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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

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MessageSujet: Le ciel est brumeux et orageux ... Comme mon coeur (PV Margaret Fleming)  Le ciel est brumeux et orageux ... Comme mon coeur (PV Margaret Fleming) Icon_minitimeJeu 31 Déc - 17:38

Agnès

ft. Margaret
chapitre un

L'Angleterre est maintenant un lointain souvenir, je n'oublierais pas les événements de ce mois d'avril, ils me sont chers, mais maintenant je suis de retour en Écosse. Je vais bientôt séjourner avec ma sœur cadette chez Duncan, ce dernier réside à l'île d'Isay avec sa famille. Il me tarde d'y aller pour pouvoir profiter du doux printemps des Highlands et fuir la court écossaise pendant quelques temps. Je souris à ma sœur Margaret, celle-ci est train de préparer ses affaires pour le voyage. Je la regarde faire, l'air des Highlands saura lui rendre le sourire. Ce dernier a disparu quand nous étions en Angleterre … De plus, avec ma sœur, nous sommes dans notre ancienne chambre, chez nous, dans notre demeure familiale.

Il est difficile de retourner ici après la mort de Père, mais, il fallait que nous retournions pour récupérer ma fille Jane, gardée par Johanna. La petite Jane dort dans son couffin. Je profite de son sommeil pour préparer mes valises pour le voyage qui me mènera avec ma sœur et Jane chez Duncan. Est-il bon que je prenne Jane avec moi, sachant qu'elle est âgée de cinq mois ? Je ne pourrais pas la laisser encore longtemps ici à Boghall Castle. Je soupire, je m'approche de la fenêtre, je regarde l'horizon et je vois mon époux en train de discuter avec ma sœur Johanna. De quoi peuvent-ils parler ? J’observe cette scène et je me mordille les lèvres, en effet, je ne pouvais pas rester à le regarder maintenant que je savais ce qu'il avait fait. Ce dernier m'a menti pendant plusieurs années, il ne m'a trompé, non … Il est protestant, il m'a caché sa confession … Je ne le comprends pas. De plus, il ne m'a jamais dit la réelle raison pour laquelle il n'était pas présent lors du terrible Samain … Avait-il participé de loin à cette affaire sanglante ? Je ne le savais pas. Aurais-je aimé que mon époux ait affaire à ceci ? Non … Mais mon esprit est perdu, détruit par cette cruelle vérité. Mon époux est un protestant … Il m'a menti. Comment l'avais-je découvert ? Sur le chemin du retour, avec William, nous avions eu une dispute, il m'a avoué ce terrible secret. Depuis ce fameux soir, je reste froide et assez courtoise avec mon époux. Ma sœur Margaret est-elle au courant ? Non, pas encore mais je tiens à l'informer surtout que William ne sera pas là pour le voyage chez Duncan et que je dois rester chaperonner … Une femme mariée ne doit pas aller chez un homme sans un chaperon, n'est-ce pas ? De plus, je dois entretenir avec ma sœur au sujet d'une lettre de la part de James.

Agnès – Margaret, venez maintenant, chère soeur, allons prendre l'air dis-je en me retournant et en me rapprochant de ma sœur. Je lui donne mon bras avec une certaine forme d'insistance. Je ne pouvais pas lui parler de certains sujets ici en présence d'oreille indiscrète. Allons à notre puits des fées … Ce puits était pour elle comme pour moi, un endroit où ma sœur et moi pouvions dire nos secrets.

Je demande à la nourrice de s'occuper de Jane pendant que je prenne l'air avec ma sœur, par la suite, avec Margaret, nous allons dehors. Nous arrivons près du puits, je ne dis rien sur le chemin, je préférais lui parler de tout cela quand nous serions à l'abri des regards et des oreilles indiscrets. Je m'assois sur une pierre plate près du mur de ce fameux puits. Je baisse mon regard sur le sol et j'arrache avec énergie des herbes.

Agnès – Je suis désolée de mon humeur Margeret … Je ne me sens pas bien dis-je d'une voix plate. Je … Je dois te parler de certains sujets. Dis-je en relevant la tête vers elle. Ceci concerne William déclarai-je d'une voix bouleversée. Je renifle, je sors un mouchoir et j'enlève les larmes qui tombent de mes joues. Et de James rajoute-je.

Je lève un regard vers elle, mes yeux sont remplis de larmes. Comment lui dire ? Comment lui dire que le cœur de sa sœur est détruit, qu'il s'est éclaté en milles morceaux dispersés dans le temps ? Je déglutit. Je continue d'arracher les herbes avec un geste plus furieux en tentant de me calmer mais rien ne peut calmer mes nerfs.

Agnès – Je … Je … le déteste. Exprime-je en bafouillant quelques minutes après.


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MessageSujet: Re: Le ciel est brumeux et orageux ... Comme mon coeur (PV Margaret Fleming)  Le ciel est brumeux et orageux ... Comme mon coeur (PV Margaret Fleming) Icon_minitimeDim 14 Fév - 17:00

full of scorpions is my mind.
Il y a des lieux que l'on chérit par-dessus tout dont la simple évocation provoque en nous une profonde allégresse. Mais il y a également des lieux que l'on exècre et que l'on préférait voir brûler que d'y remettre un pied. Des endroits qui hantent vos nuits et poursuivent vos jours. Des endroits comme Boghall Castle. En effet, la demeure familiale des Fleming avait tout pour hérisser le poil de Margaret qui fuyait ce château comme la peste. Trop de mauvais souvenirs y avaient leurs racines, bien que la jeune femme n'ait jamais réellement vécu dans ce foyer. Mariée à l'âge où les petites filles devraient encore rêver du prince charmant, Margaret ne garda de cette maison qu'un arrière-goût de moquerie et de solitude qui fit d'elle ce qu'elle était devenue. Voilà bien trop longtemps qu'elle avait quitté ses Highlands chéries pour se rendre en Angleterre sur la demande de sa sœur. Margaret avait voulu lui faire plaisir, d'autant que leur prochain voyage jusqu'à l'île d'Islay la réjouissait au plus au point. Or, Agnès ne lui avait point dit qu'elles seraient obligées de repasser par la prison de son enfance. Le léger sourire qui avait jusque-là étiré ses lèvres avait à présent totalement disparu depuis leur arrivée.
Cependant, leur séjour étant de courte durée, la jeune veuve se faisait une joie de refaire ses bagages- qu'elle n'avait pratiquement pas défait en vérité. Dans leur ancienne chambre à Agnès et elle-même, elle s'affairait à préparer ses affaires avec un entrain non dissimulé. De temps à autres, elle lançait un coup d'oeil inquiet à son aînée. En effet, la jolie blonde n'avait que peu parlé depuis leur retour et cela ne lui ressemblait guère. L'exact opposée de sa sœur qui elle, n'ouvrait jamais la bouche sauf en présence de ses proches, qui étaient eux plutôt réduits. Margaret était du genre taciturne, préférant observer ce qui se déroulait autour d'elle. Et ces derniers jours, elle avait bien remarqué que la relation entre sa sœur et son époux William était des plus tendues. Pour une raison qu'elle ignorait bien entendu, mais pour laquelle elle n'avait guère de curiosité. La jeune femme savait que si sa sœur avait besoin de lui parler de quelque chose, elle le ferait d'elle-même.

Alors qu'elle était en train de plier une ultime chemise, Margaret sentit la présence d'Agnès derrière son dos. Elle se retourna doucement, se demandant ce que sa sœur pouvait bien lui vouloir, puis elle vit sa mine pressée et son air insistant. Elle jeta un coup d'oeil au bras qu'elle lui tendait et dans un soupir elle l'attrapa. Margaret était certes contente de sortir et de prendre l'air, mais, elle appréhendait de se retrouver au puits. Cet endroit était spécial, c'était là qu'elles avaient l'habitude de se confier leurs secrets et la jeune femme se demandait bien ce qu'Agnès avait à lui dire.

« Très bien, allons au puits. » déclara Margaret.

Le long du trajet, elles ne parlèrent guère. La brise fraîche léchait leurs joues roses et soulevait le bas de leurs jupes. Une fois arrivée, Agnès s'assit sur une pierre et commença à arracher l'herbe. Margaret la regarda faire, attendant patiemment les révélations qui ne tarderaient guère. Elle plaça ses mains derrière son dos et fixa son aînée en pleurs. Elle ne bougea pas pour la consoler. Loin d'avoir un cœur de pierre, Margaret ne savait tout simplement pas comment se comporter dans de telles situations. Elle aussi avait beaucoup souffert et pourtant personne n'était venu la soutenir, pas même Agnès. Elle était restée là, endurant deux mariages, deux veuvages, une grossesse d'un enfant qu'elle n'aimait pas à cause de sa mère et de son frère qui lui avaient enlevé à peine était-il sorti de son ventre.
Margaret resta donc là à observer Agnès. Agnès qui était parfaite, qui avait un mari aimant, deux merveilleux enfants, un tas d'amis. Agnès qu'elle aima et qu'elle jalousait tout à la fois. Agnès que Duncan lui avait préférée au banquet. Pourtant, dans un élan de tendresse, la jeune brune se baissa auprès de sa sœur et posa une main rassurante sur sa jambe. Elle ne comprenait pas très bien où voulait en venir Agnès avec Lord Livingstone et leur cousin James.

« Agnès ! Agnès voyons calme toi, je ne comprends pas. Qui détestes-tu ? Et que vient faire James là-dedans . Explique-moi donc depuis le début que je puisse t'aider m' eudail (ma chère) ! Agnès, si un homme t'a fait du mal, dis-toi qu'il ne mérite pas tes larmes. Aucun mâle ne mérite qu'on souffre pour lui, tu m'entends. »
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MessageSujet: Re: Le ciel est brumeux et orageux ... Comme mon coeur (PV Margaret Fleming)  Le ciel est brumeux et orageux ... Comme mon coeur (PV Margaret Fleming) Icon_minitimeJeu 18 Fév - 19:37

Agnès

ft. Margaret
chapitre deux

Je suis avec ma sœur cadette, nous sommes au puits. Ce dernier est un lieu important pour elle et moi. En effet, c'est l'endroit où on raconte nos secrets, ils peuvent être diverses comme la fois où j'ai avoué à Margaret que j'aimais James, notre cousin. Cet endroit est chargé de nos espoirs, de nos colères, de notre tristesse et des secrets. C'est ici que je dois avouer ce qui s'est passé avec William à ma sœur.
Assise sur l'herbe, je regarde ma cadette. Des ignobles pensent que c'est un enfant illégitime de ma mère, ils ont tord. Margaret est bien ma sœur, ce n'est pas le cas de cet enfant adultérin de ma génitrice et du royal roi français. Non, Margaret est ma sœur de sang. Elle a en elle des traits de notre noble lignée. Ma sœur pose sa délicate main sur ma jambe. Je ne dis rien, je la regarde. Je pose ma main sur la sienne puis j’entrelace ses doigts dans les miens. J’esquisse un léger sourire triste.


Margaret - Agnès ! Agnès voyons calme toi, je ne comprends pas. Qui détestes-tu ? Et que vient faire James là-dedans . Explique-moi donc depuis le début que je puisse t'aider m' eudail  ! Agnès, si un homme t'a fait du mal, dis-toi qu'il ne mérite pas tes larmes. Aucun mâle ne mérite qu'on souffre pour lui, tu m'entends.


Je renifle doucement, je respire doucement et je tente de me calmer. Comment lui dire que le mariage d'amour que je connaissais avec William n'était que le fruit d'un mirage ou d'une chimère ? Comment lui dire que l'homme que j'aime n'est qu'un imposteur ? Tant de questions qui se bousculent dans mon esprit torturé par cet amour. Je ferme les yeux et j'essaye de penser à un fragment positif. Or, je n'arrive pas. Il faut que je lui parle ou que je me taise à jamais. J'avale une salive péniblement puis j'ouvre mes yeux et j'ancre mon regard vers sien.

Agnès – Notre cher frère désire que tu convoles de nouveau …. Je soupire. Il a déjà des prétendants en vue. Je te passerais la lettre qu'il m'a envoyé. Je me rapproche de ma sœur puis je lui caresse la joue. Ce geste est affectueux et maternelle. Concernant …. Lord Livingstone … Il est un traître …. Il m'a trahit.

Je me lève, je fais les cents pas. Je tente de me calmer pour pouvoir expliquer à ma sœur. Mais je ne sais pas comment lui relater tout ce que je sais. Je respire encore une fois, il faut que je le fasse. Je dois me libérer de ce poids qui me ronge. Je ne peux plus garder ce secret plus longtemps en moi. Il faut qu'il jaillisse de mes entrailles pour que je puisse me libérer de ces chaînes qui me retiennent captive. Je pourrais également me confesser auprès d'un confesseur mais mes confessions sont dangereuses. Mon confesseur pourrait mettre en danger mon époux et cela je ne le souhaite point. Bien qu'il soit un protestant nouvellement reconverti , je ne peux pas le dénoncer à un membre de l'Église.
Je contemple ma sœur puis je décide d'enfin lui révéler ce que je lui cache.

Agnès – Mon époux est un protestant enfin il a été protestant …. Margaret, qu'est-ce que je dois faire ? Suis-je censée le dénoncer ? Et s'il avait participé lors du Samain ?

Je me rappellerais toujours de cette fameuse nuit, de cette fête qui était placée sous des bons auspices mais qui était devenue un Enfer. Dans celle-ci, j'ai faillit perdre ma vie mais mon cousin James m'a sauvé la vie. William avait-il un lien avec cette sombre affaire ? Il n'avait pas répondu. Il est vrai que nous ne connaissons pas les coupables de cet acte malveillant lors de cette soirée royale mais certains pensent que ce sont des protestants. Vérité ou simple rumeur ? Personne le sait …
Je m'assois de nouveau près de la pierre puis je cache mon visage avec mes mains. Et, des nouveaux sanglots continuent d'affluer.

Agnès – Je suis désolée ma sœur … Je dois être pathétique. Je devrais être heureuse mais je ne pourrais pas lui pardonner. Dis-je en continuant de pleurer. De plus, c'est à cause de ce qu'il est si mon fils … Mon précieux fils est avec cette sorcière ! Je lui montre mon visage puis je serre mes poings. Je n'ai même pas pu le récupérer, j'ai essayé mais je n'ai pas réussis … Que dira notre famille ? Je suis une mauvaise mère … J'ai faillit à mon devoir. Je soupire puis j'observe ma sœur. D'ailleurs, William ne viendra pas à notre voyage pour aller chez Duncan. Cela vaut mieux … Dis-je amèrement.


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