Archibald Campbell

« To be a legend, you've either got to be dead or excessively old! » TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Archibald Campbell AGE ♦ 23 ans. DATE DE NAISSANCE ♦ 1er septembre 1532. ORIGINE ♦ je suis né et je mourais sous le chardon. SITUATION FAMILIALE ♦ Fils du comte d'Argyll, j'ai un demi frère et je suis marié à la bâtarde de Jacques V, Jane Stuart. MÉTIER ♦ Politicien et futur comte d'Argyll. GROUPE ♦ Les étrangers CRÉDITS ♦ Jamandstuff &. Mari-Jane LE JOUEUR PSEUDO ♦ Serindë (encore est toujours) AGE ♦ Toujours 22 :O. OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Ouf c'est une looooongue histoire. TON AVATAR ♦ Iwan Rheon. VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Historique oui.

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ Je suis protestant et je le clame haut et fort. Les changements religieux en Angleterre sont tout bonnement catastrophiques. Cette femme est folle, je ne vois pas d'autre explication à sa décision ridicule de ré-instaurer la fois catholique A-t-elle aussi peu de respect pour la mémoire de son puissant père. C'est le travail de toute une vie qu'elle est en train de détruire. Cette femme mériterait la camisole de force avec son chien de Gardiner. Oh bien sûr je ne vais pas dire cela à voix trop haute à sa cour, je ne suis pas fou. Mais je prie pour l'Angleterre et son salue, car vu comme c'est parti je crains le pire. Cela dit, je suis plus intéressé par ce qui se passe dans mon propre pays, là aussi c'est un désastre sans nom. Nous sommes gouvernés par la France ! Cela donnerait à l'importe quels écossais fiers de l'être des envies d'assassinat.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA REINE D'ANGLETERRE? ♦ J'ai déjà évoqué très rapidement mes pensées concernant la Reine Mary Tudor, mais m'étendre à ce sujet ne me gène point cela me détend en vérité. Cette femme est incompétente, idiote et totalement irrespectueuse de la mémoire de son respecté père, lui qui a tant fait pour sortir l'Angleterre de l'ignorance. Je pense que le pauvre se retourne dans son tombeau et regrette de l'avoir réinsérée dans sa succession. Tant de travail balayer… Mais parlons de sa personne. C'est une vieille femme peu attirante et qui n'a toujours pas enfanté. Son ventre doit être froid comme la mort. Même si elle dit, être enceinte, je doute d'un être puisse vivre à l'intérieur d'une femme aussi froide.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA PRESENCE DES ESPAGNOLS EN ANGLETERRE ET DU MARIAGE DE LA REINE ? ♦ Selon moi l'Angleterre avec Mary au pouvoir desserre l'Écosse alors son mariage vous voyez… Non mais je suis contre bien entendu, Philippe est l'un de ses catholiques extrémistes prêt à faire n'importe quoi pour rétablir la « vraie » religion, partout où il va, donc forcément je me sens quelques peu menacé par cet homme et tous les Espagnols qui l'accompagnent. Si je pouvais éviter de me faire brûler vif cela me va tout aussi bien. Je n'aime pas mentir sur mes croyances. Je mens sur presque tout le reste mais j'ai du mal à mentir sur Dieu ce qui fait que la question de la religion peut me mettre mal à l'aise.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Si j'agis dans l'ombre ? Oui bien entendu mais rien à voir avec la Reine d'Angleterre, en réalité j'agis en Écosse, contre la régence de Marie de Guise. Je suis ouvertement contre le fait qu'elle s'autorise à gouverner le pays en attendant que la « princesse » soit assez grande. Princesse qui n'a jamais vécu en Écosse soit dit en passant. Comment peut-on gouverner un pays si on n'y a jamais vécu ? Lorsque Mary Stuart arrivera, elle n'aura que peu d'amis et il sera fort difficile pour elle de se faire aimer et surtout craindre… Personnellement, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour faciliter l'accession au trône de James Stuart. Certes c'est un bâtard, mais il connaît les écossais et en plus il est protestant.

La force du chardon

Je suis né lors d'une journée particulièrement chaude, d'après mes nourrices. J'ai vu le jour le premier septembre de l'an 1532, ma mère faillit ne pas survivre à ma venue dans ce monde. Il paraît que j'ai été un bébé très difficile, pour l'accouchement d'une part, mais aussi par la suite. Je pleurais beaucoup et mes cris raisonnaient à travers la demeure de mon père le rendant presque fou. C'est tout ce que je sais sur ma petite enfance, peu de gens aiment se rappeler cette période, il semblerait que j'étais si insupportable que plusieurs personnes au service de mon père ont demandé leurs congés. Cela peut, peut-être expliquer mon fort caractère actuel.

J'étais le premier fils de mon père, ce qui signifiait que sur mes épaules, reposait l'avenir de du plus puissant clan d'Écosse. Le patriarche n'avait de cesse de me le répéter, à chaque fois que je souhaitais agir comme les enfants de mon âge. Un enfant doit aimer son père, c'est dans la nature, pourtant, je ne suis jamais parvenu à l'aimer. Il m'effrayait étant enfant et à agit de façon monstrueuse avec ma mère. C'était un homme grand avec une carrure imposante et une voix tonitruante. De plus, il n'a, aussi loin que je me rappelle, eut aucun geste d'affection pour moi, alors que j'étais un garçon et premier né qui plus est. Secrètement je pense qu'il fut soulagé d'avoir un mâle, mais cet homme était incapable d'éprouver de réels sentiments, pour personne.

J'ai grandi, sans quitter Argyll… Ma mère était une femme pieuse, vraiment très pieuse. Je suppose que la religion a put l'aider à tolérer les infidélités et les coups de mon père, qui était loin d'être discret dans ses agissements. C'est aussi pour cela que je n'ai jamais vraiment réussi à l'aimer comme un fils aime son père. Je voyais ma mère, la femme que j'aimais plus que tout au monde souffrir à cause de lui, ce qui me rendait fou de rage, mais je n'ai jamais osé montrer mon mécontentement et ma tristesse par rapport à ses agissements. Lorsque j'eus neuf ans, ma mère tenta de mettre au monde mon petit frère, sans y parvenir. Elle mourut en couche avec le bébé. Heureusement, d'ailleurs que l'enfant n'ai pas survécu, je lui aurais fait payer toute sa misérable vie la mort de cette femme si incroyable. J'eus énormément de mal à lui dire au revoir et encore aujourd'hui le sujet de ma mère est un sujet que je préfère éviter. Vous vous doutez donc de ma réaction lorsque, six mois après la mort de Lady d'Argyll, mon père s'est remarié... Je l'ai tout de suite détestée, car, elle prenait la place de ma reine. Celle qui était, depuis ma naissance, le centre de mon univers.

A peine un an après la mort de celle qui était tout pour moi, l'autre femme avait déjà enfanté un fils, un bâtard à mes yeux. Ce petit être tout rouge qui hurlait comme un cochon qu'on égorge me répugnait et si dieu m'en avait donné la force je l'aurais tué dans son sommeil en l'étouffant avec un oreiller. Je n'aurais plus eu à subir ses gémissements incessants. Malheureusement je n'avais que dix ans et mon paternel parvenait encore à m'impressionner à cet âge-là. J'ai donc décidé de ne plus m'intéresser à cette famille. J'ai pris la décision, de devenir meilleur comte d'Argyll qu'il ne le serait jamais. C'était moi l'héritier de ce comté et afin de m'assurer qu'il ne change pas d'avis je voulais le rendre fière, voir impressionné par mon intellect et mon habilité au combat.

J'ai donc commencé à travailler très dur, tous les jours de l'année, qu'il vente qu'il pleuve qu'il neige ou que la chaleur soit étouffante, je travaillais. Les arts de la guerre, l'équitation, la joute, le jeu de paume et d'autres encore. J'ai appris à lire en latin en anglais et en français et je parle couramment le français en ayant également une base conséquente d'espagnol. J'ai appris la géographie, l'histoire et les mathématiques. Mais lorsque j'eus quinze ans je demandai à mon précepteur de m'instruire sur la politique du Royaume ainsi que sur le fonctionnement des Royaumes voisins, je pense qu'il est important pour un homme du clan Campbell de connaître ces choses s'il veut entrer dans l'Histoire. J'avoue que je n'aurais jamais cru que la politique puisse à ce point-là me passionner. Je voyais cette pratique comme un jeu d'échec géant. Cela demandait de la finesse et une aptitude au mensonge si l'on voulait parvenir à nos fins et j'aimais l'idée de jouer. Je pus enfin comprendre pourquoi l'Écosse était divisée depuis la mort tragique de notre bon roi James Stuart le 5ème.

C'est plus ou moins à cette même époque dans les années 1546 ou 47 que mon précepteur osa mettre entre mes mains un ouvrage d'un dénommé Calvin et un autre de Luther. Ses deux hommes avaient des propos cinglants contre la religion catholique. Mais j'avoue que depuis la mort de ma mère, mes croyances ont été quelques peu ébranlées. Elle qui était si pieuse pourquoi Dieu ne l'a-t-il point sauvée alors qu'elle le servait avec tant d'ardeur ? Grâce à ces livres, je me rendis compte que je n'en voulais pas à Dieu, mais aux prêtres et au fait qu'ils l'ont regardés agoniser sans rien dire. Le catholicisme n'est qu'une façade. Le roi Henry d'Angleterre l'avait compris et il avait fait en sorte que son pays puisse embrasser la vraie religion. Mon dieu comme l'Écosse aurait besoin d'un souverain tel que lui.

J'ai donc, dès mes seize ans, intégré des groupes protestants, c'est grâce à eux d'ailleurs, que j'ai appris que l'ainé des fils de feu notre bon roi était un protestant et qu'il lorgnait sur le trône, ce qui est son droit le plus strict quand on y pense. Un bâtard bien écossais vaut mieux qu'une régence française, non ? Lorsque le roi est mort je n'avais que dix ans et je devais faire face à mes propres ennuis concernant mon père et ma belle-mère de l'époque et puis très sincèrement qu'est-ce qu'un enfant de dix ans entend à ces choses-là ? Cependant, maintenant que je suis un homme particulièrement ambitieux et prêt à tout pour que l'Écosse puisse devenir une grande puissance européenne je comprends à quel point la régence de Marie de Guise est une aberration, surtout que sa fille, « héritière légitime » ne fait même pas son éducation en Écosse, mais en France. Comment peut-on gouverner un peuple si l'on ne le connaît pas ? Marie Stuart aura peut-être le soutien de sa mère et celui des Français, mais jamais elle entrera dans le cœur des Écossais. James, lui, a grandi parmi nous. Il connaît nos coutumes, nos légendes et nos croyances. Il aime l'Écosse, c'est un homme et il est protestant.

J'apparais pour la première fois à la cour en 1550 alors âgé de dix-huit ans. J'y rencontre enfin le comte de Moray et lui fait part bien rapidement de mon soutien et du soutien de mon clan (enfin encore celui de mon père officiellement). Trois ans plus tard, je parviens à convaincre mon père, justement, d'organiser un mariage entre Jane, la demi-sœur de James et moi-même. Je ne l'avais jamais rencontrée personnellement, mais, ce mariage n'ai pas censé être un mariage d'amour c'est avant tout politique et stratégique. Je suis l'héritier du plus puissant clan d'Écosse et elle, elle est fille de roi, ce mariage ne peut être que bénéfique, pour nous deux.

Le 1er juillet 1553, est jour de mes noces. C'est ce jour-là que la jeune fille me fût officiellement présentée. Dans les premiers mois je fus fasciné. Elle est d'une rare intelligence et je me rends compte que parler avec elle devient plus un plaisir qu'une corvée. Et puis elle possède un caractère bien à elle que je trouve plutôt séduisant. Cependant, mon héritier tardait à venir et cela émoussait quelques peu ma patience et je finis par m'adonner à d'autres plaisirs, la laissant la plupart du temps seule. Ne venant que pour faire ce que j'avais à faire afin de concevoir un enfant. Le reste du temps je le passais soit en compagnie de l'une de mes maîtresses soit en compagnies d'hommes, qui comme moi, souhaitent voir Marie de Guise choir de sa position de régente.

En septembre 1554, ma femme réussit à perdre l'enfant qui avait eu tant de mal à grandir en elle. Ses entrailles sont devenues un cimetière. Mon rêve d'héritier venait de s'étreindre. Cependant, elle restait la demi-sœur de James et portait le nom de Stuart ce qui restait considérablement important. Mais comment pourrais-je l'aimer, alors qu'elle est incapable de mettre au monde un enfant ?

A cette même période, je fus tenu éloigné de la cour, ce qui ne m'empêche pas de continuer de comploter contre Marie de Guise et sa fille. Je me rends aussi souvent en Angleterre où je soutiens Elizabeth dans son accession au trône d'Angleterre. C'est une énorme crise qui sévit en ce moment dans nos deux pays. Mais l'Écosse triomphera du mal et retrouvera sa splendeur d'autrefois. Je suis prêt à mourir pour cela !

Félicitation!

Et voilà, tu es validé et pour toi une longue aventure commence, pour commencer à jouer avec nous, il va falloir travailler un peu et faire votre fiche de lien et de rp [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], comme ça tu auras le grand bonheur de te faire harceler par les membres du forum.

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