Dame Eleonore de Montpensier et le Roi François Ier

Il était une fois, c’est comme ça que l’histoire commence…

L’histoire de Mary commence loin et elle aurait pu vivre le même destin que d’autres avant elle.
Il faut commencer par raconter l’histoire d’Eleonore, fille de bourgeois couturiers. Belle jeune femme, elle était le parti idéal autant pour la richesse de sa dote que pour sa beauté et son esprit. Dans Paris, tous la vênerait autant que pour sa joliesse que pour son esprit vif… Ayant entendu parlé de cette jeune femme, elle fut appelée à la Cour par le Roi lui même, François Ier, et fut mise aux ordres, en tant que habilleuse, de la Reine.

Très vite, on remarqua qu’Eleonore avait attiré l’oeil du Roi. Certains regards ne trompent pas…Oui, le grand François Ier, Roi des rois était sous le charme d’une simple fille de bourgeois. Pour ne pas faire scandale et après l’avoir séduite par des cadeaux aussi sompteux les uns que les autres et par des petites attentions, il la nomma “Dame de Montpensier” en l’anoblissant.
Nuls ne su si Eleonore de Montpensier était amoureuse du Roi mais elle imitait très bien l’illusion de l’amour. Mais il semblerait que dès qu’elle su qu’elle attendait un enfant, cela scella leur “couple”. Les attentions du roi vis à vis de sa maîtresse se multiplièrent et, quelques mois plus tard, la jeune Mary vint au monde.
Bébé sublime, elle attira aussitôt tout l’amour et l’attention du Roi qui la couvrit de petites robes et de jouets… La vie d’Eleonore était devenue riche pour elle et pour sa fille bien aimée. Une vie à laquelle elle n’aurait jamais pu rêvé! Elle savait que tout ça ne durerait pas et qu’il finirait par tomber amoureux d’une autre… Mais elle espérait que cela durerait plus longtemps.




Exclusion

Mary était encore petite quand cela se produit. Elle n’en a donc aucuns souvenirs. Mais, quand elle allait sur ses cinq ans, une femme qui se présenta comme la maîtresse du Roi se présenta comme étant Anne de Pisseleu. Cette femme avait été longtemps la maîtresse préférée du Roi jusqu’à l’arrivée de cette fille de bourgeois qu’était la mère devenue noble de Mary. Elle souhaitait récuperer toute l’attention du Roi et suite à des complots, la mère de Mary et la petite fille furent banies de la Cour. Eleonore se rendit donc dans le seul endroit qu’elle connaissait: sa maison d’enfance. Mais, arrivée là, ses parents comprirent comment elle avait pu leur envoyer autant d’argent en voyant la petite Mary.
Très croyants et pratiquants, ils ne purent pardonner à leur fille de s’être donnée avant une union dans les formes et ne reconnurent pas la fillette bâtarde comme étant leur petite fille. Eleonore n’eut d’autres choix que de partir.
Elle tomba dans une pauvreté sans nom.



D’une vie misérable aux fastes de la Cour

Mary grandit donc avec une mère vieille fille et paysanne. Malgré tout, elle était heureuse, sa mère lui donnait tout l’amour dont elle voulait et dont elle avait besoin. Mary gagnait son pain en raccommodant les vieilles robes que des bourgeoises lui vendaient et elle les revendait sur le marché tout en s’occupant des produits de la petite ferme que sa mère réussi à bâtir à la sueur de son front. Sa mère était tout pour elle, l’exemple propre d’une femme courage dont on doit suivre l’exemple…
Mais, malgré tout, l’argent manquait. Mary prit donc une décision qui changera sa vie: quitter le domicile familiale pour aller travailler comme servante à toute faire à la Cour.

Après un long voyage, elle arriva à la Cour du Roi Henri II dont elle ignorait être liée par le sang. Jeune femme cultivée pour quelqu’un venant de son condition, elle avait une réputation de “sage” vis à vis des nobles qui la convoquaient pour qu’elle raconte les légendes des campagnes françaises. Ces faits finirent aux oreilles du roi qui la convoqua aussi… Il était sous son charme. Mais, suite à des ragots de couloir disant que Mary était sa soeur cachée, il mena des investigations…



Par la grâce de Dieu, son altesse royale la Duchesse Mary Anne De LaCroix de France

Il apprit quelque chose qui allait changer sa vie. Celle dont il était sur le point de tomber amoureux était sa demie soeur. Une soeur dont l’existence avait été effacé de l’Histoire…Du moins, jusque là.
Il apprit à Mary sa véritable origine et, plus tard, ce fut au monde d’être mis au courant que Mary n’était plus une simple paysanne travaillant à la Cour mais une Duchesse! Certains accueillir cette nouvelle avec joie, d’autres… Ne reconnaissaient pas l’existence de cette “princesse” sorti de Dieu sait où. Surtout que le Roi l’avait fait déménagé dans des appartements luxueux dans l’aîle réservée à la famille royale du château! Du jour au lendemain, cette fille de rien répudiée était devenue une Duchesse de sang royal! Certains ne supportèrent pas la transition et tentèrent de l’assassiner…



La vie au couvent

Craignant pour la vie de sa soeur bien aimée, il décida de l’exiler, pour sa protection, dans un couvent surprotégé où elle eu une éducation digne d’une Princesse. On lui apprit tout ce qu’il fallait savoir pour être un membre de la famille royale.

La vie au couvent lui fit découvrir une passion pour la connaissance. Mais, bien qu’elle aimait apprendre – en particulier la littérature et l’Histoire - , elle commençait à dépérir dans cet endroit loin de tout où on ne la laissait pas faire un pas toute seule. Evidemment, cela se su rapidement au sein de cet endroit en liberté surveillée et on le rapporta au roi qui décida d’employer des méthodes qui furent considérées comme radicales! Il contacta la royauté anglaise où il demanda l’asile politique pour sa demie soeur le temps que les choses se tassent dans le coeur des nobles ne reconnaissant pas Mary comme une descendante royale. On accepta.


Départ au pays de la rose

Quelques jours après l’accord des anglais pour accueillir la demie soeur du Roi, on apprit à Mary du projet. Elle fut partagée. Oui, elle était heureuse de, enfin, quitter le couvent où les soeurs l’étouffaient mais elle était, égalemment, malheureuse de quitter le pays de ses racines.
Cependant, elle consenta à partir.

Quelques jours plus tard, elle était à la Cour d’Angleterre où, enfin, on la traitait comme son rang l’exigeait. Mais, bientôt, ce fut rebelotte! La famille royale craignant tellement qu’il lui arrive quelque chose l’a faisait surveillée et l’empêchait de faire quoi que ce soit que l’on pourrait juger dangereux…Elle décida, pour une fois, de ne plus se laisser faire et demanda à avoir sa propre demeure. Elle acheta donc une domaine: “White Swan” qui devint sa demeure permanente. Elle ne remet donc les pieds à la Cour que occasionnellement. Pour les fêtes et quand elle est convoquée.

Elle règne sur son domaine d’une main de fer tout en restant douce et il n’est pas faux de considérer que les employés la vénèrent! Elle était enfin heureuse.



Triste nouvelle

Pourtant, après des mois dans un bonheur presque parfait, le monde s’écroula. Elle apprit que sa mère, Eleonore LaCroix/De Montpensier, qui l’avait élevée seule pendant toutes ces années et qu’elle adulait, était décédée de cette maladie qui la rongeait depuis des années!

Son frère, qui pourtant l’adorait et qu’elle lui rendait bien, s’était bien gardé de lui dire que sa mère était malade…Elle ne lui pardonnera jamais cette trahison! Mary changea du tout au tout, le deuil la rendait presque folle…Surtout qu’on l’a empêché de retourner en France se reccueillir sur la tombe de sa mère bien aimée. Depuis, sa “folie” changea et elle se persuada que tout les étaient la cause de la mort de sa mère. Elle changea donc de foi en cachette…Surtout qu’elle savait que sa mère embrassait, secrètement, la foi protestante…En apparence, elle est toujours catholique.



La vengeance est un plat qui se mange froid


En fait, ces histoires de religion, elle en a rien à faire!
Elle ira où elle jugera bon d'aller si ça peut lui permettre de se venger de son traitre de frère! En apparence, elle est très liée à la Reine Bloody Mary mais elle le serait tout autant avec Jane Grey ou Elizabeth Tudor si celles ci pouvaient l'aider.
Elle veut venger la mort de sa mère et elle le fera! Elle n'a plus qu'un seul camp: le sien!