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Nous nous situons aux alentours de mai 1558. Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.
Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais. N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité. |
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| ❝ Invité ❞ | Sujet: Fais attention à toi [Anne Stafford] Sam 14 Déc - 17:17 | | | Matthew était pressé, vraiment pressé, il devait à tout prix retrouver Anne qui devait bientôt se marier avec Lorenzo. Il ne sentait pas du tout cette nouvelle. Anne était quelqu'un de vraiment gentille et assez enfantine par moment il ne pouvait pas le nier, mais ce petit coté innocent faisait d'elle quelqu'un de faible sans vouloir la vexer et Lorenzo pourrait en profiter. Elle était certes bizarre par moment, mais cela n’empêchait pas Matthew de l'apprécier et ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose, s'il le pouvait il s'opposerait à cette union pour la préserver d'un mauvais futur. Après tout c'est bien connu, les "faibles" d'esprit se font avoir facilement par ceux qui sont légérement au-dessus. Mais le plus bizarre dans tout ça, c'est que Matthew ne se reconnaissait pas à cet instant, il n'aurait jamais pensé être aussi protecteur avec une personne, en général il pense souvent qu'à sa gueule et qu'à son but, mais là s'était différent, il pensait à une personne en dehors de sa famille. Il se posera des questions plus tard, il se dépêcha de marcher dans la foret à sa recherche. Pourquoi dans la foret ? C'est simple, Anne était du genre à chasser des fées où il ne savait quoi et elle n'était pas une magicienne ou sorcière en tout genre, du coup la foret se présentait comme un lieu de chasse pour ce genre de chose. Il continuerait à penser qu'elle se tourne en ridicule en faisant ça, mais il ne le lui dirait pas tout simplement parce qu'il n'avait aucune envie de la blesser et de l’empêcher de faire ce qu'elle aime bien.
Son regard se posa autour de lui à plusieurs reprises et rapidement pour éviter de louper quoique ce soit, mais personne à l'horizon. Où était-elle ? Il n’arrêterait pas de chercher, mais il ne passerait pas non plus une éternité à tourner en rond, ça le lasse vite ce genre de chose. Son armure et son épée faisait du bruit à chacun de ses pas, peut-être qu'elle entendrait si elle était dans les environs, mais après quelques minutes à marcher, toujours rien.
- ANNE !!!!!
S'écria t-il tout en joignant ses mains de chaque coté de sa bouche pour concentrer le son sur un endroit. Personne ne répondit et ça commençait à contrarié Matthew qui se disait qu'il avait surement pris la mauvaise direction, mais il persista et continua encore un petit bout de chemin dans une marche rapide. S'il faisait marche arrière, il risquait peut-être de la louper et il n'y avait pas de temps à perdre, s'il continuait et qu'elle n'était pas là, il aurait perdu du temps, son état d'esprit était partagé malgré qu'il se dirigeait droit vers le lac aux abords de la foret. Tout en continuant son ascension, il détourna son regard derrière lui pour vérifier s'il y avait quelqu'un avant d’atterrir devant le fameux lac et le sable qui s'y trouve. C'est à ce moment que tout s'éclaircissait, sa contrariété s'évapora et il pu souffler un coup, elle était là, Anne était là, sur le sable devant le lac. Il resta immobile quelques instants et l'observa au loin en se penchant vers l'avenir, ça lui ferait vraiment chier de la voir souffrir et surtout de se faire avoir par quelqu'un.
- Un moment je me suis dit que tu avais décidé d’arrêter de chercher des fées...mais on dirait que je me suis trompé.
Lui dit-il tout en s'approchant d'elle avec un sourire se voulant sympathique. Il préférait entamer la conversation sur quelque chose de plus "détendu" afin qu'elle soit à l'aise pour la suite. |
| | | ❝ Invité ❞ | Sujet: Re: Fais attention à toi [Anne Stafford] Ven 27 Déc - 3:55 | | | C’était d’un pas léger qu’Anne avait quitté son logis. Tous les jours, la jeune fille s’occupait de la maisonnée avec sa sœur Catherine. Cette dernière avait une grande fratrie de dix enfants dont il fallait prendre soin, surtout que leur père se trouvait loin. La situation était très complexe mais Anne s’employait à devenir une alliée précieuse pour sa sœur. Depuis l’abandon de son père, elle s’était retrouvée à la charge de son frère, mais elle vivait à Londres même avec Catherine afin de l’aider. Et chaque jour était un vrai défi pour les deux jeunes femmes. Dès leur réveil, elles devaient s’appliquer à la tâche de mettre de l’ordre dans la maison et de préparer le petit-déjeuner jusqu’à temps que les enfants sortent de leur sommeil. Dès lors, la demeure devenait une ruche bourdonnante où les enfants couraient dans tous les sens, parlaient, babillaient, riaient, criaient. La fratrie était composée d’enfants de tout âge, et chacun constituait un soin particulier. Anne les aimait autant les uns que les autres. Sur les dix bambins, seulement trois étaient des filles. Le reste étant des garçons, l’agitation était constante. C’étaient des petits hommes robustes, turbulents mais si adorables ! Puis toute la journée consistait à les occuper, les préparer et les éduquer. C’était un travail sans répit et même si Anne était courageuse à la tâche, elle devait s’avouer épuisée quelques fois. Tout comme Catherine. Néanmoins, depuis quelques temps, elle essayait de combattre cette fatigue car très bientôt, elle ne vivrait plus dans cette maison. Son quotidien allait considérablement changer d’ici quelques mois. Et la cause de ce changement n’était nul autre que Lorenzo. Qui aurait pu croire que la simple Anne Stafford deviendrait très bientôt la Duchesse Carafa ? Certainement pas elle, même si toute sa vie, elle avait rêvé de ce preux chevalier qui viendrait la sauver sur son cheval blanc. Contre toutes attentes, ses rêves devenaient réalités. Et pourtant, ce mariage était plus que désavantageux pour Lorenzo. Anne était la nièce de la traîtresse Anne Boleyn. Sans le sous et avec une famille anciennement bannie de la cour, elle n’était malheureusement pas bien vu par la reine, surtout que sa famille était réputée protestante. Et c’était bien pour cela que le père d’Anne avait décidé de quitter le pays avec sa nouvelle famille, abandonnant sa fille à son sort. Il n’y avait donc aucun doute que cette alliance n’était motivée que par l’amour inconditionné que se vouait ces deux êtres, et justement, elle aimait à dire qu’ils étaient des âmes sœurs. Même Lorenzo commençait à se prêter à ce genre d’idées qui germaient de l’esprit de la blondinette. Ainsi, en devenant Duchesse, il y avait peu de chance qu’elle retourne à sa vie misérable. C’est pourquoi, elle aimait profiter de la compagnie de ses enfants qui rythmaient son quotidien depuis plus de cinq ans. Ils allaient lui manquer, sans l’ombre d’un doute, mais son cœur ne pouvait refuser l’italien. Elle se consolait en se disant qu’elle viendrait souvent les voir et qu’avec la générosité de Lorenzo, elle pourrait venir en aide financière à sa sœur dans le besoin. Mais aujourd’hui, elle se décida à quitter le logis et à laisser sa sœur seule durant quelques temps. En effet, une enveloppe trônait sur la table du salon et brillait aux yeux d’Anne qui brûlait de l’ouvrir. C’était une missive de Lorenzo qui était parti depuis déjà quelques semaines en Italie pour régler les affaires concernant le mariage avec sa famille. Cette lettre était la première qu’elle recevait depuis qu’elle était partie et elle voulait la lire au calme, se délecter de chaque mot qu’il aurait écrit. Elle désirait trouver un lieu prospère et long de l’agitation de la maison. Elle se décida donc à partir dans les bois pour lire sa missive au calme. Au pas de course, elle finit par gagner la forêt, tenant fièrement sa lettre à la main. Elle marcha durant de longues minutes dans les bois, cherchant l’endroit parfait, jusqu’à ce que ses pas la mènent tout droit au lac. Enfin, elle s’y posa et se résolut finalement à ouvrir la lettre. Elle déplia le papier avec empressement et en parcourut les lignes avidité. Comme ses mots lui réchauffaient le cœur ! Elle aurait souhaité qu’il soit là devant elle afin qu’il lui dise de vive voix, mais elle devrait prendre son mal en patience. Lorsqu’elle eut achevé sa missive, elle serra la lettre tout contre son cœur, encore transportée par son émotion. Quand soudain, une voix s’éleva derrière elle. Elle vit volte-face, surprise de cette présence, mais elle fut bien vite rassurée en voyant un visage familier et souriant se dessiner devant elle. C’était Matthew, un ami très cher à son cœur. Instantanément, son visage s’illumina en l’avisant et un petit rire s’échappa de ses lèvres à sa remarque.
« Je n’ai jamais arrêté de les chercher. Mais aujourd’hui, ce n’est point leur compagnie que je recherchais. J’ai reçu une lettre de mon bien-aimé fiancé et je voulais la lire en toute sérénité. » lui apprit-elle en brandissant la lettre devant les yeux de Matthew. « Mais dîtes-moi, que faîtes-vous ici ? Vous semblez essoufflé. Auriez-vous couru ? Un malheur ? » s’enquit soudain la blonde, son sourire s’évaporant de ses lèvres.
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