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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité.
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MessageSujet: C'est à tes cotés que je me sens revivre | Ron & Duncan.  C'est à tes cotés que je me sens revivre | Ron & Duncan.  Icon_minitimeMer 18 Fév - 17:40
C'est à tes cotés que je me sens revivre.


Ils sont mort il y a tellement d'années.. Tellement d'années. Pourtant, le souvenir de leurs visages reste impérissable. Graver à tout jamais dans ta mémoire. Le sourire chaleureux de ta mère, le regard protecteur de ton père, le rire enjoué de ton frère aîné. Comme ils te manquent. Comme tu aimerais pouvoir les serrer dans tes bras. Comme tu aimerais qu'ils soient encore près de toi.

Ce matin là, tu as seller ton cheval sur un coup de tête, rassemblant le peu d'affaire qui te serait utile. Tu n'avais qu'une envie ; retrouver cette maison, ces terres où tu étais née et revoir leurs tombes. C'était la seule raison qui avait pus te sortir de la chambre dans laquelle tu te terrais depuis des jours. Ils étaient rares les moments où tu doutais de toi et encore plus ceux où tu versais des larmes. Mais leurs absences, sans compter celle de Claude et du reste de ta famille adoptive, te pesais beaucoup trop. Damien était un de tes rares amis et confident. Quelques fois, il arrivait à te réconforter et à te prouver que la vie vaut la peine d'être vécut tel que tu es. Depuis longtemps tu as laissé tomber cette idée. Quel femme pourrait être comme tu es sans recevoir la moindre représaille? Aucune. Ou pas à ta connaissance. Généralement, ces femmes à la beauté céleste sont mariées, jeunes, souriantes, mères pour la plupart. Tu as l'impression que jamais tu ne pourrais leur ressembler sans porter un masque. Sans faire semblant d'être une autre personne qui ne te correspond pas. Tu aimes l'aventure, le voyage, et ta passion est et restera le vol. L'adrénaline, la peur t'éveille au lieu de te tétaniser. Après tout, c'est ainsi que tu as toujours vécu. Certes en tant qu'homme, mais quel différence peut il bien y avoir? Tu ne veux ressembler à personne d'autre qu'à toi. Et ces temps ci, tu as peur de ton corps. Après tout, avant de vivre au près de Damien, tu ne t'étais jamais regarder. Tu te découvres alors pour la première fois. Ces nouvelles longueurs de cheveux que tu laisses pousser sans vraiment savoir pourquoi. Les hanches accentué par ta féminité, cette poitrine généreuse mais que tu t'efforces de garder cacher. Enfin, toutes ces courbes qui attirent le regard des hommes.
Poussant un soupire, tu arranges une dernière fois tes longs cheveux noirs et couvres tes épaules d'une longues capes. Tu poses discrètement sur la commode un mot à l'attention de Damien, espérant qu'il comprendrait ta démarche. Tu le regarde dormir, un doux sourire au lèvre. Tu te penches, écartes quelques une de ces mèches et embrasse son front avant de sortir de sa chambre, puis de la maison, silencieusement. Tu montes sur ton cheval et d'un coup de talon, lui ordonne de partir au galop. Direction ; ton passé.

Après des jours de courses ininterrompu, tu arrives enfin chez toi. Ou plutôt, de ce qu'il reste des décombres brûlés. Dans le jardin repose les stèles de ta famille. Tu restes debout de longues minutes, admirant la terre battus par la pluie. Tendrement, tu caresses la pierre avant de poser un baiser sur tes doigts pour les reposer sur celles ci. C'est là. Alors que tu ne pensais pas avoir à faire face à une telle situation un jour. Monté sur de grands chevaux, des hommes de lois t'entouraient. Ils devaient être au moins dix. Sans doute un peu moins. Mais tu ne t'attardais pas à les compter. Leurs sourires sadiques animaient ta rage. L'un d'eux descendis, l'épée au poing, te menaçant. « Ronny Stewart, plus connu sous le nom de Ron, vous êtes en état d'arrestation pour le nombres incalculables de vols que vous avez commis. », déclara t - il sereinement comme si tu lui appartenais déjà. Tel un vulgaire jouer, prêt à être briser. Rapidement, et alors qu'il ne s'y attendait pas, tu le désarma et le fis tomber à terre. Ainsi maîtrisé, la lame pointé sous sa gorge, tu étais désormais en pleine possession de pouvoir. Un de tes regards leurs suffit pour qu'ils descendent de leurs montures et jètent leurs armes au loin. Tu sauta sur ton cheval et te mis à dévaler les kilomètres au triples galops, troussé par ces hommes de nouveau à ta poursuitent. Ils ne semblaient pas vouloir lâcher prise. Cependant, toi non plus. Alors, arrivant bientôt à la frontière de l'Ecosse, tu décida de faire un petit détours par les Highlands. Là bas, les hauteurs sont escarpées et les cachettes ne manquent pas. Autrement dis, l'endroit rêvé pour les semer. Et comme tu l'avais prédis, ils ne tardèrent pas à abandonné la chasse.

Les jours avaient passés depuis ta folle poursuite. Tu avais préféré te terrer quelques jours, le temps de pouvoir être totalement certaine qu'ils ne t'attendent pas à la frontière. Cela dit, les jours avaient passés et les vivres aussi. Cela faisait plus de quarante huit heure que tu n'avais rien mangé. Mais tu ne perdais pas espoir qu'un convoi puisse passer par là. Et, encore une fois, tu avais raison. A la tombé du jour, tu vis passé un jeune homme, seul. Tu le suivis discrètement sur plusieurs mètres, l’observant attentivement. A la nuit tombé, il fit ce que tout être humain censé ferait, du feu afin de se réchauffer. Tu le vis somnoler pour enfin sombrer dans un sommeil que tu estimais profond. Discrètement, tu t'approcha de son campement. Son cheval faillit trahir ta présence, mais ton amour pour les animaux te sauva. Tu t'approcha de lui, assez lentement, les mains bien apparentes afin qu'il se calme et se laisse approcher. Tu posas doucement une main sur son museau et le caressa de longue minute avant de poser ton front contre le sien. Tu lui offrit même un baisé. Cela fait, tu t'approcha du garçon et le regarda un moment. Il ne semblait pas dangereux. En fait, tu avais remarqué, à force d'observer les hommes de ta famille adoptive, que bercer par Morphée, les hommes ne semble jamais dangereux. Mais presque tous le sont. Tu saisis silencieusement une couverture pour la ramener délicatement sur lui. Après tout, même si tu le volais, cela ne t'empêchais pas de rester fidèle à toi même et tu restais reconnaissante envers les personnes qui t'offraient - de leurs pleins grés ou non - leurs nourritures. Tu t'agenouilla près du sac contenant les vivres et en transféra plus de la moitié dans le tien. Une fois fais, et avant que tu n'es pus refermer celui ci, tu sentis une main se poser sur ton épaule. Ta réaction fut immédiate. Ta position t'offrait le parfait angle pour faucher les jambes de l'inconnu, et évidemment, c’est ce que tu fis. Il tomba à terre et tu le poussa suffisamment fort pour qu'il s'affale sur le dos. Aussitôt, tu grimpa sur son bassin, sortant de son fourreau ta dague et la plaça sous la gorge de l'homme. Ton regard verdoyant se planta dans le sien, attendant la moindre de ses réactions avec attention.


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MessageSujet: Re: C'est à tes cotés que je me sens revivre | Ron & Duncan.  C'est à tes cotés que je me sens revivre | Ron & Duncan.  Icon_minitimeMer 18 Fév - 21:58

C'est à tes cotés que je me sens revivre.


La petite Maggie s’accrocha vigoureusement aux rênes de Dubh, l’étalon à robe noire de Duncan. Celui-ci récupéra la bride en cuir en grondant affectueusement sa plus jeune sœur. Du haut de ses six ans, elle n’avait pas encore tout à fait compris que les chevaux n’étaient pas des animaux inoffensifs, et la monture de Duncan était sans aucun doute l’animal le plus revêche qu’il ait eu l’occasion de monter, c’était sans doute pour cela que Duncan l’appréciait autant, un destrier à la hauteur du caractère taciturne de son maitre. Il mit le pied à l’étrier en flattant l’encolure du cheval et en lui chuchotant des mots en gaélique pour apaiser sa légère nervosité. Dans la cour centrale de Finlaggan Castle, une grande partie de la fratrie Donald s’était donné rendez-vous pour assister au départ de leur frère ainé, qui signifiait son retour à la cour d’Ecosse. Ce n’était pas une grande joie pour celui-ci, mais il devait se plier à cette obligation de mauvais cœur. Il donna quelques instructions par ci, par-là, se pencha pour ébouriffer les cheveux de Margaret et leva les yeux en ciel en bougonnant dans sa barbe, embarrassé, lorsqu’il vit la vieille nourrice essuyer une larme du coin de l’œil. D’un léger coup de talon, il fit faire demi-tour au cheval et s’élança à l’extérieur du château d’abord au trot puis il augmenta progressivement la cadence.

Il lui fallut d’abord rejoindre la terre ferme écossaise, le château du chef du clan Donald étant situé sur l’île d’Islay, et cela lui prit une journée. Ensuite il enchaina plusieurs journées de voyages, ponctués de visites chez des métayers, à la demande de son père. Il faisait de longues journées de voyage et le soir venu, il avait parfois la chance de dormir dans une auberge. Sinon, il installait un camp de fortune à la belle étoile, un peu à l’écart des chemins. C’était la vie telle que l’envisageait Duncan et c’était précisément ce genre d’aventure qu’il aimait. Ses visites chez des métayers du clan avaient allongé son voyage d’une dizaine de jour et il s’en félicitait, peu pressé de rejoindre l’univers engoncé de la cour d’Ecosse à Edimbourg. Le matin du septième jour, il quitta la demeure d’un énième métayer qui l’avait accueilli pour la nuit à sa demande infiniment persuadé que cela serait une journée comme les autres. Les routes boueuses en cette fin d’automne avaient ralenti sa progression, et il ne put atteindre la bourgade où il avait initialement prévu de passer la nuit. Peu gêné par ce contretemps, il installa un camp de fortune dans un renfoncement hors de vue de la route principale et alluma un feu pour combattre le froid écossais, pleinement conscient du risque encouru. Il s’assoupit rapidement, plus fatigué par cette journée qu’il ne l’imaginait.

Ce fut la chaleur de la couverture qui le réveilla. Il ouvrit un œil paresseux, puis en ouvrit un deuxième bien plus alerte en apercevant la silhouette encapuchonnée qui semblait se servir dans son sac de provision. Il se maudit de ne pas avoir gardé son épée à porter de main, mais en bon Highlander qu’il était, il dégagea sa dague de sa ceinture de la main gauche et agrippa l’épaule du malotru de la main droite. Avant de comprendre ce qui lui arrivait, il se retrouva à terre un poids sur la torse et un acier tranchant sous le cou. Un chapelet de jurons gaéliques entremêlés de rire lui échappa. Les jurons paraissaient de circonstance et comme beaucoup d’Highlanders, Duncan se réjouissait toujours d’une altercation, et ne commençait à la regretter qu’une fois celle-ci définitivement perdue. Il remarqua avec surprise que l’intrus ne pesait pas bien lourd et bien que sa prise était ferme, Duncan bénéficiait d’une force physique supérieure et d’une confiance en soi qui ne faiblissait pas, même sous la menace d’une dague posée contre sa gorge. D’un mouvement de genou, il renversa son assaillant, le laissant à terre, se releva et plaça sa botte sur la trachée du voleur. Il exerça une légère pression sur le cou du cambrioleur pour lui signifiait qu’il n’avait pas intérêt à bouger, maintenant que sa victime le dominait de toute sa hauteur.

Seulement à cet instant, il chercha à regarder qui l’avait attaqué, et la surprise se lut bientôt sur son visage, suivit d’un rire léger et ravi. Décidément ce voyage était une aubaine, d’abord il retardait son retour à la cour et en plus il se faisait cambrioler par une femme. Pour une surprise, s’en était une. Il décida que cette jeune femme n’était pas une menace et retira son pied puis d’une poigne vigoureuse la força à se relever. La guettant du coin de l’œil, il s’assura qu’elle ne bougeait pas, elle semblait saisi de surprise face à sa réaction. Il prit en main le sac où elle avait déposé les vivres volées, fouilla dedans pour s’assurer qu’elle n’avait dérobé que de la nourriture et pas une de ses armes. Une fois, la vérification faite il lui rendit assez abruptement le sac en laissant la nourriture dedans. A vrai dire, il avait suffisamment de vivres pour les prochains jours. Il se méprenait et la prenait pour une écossaise, ne se doutant pas un instant que c’était une étrangère. Il lui jeta un coup d’œil et fit un mouvement de tête désapprobateur « Vous avez une drôle de manière de choisir vos adversaires, Madame. De quel clan venez-vous exactement ? ».

Il fouilla dans son propre sac, en sorti une pomme un peu flétrie et se dirigea vers son cheval qui s’agitait depuis que les deux adversaires avaient tirés leur arme, il tirait sur son licol avec impatience. C’était un cheval sombre et imposant, plutôt indiscipliné, que Duncan avait dressé avec l’aide du palefrenier en chef de Finlaggan Castle et qui répondait au doigt et à l’œil à son maitre. Il lui flatta l’encolure et entreprit de le tranquilliser en lui parlant en gaélique. Au fond, il était plus doué pour lier des liens avec sa monture, qu’avec des êtres humains. Il guetta toujours la jeune femme, une main sur le licol de l’étalon, l’autre sur la garde de son épée. « Vous devez avoir un bon contact avec les animaux. Il désigna Dubh. C’est une sacrée tête de mule, celui-ci. » Son accent écossais se faisait parfois entendre lui donnant une voix rude et bourrue, qui ne laissait aucun doute sur ses origines.

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MessageSujet: Re: C'est à tes cotés que je me sens revivre | Ron & Duncan.  C'est à tes cotés que je me sens revivre | Ron & Duncan.  Icon_minitimeJeu 19 Fév - 17:00
C'est à tes cotés que je me sens revivre.


Sans que tu n'ais le temps de voir quelque chose, tu te retrouvais allongé au sol, une botte bloquant quelque peu ta respiration. Et puis, tu vis un sourire étiré le visage de ton attaquant avant qu'il ne te remette sur pied. Il prit ton sac et y jeta un coup d'œil avant de te le redonner. Tu étais si surprise que tu n'eux pas la décence de prendre tes jambes à ton coup. S'éloignant de toi, s'approchant de son cheval, il affirma sereinement que tu avais une drôle de manière de choisir tes adversaires. Puis, il te demanda à quel clan tu appartenais. Cela dit, tu n'y prêta pas attention car sa précédente remarque eux le don de faire bouillir la colère qui montait en toi. Si il y avait bien une chose que tu ne pouvais supporter, c'était bien cela. Le fait qu'un homme puisse se venter d'être plus puissant qu'une femme. Le fait qu'elle soit moins importante et moins débrouillarde. Le fait que cet énergumène puisse se pavaner devant toi sans éprouver le moindre sentiment de peur à ton encontre, simplement parce que tu ne possèdes pas le même sexe. Blessé dans ton orgueil, tu jeta violemment le sac qu'il t'avait rendu près du sien. Tu avais beau être une femme, tu avais certainement plus de fierté que n'importe qui sur cette terre. Puis, sa voix retentis à nouveau, disant que tu devais bien t'entendre avec les animaux pour te faire écouter ou apprécier du sien. Ton regard passa de cet homme à son cheval, sa bride fermement tenu par celui ci. " - Un homme libre restera toujours loyal envers quelqu'un qu'il apprécie, aime, chérit. Un homme torturé obéira à son bourreau afin d'éviter de souffrir à nouveau. Pensez - vous que les animaux soient différent? C'est un cheval fier, qui même loyal peut se montrer distant ou un peu brusque pour désigner son indépendance. C'est loin d'être un mauvais bougre, même lui à besoin d'amour. ". réponds tu d'une voix monocorde dont on pouvait clairement sentir la haine farouche que tu portais à ton interlocuteur. En plus d'être fier, tu étais borné et rancunière au possible. Un caractère peut recommandable pour une jeune femme mais que tu n'échangerais pas pour tout l'or du monde. La nature humaine et la liberté de pensé de chacun te semble le plus beau des trésors.

Après quelques minutes de silence que tu jugeas après réflexion, lourd de ressentiment, tu daigna enfin songer à répondre à sa première question. En fait, tu ne savais pas réellement quoi répondre. Qu'entendais t - il par clan? Tu avais beaucoup voyagé en compagnie de ta famille adoptive sans que jamais on ne fasse référence à un clan quelconque. Mais après avoir fais attention à son apparence, puis à son accent plus prononcé, tu en déduis qu'il était totalement étranger à ton pays. " - Mademoiselle, je vous pris." rectifia tu ensuite, ancrant ton regard dans le sien. Le mariage? Mon dieu, tu ne l'envisageais même pas! Du haut de tes vingt ans tout rond, et quand bien même tu savais que certaine femme se mariait bien plus jeune que toi, tu n'avais pas un jour pensé à appartenir à une autre famille que la tienne. A vraiment y réfléchir, tu ne pensais pas qu'un homme puisse un jour te satisfaire. Tous simplement parce que tu savais que leur égaux et leur sexisme allait t'exaspérer au possible. Qu'aucun ne pourrait vraiment comprendre ton passé plutôt masculin ou même se faire accepté de Claude et de tes frères. Disons même, que tu n'avais jamais embrassé personne et que cette stupide idée t'effrayais plus que de prendre des coups. Derrière ce caractère se cachait la plus timide de toute. En plus de cela, qui disais mariage, disais aussi enfant! Enfant! Enfant de toi Ronny! Un minuscule petit être qui aurait tes cheveux, tes yeux, tes joues, ton front, ton nez, ton menton..Enfin, tout quoi! Toi qui avait été élevé par une bande de voleur, tueur, que pourrais tu bien offrir à cet enfant? Grand dieu non. " - Stewart." réponds tu enfin comme si cela pouvait satisfaire sa curiosité.

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MessageSujet: Re: C'est à tes cotés que je me sens revivre | Ron & Duncan.  C'est à tes cotés que je me sens revivre | Ron & Duncan.  Icon_minitimeJeu 19 Fév - 18:40

C'est à tes cotés que je me sens revivre.


Il haussa les épaules face à sa longue tirade, pas franchement impressionné par le ton haineux qu’elle utilisait pour lui parler. Il estimait donner assez d’affection à sa monture et continua à lui parler doucement en gaélique pour calmer le cheval qui était toujours nerveux. Il s’approcha ensuite du feu, dont il éteint les cendres énergiquement avec les pieds. Il était peu bavard et garda le silence, tandis qu’il s’affairait pour rassembler ses affaires. Il comptait lever le camp très rapidement. Si elle avait réussi à le trouver, il ne doutait pas que d’autres le pourraient aussi. Il était résolu à trouver un autre endroit plus dissimulé dans la nature pour finir sa nuit. Si possible à l’abri du vent qui rendait le froid écossais vraiment glaçant. La brume commençait à se disperser dans la nuit ce qui risquait de refroidir encore le climat. Il aimait plus que tous les Highlands, mais à cet instant précis il dû bien reconnaitre que la météo n’était pas des plus faciles. Le feu s’était éteint en emportant sa chaleur avec lui et Duncan détacha son plaid, cette couverture en laine de tartan qu’il portait jeté en travers de son épaule, maintenu par une broche ouvragée, et le drapa autour de ses épaules pour empêcher l’humidité de pénétrer dans le tissu de ses habits. Il ramassa la besace de cuir où il gardait quelques armes à feu à portée de main et l’attacha à la selle du cheval. Il remit son épée dans son fourreau et passa la sangle par-dessus son épaule. Il réajusta son kilt, s’assura que l’épingle qui le maintenait fermé était bien en place, puis remit la dague à sa place, glissé son la ceinture.
Il avait presque oublié la présence de la jeune femme, persuadait qu’elle était partie du fait de son silence, lorsqu’il l’aperçut en relevant la tête pour s’assurer qu’il n’oubliait rien. Il la regarda, surpris, et allait lui demandait pourquoi elle restait ici lorsqu’elle lui indiqua qu’elle préférait se faire appeler mademoiselle. Il haussa les épaules à nouveau et répondit « Si ça peut vous faire plaisir. » se demandant si c’était là une manière de lui signifiait qu’elle était célibataire. Il s’apprêtait à remonter en selle, lorsqu’elle lâcha un mot sortit de nulle part. Sa voix n’était pas très assurée, comme si elle ne savait de quoi elle parlait. Il la dévisagea comme si il s’agissait d’une demeurée. Quoi Stewart ? C’était le nom du clan des monarques écossais et alors ? Il doutait que cette voleuse fasse partie de cet illustre clan. Il marmonna dans sa barbe, réfléchissant, puis une explication s’imposa à son esprit. Il se rapprocha d’elle et l’observa avec intérêt, même si ce n’était pas facile dans l’obscurité de la nuit, cherchant un signe qui lui aurait confirmé sa nationalité. Il se rappela que sa voix lui avait semblé dénuer d’accent écossais et une lueur de compréhension passa dans ses yeux. « Vous n’êtes pas écossaise, n’est-ce pas ? »
Il en déduisit peut-être un peu trop rapidement qu’elle était anglaise et lui lança un regard interrogatif « Que fait une voleuse anglaise dans les Highlands ? Vous vous êtes perdue ? » C’était un trait d’humour sarcastique, sa voix était pleine d'ironie. Il supposa que Stewart était son nom de famille et que cela n’avait pas la même signification qu’en Ecosse. Il croisa les bras sur sa poitrine et fronça les sourcils « Bon, Mademoiselle Stewart, si vous n’avez pas une explication convaincante, je vais être obligé de vous reconduire à la frontière. Vous êtes sur les terres des Donald et je ne peux pas laisser une hors-la-loi anglaise se promener sur mes terres. » Il soupira et passa une main sur son front, ce n’était pas prévu ça, la frontière la plus proche était à plusieurs jours de marche, ça lui faisait une sacré trotte en plus. Il prit sa voix la plus autoritaire, celle qui lui faisait penser à son père, et déclara « Je vous déconseille de vous échapper, j’aurais tôt fait de jeter à vos trousses mes hommes, et ils connaissent bien mieux la région que vous. En selle ! » Il saisit le cheval de sa jeune intruse par les rênes tandis que lui-même se mettait en selle et la défiait du regard de chercher à s’enfuir.

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MessageSujet: Re: C'est à tes cotés que je me sens revivre | Ron & Duncan.  C'est à tes cotés que je me sens revivre | Ron & Duncan.  Icon_minitimeMer 25 Fév - 16:29
C'est à tes cotés que je me sens revivre.


Tu bouillonnais. S'en suivit une déferlante de conclusions, de menaces et évidemment d'ordres. Tu pouvais supporter bien des choses, mais tu tenais plus que tout à ta liberté. Non pas celle qui t'indique que tu es libre de tes faits et gestes mais bien la liberté spirituelle. Tu as beau être une voleuse, tu respect le libre arbitre de tout à chacun. Et tu ne supportes pas qu'on te le prenne. Tu lança à ce seigneur Donald ton regard le plus noir, celui là même qui aurait pus tuer ils étaient des épées. Tu grimpa donc sur ton cheval sans dire mots. Ton attitude valait tout les dialogues du monde. Et tu n'étais pas vraiment sujette à quelques discussions que ce soit. Encore moins avec un tel homme. Ainsi, durant de longues heures, tu te contentais de le suivre. Ou plutôt, d'ordonner à ton animal de suivre le sien. Le froid était incroyablement intense, tant et si bien que tes pauvres vêtements de voleuses ne suffirent bientôt plus. Tu rabattis ton capuchon sur tes longs cheveux bruns. A plusieurs reprises, tu te sentis obligé de serrer les poings afin de faire circuler ton sang jusqu'au bout de tes doigts que tu ne sentais presque plus. Tes joues, meurtries par le vent, se montraient d'autant plus rouge. Cependant, tu baissais la tête de sorte que sœur Donald ne puisse les voir. Si il y avait bien une chose que tu ne supportais pas que l'on ai à ton égard, c'était bien la pitié.
Bien vite, tu te vis devoirs étouffer les bruits assommant de ton ventre affamé. Cela faisait presque quarante huit heure que tu n'avais rien avalé, rien bu non plus d'ailleurs. Et les conditions climatiques mettaient d'autant plus ton corps à l'épreuve. Tes yeux se fermaient sans que tu ne leur ordonne, te plongeant quelques fois dans un demi sommeil. Ta tête se faisait plus lourd et tu étais désormais certaine que ta température était bien supérieur à la moyenne. Tu te retiens encore une heure, trop fier pour demander une halte. Mais, alors que tu reprenais une inspiration, le souffle te manqua et tu tomba de ta selle. Ton crane heurta une pierre, entaillant ton front tandis que tu plongeais irrévocablement dans un sommeil agité.

Tu ne savais combien de temps tu avais dormis, mais lorsque tu daigna enfin ouvrir les yeux, il faisait enfin jour. Le soleil brillait au plus haut mais tu ne trouvais personne autour de toi. Peut - etre t'avait il enfin abandonné. Triste euphémisme. Tu vis, en tournant la tête, son animal accroché à une branche d'un arbre. Par conséquent, tu en déduisis qu'il n'était certainement pas très loin. En te relevant, tu faillis perdre à nouveau conscience. Reprenant une respiration plus ou moins normal, tu te força à te mouvoir de façon plus lente et réfléchis. Une fois debout, tu remarqua la précense d'un petit étend près du camp établi. Un coup d'œil t'assura qu'il n'était pas là, ni caché, ni apparant, donc partis. Tu retira tes vêtements un part un, les plongeant dans l'eau et les mettant par la suite à sécher. Puis, tu dénoua tes longs cheveux et entra dans l'eau. Sa fraicheur raviva tes sens et t'aida à faire fuir totalement la fièvre. Tu fis quelques brasses, t'abandonnant à la sécurité que te procurait les bras cristallin. Tes cheveux mouillés collait à ton dos, ton cou, ta poitrine, cachant presque ton corps tout entier lorsque tu te levais un peu trop. Ton cheval ne se fit pas prier pour se jeter à son tour à l'eau. Tu as toujours été très complice avec ton animal. Tu prend soin de lui, il prend soin de toi. C'est ainsi que cela fonctionne. Amusé, tu l'éclaboussa tout en riant. Il se leva sur ses pattes arrières et retomba lourdement ses sabots dans l'eau, t'éclaboussant à ton tour. Tu leva les mains vers lui et l'entoura tendrement, baisant le bout de son museau. " - Ca va ca va tu as gagné j'ai compris!".
Soudain, alors que tu pensais enfin pouvoir sourire sans te cacher, ton compagnon se retourna, de sorte à faire face à la rive tout en cachant ton corps nue. Ton regard se plongea dans celui de l'homme qui te fixait. Donald. A cet instant, tu trouva ridicule de ne pas connaitre son prénom. Tes joues prirent une teinte rosé tandis que tu avançais, caché derrière ton cheval. Tu ne lui adressa pas un regard, prenant le seul et unique couverture que tu avais réussi à garder durant ta folle course avec les hommes de lois anglais. Tu couvris ton corps, tressa maladroitement tes cheveux sans pour autant les attaché, simplement pour qu'ils sèchent plus facilement. Tu sortis de ton sac un corset que tu enfila, puis un pantalon. Ainsi vêtu, tu mettais clairement en jeu tes avantages féminins. Chose que tu détestais par dessus tout. Mais tu n'avais que cela, ou du moins, jusqu'à ce que tes vêtements soient complètement secs. Tu plaça sur tes épaules ta cape, coupant tes bras du froid et dénoua tes cheveux. Fin prête, tu finis par t'approcher, timidement. Sans pour autant croiser son regard, tu croisa les bras contre ta poitrine. " - Merci.. d'avoir pris soin de moi. ". Il est vrai que tu étais un tant soit peu reconnaissante envers lui. Il aurait très bien pus te laisser mourir au bord d'un sentier. Il n'en a rien fais.

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MessageSujet: Re: C'est à tes cotés que je me sens revivre | Ron & Duncan.  C'est à tes cotés que je me sens revivre | Ron & Duncan.  Icon_minitimeSam 28 Fév - 19:47

C'est à tes cotés que je me sens revivre.



Ils traversaient un bois, lorsque la chute de cheval le surprit. Pris de court, il s’arrêta en grommelant et mit pied à terre pour ramasser la malheureuse. Il marmonnait dans sa barbe, saluant le ciel pour ce formidable cadeau que de se retrouver avec une hors-la-loi qui ne tenait pas en selle sur le dos. Il s’approcha de la silhouette affalée sur le sol et la blessure qui lui barrait le front lui arracha à nouveaux quelques imprécations bien senties. Une fois hors de la cour, Duncan ne prenait pas soin de surveiller attentivement son vocabulaire et c’était même jubilatoire de penser aux regards scandalisés que lui auraient valu ces jurons à Edimbourg. Il la souleva et posa le corps en travers de la selle puis se mit en recherche d’un endroit où se reposer.

Il lui fallut parcourir une bonne trentaine de minutes avant de trouver un endroit plus ou moins adéquat. Par chance, il avisa un étang qu’il utilisa pour nettoyer avec les moyens du bord la plaie que la jeune s’était faite en tombant. Il constata avec soulagement que c’était en réalité plutôt superficiel. Plus de peur que de mal. Le jour commençait à poindre, elle il voulut profiter de la semi-obscurité pour se reposer. Il s’endormit sur une seule oreille, l’arme au poing et effectua une courte sieste de quelques heures.

A son réveil, le jour était avançait et il constata que sa compagne de fortune dormait encore. Il s’éloigna un peu du campement pour trouver de quoi faire un feu. Le jour était certes plus chaud que la nuit, mais l’hiver écossais n’en demeura pas moins rude. C’est armé de petit bois sec qu’il revint vers la clairière. La scène qu’il surprit le pris de court et son visage se ferma. Certains rougissent, d’autres balbutient, cachant sa gêne, Duncan détourna la tête et déposa le bois avec le plus grand fracas possible pour annoncer sa présence. Il releva ensuite les yeux et se retrouva face à face avec sa jeune voleuse. Avec l’impression désagréable d’être pris la main dans le sac il se retourna pour lui laisser de l’intimité et s’accroupit en s’affairant pour démarrer le feu. Distrait, il dut s’y reprendre à plusieurs fois avant que la flamme n’accroche suffisamment au bois. Il rangea ensuite le briquet à silex et tout l’attirail dans une des sacoches de son cheval, puis passa ses mains au-dessus du feu avec un soupir de contentement.

Il remarqua que la dénommée Stewart s’approchait de lui et accueillit avec une certaine surprise ces remerciements. Il y répondit avec un haussement d’épaules et quelques marmonnements qui signifiait plus ou moins « de rien » puis lui fit signe de prendre place à ses côtés. « Vous sentez-vous mieux ? ». Il tira d’une sacoche des victuailles et les partagea avec elle. Lui jetant un coup d’œil, il détailla sa tenue en se disant qu’il n’avait jamais vu de femme accoutré pareillement. Même dans les régions les plus reculées des Highlands, il n’avait jamais connu que des femmes en robe. Bien que les dames de la cour aient souvent un faible pour les vêtements qui mettaient en valeur leurs courbes féminines, il trouvait que dans le cas présent, c’était fort embarrassant, du fait de leur proximité et de leur tête à tête. Il s’abstient cependant de commentaires, dissimulant sa surprise par d’autres questions, formulés de manière courtoise ce qui jurait avec son ton bourru et son accent écossais. « Oserais-je demander votre nom et la raison de votre présence sur les terres écossaises ? » .

Le feu répondait une chaleur diffuse qui chassait tant bien que mal le froid. Il sortit une flasque de whisky et en but quelques gorgées. L’alcool lui donna une impression de chaleur et il le tendit à la jeune fille qui lui semblait tout bonnement frigorifiée. Il se défit de son plaid et le lui tendit à la suite. Son geste lui paraissant à lui-même un peu étrange il le justifia tant bien que mal « Je ne tiens pas à transporter un cadavre gelé. » expliqua-t-il, puis se trouvant un peu trop bourru, il essaya d’adoucir ces propos : « Vous avez l’air frigorifié, vous devriez amener vos vêtements prêt de feu, ils sècheront plus vite. ».
Il devait battre des records personnels d’élocution dans la catégorie « discourir avec une parfaite inconnue » lui qui était d’habitude peu éloquent en présence de nouvelles connaissances. Le silence qui régnait autour d’eux le mettait plutôt mal à l’aise et il cherchait désespérément à troubler les trous alors même qu’habituellement il jouait de ce même silence pour indisposer les gens de la cour. Réalisant qu’il n’avait jamais décliné son identité, il se présenta « Duncan Donald of Isle ».


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