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Sujet: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Mar 24 Juin - 19:11
QUAND UNE VIPÈRE CRACHE SON VENIN...
Les journées ensoleillées commençaient à devenir habituelles par ce mois d’avril 1554. Lavinia Tyburn en avait profité pour sortir se promener dans les jardins du palais. Bien qu’en deuil de la mort de son mari, comme le montrait la robe de couleur noire qu’elle portait, la jeune comtesse de Westmorland avait besoin de voir des gens, d’aller de l’avant, de construire son avenir. Tel était sa mentalité. Elle n’était pas du genre à se laisser abattre. Et heureusement, car elle ne pouvait se le permettre avec son enfant à venir.
Enceinte de sept mois, elle n’avait pas pris tant de poids que cela. De dos, sa grossesse passait même inaperçue. C’était uniquement lorsqu’elle se retournait qu’on le remarquait, à cause de son ventre rond. Elle avait hâte d’en avoir fini avec cette grossesse. Elle voulait savoir. Était ce un garçon, qu’elle portait en elle, ou une fille ? Un garçon. Il fallait que ce soit un garçon. Pour qu’il soit l’héritier direct et légitime de toutes les terres et de toute la richesse de son père. Elle avait comme un pressentiment qu’il s’agirait bien d’un garçon…Mais était ce le cas ? Elle priait pour que ça le soit, en tout cas. Enfin…Elle ne priait pas vraiment. Disons qu’elle espérait. Bien sûr, elle allait à la messe mais, croyait elle en Dieu ? L’implorait-elle vraiment ? Non. Elle n’avait pas la foi. Sa religion était juste une manière de se fondre dans la masse. Elle ne dirait jamais tout haut qu’elle n’était pas certaine d’avoir la foi, et qu’elle n’avait pas une si bonne communication que cela avec Dieu, car ce serait très mal vu. Mais c’était la vérité. Sa famille, bien que catholiques, n’avait jamais été très pratiquantes, et de toute évidence, après avoir laissé mourir autant de gens, Lavinia n’avait pas l’impression que si Dieu existait, il l’écouterait elle parmi dans d’autres personnes qui avaient beaucoup moins à se reprocher dans la vie.
Finalement, la comtesse, accompagnée d’une de ses servantes, avait décidé d’écourter sa promenade dans les jardins. Ceux-ci étaient certes agréables à regarder, avec toutes ces fleurs et ces fontaines. Mais les souvenirs étaient encore si frais, dans la mémoire de la jeune femme, que la beauté des lieux lui rappelait la beauté des jardins de sa propre demeure, où son mari s’était suicidé par empoissonnement, pour finalement mourir dans ses bras.
La comtesse venait de s’engager dans un couloir, afin de rentrer à ses appartements, quand elle aperçut, arrivant dans la direction opposée, une vipère comparable à sa belle-mère Diane, la détestable Anne Stanhope.
Lavinia n’en doutait pas, voyant déjà ce petit sourire sur le visage de son ennemie, Anne Stanhope allait encore cracher son venin et tentait de la rabaisser. Arrivée à sa hauteur, elle lui lancerait sans doute la première réplique cassante. Qu’elle le fasse. Lavinia garderait la tête haute et la regarderait droit dans les yeux, le regard sûr et confiant.
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❝ Edward Seymour ❞
La Noblesse Anglaise
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Sam 28 Juin - 14:44
Le venin de la vipère.
Les robes noires la caractérisaient depuis le début de son deuil. Voilà maintenant plus de deux ans que son mari était mort, mais Anne n’avait pas oublié, elle n’oublierait jamais toutes ces années passaient ensemble, ni leurs nombreux enfants qu’ils avaient conçu à deux. Deux années de deuil, deux années à s’occuper de ses enfants, lady Seymour n’oublierait jamais, ce qui donnait à sa vengeance un goût bien plus funeste. Elle ne portait plus le noir complet, mais toujours, elle y ajoutait cette couleur sur ses robes, que cela soit sur des rubans ou de la dentelle. Anne voulait montrer au monde ce qu’on lui avait fait et elle désirait plus que tout montrer, qu’elle n’était pas cette Frances Brandon qui, à peine un mois la mort de son mari, s’était remariée à la plus grande honte de tous. Frances était devenue la pire veuve d’Angleterre, tandis qu’elle-même restait toujours exemplaire. Un vrai exemple de vertu. Anne Seymour était sans pitié avec tout le monde, sauf avec ses proches. Mère trop protectrice, elle faisait tout pour protéger ses enfants et cela à n’importe quel prix. La mère de famille avait trop perdu et il était hors de question pour elle de perdre plus. La gloire lui avait fait perdre son mari, désormais, elle savait qu’elle devrait vivre humblement, pour conserver son pouvoir et ses proches. Sa chère Anne était toujours l’épouse de ce maudit John Dudley Jr et la mère de famille avait écrit de nombreuses lettres, pour faire proclamer le divorce, mais en vain. Pour elle, il n’y avait plus qu’une chose à faire, supprimer cet avorton, pour que sa fille soit enfin libérée de ses malheurs. Pour ce qui était de l’avenir de ses enfants, Anne désirait qu’une chose, leur bonheur, elle les laissera donc choisir leurs maris et femmes, pour éviter qu’un nouveau malheur arrive à sa famille. Elle avait tellement connu de peine, que pour rien au monde, elle ne voudrait les voir souffrir. Ses enfants n’avaient pas besoin de cela. Anne passait la plupart de ses journées, à la cour en compagnie de ses premières filles, qui avaient la chance de pouvoir côtoyer la reine et son entourage. Après tout, les Seymour avaient toujours été proche de la famille royale. Anne avait soutenu Mary Tudor, elle avait toujours été une bonne amie pour elle, si bien que sa petite Jane était sa filleule. D’ailleurs, Anne avait pour ambition, de faire entrer son enfant en tant que dame d’honneur, ce qui serait un immense privilège. Pour son fille, bien qu’il suivait ses conseils, il traçait sa route, pour devenir aussi grand que son peur. Edward Seymour portait bien son prénom et Anne espérait beaucoup de ce fils. Alors que la mère de famille allait rejoindre ses appartements, elle croisa le chemin d’une petite brebis égarée, qui n’avait rien à faire, à ses yeux, dans ce palais. Dès qu’elle la vit, Anne Stanhope afficha un grand sourire amusé, puis elle s’approcha de la jeune femme, telle une vipère face à sa proie. Lavinia Tyburn était une proie de choix et Anne n’était pas prête à la laisser s’échapper pour le moment.
« Lady Tyburn, quel plaisir de vous revoir. Je suis étonnée, dire qu’officiellement, cela fait sept mois que vous êtes enceinte, se pourrait-il qu’il y ait eu une erreur ? Votre ventre est si peu arrondi. » Fit remarquer Anne, tout en supposant à Lavinia qu’elle aurait très bien pu batifoler ailleurs et que le père de son enfant, ne soit pas l’héritier Tyburn. Anne était mesquine et sa méchanceté pouvait aller très loin, surtout quand cela concerné des insectes tels que cette Lavinia.
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❝ Lavinia Tyburn ❞
♌ the lioness still has claws
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Dim 29 Juin - 21:50
QUAND UNE VIPÈRE CRACHE SON VENIN...
Comme Lavinia l’avait deviné, le grand sourire amusé qui s’était dessiné sur le visage d’Anne Stanhope ne tarda pas à être suivi par une petite remarque mesquine, déplacée et complètement infondée.
« Lady Tyburn, quel plaisir de vous revoir. Je suis étonnée, dire qu’officiellement, cela fait sept mois que vous êtes enceinte, se pourrait-il qu’il y ait eu une erreur ? Votre ventre est si peu arrondi. »
La voilà qui remettait en question sa fidélité envers son mari et la légitimité de son enfant à venir. Lavinia avait de la chance en effet, de ne pas être aussi grosse que certaines femmes l’étaient au septième mois de grossesse, cependant, l’enfant qu’elle portait était bel et bien l’héritier de Nicholas Tyburn car elle ne lui avait jamais été infidèle. Le sang de la blonde ne vit qu’un tour face au fait que cette vipère puisse prétendre le contraire, sans aucunes preuves, juste par pure méchanceté…Cependant, à son tour, elle laissa un sourire hypocrite se dessiner sur son visage. Elle n’avait guère baissé le regard et c’est en regardant son ennemie droit dans les yeux qu’elle répondit :
« Lady Stanhope. Je conçois votre étonnement, rare sont les femmes qui comme moi, ont la chance de prendre si peu de poids durant leur grossesse. Disons que j’ai pris du poids où il le fallait, mais pas ailleurs. », répondit la belle Lavinia, souriante, tournant ainsi l’insulte masquée de son interlocutrice en un compliment. « Cela fait pourtant sept mois que je suis enceinte, en effet. Les femmes de ma famille sont très fertiles, je crois ne pas faire exception à la règle. Je suis tombée enceinte rapidement, et si je ressemble à mes ancêtres, mon enfant sera sans doute un garçon. », ajouta-t-elle. Comme l’affront de la lady avait été bien trop insultant, Lavinia ne put s’empêcher de faire autrement que de lui rendre la pareille avec une remarque pouvant être blessante. Connaître les faiblesses de ses ennemis était toujours une force. Anne Stanhope elle, avait tapé au hasard en visant le thème des infidélités, mais bien que ce genre d’accusations étaient insultantes pour toutes femmes mariées, Lavinia n’était pas particulièrement concernée puisqu’elle n’en avait jamais commises. D'ailleurs, dans deux mois, quand son bébé naitrait, Anne Stanhope ne pourrait plus rien dire de cet ordre.
« J’ai croisé votre fille il y a quelques jours. Une jolie jeune lady. Lady Anne Dudley c’est cela ? Ou Seymour ? Pardonnez moi, j’ignore si votre fille est toujours mariée ou si elle ne l’est plus, je ne suis pas toujours toute les actualités de la cour…En tout cas, si elle est de nouveau à marier, j’ose espérer qu’elle trouvera un nouvel époux bien vite malgré son précédent mariage. »
Lavinia arborait cet air tout à fait innocent, comme si elle ignorait parfaitement que ses propos pourraient blesser Stanhope. En vérité, elle faisait bien sûr allusion à la difficulté que devrait affronter la vie de la lady suite à un mariage aussi désastreux. Non seulement une jeune fille de son âge ayant été mariée n’intéresserait plus beaucoup les prétendants – certes Lavinia était dans le même cas, mais le fait qu’elle était enceinte montrait qu’elle était fertile et donc, pouvait en contrepartie lui attirer d’autres prétendants ayant envie de préserver la survie de leur lignée -, mais en plus elle avait été mariée à un Dudley. Famille on ne peut plus tombée en disgrâce avec le règne de leur bien aimée reine Mary…
Spoiler:
A Andrew ou à Anne de répondre, faites comme vous le sentez, arrangez vous ensemble
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❝ Edward Seymour ❞
La Noblesse Anglaise
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Lun 7 Juil - 14:48
Le venin de la vipère.
La vilaine savait bien se défendre, mais Anne Seymour savait très bien riposter et attaquer. En voyant le visage ingrat de cette jeune femme, la duchesse ne pouvait que plaindre son amie Diane Tyburn, qui avait vraiment beaucoup de malchance d’avoir une telle belle-fille. Pourquoi son fils était-il tombé sur cette femme sans saveur, sans goût et surtout, sans une seule goutte de sang noble. C’était toujours malheureux de voir d’aussi grandes familles se salir avec de telles personnes. D’ailleurs, Anne aimerait bien savoir d’où cette créature pouvait venir. Sûrement de l’Enfer, puisque peu de temps après, elle avait causé la mort du fils de Diane. Les Tyburn n’avaient vraiment pas eu de chances, mais un jour, la justice sera rendue. En rencontrant Lavinia Tyburn, Anne n’avait pu s’empêcher de se moquer d’elle, en lui parlant de sa grossesse et en mettant les doutes sur la durée exacte de celle-ci. Etait-elle enceinte du bon père ? La vilaine aurait très bien pu mentir pour s’approprier de l’héritage des Tyburn, mais ça, ils n’auraient des réponses qu’après avoir eu connaissance de la date de l’accouchement. Cette fille de rien avait beau dire qu’elle était enceinte de sept mois, Anne n’y croyait pas. Et pour preuve, pour avoir mis au monde dix enfants, dont trois fois des jumeaux, elle savait beaucoup de choses sur les enfants et leur mise au monde.
« Sept mois ! » Fit-elle en exprimant un faux étonnement. « Vous êtes donc bien différente des autres femmes enceintes, mais je pense que cette chère Diane a déjà dû vous le dire. Mais si je ferais attention si je serais vous, on dit souvent que quand le ventre est peu développé, l’enfant risque d’être chétif et en très mauvaise santé. » Ajouta la perfide duchesse, puis elle continua sur sa lancée. « Au fait, personne ne le sait, mais d’où venait vous ? » Demanda-t-elle, espérant percer un jour ce mystère.
Lavinia Tyburn savait aussi piquer là où ça faisait mal et elle toucha Anne en lui parlant de sa fille ainée. Cela, jamais la pauvresse n’aurait dû le faire et dès maintenant ça serait œil pour œil et dent pour dent. Elle avait beau afficher un air innocent, mais elle n’avait aucune connaissance de la souffrance de sa fille dans ce mariage et Anne lui ferait payer très cher cet affront. Elle-même s’était toujours opposée à cette alliance avec les Dudley, alors que sa chère fille n’avait que douze ans à l’époque. Jamais elle n’avait pu admettre que sa douce petite Anne soit vendue comme du bétail. Son affaire était connue à la cour, beaucoup savait qu’elle voulait faire prononcer le divorce entre sa fille et ce Dudley toujours en prison. Mais, comme elle le pensait depuis longtemps, si les choses n’avancent pas assez vite, elle ferait empoisonner ce maudit beau-fils.
« Je vois que vous êtes mal renseigné, mais ma fille est malheureusement toujours marié à ce vaurien. Ce n’est pas faute d’écrire au pape pour demander l’annulation. Cependant très chère, je vous prierai de ne jamais mentionné cette union devant ma fille, elle est innocente. Et si j’apprends un jour, que par mégarde, vous l’avez fait, croyez-moi, vous pourrez dire adieu à tout ce que vous chérissez en ce monde. » Elle termina sa phrase tout en avança vers Lavinia, affichant un regard noir en même temps qu’elle prononçait ses menaces. Si cette idiote menaçait ses enfants, elle lui arrachait le cœur et lui prendrait son enfant, pour le donner à un marchand d’esclave. Cela serait très cruel, mais c’était tout ce que méritait cette écervelée.
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❝ Lavinia Tyburn ❞
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Lun 21 Juil - 13:34
QUAND UNE VIPÈRE CRACHE SON VENIN...
« Sept mois ! Vous êtes donc bien différente des autres femmes enceintes, mais je pense que cette chère Diane a déjà dû vous le dire. Mais si je ferais attention si je serais vous, on dit souvent que quand le ventre est peu développé, l’enfant risque d’être chétif et en très mauvaise santé. » Du sang, beaucoup de sang. Plus qu’elle n’en avait déjà vu dans son adolescence, quand les clients disparaissaient de l’auberge, mystérieusement. Le visage transpirant, le regard inquiet elle interrogeait du regard la sage-femme, essoufflée. L’air désolé de celle-ci lui apprenait la mort de son enfant.
Ce rêve, Lavinia l’avait fait plusieurs fois. Son avenir reposait en grande partie sur l’état de son enfant à naître. Sur le sexe de celui-ci, sur sa santé, sur sa vie. Alors oui, même si elle gardait la tête haute et se montrait sur d’elle, des craintes, elle en avait. Anne Stanhope avait bien du connaitre ces craintes là, ayant été enceinte à plusieurs reprises, et en invoquant le fait que son enfant puisse naitre chétif et en mauvaise santé, elle touchait un nouveau point faible. Mais Lavinia n’en montra rien. « Tu es une lionne. Les lions ne se laissent pas humilier. »
Constamment, elle donnait l’impression d’avoir la certitude que son enfant serait un garçon, et un garçon en très bonne santé. C’était l’intuition qu’elle avait, mais les moments de doutes étaient inévitables. Cependant, ces moments de doutes, elle les cachait à tous, et tachait même de se les cacher à elle-même. Si c’était à une fille qu’elle donnerait naissance, nul besoin de le préciser, elle tomberait de haut…Mais mieux valait ne pas y penser.
Stanhope mentionnait Diane mais elle ignorait à quel point celle-ci avait à se racheter auprès d’elle. Elle était la responsable de la mort de son fils, alors…Elle n’oserait pas remettre en cause la paternité de Nicholas sur l’enfant qu’elle portait. Elle n’en avait pas le droit, elle avait déjà assez commis de dégats ainsi. De toute façon, Diane ne serait bientôt plus rien d’autres qu’une simple lady. Le comte de Westmorland serait son fils, et elle deviendrait elle-même la comtesse douairière de Westmorland. Voilà comment les choses se passeraient.
« Au fait, personne ne le sait, mais d’où venait vous ? » Demanda-t-elle, espérant percer un jour ce mystère. La question dangereuse de ses origines. La question qui pouvait mettre sur la voie de son terrible secret. Lavinia tâchait toujours d’y répondre vaguement mais correctement.
« Oh, mais ce n’est pas un secret ! Je viens d’Ecosse. Une famille noble mais peu connue et beaucoup moins riche que tout les gens de cette cour. Nous étions véritablement ruinés, pour tout vous dire.» Elle eut un léger rire, ne montrant aucune honte à ce qu'elle disait. Un lion n'a pas honte. Et elle ne ferait pas le plaisir à Anne de lui donner une raison de se moquer d'elle. Rien ne l'atteignait. « Ca ne m’étonne guère d’ailleurs que les gens murmurent que j’ai épousé Nicholas pour son argent. Mais il y aura toujours des mauvaises langues pour critiquer le bonheur de leurs voisins, n’est ce pas ? », ajouta-t- elle intelligement. Voilà qui ferait taire cette vipère de Stanhope sur ce sujet.Lavinia en profita pour se venger des affronts faits en lançant un sujet délicat, celui de la fille de son ennemie.
« Je vois que vous êtes mal renseigné, mais ma fille est malheureusement toujours mariée à ce vaurien. Ce n’est pas faute d’écrire au pape pour demander l’annulation. Cependant très chère, je vous prierai de ne jamais mentionné cette union devant ma fille, elle est innocente. Et si j’apprends un jour, que par mégarde, vous l’avez fait, croyez-moi, vous pourrez dire adieu à tout ce que vous chérissez en ce monde. »
Visiblement, Anne Stanhope avait bien plus de mal à cacher ses sentiments lorsqu’elle était touchée par un affront que Lavinia qui elle, s’en sortait brillamment dans ce domaine. Erreur de débutante, il ne faut jamais montrer ses faiblesses à ses ennemis. Ça leur donne toute de suite l'avantage...
« Oh mais je ne voulais pas vous offenser, ma lady. Je ne doute pas de l’innocence de votre fille. Elle l’est sans doute tout autant que je le suis concernant les infidélités que l’on aime me reprocher en voyant que je n’ai pas autant grossi que la plupart des femmes enceintes. Il est donc bien inutile de vous énerver ainsi et de proférer des menaces absurdes, je ne ferais rien qui pourrait l’attrister ou heurter sa sensibilité. Mais sachez simplement que même si vous le vouliez, vous ne pourriez porter la main sur ce que je chéris en ce monde. Vous êtes bien placées pour le savoir, n’est ce pas ? Les mères sont féroces lorsqu’il s’agit de leurs enfants… », répondit Lavinia.
Elle n’avait jamais trompé Nicholas Tyburn, mais elle savait bien qu’Anne Stanhope pensait le contraire. Les paroles qu’elle venait de proférer la blesserait donc sans aucun doute. Mais elle ne pourrait rien dire, puisqu’elle n’avait pas de preuves de l’infidelité qu’on lui reprochait. Après tout, la vérité se verrait bien dans deux mois, au mois de juin, quand elle donnerait naissance à l’héritier de Nicholas, son enfant. Un enfant qu’elle protégerait comme la prunelle de ses yeux, qu’il soit fille ou garçon. Un enfant à qui personne ne ferait du mal tant qu’elle serait vivante…
Spoiler:
Mon dieu j'adore jouer Lavinia. Et j'adore te détester Anne Andrew tu postes quand tu veux , maintenant ou après la réponse d'Anne à ceci, c'est comme tu préfères
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❝ Edward Seymour ❞
La Noblesse Anglaise
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Sam 16 Aoû - 11:59
Le venin de la vipère.
Aussi perfide que Lucifer, Anne Seymour adorait détester son prochain, surtout quand celui-ci portait les ravissants traits d’une blonde, à l’engeance aussi dérangeante qu’un rat dans une chambre. Elle qui détestait tout ce qui pouvait s’apparenter aux mélanges et à la mixité des classes, ne pouvait pas voir cette femme, qui avait à ses yeux tout d’une pauvresse. Elle plaignait la comtesse douairière qui devait supporter cette fille dans sa demeure, mais qui allait aussi devoir laisser ses biens à l’héritier bâtard que cette fille portait et qu’elle avait fait avec Dieu sait qui. Depuis le début, pour apporter plus de soutient à son amie Diane, Anne s’amusait à humilier la jeune femme, mais aussi à la détester. La haine était si simple, pourquoi donc procurer de l’amitié à une créature qui n’en valait pas la peine ? Humilier pour mieux régner, Lavinia Tyburn aurait beaucoup de chance si son bâtard survivait à l’enfance, peu devenaient adultes et avec un peu de chance, Diane pourrait vite se débarrasser de la fille et pouvoir reprendre pleinement la gérance de son comté. Sur ses origines, la lady avoua être issue d’une famille noble écossaise, moins riche, moins connue, de quoi ne pas être retrouvé de sitôt. Diane aurait mieux fait de faire une enquête, dès que cette fille est apparue dans la vie de son fils. Dieu sait à quel point, elle pouvait être perfide et avide d’argent.
« Oh je vois, votre famille doit être heureuse de pouvoir s’élever grâce à votre mariage, puisque c’est tout de même le but d’une famille, de pouvoir s’élever et atteindre les plus hautes sphères de la société. Mais si vous êtes Ecossaise, je me demande bien comment vous avez pu rencontrer ce regretté Nicholas. » Disait-elle tout en affichant une mine songeuse. « Mais vous avez raison, ne vous fiez pas aux mauvaises langues, vous êtes après tout la seule maintenant à connaître la vérité. » Souriait-elle tout en sous entendant qu’elle pouvait très bien aussi mentir à son prochain. D’après les propos de Diane, elle n’avait jamais vu la famille de sa belle-fille, ce qui était tout de même très suspicieux quant à ses intentions. Etait-elle en train de mentir quand elle parlait de sa famille en Ecosse ?
Lavinia Tyburn verrait, pour le moment, on ne pouvait l’atteindre, mais dès qu’elle aurait son fils, il finira par devenir sa faiblesse. Son Nicholas n’était plus là, son avenir repose sur cet enfant et pour pouvoir survivre, elle allait devoir le chérir et le protéger, envers et contre tous. Elle pouvait bien se montrer forte, mais bientôt, elle allait devoir l’être pour deux.
« Vous verrez une fois que votre enfant pointera le bout de son nez, il sera votre unique faiblesse, puisque vous le savez très bien, sans lui, Diane ne vous aurez pas gardés auprès d’elle. Chérissez cet enfant, puisque sans lui, vous ne serez rien. Cependant, sachez, que je n’infligerai jamais à une mère, ce qu’on m’a moi-même fait, à moins que l’on m’y contraigne. » Elle lança un regard noir à la femme enceinte, espérant tout de même qu’elle chute un jour, en haut de la plus haute marche.
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❝ Lavinia Tyburn ❞
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Mer 3 Sep - 17:08
QUAND UNE VIPÈRE CRACHE SON VENIN...
En effet, Mark Garland aurait été ravi de voir ce qu’elle avait réussi à faire ; épouser un comte. Il n’aurait pas manqué de le crier sur tout les toits, que sa fille était la comtesse de Westmorland. Tout le monde aurait ainsi retenu qu’il était bel et bien de la noblesse, même s’il ne vivait pas dans un château. Plus personne n’aurait omis de prononcer le mot « lord » devant son nom, Garland. Et Lavinia aurait sans nul doute usé de ses nouvelles relations pour permettre à ses frères de trouver une épouse. Tout le monde aurait été si fier d’elle. La seule fille de la famille, l’enfant dont la naissance avait déçu, devenant celle qui réussissait le mieux, qui permettait à tous d’obtenir plus de pouvoir et au nom de la famille d’être encore plus noble.
Mais il n’en était rien. Depuis l’arrestation, Lavinia n’avait jamais revu ses parents, ni ses frères qui ignoraient où elle se trouvait et ne savaient même pas qu’elle s’était mariée et donnerait bientôt naissance à un enfant. Dans les alentours de son village d’Ecosse, elle était encore recherchée pour complicité de meurtre. Penser à sa famille lui serrait le cœur, mais elle n’avait pas eu d’autre choix. Elle avait du tracer sa route, pour survivre. Elle avait du prendre sa vie en main si elle ne voulait pas payer éternellement les conséquences de la vie que ses parents avaient choisis de lui imposer. On pouvait peut-être juger son attitude lâche, mais elle aurait tout perdu à vouloir jouer dans l’honnêteté.
« Le hasard fait parfois bien les choses », répondit la blonde quand Stanhope dit qu’elle se demandait comment Nicholas et elle avait pu le rencontrer. C’était en effet une rencontre dû au hasard et à sa fugue vers l’Angleterre avec Matt. Elle ne l’oubliait pas lui non plus…
« Mais vous avez raison, ne vous fiez pas aux mauvaises langues, vous êtes après tout la seule maintenant à connaître la vérité. » , déclara-t-elle. Le sous entendu n’échappait pas à Lavinia qui se contenta pourtant de lui offrir un ravissant sourire en répondant : « Absolument. »
Cependant quand la discussion se dirigea vers la fille d’Anne et que Lavinia glissa des sous entendus concernant l’innocence prétendue de celle-ci, le regard d’Anne ne manqua pas de lui lancer un regard noir.
« Vous verrez une fois que votre enfant pointera le bout de son nez, il sera votre unique faiblesse, puisque vous le savez très bien, sans lui, Diane ne vous aurez pas gardés auprès d’elle. Chérissez cet enfant, puisque sans lui, vous ne serez rien. Cependant, sachez, que je n’infligerai jamais à une mère, ce qu’on m’a moi-même fait, à moins que l’on m’y contraigne. »
Lavinia ne put s’empêcher un petit éclat de rire.
« Les rôles vont bientôt s’inverser quand mon enfant sera né. Ce sera alors moi la comtesse douairière. », répondit tout d’abord Lavinia, sous entendant clairement que ce serait donc Diane qui ne serait plus rien sans elle. « Certes, ce qui arriva à votre famille fut bien triste…Mais fort heureusement, personne ne vous contraint d' infliger cela à quelqu’un. Et puis d’ailleurs, on ne peut infliger ce que l’on souhaite à n’importe qui. Certaines personnes sont plus haut placées que d’autres et donc plus difficile à atteindre, c’est un fait. D’ailleurs, quel est votre titre, encore ? », demanda-t-elle, sachant que contrairement à elle, Anne ne bénéficiait pas du titre de comtesse...
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Ven 12 Sep - 20:39
Le venin de la vipère.
Elle n’avait jamais eu sa langue dans sa poche et n’avait jamais cherché à cacher ce qu’elle pensait, surtout auprès de ses ennemis. Même si Anne Seymour était une très grande hypocrite, ses faux sourires, son ton remplie de sous-entendu marquait tellement le fond de sa pensée, que tous savaient à quoi s’attendre avec elle. Lavinia Tyburn avait bien vite compris quel genre de femme était Anne, voilà pourquoi la duchesse ne prenait aucune forme avec la femme enceinte, elle la méprisait et elle comptait bien lui faire comprendre. Anne n’hésitait pas à remettre en cause la paternité de feu lord Tyburn, de toute façon la réputation de cette créature sortie de nulle part, elle s’en moquait bien, si la femme pouvait mourir en couche, cela l’arrangerait même, elle et Diane Tyburn. Au moins, elle ne risquerait pas de voir ses biens être dilapidés par une autre personne et son petit bâtard. La mère de famille était fière et tenait à son statut, elle faisait aussi partie de ses personnes qui n’aimaient pas voir le commun des mortels obtenir des privilèges, surtout quand celui-ci n’était pas méritant. Pour elle, Lavinia Tyburn devait être une sombre catin, une fille des rues qui a eu le malheur de jeter son dévolu sur les fils de Diane et telle une araignée, elle aurait tissée sa toile autour du pauvre jeune homme. Que Dieu protège l’âme de ce pauvre garçon.
« Il fait parfois trop bien les choses. » Cynique, elle se moquait ouvertement de la jolie blonde. Lavinia faisait tout pour en dire moins sur son passé et bien sûr, cela ouvrit une nouvelle porte à Anne, qui était certaine que la jeune femme cachait quelque chose. « Cependant, excusez-moi pour mon impolitesse, mais vous dites tellement peu de choses sur vous, que j’ai tout bonnement l’impression que vous cachez quelque chose. » Elle aimait les mystères et si elle pouvait trainer Lavinia Tyburn dans la boue, elle ne se gênerait pas pour le faire. Cependant, il semblerait que même en étant une fille de rien, la catin savait jouer dans la cour des grands, avec la naissance de son bâtard, elle aurait tout, le titre, le domaine, mais ce qu’elle ne savait pas, c’était que Diane pouvait très bien tout lui reprendre un jour, quand son passé serait mis au goût du jour. Que cette jeune femme continue à se bercer d’illusions, un jour, elle ne pourra plus tromper personne. La vile personne continua à s’attaquer à elle, mais cette fois-ci en s’attaquant à ses titres de noblesse. Etait-elle saute ou bien ne savait-elle pas à qui elle s’attaquer. Entre les deux, Anne était celle qui avait la plus noble ascendance, celle qui avait possédé les plus beaux titres et les plus belles terres.
« Je vais pardonner votre ignorance très chère. Mon mari a été fait duc de Somerset, par le roi Henry VIII lui-même, il a été lord Protecteur de ce royaume, avant cela, il était Vicomte de Beauchamp of Hache, puis Comte d’Hertford. Et si je remonte mon ascendance plus loin, ma mère descend directement de la branche du roi Edward III, l’un des plus grands rois que notre chère Angleterre ait connu. Dois-je continuer ? » Elle appuya ses mots, les sifflants presque, prête à attaquer cette créature qui n’avait pas une seule once d’éducation. Anne n’avait peut-être officiellement plus ses titres, à cause de John Dudley, mais elle gardait toujours le prestige qui la caractérisait et cela personne ne pourra jamais le lui retirer, pas même une petite garce venue de nulle part. « Je pense que vous feriez mieux de vous taire face aux personnes qui vous sont supérieurs lady Tyburn. »
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❝ Lavinia Tyburn ❞
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Ven 19 Sep - 20:31
QUAND UNE VIPÈRE CRACHE SON VENIN...
« Cependant, excusez-moi pour mon impolitesse, mais vous dites tellement peu de choses sur vous, que j’ai tout bonnement l’impression que vous cachez quelque chose. », lui dit Anne Stanhope.
Lavinia comprenait sans peine que derrière cette réplique se cachait un désir d’en apprendre davantage sur ses origines. Stanhope n’avait peut-être rien d’autres à faire que d’enquêter sur les gens. Lavinia ne pourrait qu’espérer que ce ne soit pas le cas, ou qu’elle ne sache pas trop bien s’y prendre car en effet, de lourds secrets étaient enfouis dans son passé en Ecosse. Mais Dieu merci, ils étaient loin et bien cachés. Seul Diane avait à ce jour réussis à les déterrer. Malheureusement.
« Et n'y a -t-il quoi que ce soit de plus commun que cela ? Toutes les femmes ont leurs jardins secrets, nous le savons toutes les deux. Celui qui prétend n'avoir rien a cacher n’est rien d’autre qu’un menteur, bon ou mauvais. », répondit Lavinia, avec un léger sourire. Inutile de nier, pensa-t-elle, ça n’aurait comme conséquence que de faire croire à Anne que le secret qu’elle cachait était plus grand que Whitehall entier. Mieux valait banaliser la chose.
« Je vais pardonner votre ignorance très chère. Mon mari a été fait duc de Somerset, par le roi Henry VIII lui-même, il a été lord Protecteur de ce royaume, avant cela, il était Vicomte de Beauchamp of Hache, puis Comte d’Hertford. Et si je remonte mon ascendance plus loin, ma mère descend directement de la branche du roi Edward III, l’un des plus grands rois que notre chère Angleterre ait connu. Dois-je continuer ? »
Bon, Lavinia devait bien l’admettre, elle n’avait pas été des plus brillantes sur ce coup là. A 18 ans, étrangère dans une cour qu’elle fréquentait depuis peu et dans un pays qu’elle connaissait depuis seulement un an, la jeune écossaise ne pouvait évidemment pas connaître toute l’histoire et tout les titres de tout le monde, même si elle essayait de savoir tout sur tout le monde pour estimer qui était le meilleur allié et qui étaient les anciens traitres à ne pas approcher de trop près.
La blonde ignorait que Stanhope avait possédé des titres si hauts, elle avait été visiblement mal renseignée…Cependant, elle ne devait pas montrer qu’elle était déstabilisée. Un lion ne se laisse pas humilier.
« Cela ira, je vous remercie de vos précieux détails. Je dois avouer qu’en ma qualité d’écossaise, j’ignorais que vous aviez porté tant de titres… », commença-t-elle. Avant qu’elle ne puisse attaquer à nouveau, Stanhope l’avait déjà interrompue.
« Je pense que vous feriez mieux de vous taire face aux personnes qui vous sont supérieurs lady Tyburn. » « Et vous aux personnes qui vous sont inférieures. », répondit elle avec un sourire resplendissant, bien contente que si Stanhope l’avait interrompue, c’était finalement uniquement pour mieux lui permettre de riposter. Oui, elle allait loin, mais c'était terriblement délicieux... « La roue tourne. Les petits d’aujourd’hui sont les grands de demain. N’en êtes vous pas la preuve ? Vous possédiez tant de titres, c’est incroyable que malgré tout, vous ayez été traînée en prison…Alors que d’autres, moins riches et moins nobles, aient réussis à passer entre les mailles du filet… Il faut croire que le pouvoir n’est pas toujours une garantie de sécurité, si on ne sait pas le gérer correctement. Quoi qu’il en soit, j’imagine que, lorsque vous avez été enfermée avec votre mari, vous faisiez plutôt partie des gens « inférieurs », et que ceux qui vont ont manqués de respect en vous traitant comme tel l’ont payés amèrement quand vous avez récupéré vos droits…Vous voyiez…Vous feriez mieux de vous taire face aux personnes qui vont sont inférieures. Elles pourraient vous surprendre, un jour ou l’autre…», expliqua Lavinia. La jeune femme était intelligente, elle savait que ce qu’elle disait était vrai.
Son ascension à elle était bien plus incroyable à ses yeux que celle de Stanhope pour la bonne raison qu’elle, elle partait de nulle part et qu’elle pouvait encore s’élever très haut grâce à sa beauté et à sa jeunesse. Les inférieurs d’aujourd’hui étaient les grands de demain. Plus dangereux encore que leurs prédécesseurs car imprévisibles… En effet, qui peut connaitre les intentions d’une personne obtenant beaucoup de pouvoirs et se plaçant au haut de la hiérarchie, si celle-ci n’en avait pas, ou très peu, autrefois ? Impossible de deviner ses intentions ou d’évaluer le danger…
PS : On dirait Margaery et Cersei nous deux. Meilleures ennemies. <3
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❝ Edward Seymour ❞
La Noblesse Anglaise
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Sam 27 Sep - 14:22
Le venin de la vipère.
Celui qui prétendait ne pas avoir de secrets était un vil menteur. Après tout quelle famille ne cachait pas de cadavres dans son placard ? Qui n’avait pas la moindre poussière de secret dans sa famille ? Personne. Les femmes étaient celles qui gardaient le plus de secrets, ceux de leurs familles, puis de leurs maris et enfin ceux de la famille de celui-ci. Dès les premières heures de son mariage, Anne avait été mise au cœur des complots de la famille Seymour. Le mariage de sa belle-sœur avec le roi, les privilèges qu’ils ont reçu, la naissance du petit prince et plus tard le gouvernement. Elle avait tout connu, tout accepté pour le meilleur et pour le pire. La perte de son mari, avait été le moment le plus douloureux pour elle, mais avec le temps, son cœur meurtri parvenait à cicatriser, cependant, pour ce qui était de ses enfants, les pauvres allaient devoir vivre sans leurs pères. Ses jumelles, Mary et Elizabeth ne sauraient même pas à quoi il ressemblait, elles étaient nées peu de temps après sa mort, ce qui était un déchirement pour Anne. Edward était si fier de cette nouvelle grossesse, il ne pourra même pas connaître ses deux dernières filles. Sa famille était sa force et depuis quelques temps Anne commençait à mettre son fils ainé dans la confidence, pour mieux le préparer à la tâche de chef de famille qui l’attendait. Elle gardait tout de même cette place et ne la laisserait que quand elle jugerait son fils prêt. Anne était désormais la gardienne des secrets des Seymour, mais aussi la protectrice de la famille.
« Bien sûr, mais il y a plusieurs sortent de secrets, ceux qui méritent de rester cacher, puisqu’ils sont sans importances et ceux qui peuvent mettre en danger plusieurs vies. Vous apprendrez bien assez tôt que vos secrets peuvent vite faire prendre des risques à votre futur enfant. » Un sourire perfide apparu sur les lèvres d’Anne qui était heureuse de mettre le doute dans l’esprit de cette dilapidatrice d’héritage.
Rappeler ses titres à cette petite dinde écervelée fit un grand plaisir à Anne, qui se savait bien plus supérieure que cette fille de rien. Si elle venait encore à l’attaquer, elle finirait par y perdre ses plumes, mais aussi le prestige qu’elle commençait à acquérir grâce à son petit bâtard. Elle ne pourrait pas prouver que l’enfant était un fils de rien, mais elle comptait bien tout savoir sur les origines de cette fille apparut comme par magie. A croire, qu’elle était une sorcière écossaise, qui avait jeté un sort au pauvre fils de Diane, pour obtenir sa richesse.
« Ma belle-sœur a épousé le roi Henry le Huitième et lui a même donné un fils, mon neveu était notre précédent roi, si cela peut mieux vous éclairer. » Disait-elle pour mieux insister sur son ascendance royale. « Très chère, ma roue a peut-être tourné, mais sachez que comme moi, vous avez perdu votre mari et l’accouchement ne préservera peut-être pas votre fils. Ce ne sont que des hypothèses, mais je suis certaine que même si vous parvenez à asseoir votre petite bâtard sur le comté des Tyburn, un jour, la roue tournera dans le mauvais sens et votre passé vous rattrapera. Vous ne pouvez pas rester préserver indéfiniment. En ce qui me concerne, mes enfants ont une bonne place dans cette société et j’en ai bien assez pour assurer l’avenir de ma famille, tandis que vous, vous n’en avez qu’un et un enfant, qui à tout moment pourra mourir de maladie avant même d’atteindre ses uns ans. » Elle siffla presque ses derniers mots, jetant des poignards dans le cœur de cette future mère.
Spoiler:
J'adore te détester ♥
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❝ Lavinia Tyburn ❞
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Mar 7 Oct - 16:35
QUAND UNE VIPÈRE CRACHE SON VENIN...
Comme si elle ne le savait pas, que son secret n’était pas sans risques pour son enfant ! L’écossaise le savait mieux que personne, car aucune âme à la cour ne pouvait deviner l’immensité du secret que cachait la belle-fille de Diane Tyburn. Mais elle faisait de son mieux pour qu’à jamais les horreurs de son passé demeurent enfouies. Pour l’instant, seul Diane était au courant de ces actes…Mais de toute évidence, Lavinia se préparait à l’éventuel scandale. Pour l’éviter, l’option la plus sûre était de partir. L’Angleterre était trop proche de l’Ecosse. En Espagne ou en Italie, elle serait en sécurité. Le mariage de la reine lui était donc bénéfique sur ce point. L’abondance d’hommes de la noblesse espagnole lui laissait le loisir de faire connaissance avec les uns et les autres et de, doucement, organiser une sélection mentale des potentiels candidats qu’elle pourrait s’employer à séduire discrètement en vue d’une fugue future vers cette contrée méditerranéenne et inconnue. Lavinia visait à se rapprocher des espagnols autant qu’elle fuyait les écossais. Mais tout cela dans la plus grande discrétion, sans que personne ne puisse soupçonner qu’il y ait quelques intentions cachées que ce soit derrière les discussions innocentes qu’elle entretenait avec certains d’entre eux.
« Ma belle-sœur a épousé le roi Henry le Huitième et lui a même donné un fils, mon neveu était notre précédent roi, si cela peut mieux vous éclairer. », insista la cruelle Anne Stanhope. Cela sonnait de manière particulièrement pitoyable aux oreilles de Lavinia. La lady semblait avoir véritablement besoin d’énumérer tout ses titres pour donner du crédit. Oui, sauf qu’Anne Stanhope était maintenant quelques peu vieille. Et qu’elle, Lavinia Tyburn, avait encore toute la vie devant elle pour se faire un nom plus glorieux. Elle était très belle et séduisante, possédait le titre de comtesse et si elle donnait naissance à un garçon, aurait la preuve qu’elle était fertile et capable d’engendrer des héritiers mâles. Qui pouvait savoir ce qu’elle deviendrait ? Personne. Anne en revanche, ne deviendrait plus rien aujourd’hui.
« Cela doit être en effet fort agréable d’être la belle-sœur de quelqu’un d’important. », répondit ironiquement Lavinia avec un sourire mauvais.
Mais Anne Stanhope n’était pas si facilement mise à cours de répliques sanglantes. Sa répartie était même visiblement plutôt bonne.
« Très chère, ma roue a peut-être tourné, mais sachez que comme moi, vous avez perdu votre mari et l’accouchement ne préservera peut-être pas votre fils. Ce ne sont que des hypothèses, mais je suis certaine que même si vous parvenez à asseoir votre petite bâtard sur le comté des Tyburn, un jour, la roue tournera dans le mauvais sens et votre passé vous rattrapera. Vous ne pouvez pas rester préserver indéfiniment. En ce qui me concerne, mes enfants ont une bonne place dans cette société et j’en ai bien assez pour assurer l’avenir de ma famille, tandis que vous, vous n’en avez qu’un et un enfant, qui à tout moment pourra mourir de maladie avant même d’atteindre ses uns ans. », lui dit elle. Les paroles étaient dures à entendre. Lavinia craignait bien sûr que la santé de son enfant ne soit pas assez robuste pour lui permettre de survivre longtemps. C’était la crainte de toute mère. Et oui, il était vrai qu’étant donné que tout son avenir reposait sur les épaules de cet enfant, qui serait à jamais le seul héritier de Nicholas Tyburn, l’angoisse était d’autant plus grande. Mais ce n’était pas le genre de crainte à partager avec ses ennemis. Ni avec personne d’ailleurs. Lavinia agissait toujours comme si elle avait la certitude que tout allait bien se passer. Elle se montrait forte et non déstabilisée. Sure d’elle. Confiante. Comme le lion sur les armoiries Garland.
« Premièrement, mon enfant n’est pas un batard. », commença Lavinia d’un ton sec, car son amour pour son défunt mari et le respect qu’elle avait pour lui rendait ce genre de remarque difficile à entendre, d’autant plus qu’elles étaient tout à fait infondées. « Ensuite, ce que vous dites n’a aucun sens. Ma chère belle-mère a mis au monde un fils. Il était un homme fort et en bonne santé. Il aurait pu vivre de longues années encore, si le destin n’en avait pas décidé autrement. Il a de toute façon vécu assez longtemps pour s’assurer une descendance, que je porte en moi. Je connais d’autres familles où les enfants ont été nombreux et sont tous mort avant d’avoir atteint l’âge de 13 ans. Cela ne signifie donc rien. S’il ressemble à son père, mon enfant sera fort et en bonne santé. S’il ressemble davantage à sa famille maternelle, il le sera également. Il y a eu de nombreux garçons dans ma famille, au cours des générations, et ils ont pour la plupart vécu de nombreuses années. Je n’ai donc aucune raison de m’inquiéter.», dit-elle, sûre d'elle.
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❝ Edward Seymour ❞
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Mar 14 Oct - 16:04
Le venin de la vipère.
Haïr autrui, c’était ce qui pouvait animer le plus une personne. L’ennemi avait des avantages, comme le fait qu’il nous permettait de toujours aller plus loin. Anne Seymour, qui venait d’une grande famille, qui avait gagné en importance au fil des années, n’était pas en reste. Elle avait son lot d’ennemis, dont les plus importants étaient la famille Dudley. Elle avait déjà assisté à la mort de deux d’entre eux et elle espérait bien les voir tous mourir et en premier, son beau-fils John Dudley, qui était toujours lié à sa douce fille Anne. La prison n’avait pas encore emporté son âme, mais elle espérait bien que l’été qui s’annonçait conduise les maladies jusque dans sa geôle. Sinon, si le jeune homme ne se décidait pas à mourir, elle avait bien l’intention de donner un petit coup de pouce au destin. Elle n’en parlerait pas à sa douce Anne, elle n’avait pas besoin de connaître les plans de sa mère, mais elle savait que sa décision serait approuvée par ses enfants, quoiqu’il arrive. Lavinia Tyburn était à ses yeux qu’une ennemie de seconde zone, sans la moindre importance et qui n’était vraiment pas dangereuse. Elle n’avait aucun pouvoir, pas de famille pour la protéger et son histoire était tâchée de quelques nébuleuses qui la rendaient étranges, aux yeux des grands nobles. Anne Seymour n’était pas la seule à dire que cette fille n’avait rien à faire dans leur milieu, mais elle était la seule à le dire à voix haute. Bien que la fille soit insignifiante, Anne était tout de même contente de pouvoir lutter face à sa répartie insignifiante. Ainsi, cette écossaise de basse extraction pourrait voir qui étaient les chefs. La duchesse n’était pas modeste pour deux sous et cette boutade lui plaisait grandement, elle pouvait ainsi faire l’étalage de ses titres, de sa fortune, mais aussi de ses enfants qui étaient tous aussi brillants les uns que les autres.
« Vous comprendrez bien plus tard, que à mon âge, ce sont nos enfants qui sont plus importants. » Elle ne prendrait pas la peine d’énumérer les qualités de son fils ainé qui s’était battu pendant la révolte Wyatt, aux côtés des soldats de la reine, ni que ses trois filles avaient déjà été publié en France, pour leurs brillants écrits. Les autres suivraient leurs lignées, ça elle en était certaine. La petite gueuse savait bien se défendre, cela Anne ne pouvait que le reconnaître et l’accuser sur la bâtardise de son fils était un véritable plaisir pour elle, qui ne s’empêcherait vraiment pas de continuer par la suite. Avec amusement, elle écoutait la jeune femme se défendre sur la prochaine robustesse de son enfant, d’ailleurs, elle le disait être son fils, mais elle ne savait pas encore s’il serait un garçon ou une fille et cela pouvait tout changer. D’ailleurs, personne ne pouvait savoir si un enfant allait vivre. Son premier né Edward était fort, robuste comme son père et sa mère, mais la maladie l’avait frappé, sans qu’ils ne puissent rien faire pour lui. Au comble du chagrin, elle avait appelé son nouveau fils à naître comme le premier, pour mieux effacer à jamais cet enfant partie trop tôt.
« C’est ce que vous vous persuadez. Malheureusement ma chère, les maladies sont nombreuses, les enfants sont les plus vulnérables, ils peuvent partir n’importe quand, comme votre robuste de mari. D’ailleurs, je me demande bien ce qui a pu le pousser à mettre fin à ses jours, alors qu’on le pensait heureux avec vous. A moins que sa mort ne soit pas un suicide, mais un meurtre. Mais ça bien sûr personne ne le saura, ce sont vos secrets de famille, comme ceux sur vos origines. Décidément, vous avez de nombreux cadavres dans votre placard lady Tyburn. » Anne réalisa son monologue, tout en souriant avec beaucoup d’hypocrisie, creusant un peu plus là où ça faisait mal, n’hésitant pas à attaquer le pauvre défunt, qui avait mis fin à ses jours tragiquement.
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Mer 22 Oct - 15:21
QUAND UNE VIPÈRE CRACHE SON VENIN...
« C’est ce que vous vous persuadez. Malheureusement ma chère, les maladies sont nombreuses, les enfants sont les plus vulnérables, ils peuvent partir n’importe quand, comme votre robuste de mari. D’ailleurs, je me demande bien ce qui a pu le pousser à mettre fin à ses jours, alors qu’on le pensait heureux avec vous. A moins que sa mort ne soit pas un suicide, mais un meurtre. Mais ça bien sûr personne ne le saura, ce sont vos secrets de famille comme ceux sur vos origines. Décidément, vous avez de nombreux cadavres dans votre placard lady Tyburn. »
Anne Stanhope ne connaissait décidément aucune limites. Elle était maintenant en train de soupçonner directement Lavinia d’avoir tué son mari. Une chose impensable et totalement insensée. Elle était heureuse avec Nicholas. Jamais elle n’aurait voulu sa mort. C’est d’ailleurs elle qu’il l’avait trouvé à l’agonie et qui avait tenté de l’aider, impuissante. Son seul crime était d’avoir eu un secret. Mais c’était un crime avec lequel elle devrait vivre toute sa vie. Un crime que sa famille lui avait imposé. Un crime dont, lâchement, elle avait préféré fuir les conséquences car elle avait toujours souhaité quelque chose de différent pour sa vie. Elle était la seule rescapée de ce terrible secret, sa famille ayant été au complet, envoyé en prison, et Matthew ayant été rattrapé par les autorités écossaise. Elle était la dernière à être en liberté, et elle comptait bien le rester. La place d’un lion n’est pas dans une cage.
« Beaucoup moins que vous, sans aucun doute. Pourquoi ne demandez vous pas à Diane ce qui a pu ruiner le bonheur que Nicholas connaissait avec moi ? Peut-être était ce le fait qu’elle ne cessait pas une seconde de tenter de le séparer de moi ? Je n’ai pas tué mon mari, Lady Stanhope. Mais ma belle-mère a sans aucun doute tué son bonheur. Mais pourquoi au juste, tant d’intérêt pour mon histoire ? Votre vie doit être bien ennuyante pour que vous n’ayez comme passe-temps que celui de vous intéresser aux histoires d’une comtesse de noblesse écossaise si peu influente que moi… Il est vrai que vous n’avez plus vingt ans et que vos enfants sont en âge de vivre leur propre vie maintenant. Cela doit être bien triste pour vous… Sur ce, moi, je n’ai que très peu de temps à vous accorder pour satisfaire votre curiosité et votre engouement pour les duels de répartie. Veuillez donc m’excuser, ma lady, mais je vais maintenant rejoindre mes appartements. », répondit Lavinia, inclinant la tête de manière respectueusement hypocrite, si l’on puis le dire ainsi…
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew Mer 29 Oct - 12:14
Le venin de la vipère.
Elle creusait un peu plus la terre du champ de bataille, allant toujours au-delà des limites, ne craignant pas de s’attirer les foudres de cette petite dinde de Lavinia Tyburn. Cette guerre ouverte était plaisante et offrait de nombreux avantages, comme celui de pouvoir humilier une pauvresse, qui se croyait au-dessus de tout le monde. Anne le voyait bien dans son regard qu’elle n’était rien et qu’un jour, un homme lui avait tout donné. Elle le voyait bien que Nicholas Tyburn s’était laissé amadouer par de jolis yeux, pour le lendemain, finir dans la tombe. La duchesse de Somerset ne pouvait pas laisser ça passer, elle ne pouvait pas laisser une femme détruire tout un comté et dilapider la fortune d’une noble famille. Diane ne méritait pas cela, tout comme feu Nicholas Tyburn. La comtesse douairière ne parvenait peut-être pas à démêler le vrai du faux, chez cette fille, et bien Anne s’en chargerait. Un jour, elle finirait bien par connaître la vérité, même si celle-ci éclabousse la réputation de toute une famille. Elle se moquait bien du petit bâtard qui allait naître, après tout, cette fille facile avait bien pu coucher à droite et à gauche, avec le premier palefrenier venu. Non, il fallait que vérité soit faite, sinon, un jour toute la bonne noblesse anglaise serait polluée par ce genre de créature. La petite dinde pensait gagner, elle pensait avoir une excellente répartie et pourtant, elle se trompait sur beaucoup de point, notamment, en ce qui concernait les enfants d’Anne. En effet, même si sa fille la plus âgée allait sur ses seize printemps, ses petites dernières n’avaient même pas trois ans, ce qui voulait dire, qu’elle ne serait jamais seule, qu’elle aurait encore pour de nombreuses années, des enfants à éduquer.
« Je vois que vous avez répété votre texte pour le connaître par cœur lady Tyburn, mais à moi, on ne me le fait pas. Vous vous dites de noblesse écossaise, mais vos gestes vous trahissent et j’ai vu que vous mentiez dès les premiers instants que je vous ai vu. Vous parvenez peut-être à berner tout le monde avec vos mensonges, mais croyez-moi, je n’en ai pas terminé avec vous, je découvrirai la vérité sur vous. Nicholas est peut-être mort, mais Diane est toujours là, elle n’a pas à subir vos frasques et encore-moi vous voir dilapider la fortune de sa famille. Mais profitez-en tant que vous le pouvez, un jour votre passé éclatera au grand jour. » Lavinia Tyburn allait partir dans ses appartements et Anne tourna les talons pour s’éloigner de la femme enceinte. Plus déterminée que jamais, la duchesse savait que cette fille cachait définitivement quelque chose sous ses airs de filles parfaites et de malheureuse veuve enceinte.
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Sujet: Re: Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew
Quand une vipère crache son venin...♣ Lavinia, Anne & Andrew