[MISSION] Anna Danford & Anne Stafford ♣ "Les banalités font bien les choses."

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

Votre mission si vous l'acceptez...

Anna Danford & Anne Stafford
Au bord du lac.
12 décembre 1553

A la recherche de sirènes ou d’un lutin, Anne Stafford avait l’habitude de se promener dans la nature et se laisser aller à son imagination. Anna Danford de son côté était à la recherche de plantes rares en hiver, mais qu’elle espérait encore trouver pour son commerce. Les deux jeunes femmes du peuple s’étaient peut-être déjà croisées dans la rue, sans pour autant se parler, mais aujourd’hui, elle se retrouvait. Anne qui vivait dans un monde bien à elle, n’était pas au courant, des problèmes en Angleterre, d’ailleurs sa cousine Elizabeth Tudor avait même fini par quitter la cour, pour sa demeure d’Hatfield. Anna de son côté, en tant que commerçante, était au courant des rumeurs qui disaient que certains nobles voulaient ôter le pouvoir à Mary Tudor, en faveur de sa jeune sœur.
En ce jour, les jeunes femmes se trouvèrent ici, au bord d’un lac et commencèrent à faire connaissance. Mais la rencontre sera-t-elle aussi banale qu’il n’y parait ?

Option 1 ♣ La rencontre se déroule bien, vous vous parlez calmement, jusqu'à ce qu'Anna évoque les rumeurs de la révolte.
Option 2 ♣ C'est la catastrophe, vous ne vous entendez pas.
Option 3 ♣ Vous cherchez toutes les deux des plantes en bavardant.
Option 4 ♣ Anne fait découvrir à Anna ses coins secrets.

♦ Déroulement de la mission : Voilà votre mission, la mise en situation a été dite et vous avez maintenant plusieurs options qui s'offrent à vous. Attention, vous pouvez en prendre qu'une, donc vous devez ensemble vous mettre d'accord sur le moyen à utiliser.
Pour le moment vous êtes libre, mais un PNJ pourra venir à tout moment perturber votre jeu. Attention, votre mission commence dès maintenant !

La parade sur l'eau avait été encore une fois compromise, une explosion avait eu lieux et beaucoup de monde avait été blessé, certains étaient mort noyés, d'autres blessés dans la bousculade qu'il y avait eu. Cet événement nous apportait beaucoup de client à l'apothicairerie et il fallait que j'aille chercher des plantes pour les remèdes de ma tante, comme elle était occupée avec la boutique elle ne pouvait pas y aller et je m'étais proposée pour l'aider, comme elle préférait garder la boutique et s'occuper de tout ses clients et puis c'était l'hiver et certaines plantes ne poussaient qu'a se moment là alors il fallait que je me dépêche pour pouvoir les cueillir.

Je suis donc sortie en prenant soin d'enfiler ma cape d'hiver rembourrée de laine. J'avais pu la conservée en venant ici, car il y a deux ans, j'étais arrivée durant cette période. C'est l'un des rares vêtements que j'ai gardé de ma condition de duchesse. Il me permet de bien avoir chaud l'hiver et je l'ai toujours trouvé très jolie. Je portais une jupe et une chemise avec un corset, rien de bien princier en soit, mais ça m'allait. J'en avais eu assez de toutes ses belles robes lourdes, je m'étais toujours mieux sentie dans ces vêtements là,au pied je portais des bottines qui me protégeaient du froid. L'hiver était bien là. J'avais hâte que le printemps et les beaux jour revienne. Le froid se faisait sentir et les cadavres juchaient parfois les rues à cause de la faim et des maigres repas que l'on avait parfois .
J'ai marché longtemps jusqu'au lac, je savais qu'il y avait des plantes que je recherchais non loin de là. J'avais prévu un petit sac en toile dans lequel je le mettrais et j'avais déjà repéré. Je me suis penché en prenant soin de ne pas trop approché du lac, comme beaucoup de monde je ne savais pas nager et j'avais eu très peur de tomber dans l'eau lors de la parade et de la cohue qui s'en était suivie. J'étais presque sûre que quelqu'un en voulais à la reine pour avoir ainsi perturber par deux fois des grands événements, mais je me taisais parce que je savais que c'était dangereux de parler de tout ça.

J'avais croisé deux trois personnes sur le chemin et n'avait pas fait tellement attention à tout ce monde. J'étais beaucoup dans mes pensées et n'arrivais pas à m'enlever cette explosion de la tête. Ce n'était pas rassurant tout ça et je ne me sentais plus en sécurité. Je savais pourtant qu'il ne fallait pas que je commence à avoir peur de sortir, sinon je ne prendrais plus autant de plaisir a être dehors alors je préférais ne pas trop y penser mais c'était difficile et c'est pourquoi je sursautais lorsque j'entendis un craquement derrière moi. J'ai lâché les fleurs que j'avais dans la main et me suis retournée pour apercevoir Anne, que je ne connaissais pas beaucoup mais qui était déjà venu dans la boutique plusieurs fois.

« Bonjour Anne, vous m'avez fait peur, depuis la parade sur l'eau je ne suis plus autant rassurée qu'avant.»

Je ne savais pas si elle était au courant de ce qui s'était passé et je ne l'avais pas vu ce jour là, peut-être qu'elle était plus loin ou que je ne l'avais tout simplement pas vue dans la foule. Je verrais bien ce qu'elle en pensait.

Les banalités font bien les choses.

Postée sur ses genoux, Anne écarta délicatement un pan de l’épais feuillage qui recouvrait la dense forêt à côté de Londres. Ses prunelles bleues scrutèrent les bois tentant de discerner la moindre silhouette mais rien ne lui répondait que le calme bruissement de la nature. Elle s’enhardit un peu et s’avança, malheureusement toujours. La blonde eut une petite moue peinée. Elle était pourtant certaine d’avoir vu passer un lutin dans les fourrés, à moins que ce ne soit ce petit lapin qui jaillissait soudain d’un buisson. Surprise, elle étouffa une exclamation de surprise et tomba à la renverse sur son séant. Puis sa frayeur se transforma en hilarité face à l’absurdité de la situation. Elle vit les oreilles de l’animal se dresser sur sa tête en entendant le rire de cette première avant de déguerpir comme s’il avait le diable au corps.

« Non attends ! » s’écria alors Anne, mais le rongeur était déjà parti bien loin.

Quelque peu dessus, elle se releva et épousseta sa robe. Puis elle resserra les pans de sa maigre cape sur elle. Certes, la neige n’était pas encore arrivée à Londres, mais l’air était glacé. Il pénétrait les vêtements et transformait la respiration de la blonde en de la fumée qui s’échappait de sa bouche. Elle frissonna un peu avant de repartir dans sa chasse aux créatures magiques, armée de son imagination débordante. Son esprit vagabondait d’histoire en histoire, créant des situations romanesques et épiques. Elle s’attendait à tout instant à voir surgir un elfe, une fée, un lutin ou une licorne de derrière un arbre. Ou encore un prince charmant, celui qu’elle imaginait depuis sa tendre enfance, celui qui devait l’arracher à son existence et qui aujourd’hui prenait le visage de Lorenzo. Il était la lumière de sa vie et celui qui faisait battre son cœur. Il n’y avait que lui et sans cesse elle y songeait. Dès qu’il n’était pas là, elle se languissait de sa présence, surtout depuis que l’italien lui avait avoué qu’il l’aimait le jour tragique de la parade sur l’eau. Depuis, Anne n’avait cessé de rêver à cet instant fabuleux où ils s’étaient offerts leurs vies, leurs âmes et leurs cœurs pour l’éternité. Jamais elle n’aurait pu imaginer d’amour plus pur que celui-ci et elle savait que Lorenzo était ce prince qu’elle attendait depuis toujours. Il n’y avait que lui. Et c’était cet amour qui la portait chaque jour et faisait fleurir un resplendissant sourire sur ses lèvres.
Néanmoins, elle n’en oubliait pas l’horreur de ce jour où elle avait bien failli mourir. Malheureusement, tout le monde n’avait pas eu la chance d’être sauvée et beaucoup avait péri ce jour-là. La blonde continuait à en faire encore des cauchemars la nuit et elle avait parfois le besoin de se glisser dans les draps de sa sœur Catherine pour qu’elle la console. Cet évènement risquait de la bouleverser pendant un long moment et c’était pour cela qu’elle s’enfonçait d’autant plus dans ce monde féérique qui était le sien depuis de nombreuses années et qu’elle ne se décidait pas à quitter. Il était son moyen de trouver une échappatoire aux horreurs du monde qu’elle ne pouvait supporter.
Et c’était bien pour cela qu’elle était parvenue à sortir sereine de chez elle pour aller se promener dans les bois et tout près du lac, même si elle s’en éloignait un peu plus que d’ordinaire. Les grandes étendues lui faisaient un peu peur depuis qu’elle avait failli mourir noyée. Mais elle s’était pourtant rapprochée du lac aujourd’hui, peut-être découvrirait-elle de nouvelles créatures. D’autant que dans sa dernière lecture, elle avait entendu parler des mystérieuses sirènes et elle comptait bien se rendre compte d’elle-même de leur beauté.
Mais ce ne fut pas une sirène qu’elle rencontra, mais une jeune blonde. Anne n’était pas certaine, mais de dos elle avait l’impression de reconnaître Anna Danford, une apothicaire de Londres chez qui elle s’était déjà rendue. Elle s’approcha alors et tandis que son pied faisait craquer une branche parterre, Anna laissa tomber ses fleurs et s’était retournée, alarmée. Anne fut étonnée d’une pareille réaction et s’en voulut d’avoir causé la frayeur de l’apothicaire.

« Je suis vraiment désolée Anna. Je ne voulais pas vous faire peur. » s’excusa-t-elle penaude.

Anne s’empressa alors de ramasser les fleurs qu’Anna avait fait tomber et elle les lui tendit avec un sourire rassurant. C’est alors que la blonde parla de la parade. Visiblement, elle y avait été aussi et l’évènement l’avait tout autant choquée. Rien d’étonnant et il devait avoir marqué l’esprit de nombreuses personnes. Le sourire d’Anne s’évanouit bien vite.

« Vous étiez aussi ? J’espère au moins que vous n’êtes pas tombée à l’eau ! Ce fut vraiment un jour horrible. » répondit Anne avec émotion. « Je n’ai jamais quelque chose d’aussi effrayant. Je suppose que vous avez dû voir beaucoup de malade. Est-ce pour cela que vous cueillez des plantes ? »

Un craquement m'avait fait sursauté et les fleurs que j'avais ramassées étaient tombées à terre. J'ai relevé la tête et ai alors aperçus Anne, une demoiselle que j'avais rencontré à la boutique alors qu'elle venait cherché quelques remèdes. Je suis d'un naturel émotive et j'ai souvent peur pour des petites choses comme ce craquement, j'arrive à me faire surprendre par des détails insignifiants et parfois cela m'agace parce que j'ai l'impression de passer pour un simplette. J'étais pourtant rassurée de voir que ce n'était qu'Anne et je crois que cela s'est vue sur mon visage car j'ai esquissée un sourire amicale. Elle s'est excusée et je me suis sentie bête d'avoir peur pour si peu.

« Je me doute bien, surtout que je vous vois mal vouloir faire peur à quelqu'un, vous êtes si douce et gentille avec tout le monde.»

J'avais toujours vu Anne très gentille et j'aimais beaucoup sa personnalité. Elle semblait être connue par plus de monde que je ne l'étais, mais je ne cherchais pas à ce que l'on me reconnaisse, seul quelques écossais pouvaient savoir qui j'étais réellement, mais je doutais fort que mon statut soit un jour découvert. Je suis toujours très discrète depuis que je suis arrivée ici et j'aspire à une vie calme et simple, sans petits désagrément, sans histoires folles et je crois bien que j'y arrive pour le moment. La parade sur l'eau avait l'air d'avoir marquée aussi mon interlocutrice qui afficha une mine bien plus triste qu'a l'instant. Je m'en voulu de lui avoir rappeler ce moment, surtout qu'il avait été horrible pour elle à l'entendre. Il marquerait les esprits pour un moment et c'est une constatation bien triste.

« Pardonnez moi de vous rappelez ce souvenirs. Oui il y a beaucoup de demande pour les remèdes de ma tante, je l'aide un peu à la boutique et c'est en effet pourquoi je suis là. Il y a des plantes qui ne poussent qu'en hiver et dont on a besoin pour certains baumes.»

Je commençais à savoir beaucoup de choses sur les plantes et cela me plaisait vraiment. Toutes avaient une couleurs et une formes particulières et j'aime leur odeurs parfois si délicates ou si parfumés. Ce travail me plait beaucoup et j'espère pouvoir toujours resté ici et aidé ma tante qui m'a accueillit chez elle a bras ouvert. Elle est vraiment agréable et compréhensive avec moi. Elle connaissait beaucoup plus de monde que moi et j'avais d'ailleurs entendus quelques rumeurs à propos de la reine qui m'interpellaient et je voulais en faire part à Anne.

« Oh il paraît que la reine à quelques soucis certains disent qu'on veut lui retirer son pouvoir en faveur de sa jeune sœur. Je crois que c'est pour cela qu'il y a eu tout ces incidents depuis son couronnement qu'en pensez-vous ? »

Je me demandais si c'était une bonne chose d'en parler, mais ici il n'y avait personne qui ne pouvait nous entendre, nous étions éloignés de la ville et au calme. Le lac n'était pas très fréquenté et puis Anne était une amie alors autant lui faire part de mes doutes et de toutes ses rumeurs.

Les banalités font bien les choses.

Anne était peinée d’avoir causé de la frayeur à Anna. Cela n’était absolument pas son but tandis qu’elle cherchait de la compagnie en venant sa rencontre. Elle devait être bien tendue et angoissée pour avoir eu une telle réaction. La mine de la blonde se fit immédiatement soucieuse pour son amie. Elle n’aimait pas voir les gens qu’elle appréciait d’une humeur aussi paniquée, voire triste. Elle n’aimait d’ailleurs savoir personne triste. Elle souhaitait le bonheur de tous, mais elle se rendait compte parfois que l’état d’esprit de ses proches la touchait plus que celui d’un inconnu même si elle lui accordait tout autant d’importance.
Anne s’était immédiatement excusée, ramassant les plantes de l’apothicaire dans un geste maladroit pour se faire pardonner. Mais visiblement, elle ne lui en tenait pas rigueur et elle voulait bien croire qu’elle n’avait pas fait exprès de causer sa frayeur. La blonde lui offrit alors un charmant sourire, répondant à celui d’Anna pour achever d’apaiser son trouble.
La jeune femme avait toujours été bonne avec elle. Elle lui avait fourni les médicaments nécessaires pour soigner les enfants de Catherine lorsque l’un d’eux était malade et elle avait pris soin d’elle lorsqu’Anne avait connu ce malheureux accident dans la grotte avec Lorenzo. Sans elle et ses précieux onguents, elle ne serait certainement jamais parvenue à apaiser sa douleur à sa jambe. A ses yeux, elle lui devait la vie et elle se promettait qu’un jour elle l’aiderait en retour afin de lui montrer l’étendue de sa gratitude.

« Et qui pourrait oser vous faire peur de toute manière ? Vous êtes si bonne avec tout le monde. » répondit-elle avec un tendre sourire.

Mais son sourire s’était évanoui bien vite lorsqu’Anna avait évoqué la journée de la parade sur l’eau. Il n’était pas bien compliqué de comprendre que c’était le souvenir traumatisant de cette journée qui avait causé sa frayeur. Cet attentat risquait de marquer les esprits, et ce, pour longtemps. La pérennité de la vie à Londres était plus que compromise et personne ne se sentait en sécurité depuis quelques semaines. Catherine ne lui disait rien et elle ne s’était pas fâchée quand Lettice et Anne étaient revenues à la maison, totalement terrorisée, mais elle sentait bien que la mère n’était plus vraiment tranquille. Depuis, la tante n’avait pas encore eu le loisir de pouvoir sortir avec ses neveux sans la présence de leur mère. Mais la blonde comprenait une telle attitude, qui cependant, ne la rassurait aucunement. Après tout, elle serait morte si Lorenzo ne l’avait pas vue tomber dans la Tamise, inconsciente. Ce fut l’apothicaire qui la sortit de ses noires pensées.

« Oh vous n’avez pas à vous excuser, Anna. Cet évènement semble avoir marqué beaucoup d’esprits. Il est normal que nous en parlions. Seulement… ce fut un jour bien triste pour Londres… » fit-elle d’une petite voix.

Anna lui expliqua ensuite qu’elle se trouvait effectivement ici pour trouver des plantes afin de confectionner des baumes. Beaucoup de victimes de l’attentat devaient demander des remèdes, tout autant que les premiers malades de l’hiver.

« Si vous cherchez des plantes, je peux peut-être vous aider à les trouver ? » lui offrit Anne. « Je connais bien cette forêt et je sais qu’il y a un endroit où il y a beaucoup de plantes aux propriétés médicinales. Peut-être y trouverez-vous ce que vous cherchez. Suivez-moi. »

Anne se mit aussitôt en marche, suivie d’Anna qui lui parla soudain de la reine, Mary Tudor. Elle lui fit part d’une rumeur dont elle n’avait jamais entendu parler et qui la laissa muette de stupéfaction. La reine allait perdre ses pouvoirs et ils allaient se voir conférer à sa cousine, la princesse d’Angleterre.

« Lizzi sur le trône ? » s’exclama Anne, vivement étonnée par une pareille nouvelle.

Visiblement, Anna semblait soutenir que c’était la cause des nombreux malheureux évènements qui s’étaient déroulés depuis l’accession au trône de Mary Tudor. En effet, il y avait ces coups de feu dès son arrivée à Londres et désormais cet attentat. Une mutinerie semblait se profiler mais Anne n’aurait su en dire quoi que ce soit. Tout cela troublait la jeune femme.

« Je n’ai jamais eu vent de telle rumeur… Même Lizzi ne m’en a jamais parlé. » dit Anne, songeuse. « Mais vous pensez réellement qu’il y a quelqu’un derrière tout ça ? Comme une sorte de… complot ? »

Anne était à la fois effrayée, mais excitée par une pareille idée. Toute cette histoire lui faisait penser aux intrigues qui étaient présentes dans les pages de ses ouvrages qu’elle se plaisait constamment à lire. Et puis une toute autre éventualité la mettait secrètement en joie. Si sa cousine Elizabeth venait en effet à se retrouver sur le trône, elle pourrait à jamais être à ses côtés à la cour comme la princesse lui avait promis.

J'étais touchée par les propos d'Anne qui me firent sourire, il était vrai que j'étais souvent gentille avec tout le monde, ce qui pouvait me rendre très naïve, mais au fond je savais à qui donner ma confiance. Le bonheur n'est pas impossible, il est tout près et souvent présent là ou on ne s'y attend pas et j'ai souvent tendance à être heureuse pour pas grand chose, contrairement à la vie que je menais en Écosse où j'étais souvent triste. Ici tout était différent, les gens me voyaient différemment et j'adorais ça. J'arrivais beaucoup plus à parler aux autres et j'étais moins introvertie qu'avant et c'était fort agréable de pouvoir rencontrer des tas de personnes.

Anne avait rapidement perdue son sourire à cause de l'évocation de la parade sur l'eau qui nous avait tous troublés. Il se passait vraiment de drôle de choses ces temps-ci. C'était à se demander si nous n'étions pas victime d'un mauvais sort ou pire d'une malédiction. Je croyais fortement à tout ça même s'il valait mieux ne pas en parler, je n'avais pas envie qu'on me crois folle. J'étais d'accord avec la jolie blonde en face de moi et j' hochais la tête lorsqu'elle évoqua un triste sort pour Londres.

« Oui nous vivons des moments difficiles, mais j'espère que tout s’arrangera vite. »

Mes yeux brillèrent lorsqu'elle me demanda si je cherchais des plantes et qu'elle pouvait me montrer un endroit où il y en avait beaucoup. J'avais hâte de voir ce lieu, je connaissais trop peu le territoire Anglais pour connaître ce genre de petit coin magique. J'étais ravie qu'elle me le propose, cela nous permettrait de passer un peu de temps toutes les deux et j'aimais passer un moment avec mes amies, car oui je la considérais comme tel.

« Oui je suis là pour ça, il y a eu de nombreux blessé ce jour là, la boutique est ouverte du matin jusqu'au soir pour plus d’efficacité, ma tante ne pouvait pas laissé la boutique fermée alors elle m'a envoyée cueillir quelques fleurs médicinales, je serais enchantée de voir cet endroit.»

Je suivie donc Anne et nous continuâmes de discuter des derniers événements. Je la mis alors au courant de la rumeur qui circulait en ce moment sur la petite Elizabeth et elle sembla étonnée, comme je l'avais été aussi lorsque j'avais entendu au marché des personnes en discuter. Un complot c'était bien les mots et je le croyais aussi, mais préférais baisser la voix et lui chuchoter:

« Je le pense, c'est tout de même étrange qu'a chaque fois que l'on voit sa majesté il y ait un événement dramatique.»

Je repensais à son couronnement et me disais de plus en plus que quelque chose devait se tramait, que certains ne devaient pas être très heureux de voir une catholique sur le trône.

Les banalités font bien les choses.

Anne était soulagée d’avoir trouvé Anna sur son chemin. Bien que la jeune femme fût d’un naturel naïf et insouciant, son esprit n’était pas totalement apaisé. Au vu des récents événements, il y avait de quoi ne pas se sentir en sécurité partout. Et visiblement, il en était de même pour la belle Anna. Mais cette dernière paraissait encore plus tendue que la blonde et Anne s’en voulait d’avoir causé sa frayeur. Jamais une seule fois au cours de son existence, l’un de ses gestes n’avait été motivé par de mauvaises intentions. Elle était incapable ne serait-ce que d’avoir une pensée médisante envers quelqu’un.

La tension était donc palpable depuis le jour de la parade sur l’eau et du terrible accident chez Anna, tandis qu’Anne ne ressentait uniquement de la tristesse. Elle n’avait aucunement eu vent des hypothèses d’attentats qui se cachait derrière un tel événement. Qui oserait tuer autant de gens pour défendre ses idéaux ou nuire à quelqu’un ? C’était un concept totalement étranger à la blonde. Son sourire s’était donc effacé à l’évocation de cette journée. Anne aurait pu rester innocente quant à ce qu’il s’était passé car Lorenzo avait commencé par lui voiler les yeux. Malheureusement, le mal était déjà fait et dans son esprit apparaissait parfois les corps glacés et sans vie qui flottaient dans les eaux de la Tamise. Une vision effroyable.
Anna avait hoché la tête aux dires de la blonde et évoqua les moments difficiles que vivait Londres. Elle espérait que tout s’arrange et Anne était bien de son avis.

« Oui, j’espère aussi de tout cœur que les choses vont s’arranger. Peut-être devrions-nous prier avec plus de ferveur la grâce de Dieu et des anges. » proposa innocemment la jeune fille.

Anna était apothicaire et avec l’arrivée de l’hiver, ajoutée à ce qu’il s’était passé il y a quelques semaines, il était évident qu’elle possédait certainement plus de requêtes que d’ordinaire. C’est pourquoi, elle était en recherche de plantes médicinales mais elle n’avait pas l’air de connaître les bois aussi bien qu’Anne. Avec fierté, cette dernière se proposa pour lui venir en aide et Anna accepta qu’elle lui montre ses petits coins secrets.
En marche, l’apothicaire lui expliqua tout le travail qu’elle avait à la boutique avec sa tante et qu’elle ne pouvait se permettre de la fermer. Quel ouvrage colossal !

« Quel courage vous avez de vous occuper toute la journée de ces malades ! Je suis admirative devant votre connaissance de la médecine et votre bonté. J’aimerai tant aussi pouvoir venir en aide aux autres comme vous, malheureusement je ne possède pas les capacités nécessaires. »

C’est à ce moment-là qu’Anna évoqua la rumeur qui enflait dans les rues de Londres et qui plongea Anne dans le trouble. Jamais elle n’avait entendu parler de tout ça. Sa cousine était-elle au courant des ragots qui circulaient sur elle ? Cela pouvait-il la mettre dans une situation inconfortable désormais qu’elle connaissait l’inimitié de la reine Mary à son égard ? Tout à coup, la peur naquit dans son esprit et elle désirait voir sa cousine pour la mettre au courant d’une telle rumeur. Et surtout de ce complot. Sur le ton de la confidence, Anna lui confia qu’elle trouvait les derniers événements forts étranges et qu’ils n’avaient rien à voir avec une coïncidence. Elle réfléchit un instant et trouva du sens dans les paroles de l’apothicaire.

« En effet, il est vrai que tout cela se déroule à chaque fois que Mary Tudor est présente… » agréa Anne d’une même voix basse.

« Mais croyez-vous réellement que des anglais soient derrière tout ça ? Qui oserait causer la mort d’innocentes personnes seulement pour montrer qu’il désapprouve la règne de notre souveraine ? Personne ne peut être aussi monstrueux ! »

Anne était horrifiée qu’à cette simple idée. Pour elle, c’était tout bonnement inconcevable. Personne ne pouvait posséder une pareille cruauté d’esprit. Bientôt, elles arrivèrent au lieu où la blonde voulait les emmener et cela eut pour don de la tirer de ses noires pensées. Elle écarta un pan de feuillage qui obstruait le passage et offrit un passage à Anna vers une petite clairière où se trouvait à profusion des plantes qui avaient survécu à au gèle naissant de l’hiver.

« Nous y voilà ! » annonça Anne, guillerette. « J’espère que vous y trouverez ce que vous cherchez. »

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

Votre mission si vous l'acceptez...

Anna Danford & Anne Stafford
Au bord du lac.
12 décembre 1553

Échange de banalité sur fond de politique, recherche de plantes médicinales, ces deux jolies blondes avaient de quoi faire en ce jour. Anna semblait savoir beaucoup de chose sur ce qui se passait dans le royaume en ce moment et elle apprit donc à la jolie Anne que certaines personnes voulaient mettre sa cousine sur le trône. Avec Elizabeth Tudor sur le trône sa soeur aurait de quoi se faire des cheveux blancs. Des rumeurs comme celle-ci pouvait conduire à la catastrophe, comme à l'exécution pure et simple et la jeune soeur de la reine, mais cela personne n'en avait conscience. Les pions avançaient petits à petits sur l'échiquier du destin, des têtes allaient tomber et elles seraient nombreuses.
Alors que les deux jeunes femmes étaient en quête de plante, elles entendirent un groupe assez agité d'hommes qui marchaient sur l'un des sentiers. Ils braillaient, chantaient joyeusement, comme des révolutionnaires.

"Et bientôt la reine va tomber." Chantaient les uns. "Et Elizabeth nous sauvera." Criait les autres. Ils n'avaient nullement conscience qu'ils étaient observés par deux jeunes femmes, qui avaient tout entendu de leurs projets. Mais où se rendaient-ils? Que préparaient-ils? Telle était la question.

Option 1 ♣ Vous vous cachez pour ne pas être vu des hommes.
Option 2 ♣ Vous allez les voir pour leur poser des questions.
Option 3 ♣ Vous n'avez pas entendu les hommes, alors que vous étiez en pleine conversation, ils vous trouvent donc.
Option 4 ♣ Alors que vous vous cachiez, l'une de vous éternue et les hommes sont alertés.

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La rencontre avec Anne était la bienvenue. J'aimais parler avec des gens et ce contact me permettait de montrer ma sociabilité. J'avais beau être timide, lorsque je connaissais mieux la personne en face de moi, je me permettait plus de confidences et plus de paroles. J'avais juste peur qu'on me juge, comme avant lorsque j'étais en Écosse, mais c'était différent, bien sûr je savais que certains le faisait, mais quoi qu'il en soit, le fait d'arriver ici et de ne pas connaître les gens et qu'ils ne me connaissent pas non plus était plutôt bénéfique pour moi. Je pouvais ainsi me refaire un cercle d'amis, sans avoir peur de me faire jeter par la suite, même si encore une fois je savais que tout n'était pas rose et que certains me laisseraient tomber s'ils apprenaient que j'avais fuis mon Pays.

Les choses à Londres devenaient inquiétante, la sécurité était à revoir et tout ne faisait qu'empirer c'était mon impression du moins. J'ai hoché la tête lorsque ma camarade annonça que prier nous sauverait peut-être. On pouvait toujours essayer, en tout cas je ne cessais de prier tous les soirs pour que les temps soit moins dur, que l'on soit protéger de ce monde qui devenait fou. J’acquiesçais, il était évidant que la prière nous rassurait tous. Je souris timidement à sa remarque. Je ne considérais pas que j'avais du courage de faire ce travail. C'était presque innée chez moi de venir en aide aux autres. J'étais là parce que l'on me le permettait et c'était ma façon de remercier ma tante.

« Je suis sûre que vous aider aussi les gens comme vous le pouvez, ne vous en faite pas pour cela.»

Je lui souris, la gentillesse d'Anne aidait à mon sens pas mal de personnes qui avaient parfois besoin juste d'un sourire pour aller mieux, pour continuer de croire qu'être heureux était possible. Nous avions commencé à parler de la reine et des drôles d’événements qui se produisaient en sa présence, jusqu'à ce que je dise à Anne les rumeurs que l'on disait sur éventuel conflit. Je ne voulais pas être d'un côté ou d'un autre, je me doute que tout le monde ne porte pas la reine dans son cœur, mais j'ai confiance en Anne et je sais qu'elle ne m'en voudra pas d'être du côté de sa majesté. Les questions de la blonde je me les posait aussi. Je ne savais pas réellement ce qui se tramait derrière tout ce cirque. J'avais juste la forte intuition que tout ça était lié.

« Je dois vous avouez que je ne sais pas. Je suppose que ce sont des personnes qui ne sont pas de sa confession, mais je ne me permettrais pas d'accuser qui que se soit sans avoir de preuve et je ne suis personne pour faire m’immiscer dans une telle affaire, c'est bien trop risqué.»

Je ne voulais pas avoir des ennuis, si jamais on m'entendait dire cela, je savais bien que j'aurais sur le dos quelques mécontent de mes propos. J'étais bien trop peu impliquée pour oser avouer ça à n'importe qui. Je n'en parlais qu'aux personnes en qui j'avais confiance comme Anne. Lorsqu'elle m'annonça que nous étions arrivée, je regardais autour de moi et fus surprise de la diversité des fleurs et des arbres qui se trouvait ici. C'était très jolie. J'allais lui répondre lorsque j'entendis des voix approcher. Je n'avais pas envie que l'on nous trouve et j'ai pris la mains d'Anne pour aller nous cacher derrière un buisson qui se trouvait là, comme des tas d'autres autour de nous. Ces hommes ne me disaient rien qui vaille et j'espérais fortement que notre cachette nous permettrait de comprendre ce qui se tramait derrière leur chant grotesque.

Les banalités font bien les choses.

Anne était très heureuse d’avoir rencontré Anna qu’elle affectionnait énormément. La jeune fille était généralement très aimable et agréable, il n’était pas rare qu’elle tisse quelques amitiés. Néanmoins, l’apothicaire, en plus de susciter son affection et son amitié, attirait la grande admiration de la blonde. Sauver des vies, guérir des gens, rendre la vie du peuple plus douce et apporter un peu de bonheur… tout cela devait être bien gratifiant. Si Anne avait pu choisir, très certainement aurait-elle eu une inclination pour cette profession. Toutefois, elle n’avait jamais reçu l’éducation nécessaire. Elle le déplorait énormément mais elle essayait tout de même de faire le bonheur des gens et de les aider du mieux qu’elle pouvait. Et lorsque l’un des petits anges de sa sœur ou de son frère était malade, elle lui prodiguait tous les soins et l’amour dont elle était capable. Pour avoir assisté à la mort de sa mère et de son deuxième frère, tous deux emportés par la maladie, elle prenait très à cœur de tout faire pour guérir les souffrants. C’était une plaie qui ne s’était jamais refermée et qui faisait d’elle une adulte toujours emprisonnée dans le monde de l’enfance.
Elle était si insouciante qu’elle n’avait jamais eu connaissance des problèmes qui ébranlaient aujourd’hui l’Angleterre. Et pourtant, l’une des principales concernée était sa chère cousine Elizabeth. Toutes les rumeurs tournaient autour d’elle et de sa possible accession au trône. Il ne lui semblait toutefois pas parlé que la princesse ne lui ait parlé de quoi que ce soit. Anne se souvenait néanmoins qu’elle avait évoqué une légère discorde entre les deux sœurs et une grande suspicion de la part de la reine. Et si jamais toutes ces rumeurs conduisaient à la perte d’Elizabeth ? Etait-ce pour cela qu’elle était partie à Hartfield ? Est-elle en danger ? Ou préparait-elle dans l’ombre un complot dont elle ne lui aurait pas parlé ? En tout cas, la blonde se promettait d’entretenir sa cousine à ce sujet dès qu’elle irait à Hartfiel après les fêtes de Noël. Manifestement, tout ce qu’Anne pouvait en retenir c’était que l’Angleterre était menacée et qu’elle connaîtrait sans doute des jours sombres.
La jeune demoiselle eut un sourire timide quand Anna lui signifia qu’elle était persuadée que la blonde aidait tout de même les gens du mieux qu’elle le pouvait. Cette remarque était très gratifiante pour elle et elle sentait le contentement naître au creux de sa poitrine.

Anne écouta les paroles de l’apothicaire avec attention. Une foule de questions l’assaillait, malheureusement, le peuple était bien démuni face à ce genre d’interrogation. Anna n’en savait pas plus que ce que la rumeur disait.

« Vous avez bien raison. Ce genre de propos pourrait nous apporter des ennuis. » agréa la jeune fille.

La blonde avait fini par apprendre qu’il fallait être prudent surtout dans la position où elle se trouvait. C’était une ancienne protestante dont la mère avait autrefois été en disgrâce aux yeux du pouvoir. Puis elle était la cousine d’Elizabeth, et certainement la plus proche. Même si Anne n’en avait pas réellement conscience, la reine devait garder un œil sur elle.
La jeune fille vivait dans un autre monde et c’était sans nul doute grâce à son amour de la forêt et des créatures fantastiques qui le peuplaient, qu’elle apprit à Anna où se trouvait un magnifique lieu où elle pourrait trouver les plantes médicinales dont elle avait besoin. Elle lui guida justement à son coin secret. Voyant son regard étonné, la blonde attendit avec impatience qu’elle lui donne ses impressions, mais Anna n’eut pas le loisir de prononcer un mot. Bientôt, des chants révolutionnaires mentionnant le nom d’Elizabeth Tudor se firent entendre. Anne tendit l’oreille pour mieux comprendre ce qu’ils scandaient mais l’apothicaire la prenait déjà par la main.

« Anna, qu’est-ce … ? » s’étonna-t-elle en chuchotant.

Mais la jeune femme l’entraînait toujours et la força à se cacher avec elle derrière un buisson de la clairière. Pourquoi se cacher ? Les connaissait-elle ? Etaient-ils à craindre ? Pourtant ils ne paraissaient pas menaçants. Néanmoins, elle décida de faire confiance à l’apothicaire et elle resta bien sagement cachée, ne faisant pas un bruit ou un geste comme lorsqu’elle avait dû se cacher des bandits avec Lorenzo il y a de nombreuses semaines maintenant.
Mais alors qu’elle se croyait tirée d’affaire, le nez d’Anne la démangea soudain. Elle voulut se retenir d’éternuer mais sa volonté ne fut pas assez forte et tout à coup, elle éternua. Horrifiée d’avoir détruit leur couverture, elle plaqua ses mains devant sa bouche. Ces hommes l’avaient-ils entendue ? Qu’allait-il se passer maintenant ?

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

Votre mission si vous l'acceptez...

Anna Danford & Anne Stafford
Au bord du lac.
12 décembre 1553

Alors que la joyeuse compagnie de révolutionnaire passait sur le chemin pour rejoindre le Kent, les deux jolies blondes s'étaient cachées dans les fourrés pour éviter tout danger. On ne sait jamais, elles étaient deux demoiselles sans défense et face à toute une troupe d'homme armée, elles ne feraient pas long feu. Tout le monde avait entendu parler des sordides histoires de viols, il valait donc mieux ne pas se trouver sur leur chemin. Alors qu'Anne et Anna tentait d'être discrète, la première éternua et comprit vite sa bêtise, quand les hommes s'arrêtèrent nets.

"Qu'est-ce que c'était?" Dit l'un d'eux.
"Mais rien, nous avons déjà assez perdu de temps continuons!" S'exclama un autre.
" Et si c'était l'un de ses foutus catholiques? Il nous dénoncerait à la reine et on finirait au billot!"
"Ouai, il a raison, il faut le rechercher, je veux pas mourir..."

Les hommes se séparèrent alors pour partirent à la recherche de leur soit disant catholique. Ratissant à les alentours, jusqu'à ce que l'un d'eux trouve les deux jeunes femmes, mais étrangement, il n'alerta pas ses amis.

Option 1 ♣ Vous tentez de la convaincre de ne rien faire.
Option 2 ♣ Vous partez en courant à toute jambe.
Option 3 ♣ Vous le tuez, après tout, on n'est jamais sûr de rien.
Option 4 ♣ Vous ne faites rien.

♦ Déroulement de la mission : Voilà votre mission, la mise en situation a été dite et vous avez maintenant plusieurs options qui s'offrent à vous. Attention, vous pouvez en prendre qu'une, donc vous devez ensemble vous mettre d'accord sur le moyen à utiliser.
Pour le moment vous êtes libre, mais un PNJ pourra venir à tout moment perturber votre jeu. Attention, votre mission commence dès maintenant !

On parlait tranquillement avec Anne, lorsque des chants en l'honneur d'Elizabeht se firent entendre. Ce n'est pas bon signe tout ça. Je n'ai pas réfléchi et j'ai pris la main de mon amie pour nous cacher derrière un buisson. Je ne tenais pas à ce qu'on ai des ennuis. On avait le droit de se promener ici, mais je n'ai aucune confiance en ces personnes qui me semblent peu fiables. On dit que la première impression est toujours là bonne, alors je préfère qu'on reste caché là. C'est plus sur.

Anne que j'ai entraînée avec moi semble étonné que je l'ai ainsi forcée à se planquer là. Je voudrais bien lui expliquer, mais il ne faut pas qu'on fasse de bruit. J'ai mis mon doigt devant la bouche pour lui montrer qu'il valait mieux que l'on reste silencieuse. Elle avait compris, Anne est intelligente, c'est une bonne chose. Je lui ai souris histoire de la rassurer un peu de lui faire comprendre que ça irait, du moins je l'espérais fortement.

A peine eus-je pensé ça qu'elle éternua. J'ai jeté un œil au groupe d'homme qui avaient entendu l'éternuement et je me suis tourné vers Anne en prenant les premières plantes que je trouvais juste devant nous, histoire de pouvoir donner une excuse valable à notre présence et j'ai bien fait. Un d'entre eux c'est diriger vers nous. J'étais baissé de façon à ramasser les plantes et j'ai fait semblant d'être surprise de voir cet homme.

« Oh bonjour, vous cherchez aussi ces merveilles? Vous êtes au bon endroit.»

Je lui ai montrer les feuilles que je tenais dans les mains, qui n'étaient pas du tout les plus belles que j'avais vu jusque là, mais ce petit mensonge nous aiderais peut-être à nous en sortir. Je l'espérais tout du moins, malgré le calme apparent que je donnais, j'avais très peur. Je ne tenais pas à ce qu'il nous arrive quelque chose, les temps sont dur ces temps-ci et les catholique ne sont pas toujours bien vu, hors je suis catholique d'où le fait que préfère mentir et tenter de lui faire croire que l'on a pas entendu leur petit chant. De toute manière je trouverais autre chose s'il ne nous croit pas, mais ça devrait bien se passer, en tout cas je fais tout pour, je ne veux pas qu'Anne cède à la panique, c'est pour ça que j'essaie d'être calme, mais ce n'est pas forcément évident de faire semblant, surtout pour moi.

Les banalités font bien les choses.

La réaction d’Anna avait vivement interpellé Anne qui ne comprenait pas bien pourquoi elle avait agis de la sorte. Mais elle comprit bien vite en entendant des chants leur revenir. Manifestement, c’étaient des chants révolutionnaires qui n’étaient guère flatteurs pour l’actuelle reine, en revanche, et défiant toutes les attentes de la blonde, les paroles étaient à la gloire de sa cousine Elizabeth. Quel ne fut pas son étonnement d’entendre prononcer le prénom de sa douce Lizzi. Néanmoins, elle ne comprenait pas bien de quoi il en retournait et tout ce qu’elle espérait, c’était que ce genre de comportements de la part du peuple ne mettrait pas sa cousine en fâcheuse position. De toute manière, elle la savait en sécurité à Hartfield et c’était tout ce qui lui importait. Du moins, c’était ce qu’elle croyait, mais d’ici plusieurs semaines, elle risquait d’être amèrement surprise.
Durant un bref instant, elle voulut se relever, persuadée qu’il n’y avait aucun danger, afin de leur demander pourquoi il chantait à la gloire de la princesse d’Angleterre. Mais la main fermement refermée d’Anna sur la sienne la dissuada d’agir. Elle préféra rester silencieuse, faisant confiance à l’apothicaire. Après tout, elle s’était déjà révélée être une bien piètre juge des situations ne nombreuses fois. Malheureusement, elle avait souvent la fâcheuse tendance de ne pas tirer d’enseignements de ses expériences, songeant constamment que ce n’était que des exceptions. Il lui faudrait pourtant bien apprendre un beau jour à se méfier du monde extérieur et des dangers qu’il recèle.
Elle se crut tirer d’affaires, les hommes ne les ayant manifestement pas vues quand elle ne put s’empêcher d’éternuer. Immédiatement, elle sentit la honte et la peur naître en elle. Elle ne voulait en rien les mettre dans une mauvaise posture et leur attirer des ennuis par sa faute. Elle lança un regard désolé à Anna qui restait toujours silencieuse dans les fourrées et observait le groupe. La blonde décida de faire de même et scruta les hommes à travers les feuillages. Ils s’étaient arrêtés dans leur marche, l’éternuement ayant été bien trop bruyant pour qu’ils ne le remarquent pas. Un débat mouvementé s’engagea entre eux jusqu’à ce qu’ils ne décident finalement de partir à l’origine de bruit. Ils semblaient craindre que ce ne soit des espions qui iraient de ce pas tout conter à la reine Mary Tudor.
Son ventre se noua lorsqu’elle le entendit fouiller dans les fourrées. Ils allaient les trouver. C’était certain. Que feraient-elles ensuite ? Elles n’avaient pas grand-chose pour se défendre. Anne se mit à prier intérieurement la venue d’un petit elfe de la forêt qui pourrait leur offrir de l’aide, ou encore un lutin. Ils avaient beau être farceurs, elle savait que ces êtres étaient tout de même d’une grande bonté.
Toutefois, Anna n’attendit pas la manifestation d’un quelconque esprit des bois, et elle s’empressa de cueillir des plantes qui se trouvaient çà et là autour d’elle. La blonde ne saisit pas son entreprise et l’observa effectuer son manège avec étonnement. Comptait-elle les attaquer avec des fleurs ? Avaient-elles des propriétés magiques qui pourraient les sortir de ce mauvais pas ?
Anne faillit pousser un cri de frayeur en voyant le visage d’un homme apparaître devant elles, mais le calme inébranlable de son amie l’astreint au silence. Nulle peur ne se retranscrivait sur les traits de la jolie apothicaire. La blonde envie presque son assurance alors qu’elle ne parvenait pas à faire taire la terreur qui se peignait sur ses traits. Elle préféra alors baisser les yeux pour ne pas anéantir les plans de son amie. Cette dernière feignit d’être surprise par la venue de l’homme, comme si elle n’avait pas entendu le chant et leur entretien. Cette mise en scène tiendrait-elle la route ? Le jeu d’Anna était des plus convaincu et Anne était sûre qu’elle l’aurait crue si elle avait été dans la position de l’homme, mais le jugement de la blonde n’était jamais le plus clairvoyant. Sa naïveté lui faisait croire n’importe quoi. Seulement, ces révolutionnaires en partance pour la Tour avaient l’air des plus suspicieux et il serait sans doute malaisé de leur faire croire une telle chose.
Anne se remit à prier l’intervention d’un lutin ou d’un elfe. Malheureusement, elle ne parvenait pas à faire preuve d’autant d’assurance que son amie et surtout, à cacher sa frayeur.

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Anna Danford & Anne Stafford
Au bord du lac.
12 décembre 1553

Les deux jolies blondes étaient en danger, face à un homme révolutionnaire qui avait vite trouvé leur cachette. L'homme était jeune et ne semblait guère menaçant, même s'il pouvait à tout moment alerter ses amis. Anne était apeurée tandis qu'Anna garda pleinement son sang froid et fit semblant de chercher des plantes. A l'entente des propos de la jeune femme, l'homme haussa les sourcils, puis fit demi-tour.

"Il n'y a rien, on ferait mieux de continuer, notre route pour le Kent sera longue." Disait-il.

Les autres continuèrent à regarder autour d'eux, l'un frôla même le buisson où se trouvait les deux jeunes femmes, puis ils partirent, laissant les deux blondes avec leurs questions.

Option 1 ♣ Pas d'option cette fois-ci, vous êtes totalement libre les filles.

♦ Déroulement de la mission : Voilà votre mission, la mise en situation a été dite et vous avez maintenant plusieurs options qui s'offrent à vous. Attention, vous pouvez en prendre qu'une, donc vous devez ensemble vous mettre d'accord sur le moyen à utiliser.
Pour le moment vous êtes libre, mais un PNJ pourra venir à tout moment perturber votre jeu. Attention, votre mission commence dès maintenant !

L'homme sembla croire à mon histoire. Je ne cessais de lui sourire en espérant que ça aide à ce qu'il me croit et il dit alors à haute voix qu'il n'y avait rien ici avant de s'en aller. J'ai soupiré légèrement contente que cette petite ruse ai fonctionné. J'étais assez fière de moi, je n'avais pas perdu mon sang-froid. Il fallait qu'on s'en aille d'ici avant que d'autres n'arrivent, en tout cas. Je reviendrais plus tard pour chercher des plantes, c'était bien trop risqué de rester ici pour le moment.

« J'ai cru qu'il ne partirait jamais.»

J'avais surtout imaginé qu'il nous dénoncerait et Dieu sait ce qu'il serait arrivé s'il l'avait fait. C'était un vrai coup de chance, que nous n'ayons pas eu plus d'ennuis que ça. Anne semblait un peu moins stressée, mais j'avais l'impression qu'elle n'était pas tellement plus sereine non plus. Je ne l'étais pas plus qu'elle, j'essayais juste de ne pas la faire plus paniqué, sinon ils pourraient revenir à tout moment si on était trop bruyante et je n'avais pas envie de risquer ma peau pour eux. ]

« Ne restons pas là,mieux vaut que l'on retourne en ville et qu'on ne parle pas de ça à qui que se soit.»

Je ne voulais pas risquer qu'on nous reconnaisse si jamais ce jeune homme venait en ville. Le danger n'est pas la meilleure des façons de se faire remarquer. Je suis assez calme pour le moment, mais je suis inquiète tout de même, que faisaient-ils là? Le complot que je m'étais imaginé existait-il vraiment? Je n'en avais aucune idée, mais il semblait qu'on en voulait à notre reine. Fallait-il la prévenir? Fallait-il ne rien dire? Je n'en savais rien, alors je préférais garder mes questionnements pour moi, mais cela m'inquiétait.
]
« Tu crois que l'on doit prévenir sa majesté de ce qu'on a entendu?»

Si Anne jugeait que oui alors j'aurais sans doute moins peur d'aller voir sa majesté, encore faudrait-il qu'elle m'accorde audience. Je n'étais que simple paysanne si je puis dire ici, du moins j'avais le statut d'étrangère étant donné que je n'étais pas née ici, peut-être fallait-il que j'en parle à la reine Marie de Guise d’Écosse, je savais qu'elle était parfois ici, mais je craignais qu'elle ne m'accorde pas plus d'importance que cela. J'étais un peu prise entre deux feux.

Les banalités font bien les choses.

La jeune anglaise peinait généralement à contrôler toutes les émotions qui la traversaient, faisant d’elle une personne sensible. Elle pouvait sauter de joie malgré les convenances, être émue d’une situation, pleurer lorsque son cœur lui commandait, mais présentement, c’était la peur qui animait son être. Une peur panique qui la glaçait sur place, l’empêchant de se mouvoir ou même d’ouvrir la bouche. Elle n’était concentrée que sur les battements de son cœur qui cognait contre sa poitrine et les tremblements qui l’ébranlaient. Ses pâles prunelles observaient l’homme qui les jaugeait avec une terreur innommable. Pétrifiée, elle n’eut même pas la présence d’esprit d’acquiescer aux paroles d’Anna qui semblait plus déterminée à sauver la mise. Avec beaucoup de sang-froid et d’intelligence, elle parvint à déguiser leur présence en une simple cueillette de plantes. Certes, c’était bien la version initiale mais il pouvait choisir de ne pas les croire et alors, elles seraient dans de beaux draps.
Aujourd’hui plus que jamais, elle devait compter sur la décision de se révolutionnaire, celui d’un parfait étranger qui les mettait en danger. Anne ne parvenait même pas à ordonner ses pensées afin de prier qui que ce soit, les anges, les êtres de la forêt. D’ordinaire, elle imaginait des petits lutins qui venaient pour lui prêter assistance et la sauver d’un mauvais, mais nulle présence de créatures surnaturelles ici. Seulement cet homme qui les observait sans dire mot et une porte de sortie qui résidait sur un mensonge précaire.
Puis tout à coup, il leva la tête vers son groupe et leur annonça qu’il n’avait trouvé personne, les enjoignant ensuite au départ. Lorsqu’il fut sorti de son champ de vision, l’angoisse tomba. Dans un soupire encore apeuré, elle souffla, relâchant la tension dans ses muscles et s’autorisa enfin à respirer. Ses membres encore tremblants de terreur. Elle eut un sursaut soudain quand un des hommes frôla le buisson où elles se dissimulaient. Un bref instant, elle crut qu’elles avaient été repérées et que ce n’était qu’un piège. Etaient-ils des bandits comme ceux qu’Anne avait rencontrés avec Lorenzo lorsqu’ils s’étaient fait surprendre par cette terrible tempête dans la forêt ? Mais ils partirent bientôt et le calme inébranlable de l’apothicaire permettait d’apaiser son esprit paniqué.

« J'ai cru qu'il ne partirait jamais.»

Anne se tourna vers son amie et hocha lentement la tête, encore prise dans cette torpeur d’il y a quelques instants. Aucun son ne parvenait à franchir la barrière de ses lèvres. Sa gorge était bien trop serrée pour cela. Finalement, Anna l’enjoignit à partir de leur cachette et à retourner en ville. Elles seraient sans doute plus en sécurité qu’ici et la jolie anglaise dut bien acquiescer à ses paroles pleine de bon sens. Elle souhaitait aussi qu’elles n’ébruitent pas ce qu’il s’était passé aujourd’hui. Anne fronça les sourcils. Pourquoi un tel silence ? Etait-ce pour leur sécurité ? Pourraient-ils les retrouver s’ils venaient à apprendre qu’elles avaient parlé ? Un frisson parcourut l’échine de la blonde qui se relevait et suivait le mouvement de son amie dans les bois. Tandis qu’elle marchait, Anne gardait ses bras enroulés autour de sa poitrine, se frictionnant les bras. Elle réajusta sa cape sur ses épaules et écouta les interrogations d’Anna. Visiblement, elle paraissait bien plus se pencher sur la question que la blonde qui ne voyait ici qu’un mauvais moment de passé.

« Tu crois que l'on doit prévenir sa majesté de ce qu'on a entendu? »

En d’autres circonstances, sans doute Anne se serait empressée de courir jusqu’à la cour, de demander audience à la reine pour raconter ce qu’elle avait entendu. Elle ne voulait plus de guerre, plus d’attentats comme la dernière fois au Tibre. Elle avait bien failli y perdre la vie, alors si cela devait recommencer, elle craignait d’y perdre la vie, surtout que Lorenzo n’était plus en Angleterre pour la secourir. Toutefois, aujourd’hui, elle ne pouvait se permettre une telle révélation. Il y avait des enjeux qui n’étaient pas étrangers à Anne, et plus que sa vie, c’était celle des êtres qui lui étaient chers qu’elle souhaitait protéger. Elle secoua donc vivement la tête, attrapant doucement le bras d’Anna pour qu’elle se tourne vers elle. Son regard était presque suppliant.

« Non surtout pas ! Nous devons taire tout cela. Vous avez entendu leurs chants ? Ils étaient à la gloire de ma cousine Elizabeth. Imaginez si la reine l’apprend ! Je ne souhaite pas qu’elle lui fasse mauvais partie alors que ce n’est nullement de sa faute. Promettez-moi que vous tairez ce que nous avons vu aujourd’hui ! Le destin de ma cousine en dépend. » supplia Anne.

Anne avait l'air un peu perdue et quelque chose me laissait croire qu'elle était inquiète. Je compris un peu mieux lorsqu'elle me dit de ne rien dire. Je ne pouvais pas lui refuser ça, après tout c'est mon amie, même si nous avons une religions différente, ce n'est pas pour autant que je la trahirais. Je ne me tairais puisqu'elle me le demandait, son amitié est importante pour moi. Ce ne sont pour le moment que des paroles qu'on chanter ces personnes, rien qui ne prouve qu'ils tenteront quoi que se soit. Je suis un peu naïve, sans aucun doute, mais je préfère croire que ce n'est pas si grave. Je pose la main sur l'épaule d'Anne avant de lui dire gentiment:

« Ne t'en fais pas, je ne dirais rien. Tu peux avoir confiance en moi.»

Je suis peut-être une grande curieuse, mais ça ne m'empêche pas de garder des secrets, même si ceux si sont dangereux. Si la reine apprend cela, qui sait ce qu'il adviendrait de ces gens chantant à la gloire d'Elizabeth. Qui sait ce qui arriverait à Elizabeth elle-même. Elle ne mérite sans doute pas un sort terrible. C'est assez contradictoire n'est-ce-pas? Mais je ne peux prendre le risque de faire de la peine à Anne. Je ne suis pas là depuis longtemps et je veux lui montrer qu'elle peut me faire confiance, que n'importe qui ici le peu, quel qu'il soit. C'est un jeu dangereux sans doute, mais peu importe.

« Allons-nous en, si jamais d'autres reviennent, nous n'auront pas vraiment d'excuses. Je viendrais plus tard chercher ce dont j'ai besoin.»

Il était plus prudent de s'en aller, que de rester dans ces contrés mystérieuses qui cachent bien des choses. Je ne tiens vraiment pas à ce qu'on nous aperçoive ici quand ce genre de chants est prononcés, c'est pour notre propre sécurité.

Hj : excuse-moi pour cette réponse hyper tardive x) j'ai honte, mais mieux vaut tard que jamais comme on dit Very Happy

j'espère que cela te conviendra Wink

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Votre mission si vous l'acceptez...

Anna Danford & Anne Stafford
Au bord du lac.
12 décembre 1553

Après plusieurs minutes d'attente, le calme est revenu autour du lac et dans le petit bois, qui avait abrité les deux jeunes femmes. Anna et Anne pouvaient maintenant retourner à leurs occupations, avec en mémoire de nombreuses questions, autour de cet attroupement et de la rébellion qui se préparait. Elles étaient au courant d'une chose importante, qui pourrait changer à tout jamais la face de l'Angleterre. C'était un important pouvoir qu'elles avaient entre les mains, mais est-ce qu'elles en feront bon usage ?

♦ Déroulement de la mission : Voilà votre mission, la mise en situation a été dite et vous avez maintenant plusieurs options qui s'offrent à vous. Attention, vous pouvez en prendre qu'une, donc vous devez ensemble vous mettre d'accord sur le moyen à utiliser.
Pour le moment vous êtes libre, mais un PNJ pourra venir à tout moment perturber votre jeu. Attention, votre mission commence dès maintenant !

» Little angel, I'll Stand By You ○ Anne Stafford
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» Mr catastrophe- Pv Anne Stafford
» I can't unlike you, sorry. • Anne Stafford
» Fais attention à toi [Anne Stafford]