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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

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MessageSujet: [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg.  [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg. Icon_minitimeMer 11 Déc - 15:28

« Ma très chère amie,

Sachez qu’il est bon pour moi de vous savoir à la Cour. J’ai du m’éloigner de l’Angleterre quelques temps en raison de la révolte qui gronde à l’entrée de Londres, et parce que mon pays a besoin de moi. Appuyez la Reine comme j’ai pu le faire, et battons-nous, ensemble contre les protestants. J’espère que vous, vous sentez mieux autant moralement qu’au niveau de votre santé. Sachez qu’on devrait bientôt se revoir, j’ai invité toute la cour, la Reine, vous-même, Margareth Douglas et tous les grands noms à venir à la Cour d’Ecosse pour fêter mon avènement officiel en tant que Régente d’Ecosse. L’Ecosse est calme, mais je ne peux pas me permettre d’être mise en danger à Londres par la révolte. Une tentative d’assassinat a déjà été orchestrée contre la Reine, j’ai faillis être touchée. Londres n’est pas une ville où je me sens en sécurité. J’espère que tout ira bien pour vous, loin de votre patrie. Oublions les vieilles rancœurs, j’ai apprécié les moments passés avec vous à la Cour. J’espère sincèrement avoir été d’une aide favorable pour vous. Restez sur vos grades, la Cour n’est pas un lieu paisible. Il faut tout faire pour réprimer, et étouffer la révolte et je doute que la diplomatie ou encore la parole suffise. Le sang devra couler, et c’est avec un pincement au cœur que j’écris ces mots en espérant au plus profond de moi que les innocents, les enfants et les femmes ne seront point touchés par les représailles. Je prévoyais mon départ pour l’Ecosse depuis un moment déjà, et lorsque les rumeurs de révoltes ont commencé je suis partie en hâte. Veuillez m’excuser de ne pas vous avoir écrit avant, ni eut le temps de vous dire au revoir. Je reviendrais dés que les affaires en Ecosse seront réglées, je devais voir si tout allait bien pour mon pays et si les protestants ne prenaient pas trop exemple sur l’Angleterre et si besoin, réprimer une éventuelle révolte dans mon pays. Je suis certaine que vous vous en sortirez sans moi.

Maintenant, que j’ai fais état de ma situation, veuillez recevoir en tout cas mes plus plates excuses. Sachez que toutes mes pensées vont vers vous, en espérant que vous vous portez à merveilles. Donnez-moi des nouvelles de vous, de la Cour, de vos pensées. Pour l’heure, j’ai suffisamment parlé de moi. Comment allez-vous ? N’êtes-vous pas trop dépaysée par le climat de Londres ? La vie à la Cour ? Les protestants qui déambulent trop proche des Catholiques ? Même loin de vous, sachez que vous pouvez compter sur moi pour les confidences et si vous avez besoin d’une amie à qui parlez, et vous confiez.

En espérant que cette lettre vous parviendra à temps.
Avec toutes mes pensées.
Marie de Guise, reine d’Ecosse. »
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MessageSujet: Re: [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg.  [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg. Icon_minitimeJeu 12 Déc - 21:13
Le XX janvier, (matin)

Madame,

Sachez que ma joie a été des plus grandes lorsque votre missive est parvenue jusqu'à moi. L'inquiétude à votre égard ne cessait de me tenailler depuis que la nouvelle de l'attentat manquée à l'égard de Sa Majesté la Reine est parvenue jusqu'à Whitehall. Suite à cet incident, mon mari et moi-même avons décidé de reporter tout déplacement vers Londres jusqu'à ce que les choses se tassent. Vous en conviendrez qu'il serait des plus fâcheux si un incident diplomatique se produisait dans ce climat de jacquerie populaire. Toutefois, je ne peux que louer notre Seigneur que Sa Majesté et vous-même de vous avoir protéger de cet attentat des plus ignobles!
Cependant, je comprends la nécessité qui vous a poussé à fuir la capitale précipitamment. Il serait des plus fâcheux si les troubles venaient à gagner votre pays, surtout si ceux-ci sont dus aux adeptes de cette religion réformée. Il serait des plus navrants de voir ruiner tous les efforts effectués par la Reine pour que l'Angleterre retrouve son pasteur originel. Sans compter que le Saint Père tarde à réunir à nouveau la Curie à Trente et que ce serait un allié de choix pour ce pays!
Concernant les nouvelles de la Cour... Outre le fait qui règne un climat des plus tendus suite à cette tentative ratée -grâce à Dieu!- d'attentat, il y régnerait un ennui à mourir si la Reine Mary ne maintiendrait pas en place les festivités prévues! De plus, cet ennui n'est guère entrecoupé que par la venue des enfants des nobles déjà présent ici et qui cherchent à se marier. J'avoue que je suis en grande peine de contenir les bavardages de mes demoiselles de compagnie à l'approche de l'un de ses damoiseaux bien fait de leur personne. Seulement, elles ont souvent tendance à oublier qu'il s'agirait d'une terrible mésalliance ou disgrâce si on les voyaient en de telles compagnies. Sans compter qu'elles y gagneraient sûrement qu'un mari des plus volages avides de dépenser leur dot dans quelques sombres jeux d'argent tout en produisant une foule de bâtard dans les rues de Londres! Bâtards qui risquent de réclamer un héritage qui n'ait pas le leur... Enfin, il faut noter que nombres de nobles anglais ont des difficultés à chauffer convenablement leurs appartements parce qu'ils sont incapables de prendre soin d'un feu d'âtre sans domestique! Je reconnais être capable de le faire bien qu'ils soient indignes de mon rang de savoir une telle chose. Cependant, ma mère, dans sa grande intelligence, nous a enseignée ce savoir afin de nous éviter de mourir de froid à cause de la maladie d'un domestique. De plus, cela n'est guère difficile de rajouter une bûche de temps en temps dans les flammes avant que celles-ci meurent!
Quoiqu'il en soit, je vous remercie Madame, des conseils avisés que vous me prodiguez. Je suis parfaitement consciente que la diplomatie et la parole ne peut résoudre en permanence tous les conflits. Cependant, j'estime qu'il ne peut que préférable de privilégier autant que possible la négociation et de recourir aux armes que le plus tardivement possible. Ainsi, on ne pourra nous reprocher d'avoir sorti en premier les épées, ce qui peut être un atout des plus appréciables face à ces hérétiques qui renient la Sainte Mère de Notre Sauveur... Cependant, dormez sans crainte à mon égard, je m'assure le plus possible de protéger les arrières de mon époux et des miennes des dagues de nos ennemis qui sont -hélas!- bien trop nombreux pour les nommer.
Madame, sachez que mon mari et moi-même sommes extrêmement touchés par votre invitation. Sachez qu'il me tarde déjà d'être sur les terres de votre fille, terres que vous devez gouverner avec beaucoup de sagesse. Je reconnais avoir du mal à m'imaginer l'Ecosse et je ne sais point encore si sa beauté égale ou surpassée celle de mon archevêché natal. D'après mon mari, la plus belle beauté qu'il ait vu en ce bas-monde est la mienne. Néanmoins, j'avoue douté de son objectivité dans cette déclaration: je ne sais si il a dit ceci pour me faire plaisir ou si c'est la vérité. J'attends donc de voir de mes yeux votre Ecosse que vous chérissez avant de me forger une opinion. Tout comme j'attends de voir la Marche de Brandebourg natal de mon époux avant de prononcer un jugement définitif.

Je ne puis continuer cette lettre plus longtemps, mes obligations m'appellent, à mon plus grand regret. Néanmoins, sachez, Madame, que chacune de vos lettres me met en joie et que j'attends avec impatience votre prochaine missive.

Que Dieu vous protège et favorise vos affaires, Madame,

Isabelle d'Isembourg,
Duchesse de Sarre

PS: J'ai joint à cette lettre les vers d'un poème de John Heywood qui est particulièrement prisé de mes dames de compagnies. Je reconnais que je suis également touchée par la beauté de ces vers, j'ose espérer qu'ils vous émouvront également.

HRP:
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MessageSujet: Re: [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg.  [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg. Icon_minitimeSam 21 Déc - 21:15

« Ma très chère amie,

Prenez soin de vous, vous avez raison de rester loin de Londres ce n’est pas un lien sur pour le moment, j’en ai bien peur. Ce serait, en effet, fort problématique qu’il arrive un drame à vous ou à votre mari. Je vois déjà l’incident diplomatique, les armes, les morts… Évitons tout cela, voulez-vous. L’Écosse est aux mains de nobles et de barons que mon défunt époux n’avait pas pu réprimer. Mon absence les a, certainement, poussé à se rebeller et à prendre le dessus sur ma couronne. Je dois reprendre les rennes de mon pays avant qu’il ne soit trop tard. Je suis rassurée quant à votre sujet, si vous prenez garde à vous. L’hiver est toujours là, j’ai du me retirer dans mon château forteresse pour être au plus chaud.

Oh ! Il leur faut un beau mariage, les dames de compagnie de ma fille, Marie Stuart, n’ont pas le droit de se marier avant elle. Elles sont ses amies, ses confidences, ses camarades de jeux puis elles deviendront ses dames de compagnies lorsqu’elle sera Reine de France. Les bâtards …. Ne m’en parlez pas, je vis avec les bâtards de mon mari depuis bien trop d’années maintenant… Ils veulent ma couronne – surtout James Stuart… Je me suis prise d’affection pour Jane, surement par manque de ma propre fille mais c’est toujours dur de perdre son époux – son souvenir est toujours là devant mes yeux, guidant mes pas – et d’avoir ses bâtards à la Cour. Je soupçonne James de comploter avec moi, on ne peut se fier à personne, visiblement … Les lettres sont lues, les secrets partagés, mais dans quel monde vivons-nous parfois, cela me fait tourner la tête tellement.

J’ai eus des nouvelles de ma fille d’ailleurs, cela vous intéresse-t-il ? Elle apprend vite, c’est une élève parfaite mon frère m’a confiée. Très mâture, vertueuse une future femme parfaite, je suis tellement fière d’elle. Les nouvelles sont très bonnes, même si son futur époux est malade depuis toujours, pauvre enfant. Catherine de Médicis doit craindre pour son trône ou en tout cas doit craindre que ma fille ne donne pas assez vite d’héritiers à la couronne française. Dans chaque famille, les problèmes sont les mêmes. Les plus sombres désirs de Mary Tudor sont également d’avoir un héritier. Elle n’a pas le choix, sinon ma fille pourrait prétendre au trône d’Angleterre ou encore – grand Dieu je n’imagine même pas cette éventualité – Elizabeth également. Une bâtarde sur le trône d’Angleterre… Il me semble, d’ailleurs, que la princesse Elizabeth est partit également de la Cour ? Des révoltes protestantes dans le pays, elle pourrait bien en être l’instigatrice ou accusée de l’être, c’est surement pour cela qu’elle s’est éloignée de la cour.

Puisque nous sommes dans les confidences, je vais vous confiez moi aussi un petit secret, j’en ricane seule dans mes appartements à la lueur de mes bougies – moi aussi je sais m’occuper d’un feu. De grâce, on n’est jamais mieux servis que par soi-même, je suis entourée d’incapables par moment. Et comme vous dites si bien, il vaut mieux cela que de mourir de froid. J’ai appris seule, j’étais obligée lorsque j’ai du fuir et me cacher – cacher ma fille des Anglais – il y a de cela quelques années, j’ai du me débrouiller sans domestiques ou avec une poignée. La pire période de ma vie.

Sachez Madame, que rien, aucuns royaumes, aucuns territoires n’égaleront la beauté de son archevêché néanmoins, j’espère tout de même que vous trouverez en l’Ecosse, une nouvelle maison, une nouvelle demeure, un nouveau refuge. Nos grands lacs, nos montagnes, nos falaises, nos plaines verdoyantes, nos châteaux – que le feu roi s’est adonné à toujours plus les améliorer, les décorer et en faire des châteaux uniques et remarquables. J’ai hâte de vous recevoir, je ne sais pas encore dans quel palais, je m’occuperais très bientôt des préparatifs pour mon investiture. Vous recevrez une missive officielle vous invitant, vous et toute la Cour d’Angleterre. Je souhaite enterrer cette vieille hache de guerre, être une reine de paix, non une reine qui fait la guerre et qui fait couler le sang de ses ennemis.

Votre mari est très flatteur à votre égard, profitez-en ! Je pense qu’il est sincère, mais peut-être pas assez objectif quant aux autres femmes. Comment se passe votre relation avec lui ? Vous ne vivez pas trop mal votre dépaysement ?

Je passe d’un sujet à un autre, veuillez excuser cette lettre on ne peut plus décousu, je me suis empressée de répondre à votre missive dés qu’on me l’a apportée.

Merci pour les quelques vers que vous m’avez envoyés, je me suis empressée de les lire à mes dames d’honneurs qui ont été conquises. Je les enverrais lors dans mon prochain courrier à ma très chère fille, vos vers voyageront ma chère.

Toutes mes pensées vous accompagnent.
Marie de Guise, reine d’Ecosse. »

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MessageSujet: Re: [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg.  [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg. Icon_minitimeLun 23 Déc - 20:45
Le XX janvier (matin),

Madame,

Que Dieu vous protège également afin que vous puissiez continuer à oeuvrer au nom des intérêts de votre fille. Je prie chaque jour que votre missive que je reçois ne soit pas la dernière. De plus, l'angoisse me tenaille à l'idée de recevoir une funeste missive vous concernant. Madame, je vous en conjure, faites attention à vous, je n'ai guère envie de perdre aussi tôt une amie qui m'ait des plus chers! Car en effet, Madame, vous êtes pour moi bien plus qu'une protectrice et un modèle de sagesse et j'ose espérer que cela n'ait point incompatible à des sentiments d'amitiés. Concernant les révoltes, je loue le seigneur car dans notre duché, nous n'y sommes pas encore confrontés. Cela est dû aux excellentes qualités de mon époux, il a un véritable don d'organisation car, bien que nous continuons à mener grand train comme il sied à des personnes de nos rangs, nous avons pu réaliser d'importantes économies, économies qui ont permis de prévenir nos bonnes gens de la famine qui menaçait suite au conflit entre le Roi de France et Sa Majesté l'Empereur.

Madame, sachez que je suis tout à fait d'accord concernant l'importance de faire un beau mariage -que j'ai eu la chance d'avoir avec en plus, un mari des plus appréciables!- mais cancanez à ce point concernant tel ou tel jeune noble... Croyez-moi, madame, leur attitude est bien souvent infligent: il suffit qu'un de ses beaux jeunes hommes leur sourient pour qu'elles en perdent toutes leurs éducations! Cela me désole beaucoup, surtout que ce sont la future élite aristocratique anglaise... Je ne peux comprendre votre désarroi quant à devoir côtoyer les bâtards de feu mon mari. Ma plus grande crainte est que mes enfants -puisse Dieu m'accorder le privilège d'en avoir à nouveau!- subissent l'affront de bâtards insolents. Non pas que ce soit leur faute de représenter le péché de leurs parents mais je suis d'avis qu'ils peuvent être utile si tant est que nous soyons capable de les éduquer convenablement pour qu'ils répondent à nos souhaits. Tâche ardue, certes, mais je pense que c'est -hélas!- le seul moyen d'endiguer ce fléau de bâtards insoumis. Ou alors, il faudrait s'assurer que nos maris restent dans le sentier de la fidélité, ce qui est le cas pour mon cher époux, à mon plus grand soulagement!

Quant à avoir un enfant, je ne peux que comprendre le souhait de sa Majesté la Reine. Cela doit être extrêmement doux de pouvoir se féliciter des progrès de son enfant quand bien même il est au loin pour sa sécurité. Je me demande si j'aurais un jour la chance d'en porter un à nouveau... Ou alors, est-ce une punition de Dieu que de ne pas avoir d'enfants? Mon époux ne cesse de m'assurer que je serais une bonne mère le moment venu. Mais est-ce que ce moment viendra? Je ne peux cacher mon extrême espoir que ce moment est pour bientôt. Pour en revenir à la situation de la Reine Mary, comme vous l'avez exposé, il s'agit d'un enjeu capital pour la couronne. Malheureusement, je crains que, malgré la légitimité de votre fille au trône, le peuple choisisse de mettre sur le trône une hérétique en oubliant allégrement qu'il s'agit d'une bâtarde! Comme le dit ce cher Tite-Live, la plèbe fait souvent les choix les plus contraires à son intérêt! Quant à la princesse Elisabeth, nul ne sait vraiment si elle est en disgrâce ou en fuite dans mon entourage et les rumeurs les plus farfelues courent à son sujet.

Madame, sachez que je suis extrêmement étonnée et ravie d'apprendre que je ne suis pas la seule à savoir me protéger du froid sans aide d'un domestique! Cependant, j'en suis navrée que vous l'ayez appris dans des conditions bien honorables que ce que furent les miennes!

Votre description de l'Ecosse m'enchante et il me tarde de recevoir votre invitation! Il ne sera en effet pas impossible que je m'attarde dans votre beau pays afin de pouvoir visiter les magnifiques contrées que vous me décrivez. Je prie Dieu pour que mon cher mari ne soit pas accaparé par ses affaires pour qu'il m'accompagne lors de cette visite! Quant à ma relation avec lui, elle est des plus merveilleuses! Je suis plus que ravie de ce mariage de convenance organisé par mon oncle! Outre le fait que nous possédions une foule de passions en commun, mon mari ne cesse chaque jour de m'étonner agréablement. De plus, j'apprécie grandement de me réveiller dans ses bras chaque matin, je trouve que cela a un avant gout de paradis. Seulement, la seule chose qui me chagrine est que nous ne soyons pas encore parents et pourtant, cela n'est pas faute de m'empresser d'accomplir le devoir conjugal! Quant au dépaysement, je reconnais que par moment, la mélancolie de mon archevêché m'envahit de temps à autre mais rien d'insurmontable, après tout, ce n'est pas comme si je n'avais aucun moyen de rester en contact avec ma famille à Trèves. Toutefois, je ne regrette point d'avoir entrepris ce voyage car j'ai pu faire la connaissance de Votre Majesté, chose qui aurait été impossible si je serais restée en Sarre!

Madame, sachez que je suis fort heureuse que les vers que je vous ai transmis vous aient émue. Je ne peux que louer votre idée de les transmettre à votre fille. Cela permettra à ses français de découvrir qu'il n'y a pas que des choses ennemies en dehors de leurs frontières, sans vouloir vous offenser, Votre Majesté. Sachez que je serais enchantée de vous joindre dans mes futures lettres d'autres vers que nous pouvons entendre à la cour.

Mes pensées vous accompagnent également Madame et je prie Dieu pour qu'ils vous aident dans vos entreprises.

Isabelle d'Isembourg,
Duchesse de Sarre
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MessageSujet: Re: [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg.  [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg. Icon_minitimeSam 4 Jan - 22:55
Même date que la dernière lettre (soir)

Madame,

Oh! J'ai une si bonne nouvelle à vous annoncer! Je n'en étais pas sûre jusqu'à peu et avec ce qui m'est arrivée par le passé, je n'ai pas osé me réjouir trop tôt mais... Diantre! C'est une si bonne nouvelle que j'en tremble de l'écrire!

Dieu m'a accordé l'extrême plaisir que j'attende un enfant!

J'ai un temps voulu cacher mon état mais ce brave Albert a fini par se douter de quelque chose si bien que j'ai du éventrer le secret. Secret que j'ai maintenu aussi longtemps que possible pour éviter une nouvelle déception pour lui suite aux évènements que je vous avais confié. Enfin, il a accueilli la nouvelle avec une grande joie! Maintenant qu'il est au courant de mon état, je me suis empressée de m'emparer de ma plume pour que vous en soyez informées!

De plus, Madame, mon mari et moi-même serions extrêmement honorés que vous soyez la marraine de notre futur enfant. Avec vous comme modèle, il ne pourrait qu'être le plus sage des enfants.

Veuillez me pardonner Madame, je me dois de m'interrompre, mes obligations m'appellent. Toutefois, je développerai plus dans ma prochaine missive.

Mes pensées vous accompagnent à nouveau Madame,

Isabelle d'Isembourg,
duchesse de Sarre
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MessageSujet: Re: [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg.  [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg. Icon_minitimeMer 15 Jan - 20:44

« Ma très chère amie,

Excusez-moi par avance mon absence de réponse, je prépare activement la réception que je donnerais pour mon investiture. Je n’ai pas eut l’occasion de prendre ma plume et mon encrier pour écrire autre chose que pour les affaires concernant l’Etat. Je suis persuadée que vous ne m’en tiendrez pas rigueur et que vous me pardonne. Les affaires sont les affaires, et je ne peux faire passer ma fonction de reine après le reste. Vos mots me touchent, Isabelle. Je suis bien entourée, le mal ronge en Angleterre non en Ecosse, j’arrive à contenir mon peuple et ses seigneurs. Je suis, également, très honorée de vous comptez également parmi mes alliées, mes amies et les personnes en qui je peux compter. Je remarque que nous pensons de la même manière, sachez que parfois nous sommes contraints à faire des sacrifices inévitables, nous connaissons tous cela. On s’y fait à force, vous savez. Vous avez beaucoup de chance, Isabelle. Un enfant vous comblerait doublement. Les rois sont volages, tellement. Je ne souhaite pas me remarier, et cette question n’est pas d’actualité. J’ai acquis une telle autorité que personne n’oserait me demander une telle chose. Même si j’espère que James Stuart n’arrivera jamais à me prendre mon trône, et celui de ma fille. Je pense qu’il est mon plus proche rival, je m’en méfie comme de la peste.

Je vous souhaite du plus profond de mon cœur que vous aurez un jour la joie de serrer dans vos bras, une part de vous-même. Votre enfant. Votre nouveau-né. Croyez-moi que ce sera le début de journée d’inquiétude, mais oui j’espère que vous connaitrez un jour le bonheur de vous réjouir de ses progrès, de rougir lorsque les autres le complimenteront, et il vous faut un garçon Isabelle pour faire perdurer votre nom. Avoir un enfant est tellement enrichissant, surprenant, étonnant, attendrissement. Vous vous sentirez nouvelle. Je vous comprends dans la perte de votre enfant, j’en ai perdu deux… les deux héritiers de la couronne d’Ecosse, ainsi que mon premier enfant que j’ai eut avec mon premier époux. Mary est ma dernière, et je la chérie du plus profond de mon être. Je vous souhaite de connaitre la même expérience un jour, très chère. Vous le méritez. Etre mère est la plus belle aventure qui puisse nous arriver. Vous serez une bonne mère, n’en doutez pas voyons. Nous avons cela en nous, c’est inné. Je prierais pour vous ce soir, pour que vous aussi vous puissiez connaitre ce qu’est qu’être mère.

De courtes nouvelles, je ne puis faire plus long, le devoir m’appelle mais croyez Madame que toutes mes pensées et mes prières sont pour vous. En espérant avoir de vos nouvelles très bientôt.

Marie de Guise, reine d’Ecosse. »

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MessageSujet: Re: [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg.  [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg. Icon_minitimeMer 15 Jan - 20:44

« « Ma très chère Isabelle,

Vous ne pouvez pas imaginer quelle a été le bonheur pour moi de lire une telle nouvelle. Félicitation à vous, et transmettez mes amitiés au père. Gardez confiance en la foi, Isabelle. Vous voyez tout peut arriver, Dieu vous a accordé sa grâce et sa clémence. Dieu est bon. Dieu a entendu nos prières. J’espère pour vous que tout se déroulera sans accroche pour vous et l’enfant à venir. Comment l’appellerez-vous ? Albert ?

Je serais honorée par ce cadeau que vous me faites, je tâcherais d’être auprès de vous pour la naissance de votre enfant, très chère. C’est avec la plus grande des joies que j’accepte votre proposition de devenir la marraine de votre futur fils. Je prierais pour lui, pour qu’il soit en bonne santé, qu’il soit robuste, fort et intelligent, qu’il est la rigueur d’un roi et qu’il prenne vos qualités et celles de votre époux. Cet enfant fera de grandes choses, vous verrez. Un futur diplomate comme son père, j’espère qu’il aura toutes vos valeurs. Il recevra toute ma sympathie ainsi que ma protection. Toutes mes félicitations, je suis heureuse pour vous Isabelle. C’est une excellente nouvelle qui vient éclaircir ce ciel gris et nuageux sous lequel nous vivons.

Bien à vous,
Marie de Guise, reine d’Ecosse »

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MessageSujet: Re: [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg.  [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg. Icon_minitimeMer 22 Jan - 22:24
Madame,

Puisiez-vous me pardonner d'avoir tarder à vous répondre. Cependant, comprenez que ce cadeau de Dieu est si inattendu qu'Albert et moi-même en sommes encore surpris d'un tel don du Seigneur à notre égard!

Cet enfant à venir est une véritable bénédiction par les temps qui courent et il m'a donné la conviction que notre séjour dans ce beau royaume est l'une des choses les plus louables que nous ayons eu depuis longtemps. De plus, savoir que vous nous accordait le privilège d'être sa tutrice devant Dieu, me comble de bonheur. Quant à son éventuel nom, pour tout vous avouer, je n'y ai encore guère réfléchi. Je ne voulais pas aggraver mon désappointement si je connaissais à nouveau la même tristesse que l'année passée. Quoiqu'il en soit, mes rêves sont remplis d'une petite fille courant d'une manière plus qu'inappropriée pour une noble dame. Peut-être est-ce un signe de Dieu concernant l'enfant à venir? Cependant, lorsque j'en ai fait part à Albert, il me soutient que ce sera un petit garçon pour le premier né. Toutefois, je crois que l'essentiel pour moi est que l'enfant soit de bonne constitution, le reste importe peu, même si je reconnais que j'attends avec impatience le jour où un petit Albert se promènera en compagnie de son père. Je suis convaincue que mon mari saura être le meilleur des pères. Pour l'enfantement, je suis touchée par votre sollicitude à mon égard. Votre présence à mes côtés pour ce moment si important sera une grande source de réconfort pour moi.

Néanmoins -pardonnez d'avance mon indiscrétion-, avez-vous déjà été sujette aux maux accompagnant une grossesse? Pour ma part, je ressens régulièrement des haut-le-cœur des plus violents aux moments les plus impromptus et cela m'est fort désagréable! J'ai posé la question à mes servantes mais elles n'ont pas l'air d'avoir souffert de cela, quant à mes dames de compagnies, elles ne sont point encore marier et ne peuvent donc m'aider. Connaîtriez-vous des remèdes afin de lutter contre cela? Si cela est le cas, je vous remercierai jamais assez de votre aide! Certains jours sont des supplices sans nom et il m'est plus que difficile d'assurer mes obligations. Obligations que je vais devoir diminuer afin de me préserver dans les mois à venir. Bien que cela me chagrine de garder mes appartements, je suis convaincue que mon mari ne saurait tolérer un écart de conduite de ma part qui pourrait mettre en danger l'enfant!

Malheureusement, si seulement ma conduite pouvait être une source de danger pour mon enfant -Dieu! Que cela fait étrange d'écrire une telle chose!-. Londres n'est plus sûr en ce moment et les bruits d'une révolte envers la Reine Mary sont présents à la Cour. Chacun se méfie de son voisin et on surveille les différents cancans de peur qu'ils fassent tomber notre tête. Voyez-vous, les bourreaux sont à l'oeuvre à la Tour et on murmure qu'ils ont fort à faire!

Je prie pour Dieu pour que vous ne rencontriez pas ce genre de problème et que votre régence au nom de votre fille se passe sans encombre. Il serait des plus fâcheux que les hérétiques gagnent davantage de pouvoirs dans une région assez épargné par la montée du paganisme. Mes obligations m'appellent et je me dois à regret de finir cette lettre.

Que Dieu vous garde Madame et fasses fructifier vos affaires,

Isabelle d'Isembourg,
Duchesse de Sarre
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MessageSujet: Re: [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg.  [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg. Icon_minitimeSam 15 Fév - 23:32

« Isabelle,

C’est à votre tour de me pardonner pour cette absence de réponse de ma part. J’ai appris que la révolte faisait rage à Londres, je prépare mon avènement petit à petit et essaie de contenir les Écossais pour ne pas qu’ils divaguent et suivent la révolte de Wyatt. Le poids de mes années à gouverner seule pèse, visiblement, plus lourd qu’un embryon de révolte. Ma très chère Jane, la fille du feu roi me tient au courant elle est restée à Londres avec son époux et me donne des nouvelles de la cour. Je suis au courant pour le sort de Lady Jane Grey et sa famille. J’aurais voulu y assister mais ce n’est pas la place d’une reine. Néanmoins, cela me parait être un événement majeur de cette année 1554.Je reviendrais surement à Londres à l’occasion du mariage de la Reine avec Philippe de Habsbourg, dire que cette affreuse révolte vient de cette annonce de mariage. Peut-être reviendrais-je avant… Mes projets pour les mois à venir sont encore flous, toutefois j’essaierais d’être là pour vous. Je vous pardonne donc d’avoir tardé à me répondre, je peux me douter à quel point votre vie doit s’en trouver changer, un enfant qui arrive ce n’est pas de tout repos. Va-t-il naitre à Londres ? J’espère que vos vœux concernant le sexe de l’enfant seront exaucés, cela ne m’étonne pas de la part d’Albert de vouloir un petit héritier, c’est normal vous savez. Les femmes préfèrent, bien souvent avoir une petite fille mais il faut donner un fils à nos époux pour faire perdurer la lignée, le sang, le nom. L’essentiel c’est que vous et l’enfant soyez en bonne santé.

Pour vos maux, je ne saurais quoi vous conseillez... il faut vous reposez, restez au lit, ne restez jamais le ventre vide si c’est cela qui cause vos haut-le-cœur, fractionnez vos repas également. Malgré plusieurs grossesses, je ne me considère pas comme une experte, je pense Isabelle, que malheureusement il n’y a pas de remèdes à ce mal là. Vous devez être vigilante, il vous faut beaucoup de repos. Ma régence se passe relativement bien, on dit que je mène le pays d’une main de fer cela est surement la vérité. Je tiens mon pays, j’espère que cela sera bénéfique pour plus tard mais que ma détermination ne sera pas vaine. Pour avoir été malade plusieurs fois, je n’ai aucuns conseils à vous apportez. Je me suis rapidement rendue compte que malheureusement que les médecins étaient impuissants face aux maux spécifiques à l’enfantement. Vous survivrez. N’oubliez jamais que dans la vie tout à une fin, même la douleur si douloureuse soit-elle. J’ai mené un pays en étant enceinte de Mary, mon mari vivait dans un autre palais de la Capitale, se laissant ronger par la maladie et j’étais seule. J’ai du faire face seule et accouchée seule. Vous y arriverez Isabelle, vous êtes une femme forte et vous êtes bien entourée par Albert.

Sur ces quelques mots, je vous laisse très chère. Je vous souhaite bon courage pour vos maux, j’espère que votre état de santé ne se dégradera pas dans les mois à venir. Reposez-vous, prenez soin de vous. Dieu veille sur vous, ne l’oubliez pas, Isabelle.

Marie de Guise, Reine d’Écosse. »

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MessageSujet: Re: [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg.  [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg. Icon_minitimeMer 19 Fév - 22:44
Madame,

Ne vous excusez donc point de vous excuser pour vos devoirs envers votre pays. Avec ces temps de troubles, je ne peux qu'imaginer que vous avez d'autres soucis que de tenir une correspondance privée à jour. Concernant la révolte de cet imprudent de Wyatt, je reconnais que je m'en suis aperçue bien tardivement à cause de mon inquiétude face à cette maternité nouvelle. Cependant, vous vous doutez bien que mon état m'a empêché d'assister à l'exécution. Je reconnais sans peine que même sans cet enfant à venir, je n'ai jamais été friande de ces exécutions. Non que je ne saisisse point leur utilité! Seulement, je trouve ce procédé de décapitation tellement barbare! Je préfère infiniment la pendaison même si elle est très dégradante. Et je ne suis guère surprise du mariage prochain de la Reine avec le fils de sa Majesté. Il est, après tout, un des partis les plus prestigieux d'Europe! A son sujet, mes dames de compagnie murmurent qu'il s'agit d'un très bel homme mais j'en doute! Le charme d'Albert doit être infiniment plus important que celui de l'Infant. Cependant, je suis consciente de ne pas avoir un avis des plus impartiales pour juger de cette question. Je dois vous avouer que je prie chaque jour pour que notre futur enfant hérite de la beauté de mon mari.

Toutefois, je suis chagrinée car il est en effet probable que je ne sois pas présente au moment de la noce si la délivrance se fait attendre ou si je dois demeurer aliter pour reprendre mes forces. Quant au lieu de naissance de mon enfant, je n'ai qu'une certitude à savoir celle qu'il ne naîtra pas dans les terres de notre patrie, à Albert et à moi. Il me semble des plus imprudents de prendre la mer alors que mon ventre commence à bien s'arrondir pour vouloir à tout prix que mon oncle soit à mes côtés. Je confesse que je préférais infiniment votre présence à la sienne. Le connaissant comme je le connais, il serait capable de me sermonner parce que je cris à cause de la douleur. Ou pire encore, de marier notre enfant sans nous consulter alors qu'il est encore dans mon ventre! Je préfère d'abord m'assurer qu'il est bien portant avant de réfléchir à ses desseins matrimoniaux.

Concernant mes maux, il semblerait que le repos soit le seul remède à mes soucis. Toutefois, je note une légère amélioration de ma condition depuis que j'ai abandonné mes robes classiques pour les robes de futurs mères. Je m'y sens bien plus à l'aise depuis que mon ventre n'est plus ainsi comprimé. Mais bon, comme dit plus tôt, le repos est le seul remède et Albert veille à ce que mon emploi du temps soit réaménagé pour pouvoir alléger mes obligations. Cependant, je dois admettre qu'avoir son mari à ses côtés durant une grossesse est un véritable soulagement. Je n'ose imaginer ce que vous avez du éprouver durant les derniers mois de votre feu mari.

Ne vous inquiétez pas pour ma santé Madame. Mon tendre mari me surveille avec une férocité des plus touchantes. Je ne serais guère surprise si jamais vous recevez une lettre de sa part dans les temps à venir afin de vous supplier à m'enjoindre à réduire mes occupations pour la santé de l'enfant. Pour le moment, rassurez-vous, j’exécute ses consignes à la lettre. Vous ne recevrez donc normalement aucune lettre de sa part me concernant. Mais si c'est le cas, sachez que j'en serais extrêmement navrée d'avance de vous impliquer dans nos affaires de coeur.

Que Dieu vous garde également Madame afin que vous puissiez veiller aux intérêts de votre fille le plus longtemps possible,

Isabelle d'Isembourg,
duchesse de Sarre
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MessageSujet: Re: [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg.  [DEFI] Correspondance envoyée à Isabelle d'Isembourg. Icon_minitimeJeu 17 Avr - 17:51

« Chère amie,

La révolte de Wyatt était faite pour contester contre l’annonce du mariage d’après ce que j’ai entendue, restez au palais, il faut que vous évitiez les émotions fortes pour le bien de l’enfant à venir. Ne vous en faites pas pour votre enfant, quoi qu’il advienne à vos yeux vous le trouverez toujours le plus beaux au monde, vous verrez. Concernant les dates des futurs noces espagnoles, je l’ignore, probablement recevrais-je une invitation si je le peux je reviendrais à vos côtés pour cet événement. Surement cet été, en effet j’espère que d’ici là vous aurez récupéré vos forces, je suis certaine que cela sera le cas. Dieu sera à vos côtés pendant l’épreuve de l’accouchement. Si je ne suis point là par ma présence, je serais auprès de vous par la pensée.

Une reine se doit de connaitre la solitude, nous sommes dans un monde fourbe et je n’ai pas d’autres choix que de me fier à moi-même. Mon défunt mari s’est laissé mourir et cela m’attriste d’avoir du franchir cette étape de ma vie, seule. Mais c’est ainsi. J’ai pris l’habitude depuis, je mène un pays seule avec mon conseil et mes ministres bien sur, mais je suis seule qui tient les rennes. Je ne peux me plaindre d’être Régente, alors que certains dans la rue meurt de froid et de faim. Et puis, j’ai eus Marie qui est mon plus beau trésor. Il ne me reste qu’elle de mes enfants et je la chérie même si nous vivons éloigner, elle a dans ses mains le digne héritage de son père.

Ma vie est bien monotone, en ce moment et je n’ai rien à vous racontez. Ma petite Jane me manque, j’espère qu’elle va bien, je l’ai laissée à son mari mais je m’inquiète quand même un peu, comme une mère s’inquièterait pour son enfant. Je n’ai pas eut de nouvelles de Mary mais elle est en sécurité en France, c’est là le plus important. Vous verrez, Isabelle, lorsque votre enfant sera né comme cela va vous changer la vie. Toujours ce sentiment d’inquiétude, un enfant c’est une partie de vous ni plus ni moins. Cette peur constante de le perdre. Cette émotion qui vous prend le cœur, vous tiraille, comme si quelqu’un vous pressez le cœur.

J’arrête là pour le moment, très chère surement que les prochaines nouvelles que vous recevrez de ma part seront l’invitation à venir à mon investiture, si vous ne pouvez prendre la mer j’ignore si vous pourrez y assister. Cela me chagrine déjà rien que d’y penser. Prenez soin de vous, mais je sais que vous avez Albert à vos côtés qui s’occupe bien de vous, vous avez de la chance de l’avoir et rien ne pourrait venir ternir cette prospérité dont votre couple fait preuve. Bon courage ma Dame pour votre grossesse, je prendrais de vos nouvelles ultérieurement d’ici là je prie pour votre santé et celle de l’enfant à venir.

Bien à vous,
Marie de Guise, régente d’Ecosse. »

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