Anne Seymour

« une citation de la mort qui tue. » TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Anne Seymour AGE ♦ 17 ans DATE DE NAISSANCE ♦ 6 mars 1538 ORIGINE ♦ Anglaise SITUATION FAMILIALE ♦ Veuve de John Dudley fils MÉTIER ♦ Écrivain GROUPE ♦La noblesse anglaise CRÉDITS ♦ Écrire ici. LE JOUEUR PSEUDO ♦ Mario AGE ♦ 20 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Par PRD TON AVATAR ♦ Emma Watson VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Personnage historique

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ Ma mère m'a toujours enseignée la religion protestante durant mon enfance et mon adolescence. Je suis d'ailleurs en accord avec les principes de la réforme religieuse commencée par Henri VIII. Cependant, les derniers événements mettant à feu et à sang l’Angleterre m'ont démontré à quel point les principes d'amour énoncés par Dieu sont fragiles. Lui qui commandait aux hommes de s'aimer, c'est en son nom que le sang coule. De ce fait comment voulez-vous que le mot de religion ait encore quelque valeur à mes yeux ? Je me suis faite catholique pour échapper aux massacres mais je n'en ai que le nom.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA REINE D'ANGLETERRE? ♦ Mary Ière est celle qui m'a délivrée des Dudley et qui a puni justement ceux qui ont entraîné mon père jusqu'à l'échafaud. C'est principalement grâce à elle que j'ai pu retrouvé ma liberté. De ce fait, je ne peux que lui être infiniment dévouée. Les massacres protestants du début de son règne entachent certes sa réputation mais selon moi, elle n'a guère le choix si elle veut imposer son autorité et sa présence à la tête d'un royaume d'Angleterre en reconstruction.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA PRESENCE DES ESPAGNOLS EN ANGLETERRE ET DU MARIAGE DE LA REINE ? ♦ Selon moi, la Reine aurait pu faire un meilleur choix concernant son mariage et par conséquent l'alliance avec l'Espagne. Les quelques espagnols que j'ai pu croiser m'ont semblé fanatiques et dangereusement dévoués au pape et à la religion catholique. Je crains que cette radicalisation traverse les mers pour s'installer en Angleterre à travers le mariage de Mary Ière avec le futur Roi d'Espagne. Espérons que la Reine ne sombre pas dans ces extrémités...

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Comme je l'ai dit précédemment, je n'ai de catholique que le nom. Bien qu'ayant reçu une éducation protestante, les dernières années ont été témoin de la bêtise des Hommes et de la fragilité de la religion. Je ne comprends pas comment il est possible de s’entre-tuer autour d'un même Dieu ayant commandé aux hommes de s'aimer. Tout cela remet en cause les principes et les valeurs que mes parents m'ont véhiculé mais par dessus tout cela remet en cause mes propres convictions. Ainsi, je ne serais pas prête à agir, pour le camp qui m'a offert ma liberté comme pour le camp donc je connais les doctrines depuis mon plus jeune âge.

Anne, ou l'histoire de la jeune rêveuse qui veut devenir grande

Des éclairs fendent l’horizon,
Un bruit sourd s’épand dans le ciel,
La peur s’installe mais prions,
L’arrêt de ce dessein cruel.

Un soupir s’échappa de ma bouche. Mon regard fixait ces quelques lignes, figées sur un papier vierge, trop blanc, trop pur pour recevoir ce qui lui était destiné. Ainsi commencerait mon nouveau poème, dédié aux récents évènements mettant à feu et à sang notre belle Angleterre.

Mon nom est Anne Seymour, comtesse de Warwick, fille d’Edward Seymour et d’Anne Stanhope, enfant du couple le plus puissant des dernières années, cousine de feu Edward VI, humaniste et écrivain à ses heures perdues. Je naquis en l’an 1538 au sein de la demeure familiale. Considérée comme l’aînée de la famille, après le décès de mon frère en 1539, j’eus toujours à cœur d’être exemplaire aux yeux de ma fratrie et de les protéger avec amour et bienveillance. Mes parents me donnèrent une éducation humaniste et digne d’un enfant royal. J’eus très tôt un goût fort prononcé pour la littérature et l’écriture. Ma mère m’encouragea à écrire mes propres vers et à partager cette passion avec mes frères et sœurs. Mes jeunes sœurs étaient particulièrement sensibles à cela, si bien que lorsque nous fûmes en âge de créer une œuvre, Margaret, Jane et moi-même composâmes un recueil de 103 couplets sur la tombe de Marguerite de Valois. Consécration suprême, le couple Seymour décida de l’éditer et de le publier à Paris. Cela nécessita de nombreux voyages entre la capitale française et Londres. Lors de chacun d’entre eux, mon père m’emmena. Je découvris donc un autre pays, la France, que j’appréciai aussitôt. J’aimais cette culture et cette nation, mettant un poing d’honneur aux apparences et à l’image qu’elle renvoyait sur autrui. Bien que cet aspect étant en profond désaccord avec l’éducation humaniste que je reçus durant mon enfance, il fallait être bien difficile pour ne pas être émerveillée par les fastes et les éclats de la cour française. J’eus donc une enfance et une adolescence des plus heureuses, aspirant l’amour de ma famille et celui de la littérature.

Tout bascula en 1550. Ma famille possédait alors beaucoup de pouvoir, mon père étant le Lord Protecteur du jeune roi Edward VI et ma mère étant alors considérée comme la femme la plus puissante du royaume. Les évènements s’enchainèrent très rapidement sans que je n’eus le temps de les voir venir. Tout d’abord il y eut la tentative de coup d’état de mon oncle Thomas Seymour et sa décapitation. Cette exécution m’affecta profondément car elle remettait en cause l’idée que je me faisais de la famille. En effet, je pensais à l’époque que les liens du sang étaient indestructibles et conçus de telle sorte qu’il était impossible de trahir un frère ou un cousin. Je pensais qu’un serment inviolable liait deux parents, à plus forte raison des frères. Naïve et idéaliste, je pris vite conscience de ce qu’il en était en réalité. Cette condamnation et des mesures d’austérités décidées par mon père conduisirent à sa chute mais aussi aux jours les plus noirs de ma vie. En totale disgrâce, mon père décida de me marier à John Dudley, le fils du nouveau Lord Protecteur. Après la trahison de mon oncle, voici la trahison de mon propre père ! Je vécus très mal cette annonce mais ne dis rien, devant obéissance au Lord Seymour et ayant parfaitement conscience qu’il s’agissait de restaurer le prestige de ma famille au sein de la cour. Au fond de moi, j’étais dévastée. Tout ce en quoi je croyais, tout ce que m’avaient appris mes propres parents, mon propre père, n’étaient que des belles paroles et du vent. Vint alors le temps du mariage et du départ du foyer familial. Je devais laisser derrière moi la famille Seymour. Les Dudley n’étaient finalement pas si différents de nous. Au fond, il faut dire que nous avions reçu la même éducation avec John, de ce fait nous partagions le même point de vue sur de nombreux aspects. Peut-être cette ressemblance a-t-elle été la source des conflits et de la rivalité entre nos deux familles ? Il n’y avait qu’une place de Lord Protecteur et deux figures pour emplir ce rôle. Mais passons, j’étais tellement haineuse envers cette famille qui m’avait tout pris que je ne me montrai pas comme la plus exemplaire des épouses. A vrai dire, je ne cherchais même pas à faire l’effort d’appliquer ce que l’on m’avait enseigné, je m’enfermai plutôt dans ma bulle. Je m’imaginais un monde dans lequel la perte de ma famille, ma perte, était due aux Dudley. Je me réfugiai alors dans l’écriture, dénonçant à ma manière ces injustices au travers de poèmes cinglants. J’écrivais sans cesse à mes parents, je les priais pour qu’ils viennent me chercher mais aucune réponse ne m’était retournée. Je demandai alors à mon époux ce qu’il en était, c’est alors qu’il me déclara d’un ton léger - je l’avais peut-être mérité il faut dire - qu’ils avaient tous deux été emprisonnés pour haute trahison et que mon père serait prochainement exécuté. Cela faisait près de trois semaines qu’ils étaient à la Tour et l’on me l’avait caché ! L’exécution de l’ancien Lord Protecteur survint quelques jours plus tard. Je tombai malade de tristesse, la vie n’avait plus aucun sens pour moi. Les heures passaient, les jours passaient, les semaines passaient mais ce n’étaient que des ombres.

En juillet 1553, plusieurs évènements mirent les feux aux poudres. Tout d’abord mon cousin Edward VI s’éteignit, laissant une Angleterre déchirée plus que jamais entre protestants et catholiques, les deux religions voulant une Reine de leur confession à la tête du royaume. Jane Grey, protestante, fut déclarée héritière du trône mais c’était sans compter sur l’acharnement et la détermination de la catholique Mary Tudor. Les Dudley étant les premiers à soutenir Jane Grey, lorsque Mary Tudor fut couronnée, ils furent emprisonnés et John Dudley père décapité. Bien qu’étant l’ennemie jurée des Dudley, je ne parvenais pas à ressentir du soulagement car j’étais alors plus seule que jamais et désormais sans famille. Fragilisée par les évènements de ces dernières années, je réalisai à peine lorsque ma mère fut autorisée à me voir et qu’elle me prit dans ses bras pour la première fois depuis des années. Elle venait de briser les barreaux de la prison dorée dans laquelle j’avais été enfermée. De retour à la maison, j’eus du mal à retrouver les habitudes que j’avais dans mon ancienne vie. J’étais toujours Anne Dudley après tout ! Malgré l’écriture, malgré l’amour de ma mère, malgré la présence de mes frères et sœurs, je ne pouvais m’empêcher de penser à mon père et de détester un peu plus les Dudley. J’eus vent que ma mère projetait d’assassiner mon mari. J’approuvai le geste - cette mort me conduisant enfin jusqu’à cette liberté, si chère à mon cœur - mais je n’eus pas le temps de m’interroger davantage. Son corps fut retrouvé quelques jours plus tard, sans vie.

Mon nom est Anne Seymour, comtesse de Warwick, fille de feu Edward Seymour et d’Anne Stanhope, enfant d’un couple disgracié, cousine de celui qui signa l‘arrêt de mort de mon père, veuve de John Dudley qui n’avait pour principal tort que d’être l’époux d‘une Seymour, humaniste aux idées brisées mais toujours écrivain à ses heures perdues.

Félicitation!

Comme je te l'ai dis par MP, ta fiche est parfaite, tu as très bien compris Anne et les Seymour J'ai hâte de pouvoir RP avec toi

Et voilà, tu es validé et pour toi une longue aventure commence, pour commencer à jouer avec nous, il va falloir travailler un peu et faire votre fiche de lien et de rp [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], comme ça tu auras le grand bonheur de te faire harceler par les membres du forum.

Par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], tu peux aussi faire une demande de rang et d'habitations, bah oui être SDF, c'est pas toujours drôle surtout à l'époque

Si tu veux, tu peux créer un ou des scénarii, pour faire une famille, des amis, un compagnon ou une compagne, ça se passe par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]!

Après tout pour bien commencer sur le forum, tu peux tout aussi bien passer par le flood et les jeux, c'est la meilleure porte à prendre pour une meilleure intégration [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] et voici le flood de ton groupe : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Maintenant tu sais tout sur tout et ton aventure à Londres peut parfaitement commencer