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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
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MessageSujet: À l'abri des regards et de la guerre | Mary  À l'abri des regards et de la guerre | Mary  Icon_minitimeDim 6 Avr - 21:47
À l'abri des regards et de la guerre | Mary  Guy_by10 À l'abri des regards et de la guerre | Mary  Mary_b10
Guildford & Mary
« Quand Dieu eut créé l'homme, il fut effrayé de ce qu'Il avait
fait. Il créa aussitôt la femme comme premier secours. »
- Claude Roy




Le feu crépitait sous ses yeux, ronronnant tel un chat sauvage apprivoisé par la main de l’homme. Debout devant l’âtre, le bras gauche appuyé contre l’élégant manteau de pierre et le regard perdu dans les flammes, Guildford repensait à la suite d’évènements expliquant sa présence en ces lieux, à une heure si tardive.

Depuis quelque temps, le pays était devenu houleux, à l’image d’une mer subissant depuis trop longtemps un temps grisailleux pour rester apaisée plus longtemps. Les protestants se soulevaient contre la Reine, battus une première fois aux portes de la capitale mais nullement pour cela refroidis, s’armant de leur foi autant que de leur patience, de leur plus belle armure comme de fourches et d’épieux afin de faire vaciller sinon renverser l’omnipotence de la Catholique hérétique à leurs yeux. Le Lord n’avait pas pris parti dans ces débordements, se contentant fort bien d’une salutaire neutralité lui assurant vaguement de conserver sa tête, quelle que fût la conclusion de tout ceci. Pur calcul de politicien aux dents longues, obnubilé par ses seuls et uniques intérêts ? Nullement, et au fond, cela lui serrait le cœur : Guildford ne se sentait nullement concerné par cette guerre, tout simplement parce qu’il n’était animé par aucune foi. Catholiques ou protestants, aucun de leurs discours enflammés n’était parvenu à réveiller en lui l’attrait béat qui poussaient certains à donner leur vie au nom de leurs croyances. Terriblement terre-à-terre depuis des années, Fleming n’avait jamais réellement compté que sur lui-même, s’attachant aux affaires terrestres plutôt qu’à son futur dans l’Au-delà : les drames qui avaient émaillé son passé et forgé son caractère de granite l’auraient-ils rendu athée ? Tant de religions avaient de surcroît croisé sa route, le catholicisme, suivi du protestantisme par la suite supplanté récemment par le culte de Rome prôné par la Reine Mary… Il y avait de quoi s’y perdre, a fortiori lorsque Dieu permettait tant de dérives, et ne répondait à aucune prière. Désenchanté plutôt que foncièrement critique par rapport aux croyances, Gui se savait coupé du Tout Puissant, sans parvenir à s’en vouloir totalement. Le sort de son âme pouvait encore attendre un peu, il serait bien temps de laver ses péchés en pansant ses plaies une fois son travail de longue haleine terminé.

Chassant de sa songerie cette amère sensation d’appartenir à un univers nullement dirigé par une force supérieure consciente de là où ses créatures allaient inconsciemment, il se prit à refaire une énième fois le bilan de ce qui lui tenait à cœur, de ce qui importait réellement sur cette terre, et non quelque part au-dessus de leurs têtes. Sa sœur Susan ne craignait heureusement rien, elle qui demeurait dans leur château, et qui attendait sagement de ses nouvelles chaque semaine sans quitter la tour d’ivoire lui assurant une sécurité totale. Quant à Marianne, Mr Foster lui avait promis qu’elle ne quitterait pas Landscape Village ; promesse faite de bonne foi, néanmoins appuyée par un domestique du Lord que le bourgeois avait accepté sous son toit, et qui faisait office de garde du corps de sa future belle-famille –et plus officieusement de chaperon intransigeant pour sa fiancée, qu’il soupçonnait de n’avoir cure du danger encouru en allant vadrouiller du côté de la ville. Restaient ses possessions dans Londres-même, encore que cela lui fût d’une grande indifférence : il avait autorisé ses gens à quitter leur poste afin de rejoindre leur famille et quitter la capitale quelques temps s’ils le désiraient ; ceux d’une loyauté sans faille ayant préféré rester ne devaient en aucun cas mettre leur vie en péril pour protéger ses biens. Cette demeure ne constituait qu’un pied-à-terre qu’il n’aurait jamais acquis si ses affaires ne l’avaient pas retenu pour une longue période près de la Cour, si bien que peu d’objets de grande valeur –financière ou sentimentale- s’y trouvaient, quoi que tout le confort nécessaire y ait été mis en place. À son retour, il évaluerait les dégâts, et agirait en conséquence, rien de plus.

À son retour, oui… Car le feu que l’Anglais regardait depuis bientôt plusieurs instants était celui brûlant dans la bibliothèque de la demeure de Mary Lelièvre, bonne amie, et propriétaire d’un vaste domaine tout à fait apte à l’accueillir le temps que les choses se calment. Gui n’avait à aucun moment craint pour sa vie, âme brave habituée aux combats sanglants, mais cette offre émanant de la Duchesse de Lyon n’appartenait pas à la famille de celles se refusant. Pourquoi refuser ? Voyager un peu avait son charme, et le vert Suffolk serait assurément reposant, au cœur de toute cette pagaille. Quelques jours avant le déferlement des troupes de Wyatt, le bien-né avait donc pris la route de White Swan, avec quelques bagages et seulement deux domestiques, ne comptant ni s’imposer ni prendre plus que cela ses aises : ceci s’avérait temporaire, il n’en doutait pas.

Et le voilà donc face à l’âtre, après un excellent dîné passé en tête-à-tête avec la maîtresse des lieux, toujours aussi agréable, avec qui jouer aux courtisans en y prenant un certain plaisir d’ailleurs, sans même chercher à savoir quelle motivation avait pu pousser la Française à lui témoigner tant de courtoisie. On n’entrait sur ses terres que sur invitation écrite, on ne pouvait donc parler de générosité bénigne à prendre à la légère. Compte-tenu de leur « passif », il s’agissait somme toute d’un renvoi d’ascenseur, ni plus ni moins ; lorsque le Lord repartirait, ils seraient quittes.

Au cœur de sa rêverie, un mouvement venu d’une extrémité de son champ de vision attira son attention : relevant la tête, il vit justement Mary, qui l’avait quitté un instant en sortant de table, l’invitant à prendre place dans la salle de lecture afin d’y prendre quelques liqueurs et de continuer leur conversation.

-Pardonnez-moi My Lady, je ne vous avais point entendue revenir, fit-il avec un léger sourire poli, Fleming se décolla de la cheminée, pour mieux faire face à son hôte.

À présent, la lueur des flammes ne dévorait que son profil, sans parvenir pour autant à faire fondre la glace de ses iris, teinté d’une expression aimable.








(c) liliZ & liona5
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Mary A. De LaCroix
Mary A. De LaCroix
Dame de cœur
♕ Métier : Duchesse de Lyon, Baronne de Bridgestone-Prescott et fondatrice-directrice/gérante de la Cross School, pensionnat pour jeunes filles défavorisées ♕ Age : 27 ans ♕ Religion : catholique tolérante. La religion n'est pas ce qu'il y a de plus important. ♕ L'avatar a été fait par : avatar:proserpina/ Signature:FRIMELDA./ Bannière: Mari-Jane ♕ Mon nombre de messages est : 812 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 44 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/03/2013 ♕ Mon pseudo web est : ReineSoleil, Naomi, Lucrezia ♕ Mes autres visages : la nourrice - gouvernante des Cavendish //en pause// À l'abri des regards et de la guerre | Mary  Tumblr_n3mc7awv031qb64kco7_250

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MessageSujet: Re: À l'abri des regards et de la guerre | Mary  À l'abri des regards et de la guerre | Mary  Icon_minitimeMer 9 Avr - 20:32
“Guildford & Mary ♦ À l'abri des regards et de la guerre „
La Duchesse de Lyon était dans ses appartements à regarder son reflet dans le somptueux et haut miroir qui reposait au dessus de sa cheminée. Les mains posées sur le marbre, le regard impassible et fixe, elle faisait face à une guerre mentale si féroce que la guerre de religions se déroulant en dehors de ses terres, à la capitale, devait être bien faible.

Depuis l'exécution de Jane Grey, de son mari et de son père, elle était retournée dans son paisible domaine de White Swan pour échapper à tout ça. Elle aurait pu être en sécurité à Whitehall Palace en tant que protégée de la Reine mais elle ne voulait prendre aucuns risques…Et puis, elle se sentait mieux dans son domaine et les gens qui y vivaient pour la servir avait besoin d'elle, de la voir et pas servir un fantôme! Malgré tout ce qu'elle avait vécu, Mary Lelièvre restait attentive aux besoins du peuple. L'ironie est qu'elle est maintenant plus proche du peuple anglais que de celui de son propre pays…Elle avait fini par considérer ce pays comme étant le sien… Peut être finirait elle par épouser un anglais ou un écossais qui sait?

Quand l'idée du mariage lui frôla la tête, ses mains sur le marbre se crispèrent. Aujourd'hui, elle n'avait pas passé sa soirée seule à la table immense de sa salle à manger. Et elle ne le prendrait plus seule pendant quelque temps. Elle avait invité quelqu'un… Un homme. Un certain Lord Fleming, Guildford Fleming. Depuis qu'elle avait rencontré cet homme en forêt, alors qu'elle tentait d'échapper aux hommes de la famille royale, il avait surgi sur son chemin et l'avait aidée avant de l'inviter à venir loger chez elle, elle était lourdement hantée par lui et n'arrivait pas à nommer ce sentiment. Etait ce du respect, de l'admiration, de l'affection ou…De l'amour? Elle ne serait dire et avait profité des diverses invitations royales ou aristocrates pour pouvoir le croiser et lui parler dans l'espoir de, enfin, mettre des mots sur ses émotions, sur ses sentiments. Mais en vain… Elle avait pensé à faire comme si de rien n'était en espérant que son coeur se calmerait et mettrait un terme à tout ça. Qu'il arrêterait de la torturer. Jusqu'au jour où elle apprit que les révoltes protestantes viraient à la guerre civile depuis l'accession de Mary Tudor au trône du pays de la rose.

Elle avait donc écrit une lettre à cet homme et avait demandé à ce que le messager arrive vite auprès du noble tout en gardant à l'esprit que ce lord était un solitaire et préférait se débrouiller tout seul. Et, c'est ainsi que, quelques jours plus tard, elle accueillait Guilford Fleming sur le perron du château principal de son domaine. Elle avait tout préparé et était comme remontée sur des ressorts. Elle sentait que si elle voulait mettre un terme, d'une façon ou d'une autre, à cette obsession cela devait être lors du séjour de Lord Fleming à White Swan. Elle gardait, cependant, à l'esprit que cet homme était fiancé et que, de toute façon, même si il ne l'était pas; elle était la demie soeur du Roi de France et, donc, on ne permettrait sans doute pas qu'une ressortissante, même née bâtarde, épouse un homme qui n'est pas, au moins, Duc ou Prince, et dont la famille a subi des éclaboussures. L'image de la famille royale primait sur tout. Même sur le bonheur en tant que personne de ceux qui en faisaient parties.


Elle soupira, retira ses mains de la cheminée, regarda les flammes dont les ombres se reflétaient sur ses prunelles. Elle fit quelques pas en arrière et se dirigea vers sa coiffeuse pour prendre un des flacons de parfum. Toujours fermé, elle le retourna, le remit dans le bon sens, dévissa le bouchon et prit celui ci pour placer un peu de la substance parfumée sur ses poignets et sur le creux de son cou.
Elle se dirigea vers la double porte de sa chambre et, avant de partir, elle regarda son reflet dans le miroir à pied. Elle portait une robe rouge foncée à bandes dorées sur une partie du corset et du jupon, elle replaça droit le petit diadème sur son chignon puis se remit en position pour ouvrir les portes après avoir poussé un soupir.

Elle se dirigea vers la salle à manger où elle avait laissé son invité. Elle ouvrit la porte et trouva Guilford Fleming regarder le feu dans l'âtre. Elle resta paralysée quelques instants ayant l'impression d'être devant une vision étrange. Elle se gifla légèrement et secoua la tête discrètement avant de se racler la gorge et de lui proposer à aller dans la salle de lecture. Lord Fleming se tourna et dit:


-Pardonnez-moi My Lady, je ne vous avais point entendue revenir,


Elle esquissa un petit sourire de convenance et dit: ne vous inquiétez pas! C'est plutôt à moi de m'excuser de vous avoir laissé seul après notre diner Légèrement nerveuse par le silence un brin pesant, elle avait profité de la fin du dessert pour s'excuser et s'éclipser dans sa chambre où elle s'était postée devant son image de longues minutes. A moins que ce soit une heure? Elle revint à elle alors qu'ils entraient dans la salle de lecture. En voyant le plateau d'échec, elle dit: Une partie d'échec vous dit?
©clever love.
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MessageSujet: Re: À l'abri des regards et de la guerre | Mary  À l'abri des regards et de la guerre | Mary  Icon_minitimeVen 9 Mai - 17:15
Une seule question s’avérait capitale, en suspens entre eux comme une légère poussière aérienne, nullement tangible mais bel et bien visible quand sur elle notre regard s’arrêtait. Gui s’avait-il ? Sentait-il que certains regards fuyants de Mary cachaient quelque chose, une imperceptible inclination qui commençait à subrepticement meurtrir son cœur ? Oh, comme le savait si bien la jeune femme, résoudre ce mystère n’aboutirait de toute façon à rien de bon, rien de salvateur pour son âme en train de tomber malade. Un refus l’aurait secouée autant qu’une gifle, un peut-être ou, immense bonheur, un oui ne l’aurait que plus chagrinée, compte-tenu d’un futur à deux irrémédiablement prohibé. Tous deux avaient intérêt à jouer dans le flou, sans tant était que Fleming eût été conscient d’être partie prenante d’une telle partie.

Ils n’avaient pas encore complètement pris leurs marques, voyez-vous. La demoiselle découvrait seulement les palpitations d’une attirance naissante ; quant au Lord, pour qui les mondanités n’avaient jamais été une passion dévorante, ce pas de deux –pour peu qu’il l’ait remarqué- n l’avait Dieu merci pas encore métamorphosé en Casanova usant de ses charmes avec la même précision mortelle qu’une lame. Ce qui était d’autant plus sain : par ambition ou par amour, l’être humain parvenait à commettre de tels méfaits, et à tomber si bas… Dans une lutte d’influence aux effluves sensuels, Guildford aurait pu tenter de s’attacher une puissante « amie », récompensée par sa présence dans sa couche, et quant à la Duchesse de Lyon, aussi limitée soit son influence à l’échelle du pays, elle demeurait néanmoins plus titrée que lui, sa position offrant ainsi une force de pression dont elle n’avait peut-être encore sondé les moindres recoins. En un monde si noir, où les intérêts personnels primaient avant tout, pourquoi se gêner ! Heureusement, malgré leurs défauts et leurs faiblesses, tous deux conservaient une parfaite probité, quand bien même étaient-ils en train de flirter avec une contrée inconnue.

-Ne vous excusez point Duchesse, vous êtes maîtresse en votre maison, lui assura aimablement Fleming.

Le bien né hocha par la suite la tête en entendant l’offre de son hôte, décidément excellente maîtresse de maison aux vues des délicates attentions dont elle faisait preuve à son endroit. Il s’avérait si simple, si commode de mettre cela sur le compte des dettes que la Française lui devait, le « sauvetage » au monastère tout d’abord, puis la nuit passée en son manoir, en toute sécurité, avant de retrouver ses gens. Oui, pour qui ne cherchait pas plus loin, Mary était une femme d’excellents principes, respectueuses des faveurs qu’elle avait reçues, et ne ménageant pas sa peine pour rendre ce qui lui avait été données.

Gui s’assit dans une chaise à haut dossier faisant face de trois quart à la cheminée, après que la demoiselle ait fait de même bien entendu, simplement séparé d’elle par un petit guéridon sur lequel reposait le fameux plateau d’échecs. L’aristocrate n’avait jamais réellement affectionné ce jeu, comme tous les autres jeux d’ailleurs, à l’inverse de sa sœur Susan qui se montrait une adversaire douée, perdant avec plus de grâce que bien des femmes. À l’inverse, son aîné préférait l’exercice physique, et s’il devait demeurer chez lui, un tête-à-tête avec un livre, tant sa nature peu loquace n’en faisait pas un compagnon exemplaire. Cependant, comme lors du bal ayant célébré le couronnement de la Reine, lorsque Mary lui avait demandé s’il dansait, Fleming ne comptait pas refuser, ni même –comme au cours de la fête-, biaiser pour mieux botter en touche : tourner cela de manière serait l’occasion d’agrémenter la conversation d’une petite anecdote.

-C’est étrange, glissa-t-il en contemplant songeusement les pièces d’ivoire alignées devant lui, avant d’arriver à Londres, je n’avais que peu de goût pour les échecs. Et plus le temps file, plus me voici disposé non plus uniquement à en connaitre les règles, mais à en apprécier les subterfuges.

Il avait changé, il le savait bien. Evidemment, l’influence de la capitale constituait bien peu de choses comparée à l’immense fracture causée en lui par la disparition des siens, qui l’avait forgé plus que tout au monde, mais un vernis de politicien avait pris forme sur le roc de son tempérament, le rendant plus hypocrite, plus à-même de se fondre dans le moule de courtisan. Le bien être de sa patrie, ainsi que son honneur valait la peine de payer un prix aussi fort, au risque de se perdre lui-même : à une époque, n’aurait-il pas sans prendre de gants mis les choses au clair avec Mary, tuant dans l’œuf l’embryon de tendresse qu’elle nourrissait pour lui ? Oh, mais cela, c’était avant de descendre vers le Sud du Royaume, de se fiancer par intérêt, de découvrir avec amertume que les Rois ne se souciaient pas tant que cela de leur peuple, au nom d’alliances honteuses avec l’ennemi. S’adapter plus que pour survivre, pour triompher, voilà en quoi consistait la règle maîtresse de cette partie d’échecs, elle grandeur nature. L’accepter contre sa raison et en assimiler les us et coutumes dans l’espoir d’y devenir le meilleur et d’obtenir gain de cause, quitte à tout perdre, le rendait plus digne que bien des suzerains, l’égal d’un Roi du Nord descendu de ses plaines gelées pour demander vengeance.
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MessageSujet: Re: À l'abri des regards et de la guerre | Mary  À l'abri des regards et de la guerre | Mary  Icon_minitime
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