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Sujet: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Sam 18 Jan - 18:04
Trouble or Misery.
Le 30 janvier 1554, la première attaque de l’armée de Wyatt échoua. La percée de Londres avait été repoussée, notamment grâce à l’intervention rapide de la garde royale. Le mouvement avait attiré la sympathie de beaucoup de partisans qui étaient contre le mariage espagnol. La révolte continue, mais la capitale est toujours debout, la reine toujours entre ses murs tenta de négocier avec le rebelle Wyatt. Aux émissaires de la reine, Thomas Wyatt répondit, qu’il voulait la libération de Jane Grey, de son mari, ainsi que des autres prisonniers politiques. Les ambitions de l’homme ne s’arrêtèrent pas là, il voulait que la reine se rende. L’unique réponse de Mary fut : « Jamais le sang des Tudor ne se rend. » Les armées étaient prêtes à se confronter.
Le 3 février 1554. L’armée de Wyatt se trouve à Southwark (un quartier de Londres), celle de la reine est toute proche à London Bridge. Mary est à l’arrière, en compagnie de ses hommes et de quelques dames d’honneur, surveillant les opérations. Si Wyatt la voulait, il allait devoir lui passer sur le corps et vaincre ses hommes. Tous étaient prêts à se battre pour elle et à mourir pour elle. De la Tour de Londres, les canons ont été mis sur les remparts, prêts à tirer dans les faubourgs, pour arrêter la révolte, même si cela doit toucher quelques londoniens. La tension est à son comble. Certains londoniens ont fui, d’autres sont aux côtés de la reine, pour prier avec elle et assister à la scène. Proches de leur souveraine, ils ne risquaient rien. Le combat va bientôt commencer. L’armée de la reine est forte, celle de Wyatt se compose de 4000 hommes. L’issue est incertaine et vous en êtes tous les acteurs.
♣ Information sur le jeu : Cet évènement est la suite de notre évènement 7 "War is Coming". Il est intense, puisque vous assistez tous à la prochaine bataille. La reine et son armée sont au London Bridge, Wyatt dans un quartier proche. Comme l'évènement se déroule à Londres, vous pouvez tous y assister. Si vous êtes un protestant du côté de Wyatt, vous pouvez vous battre à ses côtés et si vous êtes un catholique, vous pouvez soutenir votre reine. Les femmes, vous pouvez être aux côtés de votre souveraine, ou bien dans les rues de Londres, assistant à cet évènement. Les prisonniers de la Tour peuvent entendre le brouhaha (les canons sont dehors, peut être voyez-vous la scène du haut des remparts, sous bonne garde) dehors, mais la reine ne vous a pas permis de sortir. Pour répondre à cet évènement, vous avez jusqu'au 1er février 2014. N'hésitez pas à répondre autant de fois que vous voulez et si vous avez des questions, contactez un membre du staff.
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❝ Constance B. Wayne ❞
LA FILLE DU BOURREAU ♌ le petit oiseau des rues.
♕ Métier : Ancienne serveuse au Flying Dutchman et désormais mère au foyer ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : 400 Lux ♕ Mon nombre de messages est : 1622 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 3 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/04/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya, Elizabeth, Edward
Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Ven 24 Jan - 22:14
Que Dieu ait pitié de nos âmes.
Une révolte avait frappé les murs de Londres et ses habitants tremblaient tous, de peur de tout perdre dans un conflit fou. Comment des hommes avaient pu se révolter contre la reine, elle qui était si bonne avec les plus démunies, elle ne méritait pas tant de haine de la part de ses concitoyens. Le peuple s’interrogeait et d’après les rumeurs, une armée se serait levée pour s’opposer à l’union entre Mary Tudor et le prince Philippe de Habsbourg, le fils de l’empereur. Certes, le peuple avait peur de perdre son Angleterre face à l’empire de Charles Quint, mais la reine était intelligente, elle ne pouvait pas ruiner son héritage. Tous avaient confiance en elle, comme Constance qui était effarée. La jeune femme, quoique serveuse craignait de revenir, comme en juillet, avec un royaume divisé, un peuple en lutte et deux reines qui se disputaient le trône. Personne ne voulait revivre cette période instable qui aurait pu causer la ruine du royaume. Ainsi, dans les églises et cela, depuis les derniers évènements de Londres, tous priaient pour la victoire de la reine. Trois jours avaient passé depuis, bien que les quelques brigands aient été chassé de Londres, l’armée marchait et menaçait la capitale, tout comme sa reine. D’après, ce qui se racontait dans les tavernes, Thomas Wyatt avait voulu négocier, la paix contre l’arrestation de la reine. Constance comprenait la reine, qui bien sûr avait refusé. C’était normal, qui irait se jeter aussi lâchement dans la gueule du loup ? Ce Wyatt ne méritait pas qu’autant de personne le suive, de toute façon, il ne pouvait pas gagner, c’était impossible, Dieu ne peut pas être avec lui. La reine a ramené le catholicisme en Angleterre et elle est la seule souveraine légitime actuellement. A nouveau, selon les rumeurs, certains révoltés voulaient mettre à nouveau Jane Grey sur le trône, d’autres la sœur de la reine Elizabeth Tudor. En ce qui concernait la princesse, Constance n’avait pas de point de vu, mais pour ce qui était de Jane Grey, elle n’en voulait pas.
Le 3 février 1554, les pavés de Londres grondaient à nouveau, Wyatt avait fini par pénétrer dans la ville et tout le monde était en pleine effervescence. Constance ne savait pas quoi faire, les rues étaient désertes et elle avait pu envoyer la petite Jane-Ann, chez une amie, Catherine Carey, pour que l’enfant soit en sécurité. La jeune femme était restée, auprès de Louis tout d’abord, pour faire maintenir le Flying Dutchman en ces temps troubles, puis pour Londres, sa ville de toujours, elle se devait de soutenir la capitale, même si elle ne pouvait pas prendre les armes. Ce fut très tôt, que la jeune serveuse apprit que les troupes rebelles avaient pénétré dans la ville, un marin avait raconté toute la scène, tout comme il rapporta que l’armée de la reine se préparait de la Tour de Londres. De la prison, les canons avaient été rassemblés pour tirer, au cas où l’armée rebelle ait l’avantage. Cette nouvelle lui donna froid dans le dos, heureusement, qu’elle avait fait partir sa petite protégée. Puis, une heure plus tard, un autre marin lui apprit que Mary Tudor était présente elle-même, auprès de ses troupes. La jeune femme n’attendit pas, il n’y avait personne à la taverne. Elle fila comme une flèche jusqu’à London Bridge. Elle courrait vite et comme les rues étaient vides, elle put s’engouffrer partout, sans encombrement. Cependant, arrivée, au lieu tant désiré, Constance comprit, que les choses étaient plus graves qu’elle ne l’avait imaginé, les troupes étaient nombreuses, dans les deux camps. Elle vit les hommes de Wyatt, face à ceux de la reine, qui se tenait là, en retrait. Constance se rapprocha, une foule de badaud se trouvait là pour soutenir Mary Tudor et son camp. La reine avait aussi amené, quelques-unes de ses dames d’honneur. Plusieurs hommes en armure étaient-là autour d’elle pour la protéger. Constance se sentait aussi petite qu’une souris face à cette si grande dame. Que Dieu la bénisse, elle mérite tant d’être reine.
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Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Sam 25 Jan - 16:07
Comme chaque matin, Amy s'était levée aux aurores, il était tôt mais elle s'en moquait. Le matin était en général le meilleur moment pour pouvoir écrire à sa cousine Constance, sa meilleure amie et à la fois sa confidente. Depuis l'emprisonnement de son époux, la jeune noble n'avait cessé de multiplier les correspondances avec la membre de sa famille la plus proche. Elle savait qu'elle ne pouvait compter que sur elle et que dans cette ville dévastée par des conflits politiques et religieux, elle n'y avait pas à place. La seule chose qui la poussait à rester dans cette terre désolée était son mari. L'amour qu'elle lui portait était si fort qu'elle ne se sentait pas capable de l'abandonner. Pas aujourd'hui, pas maintenant. Et pourtant, il y avait ces rumeurs qui tournaient sur une prétendue liaison entre Elizabeth Tudor et Robert Dudley. Son cœur souffrait de cela mais lorsqu'elle voyait le jeune lord, elle faisait semblant que tout allait bien. En réalité, elle avait peur, peur de le perdre, peur qu'il puisse cesser de l'aimer. Aussi, elle avait choisi d'accepter qu'il puisse être volage, qu'il puisse courtiser d'autres femmes. C'était pour elle le seul moyen d'avoir encore de l'importance à ses yeux, de continuer à être l'épouse de Robert Dudley. Parfois, elle se disait qu'il valait mieux s'enfuir et se réfugier chez sa cousine, Constance. Mais cet amour était plus fort que tout et elle restait. Tous les jours, elle faisait part de son désarroi sa cousine qui trouvait là les mots pour la réconforter, heureusement qu'elle était là. Pourtant, ce matin là, alors que le soleil se levait à peine, Amy avait eu vent de ces rumeurs et de l'arrivée d'une armée formée par les rebelles, prêts à décimer les soldats de la reine. Alors du plus vite qu'elle pouvait, elle s'était apprêté et avait choisi de rejoindre l'élu de son cœur. Dans la maison de sa belle sœur, elle n'avait croisé les occupants de la maison et tant mieux. Ils lui auraient certainement dissuadé d'aller voir Robert. Cependant, la jeune femme se moquait éperdument des risques encourus. Quitte à mourir, autant le faire à côté de l'amour de sa vie. Elle était sortie sans annoncer le lieu de sa destination et elle marchait dans les rues de Londres, dans ce quartier proche de celui de la Reine. Ce qu'elle vit la fit frémir d'effroi: il y avait des soldats, des canons, des boulets tout un arsenal de guerre. Paniquée, elle commença alors à courir en direction de la prison ou Robert s'y trouvait. Elle avait peur, terriblement peur à l'idée de mourir sans l'avoir retrouvé. Alors elle accéléra sa cadence et atteignit bientôt la porte de la prison. Le garde fut cependant surpris de la voir et pire, il refusa de la faire entrer.
" S'il vous plait, je vous en supplie. " lui demanda t-elle, ses yeux s'embuant de larmes, baissant la tête. Mais le garde secoua la tête et la quémanda de rentrer chez elle. Il ne faisait pas bon de rester dans les rues de Londres, qu'il disait. Amy releva alors la tête: " Oui, je sais qu'il n'est pas bon de rester dans les rues. Mais je veux voir mon mari alors je vous ordonne de me laisser entrer! " s'exclama t-elle avec fureur, des larmes de rage roulant sur ses joues. Sa soudaine colère fit surprendre le garde qui s'apprêta à rétorquer mais la noble ne lui en laissa pas le temps. " Si vous ne m'ouvrez pas, je resterais devant et lorsque les canons et les tirs de baïonnette m'auront tuée, vous n'en sortirez pas vivant parce qu'alors, vous devrez faire face à la colère de mon époux. Et croyez moi, quand il sortira, votre tête deviendra son prochain trophée... " ajouta t-elle d'une voix froide. Ces paroles eurent un impact sur le gardien des lieux car il hésita, encore stupéfait de la soudaine colère de la protestante. L'idée d'être guillotiné parut être suffisamment clair pour lui car il s'écarta et la laissa entrer.
Opinant de la tête afin de le remercier, Amy se précipita dans la prison, sentant cette adrénaline couler dans ses veines: elle était encore bien énervée. Et pourtant, quand elle s'approcha de la cellule ou Robert s'y trouvait, sa rage redescendit et elle se sentit redevenir cette jeune femme fragile et timide. Elle n'y arriverait pas, jamais elle ne saurait se montrer intolérante avec son mari. Cet amour la dévorait de l'intérieur et la rendait tellement faible. Parfois, des crises de colère la prenait mais devant Robert, l'afficher, demeurait bien plus compliquée. D'ailleurs, elle arriva devant sa cellule, les yeux remplis de larmes, la mines défaite, s'agrippant aux barreaux. " Robert! Ô Robert! Il se passe quelque chose d'affreux dehors! " gémit-elle.
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❝ Mary Tudor ❞
Pudding d'amour de Mary Tudor
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Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Dim 26 Jan - 22:08
Trouble or Misery.
Thomas Wyatt déclara la guerre en me demandant de me rendre. Jamais. Jamais, je ne fléchirais le genou. Jamais, je ne m’abaisserais devant lui ! Pour qui me prenait-il ? La révolte serait étouffée, Wyatt serait tué voilà quel était l’avenir. Je serais reine jusqu’à mon dernier souffle. Jusqu’à ce que mon cœur arrête de battre. Triste année qui commençait par une révolte, tellement prévisible avec le changement de religion, décidément l’héritage de la reine de neuf jours n’était qu’un cadeau empoisonné. Elle m’avait léguée une révolte et faisait même l’objet de négociation. Jane et son mari étaient prisonniers, et rien ne ferait changer cela. J’acceptais de les épargner et encore, jusqu’à un certain point !
L’heure de la révolte avait sonné, mon armée était postée à London Bridge. L’attente se faisait pesante, nous savions que l’armée de Wyatt n’était pas loin. La confrontation était inévitable. Un face à face sanglant. Une révolte prévisible. J’étais à l’arrière avec quelques unes de mes Dames, mes hommes. Pour gagner une guerre, il était nécessaire de faire quelques sacrifices… et aujourd’hui, à mon grand regret cela serait le cas. Les canons de la Tour de Londres étaient armés, prêt à riposter en cas d’une éventuelle attaque, nous étions prêts à accueillir Thomas Wyatt. Des londoniens allaient périr, tel était le prix de la victoire. Tel était le tribut à payer pour gagner la guerre. La tension se faisait sentir dans nos rangs.
A l’approche de la révolte, certains avaient fuis ce qui était tout à fait légitime. Marie de Guise, reine d’Ecosse était de retour dans son pays de peur de devoir elle aussi mettre fin à un embryon de révolte. D’autres étaient là, fidèles en toutes circonstances, prêts à donner leurs vies pour sauver la mienne, mes soldats m’avaient prêtés allégeances, mes Dames étaient fidèles à leurs postes ! Je n’étais pas seule. Thomas Wyatt avait également des partisans, mais il n’était rien et j’étais la Reine. Pas n’importe laquelle… non… Le sang des Tudors coulait dans mes veines, et avec lui le digne héritage de mon père !
J’étais la messagère de Dieu, mes fidèles à mes côtés, nous nous risquions rien tant que nous avions foi en notre religion. Dieu nous guiderait. Dieu nous protégerait. Dieu, miséricorde Dieu nous viendrait en aide. Dieu veillerait sur nous. Dieu entendrait nos prières. Dieu, le tout puissant. Dieu, notre sauveur.
« Approchez, venez près de moi, Dieu nous protège, prions ensemble. Que Dieu pardonne le miséricordieux Thomas Wyatt de s’être égaré sur le chemin de la foi. »
Mes armées écraseraient celle de Thomas Wyatt, cela ne pouvait pas en être autrement. La paix régnerait dans Londres, une série d’exécutions serait organisée pour montrer qui a le pouvoir, qui dirige le pays et qu’aucunes révoltes, rebellions ne sont tolérés en Angleterre. Wyatt n’était qu’un pantin qui voulait se rendre intéressant en me défiant. La foi l’avait perdue. Il n’y avait plus d’espoir de rédemption pour lui. Son âme serait envoyée en enfer. Son corps giserait sur le parvis de Londres, la hache ensanglantée dans les mains du bourreau.
Telle était la destinée, il ne pouvait en être autrement...
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Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Mar 28 Jan - 21:00
La révolte était lancé et les rues de Londres étaient bien troublées en ces temps difficile. J'avais eu beaucoup de visite à la boutique à cause de nombreux blessés et je ne doutais pas qu'il y en aurait encore aujourd'hui alors qu'une nouvelle révolte sonnait. Je ne comprenais pas très bien quels étaient les enjeux, enfin je comprenais ce qu'il se passait, mais j'avais du mal avec tout ça. C'était tellement dommage à mes yeux qu'on ne puisse pas simplement discuté au lieu de tout de suite engagé une armée et se révolté, mais ça a toujours été ainsi et ça ne changerait pas. J'étais toujours du côté de la reine, même je n'aimais pas tellement qu'il y ait des exécutions ordonnés par elle, mais c'était ainsi.
Je n'ai pas voulu restée dans la boutique à ne rien faire, j'étais curieuse et je n'aurais supportée d'être toute seule alors que le monde s'écroulait sous nos pieds J'avais besoin de voir les gens auxquels je tenais dans ces moments compliqués. C'est pourquoi je suis sortie dans la rue alors que la menace était proche de la ville et que les rues étaient bondés et les gens nombreux dans les deux camps.
J'ai au loin aperçus Constance, mon amie à qui je tenais vraiment. J'étais rassurée et en même temps apeurée de la voir ici. Je ne sais pas si j'avais bien fait de taire au sujet des chants révolutionnaires qu'on avait entendu avec Anne, mais je n'avais rien dit ayant tenu ma promesse pour que sa cousine ne risque rien, mais ça n'avait pas servit à grand chose à mon avis, ça n'empêchait pas ce qui se passait et peut-être qui si la reine avait été prévenue alors elle aurait pu anticiper, mais je me serais sans doute sentie aussi coupable que maintenant. J'espérais simplement que tout se finisse bien, même si ça semblait utopiste.
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Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Sam 1 Fév - 20:29
Pesé dans la balance
Sarah Katherine Crawley, épouse Askew, descendit en trombe du carrosse, son fils dans les bras. Devant la cohue, les rues de Londres étaient impraticables et y circuler en voiture relevait de l'impossible. Soulevé par sa mère, le petit Tristan tremblait de tous ses membres, et en dépit de l'assurance qu'elle affichait, Sarah elle-même n'en menait pas large. Sentant une paume se poser sur son épaule, elle se tourna. William, l'homme de main de son père, le sien désormais. Autour d'eux, c'était une populace grouillante et hurlante, plus nombreuse de minute en minute, qui s'agitait inlassablement. La baronne fit signe à son accompagnateur de laisser là la voiture et de les accompagner. Pour aller où ? Chez elle, où elle mettrait son fils en sécurité. Ensuite, elle ressortirait pour assister aux évènements. C'était en tout cas ainsi qu'elle avait formulé son plan, mais elle n'avait pas prévu que la poudre prenne feu aussi vite. Mère et fils s'étaient rendus à Whitehall et y étaient restés un peu trop longtemps.
Sarah s'en souviendrait toute sa vie. Elle était là, parmi la dizaine de courtisans, accrochée au bras de son mari, tenant leur unique enfant par la main, le coeur battant sous le visage marmoréen qu'elle affichait toujours. Lorsque les émissaires de Wyatt avaient exposé les conditions du leader protestant, elle avait retenu son souffle... Pour mieux déglutir lorsque la réponse de la reine se fit aussi froide et tranchante que la lame d'une dague : "jamais le sang des Tudor ne se rend." Autrement dit, la guerre était déclarée pour de bon.
La baronne, un manteau gris foncé jeté sur ses épaules, tentait tant bien que mal de progresser à travers la foule, avant de réaliser que la cohue régnant était telle que tout espoir était vain. De plus, Sarah mourrait d'envie de se poster avec les fidèles de Mary Tudor sur London Bridge : si Wyatt remportait comme elle l'espérait, nul ne s'en prendrait à elle car les Askew avaient financé en partie les armées rebelles. Si Mary l'emportait, elle pourrait arguer son attachement à la souveraine, puisqu'elle aurait été à ses côtés. Dans tous les cas, elle et sa famille étaient gagnant. Forte de cette résolution, elle se tassa dans un coin, suivie par William à qui elle remit Tristan.
" - Mère ? Mère, qu'est-ce que vous faîtes ? - Tout va bien, Tristan chéri, d'accord ? Ne t'inquiètes pas. Tu es en sécurité avec William."
Levant le nez vers l'homme, elle baissa la voix pour lui donner ses directives.
" - William, je veux que vous emmener Lord Tristan au manoir, là ou il ne risquera rien. - Et vous, Madame ? Que comptez-vous faire ? - Mon possible pour secourir les miens. Obéissez à mes ordres, et je saurais vous récompenser."
Elle s'apprêtait à tourner les talons lorsque son protecteur l'attrapa par le bras.
" - Lady Sarah, attendez ! Je ne peux pas vous laisser y aller, c'est trop risqué, votre père... - Mon père vous a affecté à mon service pour que vous suiviez mes ordres, William, alors obéissez-moi à présent. Ne vous souciez pas de ma sécurité, mais de celle de mon fils. Assurez vous qu'il soit vivant en arrivant, c'est tout ce que je vous demande. - Mais que va dire Mr le Baron ? - Je m'occuperait de cela en temps utile. Cessez de vous tourmenter et filez. - C'est trop dangereux ! - Je prends le risque." Elle eut un sourire, avant d'ajouter avec plus de force : "si Dieu et avec nous, qui sera contre nous ?"
Comprenant que toute discussion était vouée à l'échec, le chevalier s'en alla après que Sarah ait planté un baiser sur la joue humide de son fils. Le laisser ainsi lui serrait le coeur, mais elle savait Tristan en sécurité avec William, qui n'hésiterait pas à donner sa vie pour le petit fils de Richard Crawley. Lorsqu'ils eurent disparu dans la masse, Sarah inspira un grand coup et fit volte face pour suivre le mouvement de fidèles à la reine qui accourait vers London Bridge. Afin que chacun puisse voir son visage, elle baissa sa large capuche, laissant le froid de cette fin janvier lui mordre les joues. D'un pas ferme et assuré, elle rallia les troupe de la reine, priant intérieurement pour une victoire rapide des protestants.
Si Dieu était avec eux, qui serait contre eux ?
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Invité
Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Dim 2 Fév - 0:13
Trouble or Misery.
Le parvis gronde, les murs de Londres craquent, la panique envahit le corps de Londoniens. John était déjà auprès de Mary Tudor pour soutenir les défenses de la ville. Si jadis, j’étais protestante aujourd’hui je me revendiquais catholique et j’avais tout intérêt à faire les yeux doux à la reine. J’étais dans mon carrosse qui me menait vers le lieu du face à face, ce n’était pas la place des femmes mais je voulais être auprès de ma reine. S’il fallait mourir un jour, je ne voulais pas mourir seule, toute ridée, malade sur mon lit de mort. Autant être dans la lumière, au cœur de tout. Si je devais mourir aujourd’hui, j’aurais de nombreux regrets celui de ne jamais avoir eut d’enfants, celui de ne pas avoir pu venger cette haine immense que je nourris pour ma sœur. En chemin, je fus surprise par les cries d’une femme au pied de la Tour de Londres, je fis arrêtée le cocher. Ébahie. Abasourdie. Elle pleurait, elle était en colère, en train de menacer les gardes pour lui ouvrir. Avait-elle perdu la raison ? La tête ? Etait-elle folle ? Pensait-elle qu’elle serait en sécurité à la Tour de Londres ? Je soupirais, le garde la laissa entrer et j’ordonnais à mon cocher de continuer sa route.
Arrivée sur le lieu de la bataille, je vis la Reine au milieu de ses sujets j’allais vers elle pour être avec les autres femmes et priez pour que ce ne soit pas le dernier jour. Je regardais autour de moi, apparemment aucuns visages ne m’étaient familiers et ma sœur n’était pas là. Craignait-elle pour sa vie ? Cette petite pertinente de protestante, j’en rigolais en silence elle avait du fuir comme une mauviette qui ne peut pas assumer sa religion. Je voulais faire souffrir ma sœur, autant qu’elle m’avait fait souffrir avant que la Reine ne la condamne à haute trahison et hérésie. J’étais témoin d’une scène : une femme se séparant de son fils voyons le bon côté des choses je n’avais pas à me tourmenter pour mon enfant. Je m’approchais d’elle, en gentille dame que je n’étais pas … je lui dis :
« Vous le reverrez vite, j’en suis convaincue gardez la foi. »
Autant être bienveillante, peut-être que cette Dame serait une future alliée, amie. Les personnes présentes de toute manière devaient être du côté de la Reine, ou bien ils avaient le culot d’être à ses côtés, des espions ? Il devait y en avoir, assurément. Si j’étais restée protestante, je n’aurais jamais osé me montrer ici auprès de la reine, quelle audace alors que Wyatt était aux portes de la ville et menacé d’attaquer. Je regardais autour de moi aucunes traces de mon mari, John, il devait être quelque part en train de se rendre utile, je savais qu’il ne faisait rien au hasard et nous étions là pour que la famille Sheridan soit reconnue comme fidèle à la Reine, partisan du catholicisme et future famille influente.
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❝ Edward Seymour ❞
La Noblesse Anglaise
♕ Métier : Noble et chef de la famille Seymour ♕ Age : 19 ans ♕ Religion : Protestant ♕ L'avatar a été fait par : Eledhwen ♕ Mon nombre de messages est : 1071 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 0 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/05/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya - Elizabeth - Contance
Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Dim 2 Fév - 23:21
Pour l'amour d'un fils.
La bataille avait été inévitable. Les preuves étaient accablantes et depuis trois jours, les troupes de Wyatt encerclaient Londres. La mère de famille était présente à la cour, quand la reine avait renvoyé les émissaires de Wyatt et quand elle refusa de se livrer à lui. Mary Tudor s’était une nouvelle fois comportait avec courage et même si elle ne partageait pas sa confession, Anne admirait cette reine. L’Angleterre avait besoin de femmes fortes comme elle. Anne avait connu le bonheur du pouvoir, quand son mari était toujours en vie. Désormais, elle devait laisser sa place et se consacrer à ses enfants, pour qu’ils deviennent de grandes personnes. La révolte Wyatt avait à nouveau ébranlée l’Angleterre, causant le malheur du peuple et divisant les anglais. Catholiques et protestants s’affrontaient à nouveau, même si l’enjeu était le mariage de la reine Mary Tudor. En ce jour du 3 février 1554, Anne avait rejoint les rangs de la reine qui se trouvait au London Bridge, la mère de famille se moquait bien de cette bataille et de ses enjeux, mais son cœur était présent ici et aujourd’hui, elle ne pouvait pas se trouver ailleurs. Anne Stanhope était une femme forte, mais quand il s’agissait de ses enfants, elle pouvait se comporter comme une lionne. Sa fille ainée Anne était à ses côtés et toutes les deux se trouvaient non loin de la reine, qui sur son grand destrier, consulté son chef des armées. Les traîtres avaient été nombreux, mais une fois encore, les Seymour avaient su montrer qu’ils étaient aux côtés des Tudor. Au fur et à mesure que les opérations commençaient à avancer, le cœur de la mère battait de plus en plus fort et cela pour une bonne raison : son fils Edward se trouvait parmi les hommes de la reine. Son petit garçon, qui était maintenant un homme allait se battre et montrer à tous qu’il était le digne fils de son père. Anne était contre la décision de son fils, mais elle n’avait pas pu contrer son choix. Déjà lors des derniers évènements, le jeune homme avait fuis pour défendre la ville de Londres. Les Seymour étaient des battants, mais Anne craignait que la fougue de son jeune ne lui fasse faire quelque chose de déraisonnable. C’était main dans la main que mère et fille priait pour le jeune homme, tout en écoutant les paroles de la reine. Anne était fière de cette position à la cour et elle faisait pleinement confiance en sa souveraine. Aujourd’hui, Mary Tudor ne pouvait pas perdre ! Non loin de là, Anne aperçut deux jeunes femmes qui n’étaient autre que Sarah Askew, une protestante confirmée et Héléna Sheridan une personne qui avait comme elle, changeait de confession à l’arrivée de Mary Tudor au pouvoir. La présence de lady Askew étonna beaucoup la duchesse, mais en ce jour, elle n’avait pas l’intention de mettre à mal la réputation de cette jeune femme. Après tout, Anne était elle aussi protestante, même si pour des questions de sécurité, elle avait abandonné son culte. Tout en prenant le bras de sa fille, Anne se dirigea vers les deux femmes, non sans diriger ses pensées vers son fils. Au passage, elle bouscula une jeune femme blonde sûrement du peuple, qui se nommait Anna Danford. Bien sûr, Anne ne s’excusa pas, jamais elle ne se rabaisserait à une telle chose.
« Lady Askew, lady Sheridan, quelle joie de vous trouver ici, malgré des temps si graves. » Salua Anne, tout en adressant un sourire aux deux nobles. « Puis-je vous présenter ma fille ainée Anne ? » Disait-elle, tout en jetant un regard à sa fille, curieuse de faire de nouvelles connaissances.
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❝ The Majestic Rose ❞
Admin
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Thomas Wyatt était sûr de lui en ce jour, il savait qu’il allait gagner, rien ne pouvait aller contre lui, puisqu’il avait Dieu à ses côtés. L’homme était au-devant de ses hommes, face aux soldats de la reine, qui étaient à une centaine de mètre de là. Cette gueuse de Mary Tudor devait être là avec ses propres hommes, elle qui était si prompt à la bataille. Le sourire aux lèvres, Wyatt se tourna vers ses hommes et leur cria. « Mes amis ! Aujourd’hui Dieu tend son bras pour sauver l’Angleterre de cette reine maudite. Aujourd’hui, le destin de Mary Tudor va être scellé. » Puis l’homme se tourna à nouveau vers l’armée de la reine, levant son épée au ciel. Tous se mirent à crier : « A mort la reine ! »
De l’autre côté, le camp de la reine se tenait prêt. La Tour de Londres, armée, dont les canons étaient tournés vers la bataille, menacée toujours de gronder. Mary Tudor était là, entourée de son peuple, priant avec lui. Constance Bennet, la jeune serveuse du Flying Dutchman avait rejoint le groupe, tout comme son amie Anna Danford. A la Tour de Londres, la belle Amy Robsart rejoignait son époux, apeurée par la scène qui allait se jouer non loin de là. La noblesse était représentée par la belle Sarah Askew qui formait un groupe avec Héléna Sheridan et l’épineuse Anne Stanhope, qui venait de les rejoindre avec sa fille. La duchesse avait probablement un dessin en tête, mais lequel ? Alors que tous étaient dans la prière, ils entendirent les cris, gronder venant du camp adverse. La bataille se préparait. « A mort la reine ! » entendirent tous de là où ils se trouvaient. Un murmure se fit entendre dans la foule. Et si la reine allait perdre ? Et si le clan protestant allait gagner ? Le peuple doutait. Il était temps pour la reine Mary Tudor de galvaniser ses troupes, sinon malgré son courage, elle pouvait perdre cette bataille.
♣ Information sur le jeu : Cet évènement est la suite de notre évènement 7 "War is Coming". Vous êtes là, soit aux côtés de Thomas Watt Jr, ou de la reine Mary Tudor. Le clan Wyatt est plus que galvanisé, celui de la reine craint la défaite. La reine se doit de réagir, sinon la défaite pourrait être immense. De là où vous êtes, vous assistez toujours à cet évènement historique, mais si vous le voulez, vous pouvez aussi en être les acteurs.
Pour répondre à cet évènement, vous avez jusqu'au 16 février 2014. N'hésitez pas à répondre autant de fois que vous voulez et si vous avez des questions, contactez un membre du staff.
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❝ Constance B. Wayne ❞
LA FILLE DU BOURREAU ♌ le petit oiseau des rues.
♕ Métier : Ancienne serveuse au Flying Dutchman et désormais mère au foyer ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : 400 Lux ♕ Mon nombre de messages est : 1622 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 3 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/04/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya, Elizabeth, Edward
Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Sam 8 Fév - 23:08
Que Dieu ait pitié de nos âmes.
Constance se sentait comme une petite souris dans cet univers où tout le monde semblait si noble. Même en temps de guerre les femmes de la noblesse sortaient leurs plus belles parures et leurs robes de toutes les couleurs. Les dames d’honneur de la reine qui l’entourées, portaient toutes une robe couleur crème et toutes transpiraient l’esprit pieux que voulait montrer Mary Tudor. La jeune serveuse avait les yeux partout, elle était impressionnée par la scène qui se déroulait autour d’elle. Son cœur battait à la chamade, elle savait que la reine était proche d’elle. Mary Tudor aimait son peuple et cela se voyait, toujours prévenante, toujours présente, elle était là, au-devant de la bataille pour sauver ses sujets. La brune ne comprenait pas pourquoi ces rebelles en voulaient à sa personne. Une reine ne pouvait-elle pas épouser l’homme qu’elle souhaitait ? La naïveté de la jeune femme était présente, étant du peuple, elle ne comprenait pas toujours les enjeux qui se jouaient autour d’elle. En tout cas, elle faisait pleinement confiance en la royauté, jamais elle ne pourrait trahir sa reine, elle avait trop de respect pour sa grande et noble personne. Une voix s’éleva alors, c’était elle, la reine qui parlait à son peuple. Constance était excitée comme une puce et elle but les paroles de sa souveraine comme un verre de vin. La reine leur demandait à tous de prier pour la brebis égarée qu’était Thomas Wyatt. Constance imita les autres et débuta sa prière, dans le plus grand des silences, jusqu’à ce qu’elle voit Anna Danford, son amie. En silence, la serveuse s’approcha de son amie, le sourire aux lèvres, contente de voir enfin un visage familier parmi toute cette foule.
« Anna, je suis contente de te voir ici ! » Murmura la jeune femme, tout en prenant le bras de son amie. « Je ne te cache pas que je commençais à avoir peur toute seule. Tu as vu la reine, on dirait une vraie guerrière ici avec ses soldats. D’après, ce que j’ai entendu dire, elle aurait voulu prendre part au combat, mais ses hommes ont refusé. Tu te rends compte ! » Continua la jeune femme tout en s’emballa dans un flot de parole et en ne cachant pas son admiration pour Mary Tudor.
Les deux jeunes femmes réunies, continuaient d’assister à cette scène, quand soudain Anna fut bousculée par une femme de la noblesse, qui ne prit même pas la peine de s’excuser. Constance se tourna aussitôt vers elle, la voyant s’approcher de deux autres femmes.
« Non, mais quelle sans gêne ! Tu n’as rien Anna ? » Demanda Constance.
La jeune femme savait que peu de nobles avaient de respect pour le commun des mortels, mais là tout de même, ils étaient en guerre, cette femme aurait pu au moins s’excuser auprès d’Anna. Alors qu’elle fusillait du regard la noble, elle entendit au loin des cris. « A mort la reine. » Le sang de la jeune femme se glaça aussitôt, regardant avec beaucoup de crainte autour d’elle. Qu’allait-il se passer si la reine perdait aujourd’hui ?
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Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Dim 9 Fév - 0:45
Mon inquiétude était grandissante, est-ce qu'en information sa majesté des propos que l'on avait entendus avec Anne, on aurait pu éviter d'en arriver là ? Je n'en sais absolument rien, mais je sens terriblement coupable de ne pouvoir rien faire, d'être là à observer et de voir à quel point ils en veulent à notre reine. Ils devraient avoir honte de s'en prendre ainsi au pouvoir supérieur, je suis consciente de tout ce que ça implique, que la religion est en cause, mais pas seulement, il y a beaucoup de choses en causes et je ne sais ce qui est juste de faire ou pas. Je ne suis personne après tout, même si j'ai le sang d'une duchesse, je ne suis rien ici pas plus que dans mon pays. J'espère que dieu sera clément avec nous et que notre reine saura faire les bons choix, ce dont je ne doute pas, même si certains sont sans doute excessifs, comme ceux des adversaire. Constance est rassurée de me voir tout comme je le suis. Je suis terriblement inquiète de l'état des choses sans pour autant le montrer. Je veux rester forte bien-sur comme toujours, comme la reine qui non loin de nous est présent et rassure le peuple par sa présence.
« Je suis heureuse également de te voir ma chère amie, je crains que ce conflits ne soit terrible pour nous tous. Soyons forte et espérons que le ciel soit de notre côté. »
J'en ai sans doute bien trop dit pour me faire passer pour une simple paysanne mais peu importe, Constance est mon amie après tout je sais qu'elle ne me jugera pas. J'allais commencer à avouer mes torts à mon amie lorsqu'on me bouscula. Je me suis reculée me tenant légèrement à ma camarade pour ne pas tomber. Certains nobles se croient vraiment tout permis c'est affligeant.
« Ne t'en fais pas je n'ai rien, cependant … je crains avoir un secret ... »
Je ne savais pas si c'était le moment de le dire, mais en entendant les les à mon la reine, j'ai attrapée mon amie par le bras et lui ai murmuré secrètement à l'oreille afin que personne d'autre n'entende, je voulais avoir son avis, même si ça ne changerait rien du tout aux événements qui se déroulaient, ça les aurait peut-être changé si j'avais parlé avant.
« Je ne peux me taire plus longtemps. Lorsque j'étais avec Anne à la recherche de plante, nous avons entendu des révolutionnaire clamer la grandeur d'Elizabeth Tudor, des chants en son honneur, je n'ai rien dit parce que c'est la cousine d'Anne, mais tu crois que si j'avais averti la reine tout ceci se passerait-il aujourd'hui?Je ne souhaite pas qu'il arrive malheur ni à l'une ni à l'autre, mais je me sens terriblement coupable de n'avoir rien dit. »
J’espérais que l'on ne nous entendait pas, je craignais aussi qu'en parlant j'attirerais le mauvais œil sur Anne et je ne souhaitais pas que cela arrive, d’où le fait que je n'en parlais qu'à Constance qui était digne de confiance.
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Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Dim 9 Fév - 22:36
La première tentative de prise de Londres par les protestants, grâce à l’intervention très rapide de la garde royale, avait été facilement repoussée. Mais Wyatt, avec l’arrogance propre à ceux qui étaient trop ambitieux pour leur propre bien, n’avait pas abandonné la partie, toujours aussi décidé à libérer les usurpateurs afin de leur donner un trône qui ne leur appartenait en aucun cas. Trois jours plus tard, malgré les négociations, la guerre avait repris. Mary Tudor, haute et fière, semblable à une madone prête à protéger son peuple de l’hérésie, se tenait à London Bridge, entourée de quelques dames d’honneur, à l’arrière de son armée qui, elle, était prête à verser son sang pour sa Reine et pour la seule et vraie foi. La phrase de la Reine, « Jamais le sang des Tudor ne se rend », vibrait encore dans les airs. Et bien sûr, près de la souveraine, il y avait la garde rapprochée, dont chaque membre préférait mourir plutôt qu’on attente à la vie de la Reine, avec, à leur tête, Jasper Riddle. Et il était inutile de se poser bien des questions sur ses positions politiques, d’ailleurs très bien résumées plus haut. La présence seule de la Reine lui donnait du courage, et il espérait que cela se communique à tous ses hommes. D’ailleurs, il pouvait dire qu’il en était plutôt fier.
Afin de la protéger de l’armée de Wyatt, Jasper avait réussi à obtenir la faveur qu’Isabella soit parmi les demoiselles d’honneur de la Reine. Jouant comme d’habitude son rôle d’aveugle, la nervosité et la révérence qui agitaient la jeune fille, à ce moment, étaient palpables. Oui, elle avait eu l’air d’un ange, ce matin-là, lorsqu’au moment où Jasper allait quitter la maison, il lui avait annoncé qu’elle se tiendrait près de la Reine, durant la bataille, afin d’être en sécurité durant l’attaque. Le fait d’être si près de la sainte si souvent décrite par Jasper avait allumé en elle une telle joie qu’il en avait ressenti une fierté toute paternelle. Oui, Isabella était bien la seule personne au monde qui, sans même le savoir, était capable d’éveiller de la gentillesse en cet homme trop marqué par la cruauté de la vie. Mais en ce jour, Jasper savait qu’il travaillait à sa rédemption. Il attribuait sa sociopathie, dont il était plus ou moins conscient, à un démon qui l’avait possédé, et qu’en se battant contre l’hérésie protestante, il en serait guéri… Mais tant de violence ne faisaient qu’enfoncer le garde encore davantage dans sa folie.
Regardant autour de lui, il eut le temps d’apercevoir l’épouse Dudley, Amy Rosbart, se diriger vers la Tour. Jasper, d’autant plus qu’il ne portait pas Robert dans son coeur (pour parler de façon nuancée et délicate), se retint pour ne pas partir à sa poursuite. Il espérait simplement que la femme ne profiterait pas de la cohue pour libérer son mari… De toute façon, ils n’iraient pas bien loin. Mais son plus grand déplaisir fut de voir Helena Sheridan près de la Reine. C’était une dame qu’il devait surveiller par ordre de sa soeur, Antanasya Cavendish, celle-ci ayant été victime d’une tentative de meurtre dont elle soupçonnait sa soeur d’être à l’origine. Et de savoir cette suspecte près de sa souveraine, comme une menaçante vipère l’agaçait au plus haut point. Au loin, il aperçut une Constance Bennet assez essoufflée, une jeune femme dont il connaissait bien le père, celui-ci étant le… bourreau, accompagnée d’une autre jeune femme blonde qu’il ne connaissait pas. Se dirigeant vers elles, il les interpella :
- Constance? Mais que diable faites-vous là?
Très vite, il fit signe aux deux jeunes femmes de les suivre, afin de les placer en un endroit un peu plus sécuritaire. Elles le méritaient bien, comme elles avaient eu le courage de braver les dangers de la révolte afin d’être auprès de leur Reine en ces moments difficiles. Eh bien, elles allaient assister aux premiers rangs de la victoire de Mary Tudor sur Wyatt, c’était certain!
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❝ Mary Tudor ❞
Pudding d'amour de Mary Tudor
♕ Métier : Reine d'Angleterre ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : gentle heart ♕ Mon nombre de messages est : 129 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 14 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 29/08/2013
Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Jeu 20 Fév - 15:46
La rébellion d’un poète, si la phrase pouvait être poétique la suite l’était beaucoup moins. Il était contre l’union espagnole, mais aussi contre le retour de l’Eglise anglaise et l’obéissance à Rome. Mouvement de révolte pour mettre Elisabeth sur le trône. Un poète qui créer le chaos dans tout Londres. Il racontait des balivernes concernant les Espagnols à qui il vouait une haine immense, il pensait qu’ils étaient une race avide, cruelle, que ces étrangers se répandraient sur le pays comme une nuée de sauterelles et le dévasteraient. Que de sottise ! Que de médisance !
Aux portes de la ville, c’était l’effervescence la révolte grondait et je pouvais sentir le souffle de la haine de Wyatt venir jusqu’à moi. On entendait le camp adverse grondait. « A mort la Reine » je restais impassible, je ne comptais pas plier le genou face à ses révoltes. Trahis, face à la défaite. Je savais que le père de Jane Grey était aux côtés de Thomas Wyatt, je lui avais pardonné sa complicité dans l’usurpation, je lui avais rendu une confiance qu’il ne méritait pas. Il s’était rangé du côté de Wyatt alors que j’avais mandé sa présence pour conduire les troupes contre lui. C’était inadmissible.
J’étais là au milieu de mes troupes, proche de mon peuple. Je me devais de réchauffer par ma présence le loyalisme défaillant de mes hommes d’armes. J’avais en moi la résolution farouche des Tudors, mais aussi le courage guerrier dont faisait preuve ma grand-mère Isabelle d’Espagne puis ensuite ma mère Catherine d’Aragon face aux Ecossais. C’était à mon tour de montrer que j’étais digne de mon peuple, digne de ma famille, digne d’être la Reine. J’avais du envoyer une lettre à Philippe, lettre enflammée pour le rassurer sur la fidélité des Anglais à son égard et que son royaume était encore solide, qu’il pouvait y venir en toute sécurité. Quelle ironie au vue de la situation actuelle.
Beaucoup voyait déjà la défaite à l’horizon, beaucoup perdait la foi. Je faisais preuve d’un calme exemplaire, je murmurais une première fois « La victoire nous est assurée » je le répétais cette fois-ci plus fort « La victoire nous est assurée ! » Je devais me regagner mon peuple, lui qui avait mit si longtemps à me reconnaitre en tant que Reine, il pourrait bien être le premier à m’abandonner face aux dangers.
Je pris la parole d’une voix forte et non tremblante. « Je suis venue en personne, bonne gens pour vous parlez de ce que vous avez déjà vu et appris. Le prétexte des rebelles est de s’opposer au mariage entre notre personne et le prince d’Espagne ; mais ce n’est pas la cause réelle de leur prise d’armes en effet, ils demandent aujourd’hui insolemment la tutelle de notre personne, la garde de notre ville et le choix de nos conseillers. Ce que je suis, mes fidèles sujets, vous le savez tous, - votre reine à qui le jour du couronnement vous avez promis fidélité et obéissance. Comme vous l’aviez fait auparavant à mon père. J’ai épousé le royaume et ses lois, et j’ai reçu en gage l’anneau que je porte ici à mon doigt, qu’il n’a jamais quitté depuis, et ne quittera jamais. De ce fait et devant Dieu je suis l’héritière légale et légitime de la couronne d’Angleterre. J’ajoute ceci sur ma parole de princesse : Je ne connais pas l’amour maternel, n’ayant jamais eus d’enfants, mais si des sujets peuvent être aimés comme une mère aime ses enfants, alors je puis vous assurer que moi, votre Dame Souveraine, je vous aime de la sorte et vous veux tout le bien que peut vouloir une mère envers ses enfants. Je ne puis croire, qu’en retour, vous ne m’aimiez pas également, et ainsi, unis par la même affection, nous saurons, j’en suis convaincue, donner aux révoltés une rapide et sévère leçon. Maintenant, en ce qui concerne mon mariage, si je pouvais penser que mon mariage fasse tort à l’un d’entre vous, mes fidèles sujets, ou à ce beau royaume d’Angleterre, je n’y consentirais jamais. C’est pourquoi, mes fidèles sujets, haut les cœurs ! Comme des hommes loyaux, serrez-vous autour de votre souveraine contre les rebelles et ne les craignez pas. Car moi-même, je vous l’assure je ne les crains pas. »
Un discours habile. La référence à Henri VIII était un coup de maître. Mon but était de persuader les Londoniens que c’était leur bien que je voulais, non celui de l’Espagne. J’avais déjà les commerçants de mon côté qui voyaient dans cette union un bon moyen de faire des échanges avec l’Espagne, l’or espagnol rivalisait déjà avec l’or français et vénitien.
Je répétais une dernière fois... « La victoire nous est assurée ! » parole à moi-même surtout, j'avais réussis à séduire mon peuple. Wyatt était perdu.
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Sam 22 Fév - 4:34
Depuis trois jours, la Tour de Londres fut en effervescence. Certes, aucun événement de renom ne serait célébré et donc Robert Dudley fut resté, abandonné, dans sa cellule. Il semblait moisir à vue d’œil depuis un mois. La confiance lui revint néanmoins. Son ouïe fine, mais surtout son rusé esprit lui permis d’entendre bien des choses. Que la Reine Mary Tudor refusa la libération de Jane Grey, de tous les prisonniers et donc les armées de Lord Wyatt Grey attaqueraient.
Robert Dudley voyait en cela un espoir. Il souriait un peu plus derrière sa chevelure grandissante, sa barbe mal peignée qu’il détestait tant. – S’il venait à sortir de la Tour de Londres, le jeune Lord n’aurait jamais de barbe. – De sa cellule en hauteur, le jeune Lord entendait les ordres tonitruants donnés par les soldats en poste sur les murs de la Tour de Londres. Il entendait les cris qui résonnaient davantage dans les rues de Londres excité à souhait par tout cela.
Une quinte de toux vint clore son sourire en coin et lui faire oublier cet espoir. Il était malade une fois de plus et les gardes ne semblaient pas avoir l’obligeance de s’occuper de lui. La guerre passait en premier. Robert avait fait un cauchemar la nuit dernière comme ces derniers aimaient le tarauder en prison. Pieds et poings liés et tenu en place par nul autre que Jasper Riddle, Robert Dudley regardait sa famille au complet sur l’échafaud, mais soudainement tout devint noir. Une chevelure rousse lui apparut puis, ce visage. Lady Elizabeth Tudor avait le cou contre la pierre le bourreau abaissant son arme. Le jeune Lord se sentit hurler de rage et de douleur se réveillant brusquement il tomba au sol. Incapable de se rendormir, il passa la nuit près de la fenêtre.
- Mourrais-je tel un malade dans une tour et non à la guerre ?
Murmura-t-il tout en se raclant la gorge de peine et de misère. Assis dans un coin de sa cellule, il se sentait abandonné et peu fier. Toute la nuit, Robert Dudley essayait de croire que ce rêve ne serait pas la réalité … En vain. Son cœur frissonnait tels le faisaient ses bras, ses jambes au même titre que la fièvre.
Sursautant, Robert Dudley s’effraya du bruit provoqué par sa tendre épouse. Il ne s’attendait certainement pas à du bruit si près : il crut un instant que la guerre fut plus rapide et déjà à la Tour de Londres.
- Amy. Qu’est-ce que tu fais ici ?
Fit-il savoir être un peu sous le choc de la voir à la Tour de Londres dans un moment si brutal pour eux tous. Quoiqu’en même temps, on emmènerait Amy avec les autres prisonniers de la Tour dès que les armées de Wyatt arriveraient ici. Ce n’était pas plus mal. Une autre quinte de toux le pris à la toute fin de ses paroles. Il aurait énormément mal dans la gorge bientôt pour sûr. Sur ce, en l’extérieur, des acclamations surgirent de toute part et par réflexe le jeune Lord tourna la tête vers celles-ci. Il soupira.
- Tu aurais du quitter Londres Amy. Fut-il seulement ma hâte que Wyatt atteigne la Tour cependant et je serais, toutefois, heureux de ton initiative.
Termina-t-il sur un petit sourire sarcastique, malgré la fièvre dont il avait le secret. Arrogant, Robert ne pouvait pas se permettre de paraître faiblard. Chancelant, car la fièvre lui donnait chaud il se leva pour aller vers la porte verrouillée, vers Amy et sa chance de salut.
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❝ Arthur Wayne ❞
ㄨ the sword in the darkness
♕ Métier : Soldat de la garde royale, second du capitaine John Herbert. ♕ Age : 26 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Poison Ivy ♕ Mon nombre de messages est : 982 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 88 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 27/06/2013 ♕ Mon pseudo web est : BloodyWonder ♕ Mes autres visages : Lavinia Tyburn & Théodore Wolmar
Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Dim 23 Fév - 19:16
Trouble or Misery
Soldat depuis quelques jours seulement, Arthur était déjà confronté à une bataille, sa première bataille. Mais sa foi était sincère et il était prêt à se battre jusqu’à l’épuisement pour défendre sa reine. Il n’était pas encore assez important que pour être placé au plus près de la reine, comme l’était Jasper Riddle qui lui, avait bien plus d’expérience dans la garde. Mais il n’était pas non plus assez insignifiants que pour être placé dans les toutes premières lignes, au devant, où le risque était le plus grand de se abattre. Le cardinal Gardiner avait de l’espoir pour lui. Il lui avait presque immédiatement accordé sa confiance, ayant remarqué dans ses paroles que sa foi était pure et sincère et que son admiration pour la reine était des plus grandes. Arthur se retrouvait donc un peu plus loin de la reine, qui était entourée aussi bien de femmes nobles que de femmes du peuples, qui toutes, priaient avec elle. Le regard d’Arthur témoignait de sa détermination. Sa main tenait fermement le manche de son épée, son arme contre l’hérésie. Intérieurement, il priait lui aussi avec la reine pour que la victoire soit avec eux. Une part de son âme était triste en entendant leurs ennemis crier avec tant de motivations : « A mort la reine ! ». Triste de voir à quel point les gens pouvaient avoir été corrompus. Et tout cela était la faute d’un seul homme. Luther, qu’il s’appelait. Avec lui avait démarré l’hérésie. Arthur en était véritablement attristé. Son pays, en guerre contre lui-même à cause d’une folie partie d’un seul homme, une folie qui s’opposait ainsi à Dieu…C’était regrettable. Et l’idée qu’il faudrait les tuer pour les empêcher d’atteindre la reine l’était aussi. Mais ils étaient tout aussi déterminés que lui, il n’y avait donc pas d’autres initiatives. Seul un seul camp pourrait vaincre. Celui de Dieu ou l’autre. Et remettre l’Angleterre entre les mains blasphématoire du protestantisme était la pire perspective d’avenir qu’il pouvait imaginer. Ça serait comme laisser Satan gouverner le pays…C’était inacceptable. Il fallait donc gagner, il n’y avait pas d’autres solutions.
Une autre part de son âme était en colère contre ces gens qui s’étaient laissé égarer dans de telles idées et qui voulaient la mort de leur admirable reine. Eux, ils n’en auraient pas de la pitié. Le jeune soldat se disait alors que ce sentiment de tristesse était ridicule de sa part, car ces hérétiques ne feraient que se réjouir de la mort de chaque catholique qu’ils abattraient. La colère prenait alors le dessus au fur et à mesure que retentissait les « A mort la reine ! » et c’était une bonne chose, car il en aurait besoin pour se battre, de colère, de rage de vaincre. Il ne les laisserait pas passer. Il les tuerait tous, ceux qui tenterait d’atteindre la reine. Tous autant qu’ils étaient. C’était comme cela, que les guerres se gagnaient, et non avec de la pitié. Il ne pouvait se permettre d’avoir de la compassion pour ceux qui voulaient réduire son pays en cendre et tuer sa reine. S’il en avait, c’était parce que lui, il était quelqu’un de bien, un catholique, un enfant de Dieu. Mais ces gens là n’étaient que des traitres. Des traitres envers la reine, des traitres envers Dieu et la vraie religion. Des traitres, rien d’autre que cela.
Mais avec cette colère, venait aussi une once de peur parfaitement humaine. La peur que sa mère ressentait aussi à l’instant. Il s’était un peu disputé avec elle avant de venir ici. Elle craignait pour sa vie et elle avait voulu le retenir…Mais il n’avait pas le temps de penser à cela pour l’instant. L’issue de cette bataille n’était connue de personne, et même si Arthur se rassurait en se disant qu’ils avaient Dieu avec eux…Il ne pouvait savoir si Dieu l’emporterait aujourd’hui contre l’hérésie, ou s’il perdrait cette bataille et gagnerait la prochaine. Après tout, il n’était soldat que depuis quelques jours, et si sa détermination était infaillible, sa foi des plus sincères et son courage omniprésent, toute guerre apportait avec elle sa crainte de l’échec et de l’ennemi. Surtout en les entendant tous crier ainsi, témoignant de leurs nombres et de leur confiance en leur victoire. Mais cette peur n’était rien comparée à sa colère et à sa foi. « Nous allons gagner. C’est certain. Ils n’ont aucunes chances. », se répétait Arthur quand des murmures se firent entendre parmi les gens qui entouraient la reine. Des murmures de doutes, des murmures de peur…
Et là, la reine prit la parole. Arthur tourna la tête pour ne plus regarder l’ennemi mais la regarder elle. Elle avait tout d’une reine, elle ÉTAIT la reine. « La victoire nous est assurée ! », avait elle dit. Elle avait capté toute l’attention car tous la regardait. Et tout ce qu’elle disait était vrai. Ce mariage n’était qu’un prétexte qu’utilisaient les hérétiques pour persuader les gens que Mary était une mauvaise reine, qu’elle ne pensait pas à son peuple et que par sa faute l’Angleterre tomberait aux mains des espagnols. Arthur savait qu’il n’en était rien. La reine aimait son peuple plus que tout au monde, cela se voyait bien. Elle ne ferait rien qui pourrait conduire le pays à sa perte. « Comme des hommes loyaux, battons nous », pensa Arthur, les paroles de la reine ayant marqué son esprit. « Nous ne les craignons pas. », murmura-t-il pour lui même, quand elle eut terminé son discours. Elle leur avait redonné confiance et courage à tous. La peur avait complètement disparu pour laisser place à une détermination encore plus forte. Le silence retomba un instant, et Arthur ne pu se retenir de le briser. Ce discours avait été parfait. Il en avait été profondément touché. C’était certain maintenant. Ils allaient gagner. Qu’ils entendent, eux tous, la musique de leur défaite imminente !
« DIEU SAUVE LA REINE ! », cria-t-il. Les gens l’imitèrent sans tarder, et un sourire se dessina sur le visage du jeune homme. Voyons quels seront les cris qui s’entendraient le plus. Ceux des hérétiques, ou les leurs ? Arthur connaissait déjà la réponse. Un sourire se dessina sur son visage en les entendant répéter cette phrase, qui témoignait parfaitement de leur foi en la reine. Il La regarda de nouveau…Oui, la victoire était assurée. Il se battait pour une victoire, et non pour un échec.
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Jeu 27 Fév - 0:03
J’étais une ancienne protestante, aujourd’hui catholique pour que ma tête reste sur mes épaules. Je m’étais adressée à Sarah Askew sans réellement savoir à qui je parlais, mais dans ce moment de crise autant se serrer les coudes un petit peu ! J’évitais de fréquenter des protestants, de peur d’être accusée d’en être une moi-même si jamais on commençait à fouiller dans mon passé. C’était l’un des rares arguments imparables que j’avais contre ma sœur. Le mauvais œil jeté sur elle, ne devait pas se retourner contre moi.
« Lady Stanhope, quel bonheur de vous voir en ces lieux ! Enfin vous me comprenez… J’espère que cela ne sera pas notre dernière conversation. J’ai foi en sa Majesté notre Reine. Anne, quel plaisir de te revoir tu es de plus en plus belle tous les jours. »
Je connaissais déjà Anne, je n’étais passée à côté d’aucuns des enfants Stanhope et j’admirais le cœur féroce d’Anne Stanhope qui jouait son rôle de mère avec brio. Mon attention fut attirée par une petite paysanne qui fusillait Anne du regard, je lui lança un regard noir terminant ma phrase et mon idée tout de même.
« J’ai ouïe dire que votre fils était parmi les hommes au combat, est-ce la vérité ? Anne, deux paysannes vous fusillent du regard, y’a-t-il une raison particulière à cela ? Ne vous laissez pas faire très chère, cette paysanne n’a pas à nous regarder de la sorte !»
La Reine était là de toute sa splendeur, de toute sa prestance. Lorsque je me tus, un « A mort la Reine » se fit entendre, ah si je le pouvais j’aurais pris les armes et je serais allée faire la peau de ce Wyatt moi-même. J’avais envie de scander « A mort Wyatt » mais j’évitais. La Reine était au milieu de tout le monde, elle était notre étoile du berger, notre repère, celle que nous suivons les yeux fermés avions-nous le choix ? Oui, nous pouvions choisir le clan du poète. Je voulais être dans le camp des gagnants, la Reine fit un discours remarquable, emblématique. On sentait qu’elle avait pesé tous ses mots, jaugeant leurs importances tout était calculé afin de nous séduire et me concernant cela avait totalement marché ! Peu après la reine, lorsque cette dernière eut terminée son discours, un soldat de la garde prit la parole et cria « DIEU SAUVE LA REINE ! » je le suivais sans réfléchir, sans avoir l’ombre d’un doute et à mon tour je répétais « VIVE LA REINE, DIEU SAUVE LA REINE ! » Il est fort probable qu’en cet instant précis je le pensais, la Reine était un excellent instrument pour faire choir Antanasya de son piédestal. C’était ici et maintenant. C’était au cœur de Londres, au milieu du peuple et des soldats qu’il fallait prouver sa loyauté, que la Reine devait voir votre fidélité. C’est pour cela que j’étais ici et nulle part ailleurs, que je ne me terrais pas chez moi, que j’étais là face aux combats, prête à l’affrontement oui moi avec mes jupons, ne sachant pas manier l’épée. L’important était d’y croire, de garder la foi, d’avoir confiance en sa souveraine. La lâcheté ne faisait pas partie de mon vocabulaire. La faiblesse non plus d’ailleurs, nous serons le camp gagnant cela ne faisait aucun doute là-dessus. Aucuns. La victoire était devant nous. Grâce à son discours, la reine semblait maitriser la situation.
« Quelle révolte ridicule ! Après tout ce n’est qu’un mariage. La Reine ne devait pas s’attendre à une telle réaction de la part du peuple, que va penser le futur roi ? Quelle vision aura-t-il de nous ? Une mauvaise vision, je le crains. J’espère que les soldats arriveront à arrêter Wyatt, que cette révolte prenne fin et que nos hommes nous reviennent. »
Je savais que de nombreuses femmes ici étaient concernées, un époux, un frère, un fils au combat et s’ils ne revenaient pas ? C’était impensable que John ne puisse revenir, je me transformerais en veuve noire probablement, dilapidant notre richesse en petits plaisirs superficielles de femmes… non j’avais besoin de John pour assouvir ma vengeance, cette vengeance qui me hantait corps et âme, cette vengeance commune que nous partagions tous les deux. Certains couples aspiraient à avoir des enfants, certes nous aussi… mais notre préoccupation principale était de faire mordre la poussière à la famille Cavendish comme Mary Tudor, notre souveraine allait maitriser la révolte et faire tomber à terre Sir Thomas Wyatt, lui faisant ravaler ses désirs de révoltes, il serait jugé puis tué. Une révolte était la conséquence de trahisons, à la cour un seul mot d’ordre, une seule devise, un seul dicton : Œil pour œil, dent pour dent. C’était ainsi. Et pas autrement.
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❝ Edward Seymour ❞
La Noblesse Anglaise
♕ Métier : Noble et chef de la famille Seymour ♕ Age : 19 ans ♕ Religion : Protestant ♕ L'avatar a été fait par : Eledhwen ♕ Mon nombre de messages est : 1071 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 0 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/05/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya - Elizabeth - Contance
Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Ven 28 Fév - 0:49
Pour l'amour d'un fils.
Son fils était au-devant, dès que l’un des camps commenceraient la marche, il serait dans la mêlé et là il pourrait perdre la vie. Son Edward n’avait même pas quinze ans, mais il avait voulu coûte que coûte protéger Londres et sa reine. Comme son père, il était un homme d’action, mais sa jeunesse et sa fougue pourrait lui porter préjudice et c’était ça que la mère de famille craignait. Beaucoup de parents se diraient que ce n’est pas important, qu’ils ont d’autres enfants, mais pour Anne ses enfants, sont toutes sa vie. Elle n’avait aucune préférence, elle s’inquiétait pour tous, que cela soit les plus grands ou les plus petits. Quand elle était en prison, elle avait ressenti sa séparation avec ses enfants, comme un véritable déchirement, surtout en ce qui concernait ses jumelles, qu’elle avait à peine tenue dans ses bras. Aujourd’hui, elle ne voulait les abandonner pour rien au monde et elle désirait leur donner le meilleur. Ainsi, ses enfants pourront épouser les personnes qu’ils souhaitent. Le mariage de sa chère Anne l’avait aidé à penser à cela et elle s’était promis de ne plus jamais vendre dans une union l’un de ses enfants. Les Seymour avaient peut-être perdus leur prestige, mais pas leur fougue, tel le phénix, ils renaîtront de leurs cendres. Anne avait peur pour la vie de son fils, mais elle croyait aussi en lui et son courage. De plus, si le jeune homme réussissait cette mission, la reine récompenserait d’avantage leur famille. Edward faisait ça pour l’honneur et les Seymour, comme son père l’aurait fait auparavant, il voulait faire ses preuves et aider sa famille, tel le chef de famille qu’il était. Son cœur de mère battait à la chamade et elle était bien contente de se trouver en compagnie d’une personne connue pour surmonter cette épreuve. Les cris au loin des rebelles lui firent peur, mais la reine Mary Tudor, grande souveraine qu’elle était, prit la parole pour revigorer ses troupes. Jamais Anne n’avait entendu un tel discours. Tant de courage, tant de vigueur. La reine rappelait les faits et les crimes de Wyatt, mais surtout elle clamait sa légitimité. Par ses mots, elle les savait tous, la duchesse le savait, mais combien d’hommes allaient périr dans la bataille ? Son fils allait-il survivre ? Lady Sheridan l’accueillit avec beaucoup de gentillesse et à coup de compliment.
« Je vous remercie lady Sheridan, moi-même j’ai foi entre notre reine, c’est une lionne, elle nous conduira à la victoire. Mais hélas, comme vous vous en doutez, mon cœur se trouve en compagnie de mon fils. » Commença la duchesse tout en regardant au loin. « Si j’en avais les moyens, j’aurais aussi pris l’armure pour aller bouter ces rebelles loin de notre capitale. » Ajouta la mère de famille, dont le regard était plein de férocité envers Wyatt et ses hommes. Héléna lui fit alors remarquer que deux pauvresses lui jetaient des regards furieux. Anne se retourna pour les détailler. Elle les regarda de haut, puis se tourna vers son amie pour commenter à haute voix. « On dirait qu’elles sont jalouses de ma robe. Après tout c’est normal, elles ne pourront jamais s’en offrir une comme celle-ci ! »
Anne n’aimait pas se sentir défier et certainement pas par des pauvresses qui ne savaient pas aligner deux pensés à la fois. Bien sûr, elle ne s’en préoccupa plus ensuite, elle était bien trop absorbée par l’évènement qui se déroulait, mais aussi par sa conversation qu’elle avait avec la belle Héléna. Cette dernière lui ressemblait dans sa prime jeunesse, fougueuse, mais qui n’avait pas encore tout retenu des leçons que lui avait apportées la vie. Un jour cela viendra et Héléna deviendrait une femme très importante. Anne regardait l’énergie que la jeune femme mettait pour acclamer la reine. Elle, elle préféra se taire, exprimant sa joie, par un simple sourire aux lèvres. Lady Sheridan exprima alors sa pensée à propos de cette révolte et de ces enjeux. Anne se tourna alors vers elle, mais aussi vers lady Askew, qui se trouvait toujours à leurs côtés.
« Ce mariage peut avoir de graves conséquences, pour notre belle Angleterre, j’espère juste que nos parlementaires parviendront à négocier un contrat, qui ne nous mettra pas en danger. Mais ces hommes sont lâches, ils voudront sans doute graisser la patte à notre futur roi. Cependant, je pense que la reine a beaucoup réfléchi à la question et qu’elle prendra elle-même la couronne du roi, pour ne pas laisser partir en fumée l’héritage de notre bon roi Henry le Huitième. » Expliqua Anne, qui était au courant de tout à la cour. La duchesse connaissait tous les rouages du pouvoir, puisqu’elle avait elle-même joué en ce lieu. Aujourd’hui, elle ne pouvait plus, mais cela ne l’empêchait pas de comprendre et d’analyser toutes les situations, pour se trouver à chaque instant, dans le meilleur des camps.
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❝ The Majestic Rose ❞
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Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Sam 1 Mar - 20:45
Trouble or Misery.
Du sang, des armes qui s’entrechoquent. Des cris, des larmes. La mort, la vie. Tous les personnes présentent sur les lieux du combat étaient inquiètes. Constance Bennet, la première, qui priait en compagnie d’Anna Danford, son amie, pour la vie de la reine, la blonde de son côté lui confia un lourd secret. Jasper Riddle arriva vers les deux jeunes femmes, s’inquiétant de la présence de Constance à cet évènement. Robert Dudley, qui se trouvait à la Tour de Londres demandait à sa femme Amy ce qu’elle pouvait bien faire ici, cette dernière, inquiète, avait rejoint son mari. Arthur Paton se trouvait non pas à l’arrière, mais à l’avant, il était là pour se battre et sauver la reine, que Dieu le protège. Héléna Shéridan, pleine de vigueur et Anne Stanhope étaient deux lionnes qui auraient très bien pu se rendre sur le champ de bataille. L’une pour ses opinions, l’autre pour protéger son fils.
L’armée de Wyatt a fait le premier pas, les hommes de la reine ont suivi pour défendre leur capitale et leur reine. Maintenant ils se battaient tous vaillamment pour faire vaincre leur cause. Wyatt était au-devant, avec ses hommes en train de se battre, pour enfin démettre cette maudite reine. De son côté, cette dernière restait toujours sur son cheval, fière et ne désirant qu’une chose, prendre les armes pour défendre son trône. Ses deux mains étaient jointes, mais un œil avisé pouvait voir qu’elles tremblaient au fur et à mesure qu’on ramenait les blessés à l’arrière. Mary Tudor priait pour chacun d’eux. Les guerres étaient des fléaux, qu’on ne pouvait éviter, si elle avait pu, elle aurait sauvé son pays autrement. Cependant, Wyatt voulait mettre la main sur sa personne, Mary ne pouvait l’admettre, elle était la digne souveraine de l’Angleterre et non pas cette petite dinde de Jane Grey, qui avait usurpé son trône. Wyatt de son côté ne voulait rien lâcher, il savait qu’il pouvait gagner, Dieu était avec lui et bientôt les protestants seraient à nouveau au pouvoir. Etait-il trop confiant ? En tout cas, petit à petit, l’armée de la reine commença à prendre l’avantage. Le sort allait bientôt se jouer.
♣ Information sur le jeu : Cet évènement est la suite de notre évènement 7 "War is Coming". Cette fois-ci, les hommes sont en train de se battre, les premiers blessés commencent à arriver à l'arrière et les premières victimes tombent. L'armée de la reine commence à prendre l'avantage, mais est-ce pour autant déjà gagné ? Pour répondre à cet évènement, vous avez jusqu'au 15 mars 2014. Cette fois-ci pour des raisons pratiques nous ne donnerons pas de délais supplémentaires. N'hésitez pas à répondre autant de fois que vous voulez et si vous avez des questions, contactez un membre du staff.
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❝ Constance B. Wayne ❞
LA FILLE DU BOURREAU ♌ le petit oiseau des rues.
♕ Métier : Ancienne serveuse au Flying Dutchman et désormais mère au foyer ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : 400 Lux ♕ Mon nombre de messages est : 1622 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 3 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/04/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya, Elizabeth, Edward
Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Dim 2 Mar - 22:56
Que Dieu ait pitié de nos âmes.
Il n’y avait pas pire endroit pour une femme et Constance s’en rendait bien compte, elle qui était habituée aux ambiances conviviales du Flying Dutchman. Un champ de bataille, elle aurait pu trouver meilleur endroit pour voir à nouveau la reine, mais la jeune serveuse était têtue et elle réfléchissait toujours après. C’était comme pour sa fugue, la brune l’avait fait sur un coup de tête et après une journée de marche, elle avait réfléchis à tout cela. Cependant, pour ce dernier cas, jamais Constance n’avait regretté d’être parti, elle n’aurait jamais pu revoir son père en face, après cette révélation sur son métier. Pour elle qui était ne partisane de la paix, le métier de bourreau était le pire au monde, jamais elle ne comprendrait ces hommes, qui mettent à mort d’autres, sans aucune arrière pensé. Constance n’était pas une femme de guerre, mais elle espérait que la reine gagne et cela à n’importe quel prix, elle aimait cette souveraine qui apportait tant à l’Angleterre. Constance, qui se trouvait en compagnie d’Anna écouta le secret de son amie, qui paraissait très inquiète. La jolie blonde avait vu des rebelles dans une forêt et qu’il vénérait lady Elizabeth Tudor, la sœur de la reine. Constance était choquée, ainsi la seconde fille d’Henry VIII serait l’instigatrice de tout cela ? Anna aurait peut-être dû prévenir les autorités, mais les rumeurs allaient bon train depuis bien longtemps, elle n’aurait pas pu empêcher cela.
« Anna, je crois que tu n’aurais rien pu faire de plus, cette révolte devait être préméditée depuis très longtemps. Mais… Tu penses que la sœur de la reine aurait pu être derrière tout ça ? » Murmura Constance pas n’être entendu de personne.
Les deux jeunes femmes ne furent pas seules bien longtemps, un homme s’approcha d’elle. Constance le connaissait comme étant Jasper Riddle, mais ce qui l’inquiétait, c’était qu’il connaissait aussi son père. Quand elle le vit, la jeune femme fit des yeux ronds comme des billes. Mais elle se reprit bien vite, face au visage inquiet de l’homme. « Mr Riddle, je suis venue pour soutenir la reine, comme beaucoup ici. Ne vous inquiétez pas, je ne risque rien. Ne devriez-vous pas être avec tous ces hommes ? » Demanda-t-elle tout en désignant l’armée de la reine qui se trouvait plus loin.
Ensuite la reine fit un discours, ses paroles étaient braves et donnèrent à Constance, les larmes aux yeux. Une telle personne méritait d’être reine. Rien qu’avec des mots, elle pouvait faire des grandes choses. La jeune femme essuya les quelques larmes qu’elle avait dans les yeux et bientôt l’émotion laissa place à la guerre. Il y eut des cris et un vacarme assourdissant qui se jouait non loin de là. La guerre avait commencé et l’issu de cette rébellion allait enfin arriver, mais quel camp allait gagner ? Les premiers blessés arrivèrent à l’arrière. A ce moment-là, Constance ne savait plus quoi faire, elle se sentait de trop, en plus elle ne connaissait personne parmi les combattants. Nom de Dieu, elle aurait mieux fait d’écouter Louis et ne pas y aller. Instinctivement, elle commença alors à prier pour la reine et pour ses pauvres âmes qui se battaient pour sa cause. " God saves the queen. "
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Lun 3 Mar - 21:41
Je meurs d'envie d'être dans les bras de mon mari, son visage me manque tant et il me rassure également. Même si je ne peux m'empêcher de constater que Robert va mal. Il est souffrant. Et je ne peux que le comprendre face à ces cellules mal isolées, n'ayant aucun poêle pour le chauffer. Ce mois de janvier est difficile et je sais combien les temps sont durs pour mon époux. Depuis tant de mois qu'il demeure coincé ici. Verra t-il à nouveau la lumière du soleil? Pourrons nous revivre notre vie de couple comme durant l'ancien temps? Le temps de la joie et des jours heureux. Tout cela ne dépend que de Wyatt et de sa victoire contre Mary Tudor. J'ai espoir qu'il gagne et qu'enfin le protestantisme puisse enfin s'affirmer comme LA religion de l'Angleterre. Mais cela reste le cadet de mes soucis car tout ce qui m'importe en ce moment est mon mari. Je tends mes bras à travers ces maudits barreaux. Je suis effrayée, j'ai peur et j'aimerais tellement pouvoir me réfugier dans ses bras. Lui même est surpris de me voir, sans doute ne s'attent-il pas à me voir débarquer comme une furie, insultant presque le gardien de la prison par des menaces puériles. Mais qu'importe, il veut m'empêchera de voir mon Robert et ça, je ne peux l'accepter. Désormais. Je ne veux qu'une chose, c'est le réconfort que je cherche dans les yeux de l'élu de mon cœur. Mais au travers de ses yeux bruns, je ne rencontre que de l'incrédulité, il ne comprend pas ma présence ici. Bien au contraire, il estime que j'aurais du quitter Londres. Je comprends ce qu'il essaye de m'expliquer. En cas de victoire de Mary Tudor, ma fuite permet alors que je puisse survivre mais vivre loin de Robert... Suis je en capable ? Et en cas de victoire de Wyatt, il est certain que notre présence ici permettra des jours meilleurs comme la libération de mon mari. Mais cela je m'en moque, et mes yeux, brillants, se remplissent de larmes tandis que je lâche les barreaux. Je me mets alors à froncer les sourcils et réponds à mon mari d'une voix froide :
"Crois tu vraiment que je me soucie de qui va gagner Robert? " Je sens mes larmes rouler sur mes joues, tandis que j'ajoute tentant de garder un peu de dignité : " Si je suis ici, c'est uniquement parce que si je dois mourir, je veux être à tes côtés. Il se passe quelque chose d'horrible dehors. Il y a des soldats, il y a des citoyens effrayés. " Je tends la main désignant la fenêtre à barreaux qui compose la cellule de Robert, " Il règne dehors une atmosphère de peur alors peu importe qui gagnerai peu importe si je dois vivre ou mourir, tout ce qui compte... C'est toi... "
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❝ Arthur Wayne ❞
ㄨ the sword in the darkness
♕ Métier : Soldat de la garde royale, second du capitaine John Herbert. ♕ Age : 26 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Poison Ivy ♕ Mon nombre de messages est : 982 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 88 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 27/06/2013 ♕ Mon pseudo web est : BloodyWonder ♕ Mes autres visages : Lavinia Tyburn & Théodore Wolmar
Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Mer 5 Mar - 19:55
Trouble or Misery
C’était de la folie. Ils étaient tous des imbéciles, d’avancer vers eux. Ils ne gagneraient pas, Arthur en avait la certitude après le discours prononcé par la reine. Les hérétiques allaient perdre, et ils auraient dû faire marche arrière s’ils tenaient à leur vies…Mais ils avaient avancés, et c’était donc à eux maintenant, d’en faire de même. De défendre leur reine, menacée de mort, de défendre le commandement de leur pays, dont les protestants voulaient s’emparer. Arthur allait devoir se battre pour de vrai et il risquerait d’y perdre la vie, contrairement à ce qu’il avait avancé à sa mère, mais il était déterminé. Le jeune garde ne tarda pas à dégainer son épée, et à se retrouver face à un premier adversaire du camp de Wyatt. L’acier sonna contre l’acier. A gauche, puis à droite, puis encore à gauche…Et alors que son adversaire s’appliquait à faire flancher son épée en y mettant toute sa force, Arthur la baissa soudainement, de sorte à ce que l’hérétique perde un instant son équilibre. Un instant bref, mais qui suffit à Arthur qui, aussi rapide que la foudre, planta la lame de son épée dans le ventre de son adversaire. Un homme qui voulait tuer la reine. Il n’avait fait que son devoir, protéger sa souveraine…C’était comme ça que les guerres fonctionnaient ; Tuer ou être tué. Cet homme était le deuxième qu’Arthur tuait, même si les circonstances n’étaient pas les même en pleine bataille, et il lui suffisait de regarder autour de lui pour comprendre que ce ne serait clairement pas le dernier de la journée. Deux hommes s’élancèrent vers lui, en même temps. L’un venait justement de tuer un catholique à côté de lui. Arthur avait beau s’être longtemps entraîné à l’épée, affronter deux hommes à la fois n’était pas chose simple. Il réussit à contrer les deux premiers assauts, notamment à l’aide de son bouclier, mais se demanda mentalement combien de temps il tiendrait ainsi. L’adrénaline montait d’un cran devant la difficulté du combat qu’il livrait. Il ne voulait pas mourir aujourd’hui, il voulait être de ceux qui fêteraient la victoire… Quand l’un de ses collègues de la garde arriva derrière et trancha la gorge de l’un des deux hérétiques qu’Arthur affrontait, inutile de dire que ce fut un grand soulagement. Il ne tarda pas dès lors à reprendre l’avantage sur celui qu’il restait. La concentration était son fort, et la détermination ne le quittait pas. La lame de son épée ne tarda donc guère à aller s’enfoncer dans le cœur de l’hérétique. Tuer ou être tué. Mais il avait au moins la bonté d’accorder à son adversaire une mort rapide...
Arthur tua encore deux autres hommes, l’un après l’autre, enchaînant victoire sur victoire, avant de pouvoir enfin tourner la tête un bref instant pour s’apercevoir de la réalité qui l’entourait…Beaucoup d’hommes étaient déjà tombés. Du sang catholique avait été versé. Il remarqua non loin l’un des hommes de la garde à terre, ouvert à la gorge, mais encore vivant. Les hérétiques faisaient vraiment du sale boulot…, pensa-t-il. Voir tant d’hommes de leur armée mort tués par les hérétiques n’avait pu que lui donner encore davantage de détermination, de colère pour affronter ces protestants meurtriers. Mais lorsqu’on livrait une telle bataille, une seule seconde d’inattention pouvait être fatale, même à un homme concentré et sérieux comme Arthur, et il l’apprendrait à ses dépends. Il se retournait tout juste pour affronter son nouvel adversaire, ayant entendit l’un des siens l’appeler par ce nom qu’il s’était inventé ; « Wayne », quand cette lame glacée s’enfonça dans son bras droit, lui laissant une entaille assez importante alors qu’il n’avait eu le temps que de protéger le reste de son corps qu' à l’aide de son bouclier. Il laissa échapper un cri de douleur alors que déjà il devait se défendre d’un second assaut. L’homme, d’apparence assez musclée, qui lui faisait face, était d’une rapidité époustouflante avec son épée. Arthur aussi, était doté d’une grande dextérité en ce qui concernait les duels à l’épée, mais son bras le faisait énormément souffrir et son arme lui paraissait soudainement beaucoup plus lourde. Il résista cependant à la douleur et livra un combat attentif à cet autre soldat de l’armée de Wyatt. De toute évidence, c’était gagner ou mourir. Et être défavorisé par sa blessure ne signifiait pas être vaincu. L’acier sonna contre l’acier, encore et encore, et chaque nouvel rencontre entre les deux lames étaient plus difficiles pour Arthur, à cause de la profonde entaille qu’il avait récolté. Il tachait cependant de ne pas y penser et de se concentrer sur son adversaire.
Le jeune homme ne sut dire d’où lui vint la force de le faire, mais il parvint, à un instant où il semblait avoir repris l’avantage, à lever son épée ensanglantée assez haut pour l’abattre sur l’hérétique, lui ouvrant ainsi la gorge au niveau de l’une des artères les plus importantes du corps humain. La réaction ne se fit pas attendre, le sang gicla de toute part, éclaboussant même le visage et les cheveux d’Arthur.
« Wayne, sur le côté ! », lui lança un de ses collègues de la garde, ayant remarqué qu’il perdait énormément de sang au niveau du bras droit, bras avec lequel il maniait son arme. Il était clair que s’il était parvenu à tuer l’homme qui l’avait blessé, la chance devait y être pour quelque chose car la douleur le lancinait et le sang qu’il perdait lui faisait tourner la tête. Sans doute se ferait-il tuer s’il en affrontait encore un autre…Il n’avait bien sûr nul envie de quitter le champ de bataille qui s’était créé, et il désirait se battre jusqu’à la fin, jusqu’à ce que la reine soit hors de danger et que les hérétiques aient rebroussés chemin ou aient tous été tués. Cependant, il lui fallait un bandage pour ralentir l’hémorragie, sans quoi il serait bien inefficace sur le terrain. Il consentit donc à repartir à l'arrière un instant, histoire de faire quelque chose pour arrêter tout ce sang de couler, et après quoi il retournerait sur le champ de bataille, plus fort et plus déterminé encore. Se servant de son bouclier pour se parer de nouvelles attaques, il marcha à contre-sens, revenant à l’endroit où il s’était trouvé quelques minutes plus tôt. Les protestants n’ayant pas encore avancé jusque là, il se permit de ranger son épée dans son fourreau et changea de main pour tenir son bouclier avant de pouvoir soutenir sa plaie à l’aide de sa main gauche. Plusieurs blessés avaient déjà été ramenés à cet endroit mais des gens du peuples, que dieu les bénissent, tentaient cependant de leur fournir une aide. Arthur s’appuya contre le mur d’une maison.
« S’il vous plait ! », fit-il pour que quelqu’un le remarque. « J’ai besoin de faire cesser cette hémorragie pour pouvoir retourner combattre…», dit il ensuite, soutenant toujours sa blessure profonde, sans doute, de près de deux centimètres, pour empêcher le sang de s’en échapper, mais sa main en été déjà presque complètement recouverte.
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Jeu 6 Mar - 16:48
La bataille allait être rude, mais la reine semblait déterminée et rien n'arrêterait notre armée qui semblait aussi déterminée que la reine à tuer toutes ces personnes pour défendre leur pays. Si j'avais été un homme j'aurais été ravi de pouvoir combattre, mais je ne pouvais qu'observer et espérer que tout ça se termine très vite. J'avais finalement avouer à Constance ce que j'avais entendu avec Anne dans la forêt et elle m'affirma que ça n'aurait pas changer grand chose, ça m'inquiétait quand même, si seulement tout ça aurait pu être évité. Toute cette violence me dépassait et je ne supportais pas de voir les hommes se battre, tout ça pour ça.
« J'espère seulement que tout finira bien.»
Il y aurait des blessés et sans doute des morts comme dans toutes les batailles et à mes yeux c'était une de trop. Je me sentais tellement inutile ici, peut-être qu'il faudrait que je retourne à la boutique, au moins je n'aurais pas à assister à tout ça à ces hommes qui tombaient au loin et à ceux qui essayaient de venir jusqu'à notre reine pour lui faire du mal. Les premiers blessés étaient là et je ne pouvais pas rester là sans rien faire. Je suis apothicaire après tout et j'ai étudié pour pouvoir être en mesure de soigner les gens, il est sans doute temps que j'apprenne de mes enseignements.
« Ces gens ont besoin d'aide.»
C'était plus une réflexion pour moi-même que pour mon amie, mais elle semblait en conversation avec un homme de la garde, quoi qu'il en soit je ne pouvais vraiment pas rester là sans rien faire et lorsque cette homme réclama de l'aide j'ai accouru vers lui. Il voulait déjà retourné combattre alors qu'il perdait beaucoup de sang. Il faudrait déjà arrêter le saignement. J'avais besoin de matériel, mais bien que je ne les ai pas toujours avec moi, j'avais parfois une sacoche que par chance je portais aujourd'hui. Il y avait quelques bouts de tissus et un onguent qui pourrait sans doute retenir le sang, mais s'il repartait combattre il était évident que ça tiendrait pas longtemps.
« Je m'occupe de vous, je suis apothicaire, je sais quoi faire, mais si vous y retourner vos chances que vôtre blessure ne saigne pas sont minces.»
Je l'avais fait asseoir sur une caisse en bois qui traînait là, j'ai alors commencé à sortir des bandages de ma sacoche, mais surtout l'onguent qui permettrait de retenir un tant soit peu le sang qui coulait. Je ne suis pas grande fan de sang, mais à force de l'habitude j'ai fini par m'habituer, j'ai donc entrepris de nettoyer rapidement sa blessure, espérant qu'il n'était pas réellement sérieux en disant qu'il voulait retourner combattre.
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❝ Constance B. Wayne ❞
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Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Lun 10 Mar - 21:57
Que Dieu ait pitié de nos âmes.
Elle ne voyait que le sang et tout cela lui faisait peur. Jamais Constance n’avait assisté à une telle catastrophe, les guerres ce n’était pas fait pour elle et maintenant elle s’en rendait compte. Quelle bêtise ! Pourquoi était-elle venue jusqu’ici ? La reine était belle et glorieuse et même si elle méritait qu’on risque sa vie pour elle, cette guerre n’était pas celle d’une jeune serveuse, beaucoup trop insouciante. Son cœur battait à la chamade et heureusement qu’Anna était là pour lui insuffler un peu de courage. Constance ne comprenait pas comment des personnes, pouvaient se jeter dans cette mêlée, pour se faire tuer ainsi. La gloire d’une reine pouvait valoir des milliers de vies, mais tout ceci était de la folie, les choses pourraient aller beaucoup plus vite et être moins dangereuses, si les négociations avaient pu se faire. Wyatt était un fou ! Il était sûr que la reine répondrait par les armes à ses provocations. Constance aurait aimé partir, mais elle ne pouvait pas, il était trop tard. Maintenant qu’elle était ici, face à une telle catastrophe, elle devait se rendre utile. Au loin, elle pouvait entendre les cris des hommes qui se battaient, mais non loin de là, c’était les gémissements de ceux qui revenaient blessés de la bataille. Des bruits de lames qui s’entrechoquaient, les pleurs de femmes qui retrouvaient leurs époux blessés. Jamais Constance n’avait vu une telle chose. Les batailles n’étaient pas la place des femmes et pour tout cela, Anna semblait avoir bien plus de trempe qu’elle-même.
« J’espère vraiment que cela se terminera bien, surtout pour notre reine. » Déclara la jeune femme, tout en regardant Anna.
Anna prenait désormais les choses en main et elle alla au-devant pour aider les blessés. La jolie blonde était apothicaire, elle avait donc quelques rudiments pour soigner les blessés. Constance la suivit, sans trop savoir quoi faire, se disant qu’à défaut de pouvoir s’occuper des blessés, elle pourrait assister Anna. Alors qu’elles allaient au-devant, un homme arriva blessé, demandant à ce qu’on arrête son hémorragie, pour qu’il puisse retourner au combat. L’homme était jeune et particulièrement charmant et courageux. Constance regarda Anna se précipiter vers lui, sa sacoche en main. Tout ce sang faisait froid dans le dos, procurant des frissons d’inquiétude à la jolie serveuse. La blessure ne paraissait pas si grave, mais elle pouvait l’être, si le sang ne s’arrêtait pas de couleur. Anna fit asseoir l’homme sur une caisse en bois et commença à s’occuper de sa blessure. Constance ressentait l’envie de l’homme qui voulait absolument retourner dans la mêlée pour en découdre avec ses ennemis.
« Vous ne devriez peut-être pas retourner là-bas, vous avez perdu beaucoup de sang, vous risqueriez de perdre la vie. » Disait-elle tout en s’approchant timidement, un léger sourire sur son visage inquiet. La jeune femme regarda les gestes de son amie. Faire un pansement, cela ne devait pas être si compliqué, elle allait peut-être pouvoir l’aider. Même si le sang la révulsait et lui faisait penser à son père, pour sauver une personne, elle serait capable de contrer son dégout. « Anna. Est-ce que je peux t’aider ? Je me sens complètement inutile. »
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❝ Arthur Wayne ❞
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Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Mar 11 Mar - 18:58
Trouble or Misery
Une jolie jeune femme aux cheveux blonds ne tarda pas à réagir à ce qu’Arthur venait de dire. Elle se précipita vers lui et lui annonça : « Je m'occupe de vous, je suis apothicaire, je sais quoi faire, mais si vous y retourner vos chances que votre blessure ne saigne pas sont minces.»
« Merci, c’est très aimable à vous mademoiselle, vraiment. » répondit Arthur, très sincèrement reconnaissant face à cette solidarité. Il ne répondit cependant rien concernant les risques qu’il prendrait en retournant combattre après avoir reçu quelques soins rudimentaires. C’était son devoir... Un homme d’honneur fait toujours son devoir, peut importe les risques que cela engage… Certes c’était sa première blessure de guerre et au fond, la douleur le lancinait comme s’il avait véritablement perdu un bras, car il n’avait jamais rien connu de tel auparavant et que dans sa naïveté de jeune soldat, il ne s’imaginait pas que qu’être blessé par une épée était si douloureux…Mais il restait digne et tentait de ne pas le montrer.
Le jeune soldat déposa son bouclier à ses côtés, au pied de la caisse en bois. Il regrettait de ne pas savoir se servir de son épée de sa main gauche, car il aurait ainsi pu retourner sur le terrain sans aucune craintes…Mais il n’était pas ambidextre malheureusement pour lui, et c’était bien sûr au bras droit qu’il avait fallu qu’il soit blessé.
Arthur passa le dos de sa main sur son front, se sentant affreusement sale à cause de tout ce sang, en grande partie celui de l’homme qu’il était parvenu à égorger, ce même homme qu’il lui avait planté sa lame d’acier dans le bras. Le soldat de la garde ne put retenir un gémissement de douleur quand il sentit qu’on commençait à toucher à sa blessure, pour la nettoyer. La jeune femme avait beau être très douce dans ses gestes, la sensation de brulure n’en était pas moindre…Serrant les dents, Arthur détourna la tête et observa un instant les autres blessés. Certains étaient beaucoup plus mal en point que lui, qui pour une toute nouvelle recrue ne s’en était pas trop mal sorti jusque là. Leurs plaintes témoignaient de leur souffrances et c’en était désolant… Tout ce sang versé pour combattre cette haine injustifiée que quelques hérétiques ressentaient à l’égard de leur bien-aimée reine…C’était de la folie.
Arthur tourna ensuite la tête du côté des combats. Le bruit assourdissent des épées retentissait comme un appel à ses oreilles. Alors qu’il était assis là, l’un ou l’autre catholique se trouvait sans aucun doute désavantagé face à son adversaire, et l’aide qu’il pourrait apporter épargnerait peut-être une victime de plus à leur camp... Il grimaçait sous l’emprise de cette désagréable sensation de brûlure, gardant les dents serrés mais quand son regard croisa finalement celui de la blonde qui lui apportait une aide précieuse en le soignant, il fit malgré tout l’effort de relâcher un peu sa mâchoire pour lui adresser un léger sourire reconnaissant. « Vous ne devriez peut-être pas retourner là-bas, vous avez perdu beaucoup de sang, vous risqueriez de perdre la vie.», dit une voix douce. Arthur releva la tête et vit une belle jeune femme aux cheveux bruns qui s’était trouvée en compagnie de l’apothicaire avant que celle-ci ne vienne vers lui pour le soigner. Il se contenta de lui sourire aimablement, réfléchissant un court instant à ce qu’il allait répondre à cette inconnue.
En toute impulsivité, il lui aurait répondu que c’était gentil à elle de s’en inquiéter mais qu’il était de son devoir de se battre en ce jour de guerre. Or, Arthur prenait doucement conscience du fait qu’il risquait fort bien d’être complètement inefficace sur le terrain, même une fois qu’on lui aurait fait un bandage. Il avait perdu beaucoup de sang, et le simple fait de soulever son épée demanderait un effort considérable, sans doute. Était ce le devoir des soldats de se battre quand bien même ils étaient blessés ? Il n’était pas soldat depuis assez longtemps pour le savoir…Et plus, il n’était pas un soldat comme les autres, pas vraiment…Le cardinal lui donnerait peut-être une mission pour éliminer un ennemi plus dangereux et plus proche de la reine, un jour ou l’autre, et ce n’était pas mort qu’il pourrait exécuter ce genre de devoirs importants…Et puis, au fur et à mesure que la douleur persister à le faire souffrir, la peur de la défaite se faisait plus forte, elle aussi. Car l’inconnue avait dit vrai. Blessé, il était défavorisé, et défavorisé, il risquait de perdre. De perdre la vie. Or, il ne désirait pas mourir aujourd’hui…Il n’était soldat que depuis quelques jours…Et dans l’idéal, vivre assez longtemps pour pouvoir se marier et engendrer des fils était une perspective assez agréable à ses yeux. D'un autre côté, sa place était sur le terrain, il en était persuadé... Mais ce n’était déjà plus la peine de réfléchir à quoi répondre, même s’il ne s’était écoulé que deux ou trois secondes depuis que la brune lui avait fait part de son inquiétude, car celle-ci s’adressait maintenant à son amie. « Anna. Est-ce que je peux t’aider ? Je me sens complètement inutile. »
« C’est très gentil à vous de proposer votre aide, mademoiselle, mais vous ne devez pas vous sentir obligée de le faire. C’est juste une entaille, après tout, ce n’est pas si grave… », répondit Arthur. Une entaille profonde et douloureuse, certes, mais même si Arthur n’avait jamais été blessé de la sorte, il se disait que cela ne devait pas être si grave puisque des tas de soldats avant lui étaient passés par là, et n’en gardait aujourd’hui que des cicatrices inoffensives. Et une cicatrice sur le bras, gagnée en contrant la révolte de Wyatt…Ce n’était pas si terrible.
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❝ The Majestic Rose ❞
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Sujet: Re: ❧ EVENT n°8 ♣ Trouble or Misery. Sam 15 Mar - 19:20
Trouble or Misery.
L’avantage était à la reine et bientôt ses hommes prirent les devants. Wyatt reculait de plus en plus et il écumait de rage. Il était en train de perdre, Dieu n’était pas avec lui, cela n’allait pas, il ne pouvait pas laisser cette sorcière gagner. Du côté des participants de cet évènement, Arthur Paton qui avait été blessé se faisait soigner, par Anna Danford et son amie Constance Bennet, l’homme était impatient de retourner dans la bataille. Amy Robsart de son côté se trouvait toujours aux côtés de son mari, lui parlant de ce qui se passait au dehors. La bataille allait bientôt se terminer, les rebelles allaient être boutés hors de la ville. Dans le plus grand des secrets, la reine donna alors un ordre à son principal garde, pour que les canons soient mis en fonction. L’homme à cheval avança jusqu’à la première et il hurla à Wyatt.
« Wyatt, si vous ne quittez pas la ville, les canons vont vous tirer dessus. » Disait-il tout en désignant la Tour de Londres. Pour montrer à tous, que ce n’était pas une simple menace, un coup fut tiré, n’atteignant personne. La mise en scène était parfaite et les rebelles commencèrent à reculer, sous les yeux effarés de Thomas Wyatt. Il n’avait plus le choix, il ne pouvait pas continuer à se battre avec quelques hommes. L’homme ordonna alors à tous de fuir et de quitter Londres. Une course poursuite s’engagea, pour capturer le plus de traître possible. Les blessures devaient être pansées, les corps enterrés. La rébellion de Wyatt était désormais terminée et maintenant les traîtres devaient payer. Une heure après les combats, on ramena Wyatt à la Tour de Londres, il allait y rester, jusqu’au jour de son procès.
♣ Information sur le jeu : Cet évènement est la suite de notre évènement 7 "War is Coming". L'event se termine, Wyatt a perdu, il est maintenant temps pour vous de conclure vos réponses.