TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♕ son nom de naissance est Mary Anne LaCroix. L'initiale "De" est apparu dans son nom de famille quand elle s'est faite anoblir par le Roi Henri II de France. Son prénom Mary est d'origine hébreu venant de "Mar'yäm" signifiant "Princesse de la mer" et est dérivé de Myriam, nom de la sœur de Moïse, et signifie "Celle qui élève". Anne, tant qu'à lui, vient de "Hannah" et est également hébreu. Il signfie "La grâce". Depuis son mariage, qu'elle considère comme une vaste blague, elle porte le nom de "Mary Anne Bridgestone-Prescott". AGE ♕ 27 ans. DATE DE NAISSANCE ♕ Le 24 avril de l'an de grâce 1529 ORIGINE ♕ de l'antique et noble sang français coule dans ses veines. SITUATION FAMILIALE ♕ Fille illégitime du Roi de France François Ier et d'une femme de la bourgeoisie anoblie, Eléonore LaCroix. Demie-sœur bâtarde mais reconnue d'Henri II de France, Roi de France, ainsi que de Louise de France (+), François de France (+), Madeleine de France (+), Charles II d'Orléans (+), Marguerite de France et de Nicolas d'Estouteville. Sa mère ne s'étant jamais mariée ou eu d'autre relation après son histoire avec l'ancien Roi de France, elle n'a ni frère ni sœur de ce côté-là. Personne ne veut épouser une femme dont la pureté a été souillée. A ce qu'elle sache, elle est la seule à encore être porteuse du sang LaCroix. Elle est aussi la tante de nombreux princes et princesses de la Couronne de France. En raison des tensions entre la France et l'Angleterre, elle n'eu d'autres choix - pour sauver sa liberté, sa tête et sa présence en Angleterre - que de se marier. Elle est désormais l'épouse de Philippe Cyrus Bridgestone-Prescott, un baron de petite richesse étant - à la fois - un des fidèles de la souveraine et le père d'une des pensionnaires de la Cross School. Mary est, par conséquent, la belle-mère de Lady Rosemonde Prudence Bridgestone-Prescott/Valentyne. Auparavant, elle était promise à Priam d'Anjoux, Comte du Maine. Elle est la marraine et la tutrice de Georgiana Jane Morangier, Comtesse de Morangier. MÉTIER ♕ Ancienne paysanne puis femme à tout faire au palais royal. Sa vie a pris un tournant décisif quand, reconnue comme demie-sœur du Roi de France, elle est titrée Duchesse de Lyon. Elle est ensuite placée sous la protection de la royauté anglaise. En Angleterre, elle devient la fondatrice, la directrice et la gérante de la Cross School: un pensionnat pour jeunes filles défavorisées qui leur donne une bonne éducation et leur offre la possibilité d'épouser un homme au delà de leur condition sociale en offrant une dot. Ou, encore, la Cross School les aide à trouver un emploi. Elle est aussi la régente du Comté de Morangier au nom de sa filleule, Georgiana de Morangier. Ainsi que de quelques domaines de l'ancienne Reine d'Angleterre, Anne de Clèves, offerts en héritage à la petite Georgiana. Par mariage, elle est aussi devenue Baronne de Bridgestone-Prescott. Ce comté, ayant traversé des hauts et des bas - au point que son héritière a du être envoyée dans un pensionnat pour jeunes filles défavorisées, est, de nouveau, en pleine croissance depuis le mariage de son Comte avec la Duchesse de Lyon, demie-sœur du Roi de France. GROUPE ♕ les étrangers. CRÉDITS ♕ hela. et tumblr LE JOUEUR PSEUDO ♕ Lucrezia, ReineSoleil. AGE ♕ 27 ans. OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♕ Je faisais partie des archives. TON AVATAR ♕ La belle et l'unique Sarah Bolger *.* VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♕ fictif.

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♕ Elle est française et née en France, Mary est donc catholique. Elle l'a été durant toute sa vie et a honoré cette religion quand elle est devenue noble autant qu'un autre membre de la dynastie royale. Parfois même plus pour prouver que sa présence en tant que Duchesse était légitime.
Ayant logé dans un couvent pendant quelques mois - la fois pour sa survie et pour étoffer son éducation personnelle - elle est restée pieuse. On ne peut guère habiter dans ce genre d'endroit sans se plier au mode de vie!

Cependant, malgré tout, son point de vue sur la question est complètement opposé à la façon dont une Princesse catholique devrait voir les choses. Pour Mary, qu'importe la religion. Ce n'est pas ça qui est le plus important. Elle préfère juger une personne sur ce qu'elle est et pas en quoi elle croit; elle irait même jusqu'à dire qu'elle trouve absurde qu'on refuse ou accorde telle ou telle chose à quelqu'un parce qu'elle est catholique, protestante, orthodoxe, musulmane, juive... Mary juge la culture, l'intelligence et la façon de se comporter des gens qu'elle côtoie et les accepte telle qu'elle. Pour preuve, une de ses amies était protestante et cela n'a jamais dérangé la jeune Duchesse.

▬ COMMENT VOUS SENTEZ-VOUS EN APPRENANT LA MALADIE DE LA REINE ? ♕ Elle aurait été encore bête et naïve, frêle brebis au milieu d'une meute de loups, Mary vous direz qu'elle aurait honte de ce qu'elle pense. Mais pas aujourd'hui. Bien au contraire, elle est ravie et attend avec impatience que la Mort vienne prendre l'âme de cette folle. Bien qu'elle eu compris la colère de la Reine et sa haine envers le protestantisme - après tout c'est lui, en les personnes d'Anne Boleyn et Luther - qui l'ont rendue bâtarde et inapte au trône dans un premier temps!

Mais, pour Mary, ce n'était pas une raison de s'attaquer à des innocents qui voulaient qu'une chose: vivre leur foi selon leurs idéaux. A cause de la fille de Catherine d'Aragon, Mary a perdu une amie qui lui était très chère! Alors, toute pitié et toute considération pour cette femme n'ont plus lieu d'être dans son cœur. La Duchesse espère que la Reine mourra dans la souffrance, seule et abandonnée de tous.

▬ QUELLE HERITIERE SOUTIENDREZ-VOUS ? ♕ Pour elle, la seule apte à hériter du trône est Elizabeth Tudor. Pour diverses raisons. Déjà, elle est la fille d'un Roi, d'un Roi d'Angleterre. Si rien que ça ne lui donne pas des droits dynastiques!
Mais, dans ces cas-là, cela voudrait dire qu'elle considère la Reine Mary comme légitime et ça: plutôt mourir! Pour elle, la raison principale est dans le tempérament d'Elizabeth. Jeune fille douce et intelligente, elle n'est pas sortie aigrie et emplie de vengeance envers sa sœur et ses autres ennemis. Elle semble être le genre de femme à faire passer ses devoirs dynastiques avant ses ambitions personnelles. Chose qui, pour un souverain, devrait pouvoir couler de source aux yeux de la française.
Et, pour Mary, rien que le fait d'avoir Elizabeth sur le trône serait une vengeance pour toutes les personnes injustement prisonnières et assassinées au nom de la Reine actuelle.

Mary espère aussi, qu'une fois Elizabeth sur le trône, elle fera défaire ce mariage qui fait horreur à Mary.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♕ Elle est catholique, elle ne devrait ni soutenir ni protéger des protestants.
Pourtant elle le fait. Déjà par vengeance: sa meilleure amie étant morte sur le bûcher à cause des lois de ce pays et du désir de revanche d'une femme aigrie. Puis par gentillesse, compréhension et bonté. Sa filleule,
Georgiana, a - pour la Duchesse - le droit de comprendre la religion de sa mère et elle veut donc que la petite grandisse dans un monde où on ne la punira pas de s'être instruite.
Puis, parlant de l'instruction, elle a vite compris que les espagnols voyaient d'un très mauvais œil sont institut. Des femmes de faibles richesses instruites?! Quel sacrilège! Pour Mary, quelque soit son passé et son vécu, on a le droit à une éducation exemplaire!

Elle n'a jamais compris leur point de vue sur la question. Aiment-ils que leurs femmes soient des idiotes tout juste bonnes à être le ventre qui porterait des enfants? Elle protégera sa Cross School de toutes ses forces! Et, aussi, les protestantes qu'elle y loge...

Selon certaines règles, Mary n’aurait jamais dû venir au monde ; ses parents n’étant pas mariés. Ils n’étaient même pas fiancés… Et l’amour ? Personne ne sait réellement, même le fruit de leur relation, s’il était de la partie. Une attirance, probablement…

Quoi ? De qui, Mary est la fille ? Et bien, elle est la fille du Roi François Ier de France et d’une de ses favorites…Eléonore LaCroix. Cette jeune femme était, officiellement, la fille de bourgeois mais elle était aussi le fruit d’une relation hors-mariage. La fille d’une bourgeoise et d’un noble placé à la Cour de France. Eléonore grandit d’abord chez sa mère et le mari de cette dernière, un parfumeur. La grand-mère de Mary avait dû l’épouser pour que sa grossesse ne fasse point scandale…Tout le monde savait la vérité mais la bonté du celui qui accepta de devenir l’époux de cette femme avait su toucher tout le monde et les mauvaises langues furent tues.
Eléonore aussi fut au courant…Mais elle apprécia celui qui était devenu son père grâce à qui elle développa sa culture, son intellect et son goût du beau ; comme l’art, la peinture et – bien entendu – le parfum.

Sa culture et son intelligence étaient connus et appréciés de tous. Au point que ça arriva au palais royal et Éléonore pu entrer à la Cour comme Dame de compagnie d’une jeune noble.

Au début, elle fut mal à l’aise mais cela ne dura qu’un temps. Sa culture et sa facilité d’élocution lui attira une cour d’admirateurs. Elle racontait des histoires à merveille et avait une excellente culture musicale… Toutes ces qualités arrivèrent aux oreilles du Roi de France, François Ier. Ce dernier exigea à la voir…De fil en aiguille, elle en devint l’amie, la muse puis, l’amante puis la favorite.
Elle fut anoblie au nom du souverain.

Peu de temps après, Mary vint au monde. Elle fut une petite fille énergique et curieuse de tout avec ce qu’il fallait de grâce. Chose qui stimula son royal paternel à lui offrir l’éducation qui sied à une princesse de sang royal…Même bâtarde. Durant cette période, elle fut même promise en mariage à Priam d’Anjou, futur Comte du Maine, de qui elle était très proche.

Eléonore, le Roi et leur fille étaient partis pour vivre des années heureuses. C’est du moins ce que la maîtresse royale pensait… Mais elle n’était que l’amante du Roi, pas son épouse. Les amantes passent… Un Roi se lassait très vite. Pourtant, ce ne fut pas la lassitude du Roi qui sonna le glas pour Eléonore et Mary. Elle occupait une place que tous lui enviaient et Éléonore commençait à faire de l’ombre à la favorite officielle : Anne de Pisseleu. Celle-ci ne supportait pas la relation que le Roi entretenait avec elles.
Cette jalousie poussa Anne à créer des rumeurs et des fausses preuves sur sa rivale et la fille de cette dernière.

On ne su réellement si le Roi croyait en ces accusations. Mais le mal était fait, un scandale sans précédent éclata et, peu après le cinquième anniversaire de Mary, le Roi renvoya sa maîtresse et la fille qu’il eut avec cette dernière chez ses parents bourgeois.
Si Eléonore cru recevoir du soutien, elle se trompa – une fois encore. Ce fut du rejet qu’elle eut… Sa mère voyait en Mary la faute qu’elle avait commis quelques années plus tôt et son père adoptif éclata de colère. Pas réellement envers Eléonore mais envers les nobles de la Cour à qui elle fut confiée. S’il avait su qu’elle servirait de putain du Roi, jamais il ne lui aurait confié sa fille adoptive. Il réclama des dommages et intérêts qu’il eut en menant habilement les négociations.

Eléonore, de son côté, ne voulant ni être un jouet ni un objet de pouvoir et voulant protéger sa fille décida de partir. La mère et sa fille s’installèrent dans une chaumière abandonnée dans les landes françaises. Durant quelques années, elle retapa cette dernière – seule, d’abord, puis avec sa fille – et éleva quelques animaux tout en filant la laine qu’elle revendait sur les marchés des villages alentours. Mary, en grandissant, oublia tout… Qu’elle venu au monde dans un palais, que son sang était royal, qu’elle fut promise…Tout. Elle grandit donc en paysanne et en étant persuadée d’en être une.

En dépit des apparences, Mary vécu plutôt heureuse. Sa mère était là pour elle et elle ne souffrit jamais réellement du manque d’un père. Cependant, les hivers rigoureux – empêchant les récoltes – et divers autres problèmes stimulèrent la jeune femme à quitter le foyer familial. Éléonore fut partagée entre fierté et inquiétude…Hormis pour revendre le fruit de leur labeur, Mary n’avait jamais quitté la ferme mais face à la résolution de cette dernière, sa mère fini par accepter.
Mary quitta donc le foyer familial dans l’optique de rejoindre le palais royal où elle pensait se faire engager comme femme à tout faire. À sa grande joie, elle y parvint. Elle avait 19 ans et y restera domestique pendant 3 ans.

Pourquoi ne l’est-elle pas restée plus longtemps ? A-t-elle rejoint sa mère ? Non. Le Roi actuel, Henri Le Deuxième, était attiré par cette jeune femme qui ravissait les nobles pour son service, ses histoires et certains conseils. De plus, étant particulièrement habile de ses mains, elle raccommodait parfaitement certains tissus et jouait du luth. Ces suites à ce que certains de ses agissements que son existence monta aux oreilles royales. Mary lui plaisait mais, très vite, ce fut tout autre.
Des rumeurs de couloirs certifiaient que la jeune domestique était sa demi-sœur. Fille bâtarde que son père, l’illustre Roi François Ier, avait eu avec une bourgeoise anoblie.
Ne voulant pas prendre le risque de séduire puis coucher avec sa propre sœur, il demanda des investigations qui menèrent jusqu’à chez Éléonore LaCroix qui certifia que Mary était bien l’enfant qu’elle avait eu avec l’ancien Roi.

Apprenant ça, Henri II fit divers préparatifs jusqu’à ce qu’il convoque Mary au conseil. La jeune femme, simple domestique -encore, ne comprit pas ce qu’il se passait. Pourquoi était-elle convoquée ? Avait-elle fait quelque chose de mal ? C’est là que Mary apprit qui elle était. Du sang royal coulait sans ses veines.
Sous le choc, elle s’était évanouie et ne se réveilla que quelques heures plus tard dans un luxueux appartement digne de la famille royale. Appartement qui lui appartiendrait désormais.
« Contrairement » à son père, le Roi actuel croyait à l’innocence d’Éléonore et ira même jusqu’à lui offrir une pension en dédommagement et une maison plus convenable qui sied à une ancienne favorite royale. Mary, elle, resta à la Cour de France. Non plus en tant que domestique mais en tant que ressortissante de la famille royale.

Titrée Duchesse de Lyon, les nobles de Cour accueillirent cette nouvelle de manière variée. Certains - appréciant Mary – acceptèrent avec joie cette nouvelle tandis que d’autres – dont certains anciens partisans d’Anne de Pisseleu – ne pouvait accepter cette « princesse » sortie de Dieu sait-où !
La jeune Duchesse ira même jusqu’à échapper à quelques tentatives d’assassinat qui poussèrent le Roi à envoyer sa sœur au couvent pour sa protection.

Ce fut là qu’elle compléta sa nouvelle éducation royale.
La vie au couvent lui fit découvrir une passion pour la connaissance. Mais, bien qu’elle aimât apprendre – en particulier la littérature et l’Histoire, elle commençait à dépérir dans cet endroit loin de tout où on ne la laissait pas faire un pas toute seule. Evidemment, cela se su rapidement au sein de cet endroit en liberté surveillée et on le rapporta au roi qui décida d’employer des méthodes qui furent considérées comme radicales ! Il contacta la royauté anglaise où il demanda l’asile politique pour sa demie sœur le temps que les choses se tassent dans le cœur des nobles ne reconnaissant pas Mary comme une descendante royale. On accepta.

Mary partit en Angleterre où elle se fit assez rapidement au mode de vie. Cependant la surveillance à laquelle elle faisait face l’énervait et Mary ira jusqu’à acheter un domaine du nom de White Swan où, plus tard, elle décidera de dédier sa vie à l’éducation des jeunes filles défavorisées grâce à la Cross School, un pensionnat faisant aussi d’école. Aujourd’hui, encore, elle ne remet les pieds à la Cour que contrainte et forcée préférant dirigée son école d’une main de fer dans un gant de velours.

Peu après, elle revit son ami d’enfance : Priam d’Anjou ; qui était aussi son ancien promis. Elle développa pour lui des sentiments amoureux mais il reparti bien vite en France.

Elle y décida d’un règlement et, bientôt, son école eu une assez bonne réputation. Les jeunes femmes y logeant étaient très bien formées et certaines pouvaient être engagées dans certaines familles voire épouser des hommes au-delà de leurs conditions sociales, avec l’accord parental.

Pour s’assurer, en plus, d’un bel avenir pour ces jeunes femmes, elle s’assurait – via ses règles – d’aucunes déviations. Ainsi, la Cross School n’était ouverte au public que sur demande et les filles ne pouvaient fréquenter aucuns hommes travaillant au sein de la propriété, les seuls hommes présents sont des gardes qui n’entrent dans la partie école du domaine qu’à des heures fixes… Si une telle chose devait se produire, Mary demandait donc aux fautifs de prendre leurs responsabilités.

Soit ils acceptaient de se marier, soit elle les renvoyait de l’école et de la propriété. En effet, cela peut paraitre cruel mais Mary a bien remarqué que la création de la Cross School avait été mitigé. Elle devait donc s’assurer que le pensionnat était un lieu de vertu et d’apprentissage. Si des hommes viennent dans l’optique de prendre une des pensionnaires comme épouse, les rendez-vous se font sous surveillance. Mary a beaucoup tenu à ce que ce point soit cadré.

Cependant, elle n’a jamais rien regretté. Les filles sont heureuses et elle a pu faire de belles rencontres. Une des plus belle a été celle avec Joane Barrow, une drapière londonienne, à qui elle a proposé un poste de professeur de couture. Avec Joane est arrivée Margaret Linddle, une jeune orpheline que la drapière avait prise sous son aile et que Mary, touchée, avec acceptée au sein du domaine.
En avril 1555 est aussi arrivée Georgiana Morangier. Il s’agissait de la fille de Joane et d’Henri Morangier, un Comte que la drapière avait épousé peu après le décès de James Barrow, son premier époux, sur le bucher. Mary est devenue la marraine de l’enfant et l’aime comme s’il s’agissait de sa propre fille.

Peu de temps après la naissance de Georgie, Maggie parti de la Cross School. Joane étant devenue Comtesse par mariage, elle ne pouvait plus travailler en tant que drapière, cette dernière offrit à sa protégée sa boutique, son carnet d’adresses et l’appartement au-dessus de la maisonnée.

Les temps étaient heureux… Mais le destin la rattrapa vite. En 1556, elle vit celle qu’elle considérait comme sa meilleure amie, Joane, mourir devant ses yeux sur le bûcher. Elle était protestante et était morte pour ça… A partir de là, Mary changea. Toujours pleine d’affection et d’amour pour Georgie (qu'elle décida d'élever) Maggie et ses filles, c’est cet amour et la haine qu’elle porte à la Reine qui lui permit de survivre.

Pendant les années où elle vivait en Angleterre, elle a peu à peu compris qui était la souveraine et a vu le danger d’être française. C’est ainsi qu’elle prit une décision pour se protéger et pour protéger ses êtres chers. Mary se résolu à se marier… Heureusement pour elle, des hommes veufs, elle en connaissait à profusion : certains pères des filles dont elle s’occupait.

Elle en sélectionna un. Un Baron sans richesse vivant dans le souvenir de ce que son nom illustre avait été. Veuf, sans le sous et ignoré de la bonne société anglaise catholique : Philippe Cyrus Bridgestone-Prescott. Avec lui, Mary passa un pacte.

Pour elle, il ne s’agit que d’une situation temporaire. Elle a épousé Philippe uniquement pour la sécurité que lui apporte le fait d’être la femme d’un noble anglais. Ainsi, elle passe plus anglaise que française. Le pacte conclu avec Philippe est celui-ci : jamais il ne la touche, il la laisse mener sa vie comme elle le souhaite et quand elle le souhaitera, il acceptera de divorcer. En échange, la Duchesse lui a promis une rente et une bonne position pour lui et sa fille. Pour Rosemonde, nouvellement belle-fille de la Duchesse, c’est déjà fait. La jeune femme a épousé un jeune homme beau, riche et séduisant.

Mary n’est pas dupe mais espère que son « mari » tiendra sa promesse. De toute façon, elle ne pourra jamais réellement avoir de l’affection pour un homme épousé à la hâte !

Quand Elizabeth montera sur le trône, elle pourra se débarrasser de cette noce qui lui fait horreur.