Gabriel Zacharie Buckley

" Le talent c'est l'audace que les autres n'ont pas " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Gabriel Zacharie Buckley AGE  ♦ 26 ans DATE DE NAISSANCE ♦ Le 5 aout 1527 ORIGINE ♦ Anglais SITUATION FAMILIALE ♦ Veuf MÉTIER ♦ Marquis GROUPE ♦ La noblesse anglaise CRÉDITS ♦ Pour l'heure Google est mon ai LE JOUEUR PSEUDO ♦ balck . Devil AGE ♦  23 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦  Une recherche google il me semble TON AVATAR ♦  HenrySexy Cavill VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦  Fictif VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦  Ui si vous plait

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ (répondez en 5 lignes minimum)
Je suis un fervent catholique. Sous le règne d'Henry VIII mes parents ont fait mine d'abandonner leurs anciennes croyances mais ils nous ont toujours éduqués mes frères, soeurs et moi dans la fois chrétienne catholique il fallait seulement que l'on fasse preuve de grande discrétion. Autant vous dire que je suis plus que ravi des changements religieux qui s’opèrent au sein du pays.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦ (répondez en 5 lignes minimum)
Longue vie à la reine. Mary Tudor ! On ne pouvait rêver mieux comme souveraine. Mes parents étaient déjà de fervents admirateur de la défunte reine Catherine d'Aragon? Je n'avais que cinq ans lorsqu'elle fut répudiée mais mes parents parlaient d'elle avec beaucoup d'admiration. A sa mort, leur attention s'est portée sur la princesse Mary, et je su qu'elle serait tôt ou tard une souveraine juste et loyale.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦ (répondez en 5 lignes minimum)
Pour moi ce n'est qu'une usurpatrice, elle n'est en rien digne de monter sur le trône. La couronne revient à la maison Tudor, Marie ou Elizabeth, c'est elles qui sont les héritières du roi Henry VIII. Alors longue vie à la reine Marie, la vraie souveraine de la couronne d'Angleterre. Vous l'aurez compris je ne porte pas réellement Jane Grey dans mon coeur, qui plus est une protestante.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ (répondez en 5 lignes minimum)
Je serais prêt à mourir pour ma reine et pour ma foi. La reine Marie représente le catholicisme revenu d'Angleterre. Avant son couronnement, je prêchais pour ma paroisse en secret mais maintenant qu'elle est là, que l'on a retrouvé notre foi, nul besoin de se cacher, il faut seulement éradiquer la vermine protestante.

Tu étais formidable j'étais fort minable...

« Chapitre 1. »

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« Quand j'étais petit, ma mère me disait que j'étais un morceau de ciel bleu et que j'étais venu au monde parce que mon père et elle s'aimaient énormément. Ce n'est que plus tard que j'ai compris que ce n'était pas tout à fait vrai. La plupart des bébés ne sont que des coïncidences. Je veux dire qu'au ciel, il y a des milliers d'âmes qui se promènent à la recherche d'un corps où habiter. Et là, sur la terre, deux personnes s'accouplent et bam, coïncidence. Oh bien sûre, on entend toujours un tas d'histoire sur la façon dont les gens ont planifié leurs petites familles parfaites, mais la vérité c'est que la plupart des bébés sont le résultat de soirées bien arrosées, et d'un sérieux manque de contraception. Ce sont des accidents. Seul les gens qui ont de la difficulté à faire des bébés planifient leur arrivée. » *

Je suis né en l’an 1527 d’un père Premier Ecuyer et d’une mère dame d’honneur au service de la reine Catherine d’Aragon. Par faveurs du roi, mon père reçu quelques fiefs en guise de récompense ce qui lui permit d’évoluer socialement. Même si au départ, le mariage de mes parents était un mariage d’amour et non de convenance, après quelques années cela semblait plus être une guerre perpétuelle qu’autre chose. Je suis le second d’une famille de trois enfants, mon frère Thomas est mon ainé de trois ans et ma sœur Annabelle de quarte ans ma cadette. Mon père fut vite nommé Baron, il n’avait pas vraiment beaucoup de terres mais c’était toujours mieux que d’être Premier Ecuyer. Grâce à cela, je grandis à la cour. J’avais six ans lorsque le marquis et la marquise de Cambridgeshire eurent une fille. C’était leur unique enfant, désiré depuis des années, on pensait d’ailleurs que la marquise ne pouvait enfanter.

« Chapitre 2. »

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Avec le temps, on fini par s'attacher aux gens. On se rapproche d'eux, on leur fait confiance. Les choses viennent tout naturellement. Il n'y a pas de règles dans ces jeux-là. On s'attache aux gens et on leur ouvre notre coeur ... on suit le mouvement sans broncher, on se fond dans la masse et on ne compte plus que sur ces gens qui nous font briller. On avance doucement mais sûrement, en sachant qu'on pourra toujours compter sur eux. Mais de temps en temps, on fait des choses qu'on pourrait bien regretter plus tard ... On fait des erreurs. Parfois irréparables.

Quelques mois plus tard ma mère mourût en enfantant et mon frère Edward réussit à survivre que quelques jours. Quelques années plus tard ce fut au tour de mon père de sombrer à la suite d'une fièvre. Le marquis me prit en tant que pupille pour parfaire mon éducation lorsque j'atteignis l'âge de huit, j'étais de loin beaucoup plus robuste que Thomas et il vit en moi un certain potentiel. A partir de ce jour je fréquentais assidument la fille du marquis et de la marquise. Au début, je jouais beaucoup avec elle et je la surveillais de près. Cependant, au fur et à mesure je grandissais et devenais un homme et il n'était plus convenable pour moi d'être aussi proche d'Elizabeth, puisque c'était son prénom. Pour palier à ce problème, le marquis me consulta pour se mettre d'accord sur un pré-contrat de mariage. J'en fus ravi, Elizabeth était une jeune fille très séduisante et notre amitié n'était un secret pour personne. Au fur et à mesure nous tombâmes amoureux et lorsque j'atteignis vingt et un an nous nous mariâmes.

Ce fut un grand et beau mariage d'amour et à la suite de ce dernier je fus nommé marquis de Surrey au grand désarroi de mon frère Thomas qui était resté baron. Les semaines qui suivirent furent magique, je flottais sur un nuage. J'avais tout pour être comblé, un titre et une épouse remarquable que j'aimais de tout mon coeur.

« Chapitre 3. »

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Trop souvent, ce qu’on désire le plus au monde, est justement ce que l’on ne peut pas avoir. Le désir parfois, peut vous briser le cœur, vous anéantir. Le désir peut faire de votre vie en enfer. C’est dur de vouloir quelque chose qu’on ne peut pas avoir. Mais ceux qui souffrent le plus, sont ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent.

Cependant, au bout de quelques mois, quelques années, un problème venait à se poser : Elizabeth et moi n'arrivions pas à enfanter. Il ne manquait que cela pour que mon bonheur soit complet, mais malgré tous nos efforts, nos essais demeuraient infructueux. Etait-ce la Vierge qui nous punissait de feindre l'appartenance au protestantisme et à ne pas revendiquer publiquement notre foie catholique ? Quoi qu'il en soit Elizabeth ne parvenait pas à tomber enceinte et je me disais de plus en plus qu'elle tenait cela de sa mère qui avait eu tellement de mal à l'avoir. Bien que l'aimant de tout mon coeur, nos rapports conjugaux s'espacèrent de plus en plus, rien ne servait de s'obstiner puisque de toute façon nous ne pouvions avoir d'enfants.

« Chapitre 4. »
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Lorsque l'on meurt ou que l'on souffre d'une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine. On passe par le déni car la perte n'est pas envisageable, on ne peut imaginer que c'est réel. On s'énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-mêmes. Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu'on a, on offre nos propres âmes en échange d'un jour de plus. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu'à ce qu'on accepte finalement que l'on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte. Le chagrin peut être une chose que l'on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Il n'y a pas que la mort dont on fait le deuil, de la vie, d'une perte, d'un changement. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c'est que ça peut changer. C'est comme ça qu'on reste en vie, quand ça fait si mal, qu'on ne peut plus respirer, c'est comme ça qu'on survit. En se rappelant, qu'un jour, qu'en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal. Le chagrin vient à chacun en son temps, de sa propre manière. Alors, le mieux que l'on puisse faire, le mieux que chacun puisse faire est de recourir à l'honnêteté. Le truc vraiment merdique, la pire partie du chagrin est que vous ne pouvez le contrôler. Le mieux que l'on puisse faire est d'essayer de laisser nos sentiments quand ils viennent. Et les laisser partir quand on peut. La pire chose c'est qu'à la minute où vous pensez l'avoir surmonté, ça recommence. Et toujours, à chaque fois, vous ne pouvez plus respirer. Le chagrin comporte cinq étapes. Elles nous semblent à tous différentes, mais il y en a toujours cinq : le déni, la colère, les négociations, la dépression, l'acceptation.

En 1551, je fus chargé de partir en France pour parler avec le roi Henri II de France. Durant ce voyage je rencontrais une jeune française dame d'honneur de la reine Catherine de Médicis. Elle était jeune et très jolie, aussi blonde que mon épouse était brune. J'aimais mon Elizabeth ,mais je ne pus résister bien longtemps aux avances de cette française. S'en suivi une courte aventure qui fut coupée un beau matin par une lettre d'Angleterre m'annonçant que ma femme était morte de la phtisie, en trois jours elle était partie. Fou de chagrin je quittais tout pour revenir en Angleterre.
Il était près de minuit lorsque que je réussis à rejoindre le corps de mon Elizabeth. Inspiration. Expiration. Inspiration. Expiration. Inspiration. Expiration. Inspiration. Expiration. Son corps était allongé devant moi, serein et apaisé, mais tellement froid. La mort s'était emparé d'elle et je ne pus empêcher mes larmes de couler et une culpabilité sans nom m'envahir, alors qu'elle était en train d'agoniser, je la trompais avec la première française venue.

1- Le déni : C'était impossible, elle ne pouvait pas être morte, pas elle, pas comme ça. J'allais bientôt me réveiller en entendant la voix d'Elizabeth qui me demandait ce qu'elle pouvait faire pour que je me rapproche à nouveau d'elle, comme avant, lorsque nous étions jeunes mariés. Mais promis j'allais faire des efforts, parce que ce n'était pas possible, ce n'était pas elle dans cette pièce froide.
2- La colère : Je me réveillais chaque matin la rage au ventre, les yeux brulant d'avoir trop pleuré. En colère contre la terre entière, contre le Ciel qui avait appelé à Lui la femme de ma vie, mais surtout contre moi. Moi qui n'avais pas été fichu de respecter mes engagements matrimoniaux. Moi qui étais parti, la laissant seule avec son chagrin et son incompréhension. Moi qui avais n'avais pas été présent pour l'accompagner dans ses dernières heures et qui n'avait pas pu lui dire à quel point je l'aimais. Elle était partie en pensant que je n'avais plus de sentiments pour elle, qu'elle était une mauvaise épouse puisqu'elle ne réussissait pas à me donner d'enfant.
3- Les négociations : Peut-être que si je fermais très fort les yeux, tout ceci ne serait qu'une mauvaise plaisanterie, une blague d'Elizabeth pour me donner une bonne leçon. Promis, j'ai compris, si tu reviens je te jure de changer complètement, d'être toujours présent pour toi. Fini les reproches, plus jamais il n'y aura d'autre femme.

4- La dépression : je me réveillais souvent avec un mal de crane lancinant qui me vrillait les tempes. Un goût acre de vin brûlait ma bouche et une légère nausée faisait tout tanguer autour de moi. A mes côtés dormaient une ou deux filles nues dont je ne me souvenais même plus le prénom le plus souvent. Rapidementje les faisais déguerpir de mon lit dès l'acte terminé, mais parfois trop saoul, je m'endormais même avant d'avoir fini.

5- L'acceptation : Je ne pouvais pas nier l'évidence, elle était morte. Et même si boire à en devenir ivre et coucher avec un nombre impressionnant de femmes ne la ferait pas revenir, je me sentais obligé de finir mes nuits accompagné, et l'espace d'un instant, lorsque je serais ce corps brulant contre moi, et que je fermais fort les yeux, j'avais l'impression qu'elle est là que c'est elle que je serais dans mes bras.

« Chapitre 5. »

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La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l'on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l'on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu'elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu'à ce que la seule chose à laquelle on pense, c'est à quel point on souffre ! La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur... On l'anesthésie, on la surmonte, on l'étreint, on l'ignore... Et pour certains d'entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur, c'est de foncer tête baissée. La douleur... Vous devez arriver à la surmonter. Espérer qu'elle disparaisse d'elle-même, espérer que la blessure qui la cause se referme. Il n'y a pas de solution, pas de remède miracle. Vous devez respirer à fond et attendre qu'elle s'estompe. La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s'abat sur vous quand vous vous y attendez le moins. Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas ! La douleur... Vous devez juste continuer à vous battre parce que de toute façon vous ne pouvez pas l'éviter. Et la vie en fournit toujours plus !

Cela fait maintenant un an qu'elle est partie et plus rien n'a vraiment de sens, je traverse la vie comme un fantôme, plus vraiment maître de mes actes, prisonnier de mes pensées et de ma culpabilité. Les affaires de la cour me servent de garde-fou, en attendant que la mort vienne également me prendre.