blanche et un pantalon sombre qu'il avait pour habitude de revêtir lorsqu'il venait à s'entrainer au maniement de l'épée, le tout surmonté par une fine veste noire qu'il n'avait plus mise depuis de longues années, car étant bien trop peu orné pour le rang qu'il se devait de porter. Certes, ce n'était pas là une tenue bien chaude pour l'hiver, mais une cape par-dessus ces derniers vêtements lui avait permis de dominer le froid. Lentement, Thomas s'approcha de l'entrée, remettant en place son masque en cuir qu'il avait ôté lors de son voyage. En effet, même s'il avait finalement décidé de se joindre au groupe des protestants pour lutter contre l'usurpatrice, Mary Tudor, ce n'était en aucun cas à la pleine lumière du jour. Certes, il savait qu'il pouvait faire confiance aux protestants pour garder le secret de son identité, mais d'une certaine façon, le fait de ne pas se montrer complètement lui assurait que le rôle qu'il avait choisi de mener en ces temps troublés resterait intacte. Après tout, si on voyait soudainement le Duc parler à des personnes qui pourraient être rattachés à ce complot, cela ne parviendrait qu'à jouer à sa défaveur. D'autant plus qu'il se doutait qu'Antanasya Cavendish se trouvait parmi ce groupe de protestant et il ne désirait en aucun cas que ses rapports avec elle change. Non pas qu'il appréciait qu'elle le haïsse. Mais plutôt, qu'il préférait que cela reste ainsi pour le moment.

Inspiration. Expiration. Maintenant qu'il se tenait là, il ne pouvait faire marche arrière. La porte s'ouvrit, le laissant entrevoir le visage de l'une des servantes de Thomas Wyatt qui ne fut nullement surprise du masque que le Lord portait. Il faut croire que Jeremy Wyckham avait prévenu leur hôte de son besoin de rester anonyme, tout du moins, pour le moment. C'était Jeremy qui lui avait parlé de cette réunion secrète et qui lui avait insisté à ce qu'il s'y rende, car il était l'un des seuls à savoir où se portait la véritable allégeance de Thomas. Dans un sourire imperceptible Thomas pénétra alors dans la demeure. Tout le monde semblait déjà être là et Thomas Wyatt se trouvait en plein discours. Il ne faisait aucun doute que Thomas était en retard. D'une certaine façon, c'était une chance pour lui, car ainsi, il n'avait eu besoin de parler aux autres avant que la réunion ne débute. Du fond de la salle, le Duc écoutait attentivement la fin du discours du rebelle, qui eut pour effet de faire brûler au fond de lui une étrange flamme. Il était plus que prêt à les aider, même si c'était masqué. Face à sa question, une jeune femme répondit, annonçant qu'elle aidera financièrement cette guerre. Jeune femme ordinaire ? Non, car ce n'était autre que la Duchesse du Devonshire, Antanasya, celle qui entre tous les convives ne devait en aucun cas apprendre son identité. Après une profonde inspiration, Thomas se mit à parler. « Tout comme... Milady » Il avait hésité avant de dire Milady, car il avait eu un doute sur le fait qu'il avait le droit de donner son véritable nom. De plus, cela aurait donné l'impression qu'il la connaissait, ce qu'il ne devait guère montrer. « Je suis prêt à vous aider au financement de cette guerre, car même si Milady a une grande fortune, seule elle ne suffira certainement pas contre le trésor royal que dispose Mary Tudor. » Face à ses propos, la plupart des regards s'étaient tournés vers Thomas, dont les battements de son cœur s'étaient mis à s'accélérer. D'autant plus accéléré lorsque le regard d'Antanasya se posa sur lui. Le reconnaissait-elle ?

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

Nous sommes les rebelles.

Thomas Wyatt était heureux, la rébellion qu’il venait d’enclencher, connaissait un bruit retentissant auprès de ses compagnons d’armes. Les protestants étaient là, prêts à lutter contre l’injuste règne de Mary Tudor. Alors qu’il doutait au début, il savait désormais, qu’il avait toutes les chances de son côté. Jeremy Wyckham était présent, bon protestant, mais aussi chargé de commerce, il allait pouvoir entrer en contact avec les Flandres majoritairement protestantes, pour tenter de les rallier à sa cause. Cela serait une bonne idée et un sacré avantage pour ses troupes. Wyatt voulait mettre toutes les chances de son côté, voilà pourquoi il avait invité à cette réunion la duchesse de Devonshire et son frère ainé Edward Heywood. Tous les deux avaient été de précieux alliés jusqu’à aujourd’hui et Wyatt espérait bien qu’ils pourraient le suivre. En effet, Thomas avait raison, la duchesse était prête à le fournir en argent. Puis, juste après, un autre homme, dont le visage était couvert d’un masque lui fit la même offre. Wyatt savait que cet homme était Thomas Hertford, un jeune homme infiltré auprès des catholiques. L’homme avait eu raison de venir masquer, tant qu’il pouvait conserver sa couverture, il devait le faire. Wyatt écouta un à un ses invités et leurs propositions, avant de reprendre à nouveau la parole.

« Vos propositions me vont droit au cœur, nous allons avoir besoin de beaucoup de moyens pour amener cette rébellion jusqu’à son aboutissement. Et ensemble, nous irons jusqu’au bout pour mettre une nouvelle souveraine sur le trône d’Angleterre. J’ai pris les devants en contactant lady Elizabeth Tudor, qui est l’héritière de sa sœur, mais aussi dans notre camp. Même si elle ne l’avouera jamais, elle a été élevée dans notre religion, elle sera donc une bonne souveraine j’en suis sûr. » En ce qui concernait la princesse Elizabeth, Wyatt se demandait si elle répondrait à sa missive, voilà quelques jours qu’il attendait sa réponse, mais il n’avait toujours rien reçu. « Lord Wyckham, pourriez-vous entrer en contact avec les protestants de Flandre ? Peut-être voudront-ils se joindre à nous, qu’en pensez-vous ? » Demanda l’homme.

« -Je pense qu'il est fort possible que nous ayons leur soutien. J'ai créé mon réseau là-bas depuis de nombreuses années et je peux tout à fait recruter dans les Flandres sans être soupçonné, avec quelques efforts. »

« -Je serais heureux de participer ainsi au renouveau de notre belle Angleterre. »

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 06/10/2012

Se battre pour ses idéaux.

La duchesse de Devonshire était plus que jamais prête à prendre part à cette révolte, même si elle ne pouvait prendre les armes, elle le ferait avec son argent en aidant au paiement des armes et des mercenaires. Une guerre ne pouvait se gagner sans argent et les rois l’ont montré de nombreuses fois. Quand les mercenaires n’étaient pas payés, ils pouvaient vite passer dans le camp ennemi, causant ainsi les déboires de l’autre. Antanasya avait bien l’intention que cette révolte soit conduite à son terme et surtout qu’une nouvelle reine monte sur le trôle et cette souveraine pourrait être Elizabeth Tudor. La duchesse ne savait pas de quelle confession était la cadette d’Henry VIII, mais tous disaient qu’elle était comme sa mère Anne Boleyn, une vraie protestante. En ce qui concernait Jane Grey, une nouvelle accession au trône ne pouvait être possible, la jeune fille avait une bien mauvaise réputation et Elizabeth étant une héritière, elle serait bien mieux dans ce rôle. Mais avant de voir ce beau jour arriver, il fallait prendre les armes et que les protestants reprennent ce qui leur appartenait. Dans la pièce, un homme alerta la duchesse, non pas parce qu’elle le connaissait, mais parce qu’il était masqué. Qui pouvait bien se cacher derrière ce masque ? En plus cette présence n’alerta pas Wyatt et ses hommes, cela voulait donc dire qu’il était connu d’eux. L’homme, à sa suite, proposa aussi de l’argent pour financer cette révolution. Donc, il devait être très riche. Mais qui ça pouvait bien être ? Elle devait le connaître, c’était certain… A moins que. Non c’était impossible, l’homme auquel elle pensait n’était qu’un traître, il devait actuellement prendre du bon temps à la cour, sous les bonnes hospices de sa reine. Antanasya regarda longuement l’homme, cherchant un indice quelconque, puis elle se détourna à nouveau, suspicieuse pour écouter Wyatt. Ce dernier leur avoua avoir pris contact avec lady Elizabeth Tudor, pour lui parler de son projet, qui visait à la faire reine. De plus, il affirma que la cadette d’Henry VIII était de leur côté, même si elle préférait rester discrète. L’homme s’adressa ensuite à Jeremy Wyckham, pour lui demander s’il pouvait obtenir le soutien de la Flandre. L’homme était heureux de cette proposition, cela se voyait dans son regard. Antanasya savait que lord Wyckham ferait tout pour son pays, elle croyait en lui, tout comme Wyatt de toute évidence. Comme elle se doutait, Jeremy répondit affirmativement à la proposition du rebelle. La machine était désormais lancée et ils ne pouvaient plus faire marche arrière.

« Nous sommes tous heureux de servir cette cause, mais comme vous vous en doutez sir Wyatt, nous devons tous rester discrets et éviter que la reine découvre nos manigances. Etes-vous certains qu’il n’y aura pas de traîtres parmi nous ? Une seule personne non fiable et nous pouvons perdre tout en quelques instants. » Déclara la duchesse, la jouant finement pour essayait dans savoir un peu plus sur l’homme masqué. Antanasya ne voulait surtout pas que cet homme mystérieux compromette la grande œuvre qui allait se jouer, c’était beaucoup trop important pour eux tous et pour l’avenir de l’Angleterre. Des traîtres il y en avait partout et cela dans n’importe quel camp, il faudrait espérer qu’ils ne compromettent pas ce sauvetage de l’Angleterre.

We will fight to the death

20 janvier 1554

Depuis qu'il était entré dans la demeure de Thomas Wyatt, le Duc avait su qu'il ne pourrait plus revenir en arrière, changer d'avis : tout était lancé et il lui fallait désormais suivre le mouvement. Bien que cette constatation l'avait effrayé dans un premier temps, car il avait comme le sentiment d'être désormais bloqué, après avoir proposé son aide pour le financement de cette guerre ses pensées s'étaient quelque peu calmée. Il avait finalement ouvert les yeux : il était protestant, il était anglais et il se battrait pour un avenir meilleur en Angleterre, pour que le soleil parvienne à transpercer les nuages qui s'étaient mis à menacer depuis l'ascension de Mary Tudor sur le trône, pour venger la mort de son frère. Certes, son frère lui avait demandé de se faire discret, de ne pas mettre sa vie en danger, mais d'une certaine façon il répondait tout de même à ses attentes. Après tout, n'était-il pas venu à cette réunion masqué ? Oui, il était venu masquer, ce qu'il avait sentit provoquer la curiosité et le trouble chez la Duchesse du Devonshire, ce qui d'une certaine façon n'était pas une bonne chose pour lui, car qui sait ce qui pourrait se passer si elle venait à savoir qui il était. Au fond de la pièce, Thomas se mit en position de simple spectateur, écoutant les autres propositions qui après celle d'Antanasya et la sienne se mirent à fuser, puis le discours de Thomas Wyatt. Tout comme lui, il trouvait qu'Elizabeth Tudor serait une bonne souveraine pour l'Angleterre. Après tout, elle avait la religion protestante dans le sang, de part sa mère et son père, ce qui ne pouvait être qu'un atout pour les protestants. Elizabeth...Il se demandait bien si elle viendrait à accepter. Après tout, tout comme lui, elle préférait se montrer discrète pour ne pas attirer les foudres de sa sœur. « Lord Wyckham, pourriez-vous entrer en contact avec les protestants de Flandre ? Peut-être voudront-ils se joindre à nous, qu'en pensez-vous ? » Un délicat sourire étira ses lèvres, sourire qui bien évidemment ne pouvait être vu des autres. Il était ravi que Jeremy puisse mettre à profit ses relations en Flandre pour cette guerre, et qu’en même temps, il ne soit pas mis en première ligne. Car il savait fort bien ce que pensait Katelina à ce sujet, et il la comprenait parfaitement. Ni Katelina, ni Thomas ne désiraient perdre Jeremy. De plus, Thomas n’avait pas forcément envie que Katelina vienne à lui arracher la tête pour ne pas avoir fait plus attention à son époux.

« Nous sommes tous heureux de servir cette cause, mais comme vous vous en doutez sir Wyatt, nous devons tous rester discrets et éviter que la reine découvre nos manigances. Etes-vous certains qu'il n'y aura pas de traîtres parmi nous ? Une seule personne non fiable et nous pouvons perdre tout en quelques instants. » Face à ces mots, Thomas posa son regard sur la Duchesse, il avait été certain que le fait qu'il soit venu masquer ne serait pas bien vu de cette dernière, qui était des plus suspicieuses, mais il ne s'était pas attendu à ce qu'elle prononce ses doutes à voix haute. Au lieu de rester spectateur et d'attendre que Thomas Wyatt réponde aux craintes, Thomas choisit de parler maintenant à la Duchesse, pour ainsi stopper nette ses craintes et celles que pourraient avoir d'autres. Car dans ce cas de figure, la meilleure réponse n'était pas le silence, mais bien l'attaque. « Pensez-vous vraiment que ce soit une bonne chose que de vous mettre à douter de vos allier, Milady ? » Il plongea alors son regard bleuté dans le sien et poursuivis. « Je me doute bien, que le fait que je sois venu masquer peut provoquer certaines craintes, d'autant plus que je ne suis jamais venu a de telles réunions auparavant, mais je suis un allier pour vous et non adversaire. De plus, sous-entendre que je pourrais être un traitre n'est en aucun cas se la jouer finement, car ne sommes-nous pas tous des traitres ? L'Angleterre tout entière est peuplée de traitre, nous faisons preuve de traitrise envers la couronne, qui a elle-même fait preuve de traitrise avant nous. » Il parcouru du regard la salle pour finalement le reposer sur la Duchesse. « Donc, Milady, vous pouvez me nommer comme bon il vous semblera, mais traitre, certainement pas ! Mais pour vous faciliter la tâche, car un nom n'est jamais facile à donner, disons qu'à partir d'aujourd'hui, et durant toutes nos prochaines rencontrent, masqué cela va sans dire, vous pourrez tous me nommer... » Après quelques instants, il prononça un nom, un seul, mais qui était emplit de puissance, car capable de déstabiliser Antanasya « ...Edmond ». Thomas se doutait bien qu'ainsi, il la mettait tout droit sur la bonne piste, mais comme elle ne verra jamais son visage, dans de telles réunions, elle ne pourra jamais en être certaine et encore moins, le faire parler. Car ce secret, il comptait bien encore le garder...

//J'espère que le fait qu'il est ainsi répondu à Antanasya ne fait pas trop "gros"... Si c'est le cas, n'hésitez pas à me le dire par message et je modifierais ma fin ♥\\

Allington Castle, Kent ◈ Sarah & les protestants

Face à tous les fanatismes, la révolte est la première vérité

Donc la première valeur

We will fight to the death

20 janvier 1554

Autour de Thomas, la présence réconfortante de son frère se trouvait, comme si, bien qu'il ne soit plus de ce monde, ce dernier prenait part à cette révolte en se tenant silencieusement aux côtés de son cadet. Cette présence était d'une importance capitale pour le Lord durant cette réunion en compagnie des protestants, car il savait fort bien que si cette dernière venait à disparaître, il ne désirerait alors qu'une chose : revenir en arrière, fuir. Puisque sans cette présence, c'était comme si son frère n'approuvait pas ce qu'il avait choisi de faire, soit prendre part à cette révolte, ce qui pouvait que le faire se rétracter, étant donné que Thomas avait encore besoin de sentir le support d'Edmond qu'il avait perdu bien trop tôt. Alors que la réunion se passait plutôt bien, et que Thomas commençait peu à peu à se sentir à son aise, la duchesse de Devonshire qui ne l'appréciait pas vraiment, et même s'il était masqué cette dernière parvenait toujours à lui mettre en quelque sorte des bâtons dans les roues, vint à souligner que des traitres pouvaient être parmi eux. En entendant le mot 'traitres', Thomas s'était sentit visé, car bien qu'elle ne l'ait clairement montré du doigt, la manière dont elle l'avait regardé quelques instants avant d'avoir prononcés ces dis mots, lui avait fait parfaitement comprendre qu'elle n'appréciait pas le fait qu'il soit ainsi masqué. Aussi, avait-il choisit de répondre à cette sorte de provocation de la part de la Duchesse, en argumentant pour montrer qu'elle n'avait pas à se méfier de lui, et finissant en beauté en annonçant qu'on pouvait l'appeler Edmond. Thomas savait que les personnes qui connaissaient son défunt frère et lui-même, comprendrais de suite qui il était, mais que lui importait, car d'une certaine manière il était prêt à plus s'investir pour renverser cette Reine catholique qu'était Mary Tudor.

« Vos paroles sont sages, mais Milady Cavendish souligne un point important. Même si nous sommes tous liés, nous pouvons tous, entre les mains de la couronne, devenir un traître. Nous prenons des risques en agissant ainsi, mais ça nous le savons tous, n’est-ce pas ? » A ces mots, Thomas vint à incliner sa tête, comme pour appuyer ses propos, et lui montrer qu’il avait parfaitement raison. Après tout, tout le monde pouvait devenir un traître, que ce soit par torture, à cause de pots de vins, ou simplement par désintérêt…Oui…Tout le monde pouvait devenir un traître, mais Thomas ne comptait en aucun cas en devenir un. Et même si avec son masque il donnait l’impression aux autres d’en être un, et bien, il leur donnerait tord. Car maintenant que la présence d’Edmond était tel un soleil à ses côtés, il comptait se battre pour un avenir meilleur, tout comme son défunt frère s’était battu pour la cause de Jane Grey. Certes, il commencerait certainement dans l’ombre, mais un jour, il le savait, il pourra montrer ses idéaux au grand jour. Tandis que la Duchesse s’exprimait et qu’elle espérait que Dieu les protégerait d’une quelconque mésaventure, Thomas se mit à parcourir la pièce du regard, comme il l’avait fait tantôt. Et si avant, ses yeux s’étaient arrêtés sur Antanasya Cavendish, cette fois-ci, ils s’arrêtèrent sur une autre personne qu’il connaissait. Une personne qu’il côtoyait souvent puisque depuis le décès de son frère, s’était lui qui était devenu le parrain de son fils, Tristan. Une personne qui n’était autre que Sarah Askew. Et alors qu’il s’était dit plus tôt qu’Antanasya aurait des difficultés à être certaine que c’était lui, l’homme masqué, il savait désormais qu’il n’en serait pas de même pour Sarah…Qui, et il en était presque certain, parviendrait à comprendre sans le moindre problème, puisqu'elle lui parlait bien souvent.

//Je suis vraiment désolée d'avoir mis autant de temps pour répondre... \\

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

Nous sommes les rebelles.

La réunion continua sans autres anicroches, jamais Thomas Wyatt n’avait eu autant confiance en lui et il le savait, cette rébellion irait jusqu’à son terme. Bientôt Mary Tudor serait sa prisonnière et Elizabeth sa sœur serait sur le trône. Il se souvenait encore des paroles de son père, qui lui avait dit un jour, que la fille d’Anne Boleyn ferait une grande reine. Il n’écouterait pas Henry Grey, non Jane sa fille, ne serait pas reine, elle n’était pas expérimentée et pour le bien du pays, il fallait une Tudor, une vraie.
Les protestants parlèrent de la tactique à opérer, des places fortes à prendre. Cette rébellion serait un miracle, si elle aboutissait, mais ils étaient forts, ils peuvent tous y arriver. Si Wyatt parvenait à faire plier la Tudor, ou même à la capturer par surprise, il pourrait tout obtenir d’elle, comme son abdication. Dans son esprit, il avait tout prévu, mais Wyatt ne savait pas encore que son ambition était trop démesurée, par rapport à la foi du peuple, envers sa souveraine.
Cela faisait maintenant une heure, qu’il évoquait tous les sujets avec des personnes comme Thomas Hetford, Sarah Askew et Antanasya Cavendish, quand l’un de ses gardes arriva en courant dans la cave, essoufflé par une course effrainée à cheval.

« Les gardes de la reine sont dans un village à dix miles d’ici, il faut qu’on parte. » Déclara l’homme, tout en reprenant son souffle.

Il ne fallut pas longtemps à Thomas pour donner ses ordres et demander à tout le monde de partir. Il valait mieux s’en aller, qui sait, peut-être qu’une personne les avait dénoncé. Cependant, la reine ne gagnerait pas cette nuit et la révolte aura bel et bien lieu.

Informations ♣ Pour les participants, vous pouvez faire vos dernières réponses, mais d'ici une semaine, ce sujet sera verrouillé.

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