❧ EVENT n°15 ♣ L'Angleterre attend son héritier

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 11/09/2012

Event n°15

Avril 1555 ♣ Le 17 avril 1555, la princesse Elizabeth Tudor fit son entrée dans Londres. Depuis août 1554, la cour avait été privée de sa princesse, qui fut accueillie dans la liesse populaire. Au tout début du mois, la princesse avait reçu une lettre provenant de la reine, qui lui signifiait de se présenter à Londres, pour assister à la fin de ses couches. Enjouée, mais à la fois le cœur serré, Elizabeth quitta Woodstock dans l’Oxfordshire, pour Londres, avec tout son équipage et elle se rendit à Hampton Court, où on lui avait attribué de luxueux appartements.
Les jours s’écoulaient, Elizabeth reprenait ses habitudes à la cour, comme si elle l’avait quitté hier. De nouveaux visages étaient apparus, d’autres n’étaient plus présents, comme à chaque fois qu’elle venait après un long séjour à la campagne. Après Woodstock, elle revoyait du monde. La princesse avait repris des couleurs et parfois, on pouvait lui arracher un sourire des lèvres.
Elizabeth s’était rendue dans les appartements de la reine, à sa demande. Elle constata la grossesse, les rondeurs qui prouvaient qu’il y avait vraiment un enfant, retirant les doutes qu’elle avait pu avoir, suite à quelques rumeurs. Il semblerait qu’un héritier, qui allait prendre sa place dans la succession était bien en chemin. Elizabeth avait souri face à la joie de son ainée, elle lui avait présenté ses vœux et ses prières quant à l’achèvement de cette grossesse, mais au fond, elle détestait cet enfant qui serait l’œuvre du catholicisme et qui condamnerait à jamais la réforme instaurée par Henry VIII.

C’était le printemps, un temps agréable venait de s’installer sur l’Angleterre, rendant l’atmosphère paisible, propice à la naissance d’un futur héritier, qui en ce 28 avril n’était toujours pas arrivé. Les médecins rapportaient que cette naissance était imminente, des messes étaient célébrées pour donner de la force à la reine. Le roi Philippe de son côté ne semblait pas croire qu’il serait père, ce qui étonnait grandement Elizabeth.
Lors de cette journée du 28 avril, il faisait un temps doux dans les jardins de Hampton Court. Tandis que toute la cour attendait l’arrivée de l’héritier tant attendu, la princesse Elizabeth avait pour tâche de divertir les courtisans qui s’impatientaient.
Ainsi, pour faire passer l’après-midi, la jeune femme avait organisé des jeux et des animations, pour divertir tout ce beau monde. Les serviteurs passaient avec des plateaux, distribuant nourriture et vin aux courtisans et dans chaque recoin du jardin se jouait de nouvelles intrigues, puisque la plupart des personnes présentes étaient toutes protestantes. Le tir à l’arc avait attiré les détracteurs de la reine. La petite pièce de théâtre, jouée exclusivement par des hommes, avait conduit d’autres personnes au chuchotement pour commenter la prochaine naissance, si elle avait lieu un jour. Enfin, dans l’ombre des bosquets, sous la légère brise printanière, on complotait contre le roi, pour qu’une bonne fois pour toute, il reparte en Espagne et ne revienne jamais en Angleterre. Les protestants n’en pouvaient plus d’attendre, certains étaient partis, d’autres étaient morts sur le buché ou en prison. Elizabeth elle-même avait dû subir une perte, celle de sa fidèle servante Alice, qui avait été conduite sous ses yeux à la Tour et dont elle n’avait plus de nouvelles. La jolie rousse préférait ne pas penser à cette tragédie, mais depuis, elle avait le sentiment, que pour préserver ceux qu’elle aimait, elle ferait mieux de les éloigner de sa personne.
Elizabeth naviguait entre les personnes présentes dans les jardins, se comportant comme n’importe quelle hôtesse. Après tout, c’était son rôle de donner une image positive de la cour, mais également de montrer qu’elle soutenait sa sœur la reine et non pas ses nombreux ennemis.

♣ Information sur le jeu : Ce topic est spécialement pour les protestants du forum, mais également les non croyants. Il regroupe les ennemis de la couronne anglaise, notamment du catholicisme. Tous les personnages se trouvent dans les jardins de Hampton Court, où la princesse Elizabeth a organisé de nombreuses activités pour satisfaire tous les courtisans de la cour. Ce premier tour durera jusqu'au 20 octobre et ce groupe comprend : Henriette Cavendish, Helen Bird, Catherine Carey, C. W. Morgan Flint, Joane Barrow, Marguerite de Bourbon, William Cavendish, Rosemary Blackwood, Annabeth Blackwood. Vous pouvez toujours vous inscrire à cet évènement.

L'ANGLETERRE ATTEND SON HERITIER...

A mesure que le terme de la grossesse de la Reine se fait éminent, toute la Cour bruisse un peu plus d’excitation. Cela fait en effet depuis la naissance du feu roi Edward qu'il n'y avait pas eu de tels évènements dans la famille royale. L'enthousiasme se doit d'être présent pour ce jour joyeux prochain.

Néanmoins, l'impatience commence à se faire ressentir et des festivités sont organisées afin de tromper cela. Toutefois, si j'ai vêtu ma plus belle robe afin de déambuler parmi les convives en saluant de temps à autre des connaissances, je ne peux commencer à taire le fol espoir qui s'est emparé de moi. Après tout, la grossesse commence à durer et toujours aucun enfant à l'horizon. J'ai toujours entendu que les grossesses qui durent trop long accentuent le danger au moment pour les couches pour la mère et l'enfant. Peut-être est-ce un signe de Dieu qui nous est envoyé afin de que nous perdions pas espoir face aux espagnols ? Il me plaît de le croire. Je ne veux toutefois guère imaginer si, la Reine venait à mourir en mettant un enfant robuste au monde. Il ne pourrait pas régner de son propre chef, ce qui est normal au vu de son tendre âge. Une régence s'imposerait et il serait probable que l'Espagnol l'obtienne sans difficulté, surtout que des dispositions du Parlement ont été prise en ce sens. Les conséquences d'une telle période serait alors catastrophiques pour tout anglais qui se respectait et qui ne pactise pas avec l'ennemi espagnol. Si cette régence doit advenir, je pense que je ne crains pas grand chose si je me mets à parier une révolte dans les jours suivants la prise de pouvoir du Habsbourg.

Néanmoins, je préfère garder mon optimisme : s'il ne reste que quelques points de discussions à propos du contrat de mariage reporté par mon père en raison de "l'arrivée éminente de l'héritier du trône", mes soucis se sont considérablement amoindris depuis quelques semaines. Ma discussion avec Héléna Shéridan a été salutaire dans ma prise de conscience que je ne suis guère seule pour gérer la Compagnie. Si je peux m'appuyer sur mon père pour la gestion des affaires, savoir que je peux compter sur le soutien d'Héléna est d'un puissant soulagement. Il est vrai que je ne suis encore guère enchantée de devoir lier mon destin à un autre mais, savoir que les soutiens de cette famille sont sincères est d'un grand réconfort et permet de réduire ma peine.

Alors que la princesse Elizabeth vient faire son devoir d'hôtesse de manière remarque auprès de moi, je me fonds en une révérence pour la saluer et la remercier de sa sollicitude. Par ce geste que j'espère discret, je montre à l'ensemble des protestants dans l'assemblée que ma loyauté va envers la princesse. J'ai cru apercevoir quelques dames présentes à la réunion organisée par Lady Cavendish il y a quelques mois. J'ose espérer qu'elles ne manqueront pas mon geste, elles qui m'ont accusé de frilosité pour la cause protestante. Je me définirai plutôt de prudente, surtout en ce lieux où les opposants à la princesse doivent grouiller !

-Votre Altesse m'honore de sa sollicitude, déclare-je à l'attention de la fille de feu roi Henry. Sachez que de vous savoir à nouveau en ces lieux alors que sa Majesté doit peut-être bientôt donner naissance à un héritier me comble de joie et espère pouvoir vous savoir parmi nous pendant très longtemps. Ces quelques divertissements sont tout à fait appréciable et il est fort dommage que nous en profitions qu'en cet instant.

Les mots soigneusement choisis, je ne peux m'empêcher d'adresser une pique envers la bigoterie apportée par le beau-frère de la princesse. Il est vrai que le retour de la soeur de la souveraine est synonyme d'un peu plus de joyeuseté à la Cour. L'insouciance est ainsi de nouveau maître à la Cour pendant quelques heures alors qu'on ne cesse d'ériger des buchés en-dehors des murs d'Hampton Court.

M'inclinant à nouveau en quittant l'entourage de la princesse Elizabeth, je me dirige d'un pas tranquille vers Lord Cavendish. Je n'ai que pu ce dernier depuis les tractions pour mes fiançailles, je reconnais être curieuse de savoir son avis à son sujet.

-Lord Cavendish ! Salue-je à son approche. Voilà bien longtemps que nous nous sommes point vu. Comment vous portez-vous ?

Les sujets banaux laisseront bien vite place à des sujets bien plus importants. Autant profiter de ces quelques instants de paix avant de parler politique...

crackle bones

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 26/02/2014

Event 15 • L'Angleterre Attend son héritier.

Le printemps arrivait doucement, et pourtant on avait toujours l'impression que l'hiver restait. L'atmosphère à Londres était de plus en plus tendue et froide. La peur prenait de plus en plus de place et on voyait l'obscurité nous guetter. L'annonce d'une éventuelle grossesse de la Reine nous déplaisait bien évidemment. Il ne fallait en aucun cas que cette situation ne continue. Je ne voulais plus vivre dans le mensonge. On était obligés de se cacher, cacher cette vérité qui logeait dans notre coeur. Je voulais me battre, me battre pour mes conviction mais je ne pouvais pas, sinon toute ma famille allait se retrouver au bûcher, et moi le premier. Je voulais à tout prix les protéger, alors le seul moyen était de jouer la comédie devant les plus grands nobles, et surtout devant cette détestable Reine. Tout allait bien hier pourtant, et je ne savais pas si le lendemain le soleil allait briller sur nom encore une fois, comme auparavant. J'en avais assez de ses révoltes d'une part, mais d'une autre part je pensais qu'il fallait agir. De plus en plus de mes amis protestants tombèrent, et je n'avais guère le choix que de sourire. Je devais montrer que la Reine avait raison, et que ses actions étaient pour le bien du royaume. Avec le mensonge, on se fait passer pour quelqu'un d'autre. Plus il est gros, plus il passe. On avait cependant plus le choix, il fallait choisir un camp. La situation devenait critique, surtout si ces rumeurs sur un héritier se seraient être avérés. Qu'allons nous faire? Qu'allèrent-ils faire de nous? Ces questions restèrent en suspends et on devait attendre, attendre. Seulement Anya ne l'entendait pas de cette manière. J'avais peur pour elle en vérité, je ne voulais en aucun cas que ce qu'elle pensait, et ce qu'elle faisait ne se sache. Il en allait de sa vie, et jamais je ne pouvais la laisser sans sécurité.

L'excitation se faisait sentir à la Cour. Le temps défilait et plus il défilait, plus le ventre de la Reine grossissait. Il ne fallait plus qu'à espérer une fausse couche ou que sa géniture n'hérite pas de son caractère. La venue de ces désagréables espagnols ne nous facilitaient pas la vie. C'était une raison de plus pour l'empereur Charles Quint d'assoir son pouvoir dans toute l'Europe, et nous, les protestants, allions nous faire écraser. Ce jour-là plusieurs de mes amis et moi étions présents à Hampton Court pour un évènement spécial organisé par la princesse Elizabeth. J'étais plus que ravi d'y participer, et ce fus l'un des rares moments où je ne pouvais ne pas me cacher. Être moi-même, et sourire sans me forcer. J'y étais seul cette fois-ci et je me trouvai dans les jardins qui malgré tout étaient vivants. On se réjouissait des animations, de la présence de la princesse Elizabeth, et des petits mets qu'on nous présentait.

Je me promenais par conséquent dans les jardins, à la recherche de têtes connues. "Lady Bird!" lançais-je surpris en voyant Helen s'approcher. "Cela est bien vrai et c'est toujours un plaisir de vous revoir. Je me porte plutôt bien, et vous ?" lui répondis-je. "Je me réjouis par ailleurs de l'arrivée du printemps. Le temps parait beaucoup plus doux" continuais-je.

©clever love.

Tous ∞ Annabeth

Elle marchait en compagnie de sa sœur, foulant les allées des jardins de la cour. Annabeth Blackwood ne se sentait toujours pas à sa place à la cour de la reine Mary d’Angleterre, surtout quand elle se présentait comme étant la sœur de Rosemary. Quand elle agissait comme une simple dame de compagnie de la comtesse de Lancastre, tout allait bien pour elle, mais dès qu’elle devait assumer ses origines, elle perdait pied. Pour ce moment, Annabeth avait été vêtu par sa sœur, qui avec beaucoup d’enthousiasme avait voulu lui prêter l’une de ses robes et des bijoux, pour la rendre noble. Le sourire aux lèvres, la jolie brune avait apprécié ce moment de complicité avec sa jeune sœur, même si elle se sentait gênée d’être vêtue ainsi, alors qu’elle avait le sentiment de ne pas du tout appartenir à ce rang. En paraissant avec Rosemary, Annabeth serait présentée comme étant officiellement sa sœur, même si la jeune femme préférait rester dans l’ombre. En tant qu’ainée, elle aurait pu réclamer le titre de son géniteur, mais l’ancienne courtisane ne souhaitait pas perturber son univers. Elle était mieux ainsi et le fait de ne pas porter de titre lui laissait entièrement la liberté de pouvoir faire ce qu’elle voulait de sa vie.
En arrivant dans les jardins du palais royal, la jeune femme fut tout de suite intimidée, si bien qu’elle s’arrêta quelques instants, en voyant la foule qui se pressait autour de la princesse Elizabeth. Avec les encouragements de sa jeune sœur, elle continua, inspirant un grand coup pour se donner du courage. C’était la première fois qu’Annabeth voyait la princesse Elizabeth, jeune sœur de la reine Mary. Elle avait déjà vu la souveraine, mais jamais celle que beaucoup appelait la traîtresse. En voyant son visage serein et ses traits fins, la courtisane se demandait bien comment la princesse pouvait devenir dangereuse pour tous les catholiques anglais.

« La princesse Elizabeth est vraiment jolie. » Chuchota la jeune femme à l’oreille de sa sœur. Annabeth regardait toujours dans la direction de la princesse, tout en se demandant quelle était l’opinion de Rosemary à propos de celle qui était toujours l’héritière de la reine. En effet, Elizabeth était la prochaine dans la lignée de succession, sauf si l’enfant de la reine venait au monde vivant et qu’il survive à l’enfance.
« J’ai le sentiment d’être dans un chaudron bouillant, je n’aurai pas dû venir. » Expliqua sur un ton bas Annabeth. Elle avait peur que des personnes s’approchent d’elle et lui pose des questions gênantes. Elle craignait que certains hommes la reconnaissent et ébruitent son passé, ce qui pourrait apporter beaucoup de honte sur le nom de sa sœur. C’était une première et Annabeth avait le sentiment qu’elle ne parviendrait jamais à vaincre le cap de la honte et surtout à surmonter son passé, pour enfin devenir une Blackwood. La Blackwood qu’elle aurait dû être, si sa mère n’avait pas menti tout au long de sa vie.

code by Silver Lungs

L'Angleterre attend son héritier

Feat. plein de gens

Je commence à croire que nous ne quitterons jamais Londres. Que l'Oxfordshire me manque ! Oh, comme je voudrais revenir chez nous, à Rotherfield Greys, loin de l'agitation, loin des complots et des mensonges ! Mais je n'ai guère le choix : je me dois à ma famille, à ma cousine Elizabeth plus particulièrement. Car elle vient de revenir à la Cour, enfin !
Je sais, je devrais me réjouir : mais l'occasion ne s'y prête guère. Oh, certes, je vais enfin revoir la fille de ma défunte marraine Anne Boleyn… Mais les réjouissances ne sont point données en son honneur. Au contraire, c'est une victoire de Mary que l'on fête, puisqu'elle ne devrait plus tarder à enfanter. Une moitié du royaume est en liesse, tandis que l'autre est en pleurs : si l'enfant naît, plus rien n'arrêtera la folie de notre souveraine…

Les rumeurs sont plus folles que jamais : pour certains, Mary n'accouchera que d'un enfant mort-né, ou d'une abomination quelconque ; pour d'autres, Philippe de Habsbourg aurait déjà prévu la succession en cas de décès de la mère et de l'enfant… Enceinte moi-même, à moins de deux mois du terme, j'entrerai bientôt en réclusion : cela me fera sans aucun doute le plus grand bien, mais pour l'heure je ne saurais songer à rester enfermée. Le mois d'avril, même à Londres, est porteur d'un printemps bienvenu, et dont je compte profiter quelque temps encore.
Vêtue de l'une de mes robes de grossesse, simple et peu apprêtée -l'on me pardonnera cela du moins, je chemine jusqu'au palais d'Hampton Court, dont le parc a désormais toutes les apparences d'un lieu de fête. Un concours de tir à l'arc est organisé, qui me rappelle celui de la foire du début de ce mois, auquel avaient participé mes enfants. Ils ne sont pas venus aujourd'hui : j'ai préféré qu'ils revoient Elizabeth dans d'autres circonstances, peut-être plus intimes.

En premier lieu, il me faut présenter mes hommages à ma cousine : aussi est-ce vers elle que je me dirige en premier lieu. Malgré qu'elle déteste cela, je voudrais la serrer dans mes bras. Il y a tant de semaines, tant de mois que nous ne nous sommes plus vues! Mais devant tant de monde... Non, ce sera pour une autre fois.

Elizabeth, ma chère, ma très chère cousine ! Cela fait si longtemps…

Je n'ai pas besoin de lui demander comment elle va : elle sourit, mais une lueur froide au fond de son regard marque sa tristesse -ou peut-être sa colère. Si proche d'elle, et pourtant si lointaine… Henry l'a toujours comprise mieux que moi. Je voudrais être plus qu'une cousine encombrante pour elle : je voudrais qu'elle se confie à moi, qu'elle laisse un instant tomber de ses épaules les lourdes charges qu'elle s'astreint… Mais, en digne fille de Boleyn qu'elle est, je sais qu'elle ne le fera pas. Les femmes de notre famille ont appris à être fortes, et Elizabeth est assurément la plus forte de toutes : elle a déjà vu tellement de choses terribles !

Event n°15

Fière d’être auprès de sa soeur qui avait accepté de l’accompagner, Rosemary était dans tous ces états. Elle prenait cela comme un immense honneur, aujourd’hui, pour elle, c’était Annabeth sa Reine d’Angleterre. On avait passé un agréable moment, cela faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivée, je lui avais prêté une de mes robes que lui allait à ravir ainsi que des bijoux. Annabeth restait toujours Annabeth mais, elle était comme transformée. Elle n’était pas trop à l’aise, ça se voyait, j’espérais que ma présence suffise à la rassurer. Rosemary admirait beaucoup sa sœur, oubliant toutes les convenances d’un titre et des hommages, pour elle c’était sa sœur, simplement Annabeth de la même manière qu’elle était juste Rosemary. Annabeth était magnifique en cette agréable journée de printemps et personne ne pouvait lui enlever cela. De toute manière, la petite protestante rebelle avait perdu ses titres et était un peu descendue de son piédestal, elle ne se sentait en rien supérieur à son aînée. Les réputations à la Cour se font et se défont, comme lui avait dit Constance une fois : Apprends à coudre Rosemary cela t’aidera d’un ton amusé.

Arrivées devant les jardins royaux, Rosemary en profiter pour admirer les sublimes jardins fleuries d’Angleterre, les fleurs ne manquaient pas d’eau ici. Annabeth s’arrêta, un vent de panique souffla d’un coup sur les deux sœurs mais Rosemary su encourager son aînée. « Moi non plus, je ne connais pas la Princesse mais, je suis certaine qu’elle est formidable, tu vas voir. » lui murmura Rosemary acquiesçant les dires de sa sœur sur la beauté d’Elizabeth Tudor. Elle avait les traits fins et délicats, Rosemary ne la connaissait pas mais, une chose était sûre elles partageaient les mêmes idées, les mêmes opinions. « Mais non voyons, de quoi as-tu peur ? Tout va bien se passer. Je répondrais moi s’il faut. » Une fausse assurance de la part de Rosemary qui était, elle-même, très impressionnée. Elle ignorait par quelle miracle encore Annabeth était venue, il ne fallait pas gâcher ce moment. Tout irait bien, Rosemary en était persuadée.
Rosemary fit un signe à Lady Bird qu'elle connaissait pour l'avoir déjà côtoyée lors de la réunion protestante chez Antanasya Cavendish, elle était d'ailleurs avec le mari de cette dernière.

Prenant par la main son aînée, elle se fraya un chemin et s’approcha de la Princesse et des personnes se trouvant autour d’elle notamment Catherine Carey. La Baronne Sheffield fit une révérence tout en disant « Princesse » entrainant avec elle, Annabeth. Rosemary saluait Elizabeth Tudor ainsi que Catherine Carey qui était à proximité. Beaucoup avaient murmuré au sujet de la grossesse de la Reine, d’abord cette annonce qui avait créé un grand remue-ménage à Londres et dans toute l’Angleterre et là, la mise en confinement de la Reine, c’était donc pour bientôt ? Secrètement, Rosemary aurait préféré ne jamais voir venir un héritier catholique sur le trône d’Angleterre, préférant cette jolie princesse qui arborait un sourire radieux et donnait une très bonne image de la Cour. Elle était courageuse d’agir de cette manière alors que les rapports avec sa soeur, la Reine Mary Tudor n’étaient pas du tout, c’était ce qu’il se disait à la Cour.

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/03/2013

EVENT n°15 ♣ L'Angleterre attend son héritier

ft. les protestants

Mary avait toujours été catholique. En tout cas, elle l'était de naissance... Mais les derniers événements l'ont poussée à revoir ses positions. Comme sa mère, jadis. Eleonore avait été catholique. Elle était catholique quand elle était la favorite du Roi qui lui donnerait Mary. Mais, quand elle fut répudiée, ses parents, catholiques, l'avait rejetée car elle avait succombé au pêché de chair avant le mariage. Elle avait trouvé du réconfort auprès d'un couple, qui vivait dans une maisonnée à côté de leur chaumière, qui était protestant. Ils l'avaient soutenue et aidée dans l'éducation d'une enfant qui avait été éduquée en Princesse. Mary, qui n'avait jamais rencontrée ses grands parents biologiques maternels - sauf pour les voir la rejeter, avait toujours donné ce rôle à ce vieux couple heureux.

Elle avait toujours eu plus d’atomes crochus avec les protestants...Même quand elle avait été officiellement Duchesse française catholique. Son amitié et sa grande entente avec Elizabeth Tudor et le respect qu'elle portait au couple Devonshire parlaient pour elle. Même si, pour protéger sa vie et son institution, elle cachait tout faisant passer ça en simple entente de convenance.

Mary s'était déplacée jusqu'à Hampton Court où une fête pour le futur héritier de l'Angleterre, l'enfant de Mary Tudor. Bien sur, elle avait été invité à la fête où se réunissaient, surtout, les partisans de la Reine. Mais elle ne se sentait pas à sa place et trouva la première occasion de s'éclipser et de rejoindre le groupe de la Princesse. Mary traversa les jardins pour se retrouver à la fête de Lady Elizabeth. Sachant que sa présence pourrait provoquer un scandale, elle préféra rester cachée derrière un arbre. A l'origine, elle ne venait pas pour discuter. Elle voulait simplement savoir si la rouquine, supérieure de sa sœur adoptive et-encore- héritière du trône, allait bien. L'"avantage" de faire partie de la haute noblesse était que les nouvelles allaient vite. C'est ainsi que Mary, malgré sa réclusion à White Swan, avait appris pour Alice Walker. L'ottomane au service de la fille d'Anne Boleyn avait été arrêtée par les gardes de la Reine quand celle ci et sa maîtresse se trouvaient à Woodstock. Elle avait été accusée comme hérétique et de trahison envers la couronne. Il ne faisait aucuns doutes que la jeune femme allait être condamnée à mort. Quelle tristesse en sachant que Elizabeth et Alice étaient très liées. On n'avait rarement vue de dame de compagnie aussi attachée et fidèle à la personne à qui elle doit allégeance. Elizabeth ne pouvait pas en porter le deuil... Mary plissa les yeux. Elle savait la vérité...Mais autrement que celle que l'on avait divulgué. Un jour, le père d'Alice et Caroline l'avaient contactée avec l'oncle d'Alice, l'ambassadeur de l'empire ottoman. Ceux ci prévoyaient de faire sortir clandestinement la servante d'Elizabeth d'Angleterre en divulguant sa mort. Ils voulaient de l'aide. En sous mains, Mary les avait aidé en envoyant Alice loin de Londres. Ibrahim Irem prendrait le bateau comme si de rien n'était à la capitale et l'embarcation voguerait jusqu'à une plage où Alice, accompagnée par Mary et Caroline, l'attendrait. Il suffisait donc de l'embarquer et Alice partirait pour la Sublime Porte où elle recommencerait sa vie en changeant de nom. Mary ne connaissait pas la nouvelle identité d'Alice Walker. Il avait été convenu que, pour sa sécurité, elle ne reviendrait jamais en Angleterre si les catholiques étaient encore au pouvoir à la mort de Mary Tudor et sa nouvelle identité ne serait connue que par son oncle, Ibrahim, qui s'occuperait d'elle dans l'empire du sultan Soliman. Mais Mary n'en avait que faire. Alice était en vie et c'était ce qui importait. Mary l'avait aidée à cause de sa conviction que chacun avait droit de se battre pour ses convictions et par amitié envers Caroline et Elizabeth...Même si cette dernière croyait en la disparition de sa plus fidèle servante. Et elle emporterait son secret dans la tombe.

Mary s'apprêta à repartir quand...

codage de coula.

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

Event n°15

Avril 1555 ♣ La naissance d’un nouveau-né, de surcroit de sang royal, était un bonheur pour tout un royaume. Ici, en Angleterre, la grossesse de la reine Mary était vue comme un miracle, que tous voulaient célébrer, en premier les Espagnols et les catholiques, qui voyaient en cet enfant le maintien de leur religion, sur un pays qui fut durant trop d’années, sous l’égide de l’hérésie. Les protestants eux-aussi présents à la cour, n’étaient pas en reste, mais ils affichaient des visages beaucoup plus neutres.
On était en avril 1555 et toute la cour attendait à Hampton Court la future naissance. Des cérémonies religieuses étaient organisées et pour occuper la cour, le roi Philippe et la princesse Elizabeth distrayaient les nobles.

Pour tous les présents à l’extérieur du palais royal, la princesse Elizabeth avait organisé des jeux dans les jardins, tout en donnant à ses invités de quoi se restaurer. La journée était belle et bien qu’il y ait moins de monde qu’autour du prince Philippe, dans le palais, la princesse avait elle aussi, une charmante assemblée. Tout d’abord, elle reçut les salutations de lady Helen Bird, puis ce fut le tour de Rosemary Blackwood et de sa sœur. Ce moment fut d’autant plus important pour la princesse, qui eut le bonheur de retrouver sa cousine Catherine Carey, fille de Mary Boleyn. William Cavendish était également présent parmi les invités, tout comme la française Mary De LaCroix, amie de la princesse.

Les invités tous réunis dans ce moment de joie, parlaient ensemble, profitant de la douceur du printemps, mais également de la présence de leur princesse, qu’ils voyaient si peu. Ils étaient tous en train de profiter de ce moment, quand un homme s’approcha de la princesse et lui murmura à l’oreille. Les invités purent lire sur le visage de la jeune femme de la surprise, après quelques instants, ils eurent enfin des réponses à leurs questions.
La princesse annonça la nouvelle. La reine était en train de mettre au monde, le futur héritier de l’Angleterre.

♣ Information sur le jeu : Ce topic est spécialement pour les protestants du forum, mais également les non croyants. Il regroupe les ennemis de la couronne anglaise, notamment du catholicisme. Tous les personnages se trouvent dans les jardins de Hampton Court, où la princesse Elizabeth a organisé de nombreuses activités pour satisfaire tous les courtisans de la cour. Ce premier tour durera jusqu'au 2 décembre et ce groupe comprend : Helen Bird, Catherine Carey, C. W. Morgan Flint, Joane Barrow, Marguerite de Bourbon, William Cavendish, Rosemary Blackwood, Annabeth Blackwood. Vous pouvez toujours vous inscrire à cet évènement.

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 11/09/2012

Rien ne pouvait rendre plus joyeuse la princesse Elizabeth Tudor, fille du feu roi Henry VIII, de découvrir dans les jardins même du palais d’Hampton Court, sa cousine Catherine Carey. La jeune femme n’avait jamais eu le loisir de profiter de sa famille, de passer beaucoup de moments en leur compagnie, surtout depuis son emprisonnement à la Tour de Londres. Ses proches de la famille Boleyn lui manquaient, Henry, Catherine et Anne, ils étaient sa vraie famille et plus tard, Elizabeth espérait pouvoir passer plus de temps avec eux, sans qu’on l’accuse de fomenter un complot.
Tout en apercevant la présence de sa cousine dans les jardins, Elizabeth put constater que son petit évènement rencontré beaucoup de succès et qu’elle était parvenue à rassembler de nombreux nobles à ses côtés. La première personne qui vint se présenter à elle, était Helen Bird, une jeune lady dont le père possédait une puissante compagnie maritime. Les paroles de la jeune femme à son encontre furent pleines de sollicitudes et Elizabeth ne put qu’accueillir avec beaucoup de modestie les mots de la noble.

« Lady Bird, je suis moi-même heureuse de vous compter parmi nous. Quant à ma présence à la cour, seule notre gracieuse reine peut en décider, mais je pouvais qu’apprécier le fait d’être présente à Londres, alors que notre futur héritier va venir au monde. » Disait-elle modestement. Après ces quelques paroles, la jeune lady s’inclina et elle partit rejoindre le duc de Devonshire, qui était là sans sa femme.
Une fois lady Bird loin, ce fut au tour de sa cousine Catherine de la rejoindre. Elle avait pris soin, après quelques formalités auprès des gardes, de venir la saluer en premier. Elizabeth l’accueillit avec un immense sourire et seulement pour une question d’étiquette, elle se retient de prendre Catherine dans ses bras.
« Catherine, quelle joie de pouvoir vous retrouver, après tout ce temps. Est-ce qu’Henry est avec vous, ou Anne, ou vos enfants ? » Demanda-t-elle tout en se questionnant sur ses autres cousins Boleyn. « Comme je serai présente un moment à la cour, pourriez-vous venir me voir plus tard dans la semaine, nous pourrons ainsi converser plus calmement. » Demanda la jeune femme qui savait très bien qu’en cette journée, elle ne pourrait guère profiter de la présence de sa cousine.
Après sa cousine, qui restait à ses côtés, Elizabeth fut saluée par la jeune Rosemary Blackwood, une lady qui avait perdu ses parents et dont l’ancien fiancé avait été contraint à l’exil. Rosemary était en compagnie d’une autre jeune femme qu’Elizabeth n’avait encore jamais vu à la cour.
« Lady Blackwood. » Elle salua la jeune femme et attendit que l’autre personne lui soit présentée. Néanmoins au vu de la ressemblance entre les deux personnes, Elizabeth se doutait bien qu’elles devaient être de la même famille.
De loin, la jeune femme aperçut également Mary De LaCroix qui semblait vouloir quitter les festivités. Elizabeth interpella un garde et elle demanda à ce qu’il demande à Mary de venir la rejoindre, puisqu’elle était son invitée. Ce fut à ce moment-là qu’un garde du palais vint lui annoncer la nouvelle que tous attendaient depuis plusieurs mois. La reine était en train d’accoucher. D’abord abasourdie, la princesse se ressaisie bien vite et annonça à tous la nouvelle.
« Mes chers invités. Voici une heureuse nouvelle pour l’Angleterre. Les médecins sont formels, aujourd’hui, la reine va donner naissance à l’héritier de notre pays. » Disait-elle à voix haute, sur un ton solennel.

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/03/2013

EVENT n°15 ♣ L'Angleterre attend son héritier

ft. les protestants

Restant cachée derrière son arbre, Mary regardait les festivités regroupant les partisans de Lady Elizabeth en repensant aux derniers événements liés à la fille d'Anne Boleyn. Quand tout ceci prendra enfin fin? Le Seigneur semblait se faire une joie de mettre des épreuves les unes après les autres sur le chemin de la rouquine. Entre l'exécution de sa mère, le changement de sa naissance de princesse légitime en simple bâtarde, la surveillance que sa propre sœur lui faisait subir et, enfin, l'exécution - bien qu'elle n'était, officieusement, pas morte - d'Alice Eliskà Line Walker, la plus fidèle servante d'Elizabeth; Mary se demandait quand la jeune femme allait pouvoir vivre une vie sans soucis.
Inconsciemment, la réponse vint à son esprit "quand Mary Tudor sera morte". A cette pensée, Mary secoua la tête. Quelle idiotie! Comme si Elizabeth souhaitait la mort du seul vestige qui restait de son père!
...Bien que que ce soit la vérité, malgré toute la peine que ça pourrait lui engendrer, Elizabeth n'aura la paix que quand sa sœur sera morte et qu'elle sera sur le trône...Malheureusement, Mary Tudor était, selon toutes vraisemblances, enceinte! Elle portait en son sein , l'héritier - fille ou garçon - celui qui portera la couronne catholique de l'Angleterre!
Voyant son poignet trembler sur le manteau de bois de l'arbre, Mary le serra dans son autre main et respira un bon coup avant de décider de rejoindre les invités catholiques de l'autre côté de la royale propriété.

Mary marcha d'un pas rapide dans l'herbe humide du parc en surélevant légèrement sa robe pour éviter à celle-ci de prendre l'eau et la saleté. Dans ses pensées, elle n'entendait pas le bruit de courses derrière elle et cette personne l'appeler. Lors d'un énième appel, Mary sursauta et se retourna pour voir un garde courir vers elle, essoufflé de lui avoir couru après, elle comprit facilement que c'est en la poursuivant qu'il s'était fatigué.
Mary le regarda, droite comme un I et avec toute la présence qu'une personne de sang royal doit avoir. A sa hauteur, le garde s'arrêta en prenant son souffle. Mary lui lança un regard à la fois compatissant, le laissant reprendre son souffle, et frustrée d'avoir été vue.
"Excusez moi, Duchesse De LaCroix, mais Lady Tudor vous invite à prendre part à ses festivités!"
Mary lui lança un regard surpris une seconde avant de reprendre contenance et d’acquiescer en disant à l'homme de l'escorter. Celui-ci accepta et Mary, le garde sur les talons, repris le chemin de la fête protestante.

En arrivant sur place, elle vit Elizabeth aborder par un garde du palais - Mary reconnu que c'était même un garde assigné à la protection rapprochée de la Reine - ainsi ce que les dires de ce dernier produisirent sur la rouquine. Celle-ci était choquée! Une mauvaise nouvelle? Pourtant, celle-ci reprit vite sa contenance de princesse et une phrase faisant l'effet d'une chute dans une rivière gelée retentit dans le parc. « Mes chers invités. Voici une heureuse nouvelle pour l’Angleterre. Les médecins sont formels, aujourd’hui, la reine va donner naissance à l’héritier de notre pays.»
Mary s'arrêta net en entendant les propos de la Princesse d'Angleterre. La Reine mettait au monde? Elle mettait au monde le futur cauchemars des protestants! S'étant arrêtée en plein milieu de sa démarche pour rejoindre Elizabeth, le garde - l'ayant dépassé - se rendu compte de son mutisme.
"Votre Grace? Quelque chose ne va pas?"
Mary revint à elle en reprenant sa contenance de fille de Roi et dit: "Non. Tout va bien. Veuillez m’excuser mais je vais présenter mes félicitations à Lady Elizabeth pour la future naissance de son neveu"
Le garde se laissa facilement avoir et la salua pendant qu'elle le dépassait pour rejoindre Elizabeth. Pourtant, du coin de l’œil, elle vit que l'abasourdie qui avait fleuri comme une rose sur son visage n'avait pas échappé à quelques uns. Elle lisait, sur quelques visages, une expression qui disait "elle est une des nôtres". Mary savait, désormais, que les protestants les plus puissants du royaume de la rose la voyait comme une alliée. Et quelle alliée! La fille et la demie sœur d'un Roi!
Mary n'en prêta pas attention et alla se présenter devant Elizabeth Tudor en sortant son sourire de convenance: "Lady Elizabeth, au nom de la famille royale de France - et de la France tout entière - permettez moi de vous souhaiter toutes nos félicitations pour la future naissance de votre neveu" dit elle en agrémentant ça d'une légère révérence protocolaire comme il le fallait dans ce genre de situation. Mais elle senti que c'était comme si on avait mis un poids sur ses épaules, elle avait du se forcer pour dire cette phrase. seigneur, je vous jure que c'est la dernière fois que j'ai ce genre de demande mais...Faites que ce bébé ne vienne pas au monde, faites que Elizabeth Tudor devienne Reine; pensa t'elle.

codage de coula.

L'ANGLETERRE ATTEND SON HERITIER...

Si la Princesse Elizabeth a su faire preuve d'une imagination appréciable pour l'évènement qu'elle organise, il n'en demeure pas moins que celui-ci ressemble plus à un nid de serpent. Tous ne cessent de s'interroger sur les véritables intentions de ses voisins. Est-il secrètement ravi de la nouvelle de la naissance imminente ? A moins qu'ils nourrissent des sombres pensées en leur coeur ? Il est vrai que pour mes affaires, ce poupon royal n'augure rien de bons. De si savants plans élaborés depuis plus de cinquante ans peuvent être mis à mal par un simple premier hurlement enfantin, quand bien même j'ai pris toutes les précautions d'usage pour mes jours.

Néanmoins, malgré le risque que cela comprend, je m'en vais déclarer mes hommages à la Princesse Elizabeth. Dans l'éternel jeu de dupe de la Cour, je prends soin de ne pas dire une parole de trop qui pourrait nous mettre mutuellement en danger. Au détour d'une conversation, mon père m'avait avoué que la Princesse était au courant concernant la Compagnie et qu'elle approuvait l'initiative. Toutefois, s'il est vrai que cela me met du baume au coeur, je ne doute pas un instant qu'elle ignore que la Compagnie s'approvisionne sur les bateaux sous drapeau de son beau-frère. Pour rien au monde, je ne me laisserais aller pour le moment à cette confidence. L'ignorance est des fois la meilleure protection, d'autant plus quand on est pour le moment appelé à gouverner l'Angleterre, même si cela pourrait changer d'ici peu. Si je dois tomber à cause de ces maudits espagnols, je ne souhaite absolument pas entraîné la Princesse Elizabeth dans ma chute.

Je plonge dans un révérence, peut-être trop appuyée, devant la Princesse Elizabeth avant de lui répondre :

-Alors je prie pour que la volonté de Sa Majesté la Reine, votre soeur, aille dans ce sens.

Toujours des mots couverts pour assurer mon soutien. Cette habitude à parler à mot couvert devient comme une seconde nature depuis quelques temps afin de se protéger.

Replongeant à nouveau dans une révérence afin de quitter son Altesse, je me dirige vers le duc du Devonshire une fois que je l'ai aperçu. De manière polie, nous entamons la conversation avec des sujets polis qui ne sont guère susceptible d'irriter cet arrogant Espagnol qui nous sert de Roi.

-Ma foi, si je me porte à merveille, je crains que mon temps ne soit accaparé par la famille du comte de Salisbury pour l'alliance que je dois contracter avec celui-ci. Déclare-je avec un ton badin sans laisser transparaître que j'en suis agacée par toutes ses négociations qui ne semblent jamais en finir. Bien sûr, en tant que beau-frère par alliance, votre famille aura un rang de choix à l'église au moment de la noce, ajoute-je de manière précipité en espérant que le duc ne soit pas froissé à l'idée qu'on puisse l'oublier pour la noce. J'ose espérer que vous me ferez la joie de me considérer comme votre soeur, quand bien même nous ne soyons guère proche.

Je retiens un sourire amusé face à ma propre phrase. Pour le simple courtisan, le duc du Devonshire et la comtesse d'Abermale ne se connaissent que depuis peu à travers les négociations du mariage à venir. Pourtant, s'ils savaient que Lord Cavendish et moi-même nous nous sommes retrouvés en une situation bien compromettante voici un an maintenant... Je crois que certains espagnols pousseraient des cris fort peu convenables ! Douce félicité qu'apporte cette pensée. Cependant, ce genre de choses est bien plus commodes à penser que de connaître nos liens à savoir une union entre nous afin de s'opposer aux Espagnols.

D'un regard, je lui demande silencieusement de me proposer son bras afin que nous puissions discuter de sujet plus sérieux sans que cela ne paraisse suspect. Après tout, si le duc du Devonshire vient à se pencher vers mon oreille pour dire quelques paroles, on pourrait légitiment penser qu'il tient à me dire quelques mots sur les négociations de mon mariage qui me feront devenir sa belle-sœur par alliance. Nul n'ignore que ce genre de négociations peuvent contenir des clauses secrètes entre différentes branches de la famille.

Tout en lui prenant le bras qu'il me propose, je me tiens tout de même à une certaine distance de lui pour ne pas laisser de doutes sur une possible liaisons entre nous.

-Il est vrai que le printemps promet d'être particulièrement doux, réponds-je avec une certaine amabilité. Toutefois, j'ai reçu une lettre de mon père il y a quelques jours et il m'écrivait que le froid est encore tenace dans notre comté dans les premières heures de la journée. Je crains que le froid de l'hiver fasse sa réapparition avec la naissance...

Ma phrase est dite à mi-voix de manière à ce que quasiment Lord Cavendish m'entende.

Soudain, une grande agitation commence à apparaître jusqu'à ce que la Princesse prononce des mots que j'aurais jamais entendre. La Reine dans les douleurs de l'enfantement... Cette nouvelle me fait lâcher le bras du duc alors que je lui adresse un regard entre effroi et surprise. Le moment tant redouté est arrivé. Que faire ? Se répandre en félicitations ou attendre de voir si cela est avéré ? Je ne sais que choisir car un choix ou un autre m'obstrue une partie de mon avenir.

Puis, une issue plus favorable pour mes intérêts me vient à l'esprit : la demi-soeur du Roi de France s'est empressé à présenter les compliments de la France face à cette naissance imminente comme le prévoit le compliment. La réaction de la princesse Elizabeth face à cela sera alors un élément important dans ma décision à venir...

crackle bones

Tous ∞ Annabeth

Annabeth Blackwood n’avait pas l’habitude de ce genre d’évènements de cour et la présence de sa jeune sœur, qui en connaissait tous les codes la rassurait. La belle courtisane était terrorisée à l’idée de faire un faux pas, de se tromper ou bien de faire honte à Rosemary, qu’elle n’arriverait sûrement pas à profiter de cet évènement. Pour une fois, elle n’était plus une servante, mais la fille d’une personne noble. Pour la première fois, Annabeth allait être présentée à une tête couronnée en tant que telle. Même si être noble n’était pas son plus grand rêve, elle ne souhaitait pas décevoir sa sœur et faire bonne figure devant la princesse Elizabeth. Elle était tellement angoissée, qu’elle se demandait bien dans quel état elle serait le jour où elle verrait pour la première fois la reine Mary. Là ce n’était que sa sœur et elle avait déjà les mains toutes moites et la peur au ventre. Avec beaucoup de timidité elle avança en compagnie de sa sœur, n’osant pas regarder les autres nobles présents dans les jardins. Elle sentait les regards pesant sur sa nuque et ça ne l’aidait pas à se détendre.

Bien trop vite, les deux jeunes femmes arrivèrent face à la princesse. Annabeth copia sa sœur et fit une révérence qu’elle avait répété de très nombreuses fois.
« Princesse. » Elle se releva et attendit que sa sœur la présente, comme il était coutume parmi les nobles. Même si Rosemary était jeune, elle pouvait très bien présenter son ainée à la cour, pour que celle-ci soit admise une bonne fois pour toute.

Pour la suite, Annabeth resta en compagnie de sa sœur, elle préférait rester dans son ombre et parler seulement quand on l’interrogeait sur elle-même. Ne voulant rien dévoiler sur son passé, elle répondait avec beaucoup de brièveté, ce qui faisait, qu’on se désintéressait aussitôt d’elle.
Après quelques minutes, Annabeth remarqua comme beaucoup qu’un membre de la cour s’approcha de la princesse et lui chuchota à l’oreille. Celle-ci fit un air étonné, avant de garder le silence quelques instants. Puis, ils apprirent tous la nouvelle, la reine Mary était en train d’accoucher. Annabeth qui connaissait les convictions de sa sœur se pencha vers son oreille.
« Ce n’est pas une bonne chose n’est-ce pas ? » Lui demanda-t-elle, tout en regardant les personnes s’approcher de la princesse pour la féliciter de cette nouvelle, heureuse pour les catholiques, difficile à accepter pour les protestants.

code by Silver Lungs

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

Event n°15

Avril 1555 ♣Que cela soit à l’intérieur du palais ou à l’extérieur, les réactions étaient diverses et variées de la part de tous les participants. La reine était en train d’accoucher. Aujourd’hui serait un jour nouveau pour l’Angleterre, un jour où l’empreinte du catholicisme serait permanente, grâce à cet enfant royal qui était en train de naître. A l’intérieur du palais, le roi Philippe était heureux de cette annonce. Enfin il allait avoir un nouvel enfant, un autre héritier. A l’extérieur, la princesse Elizabeth restait pensive. Cet enfant signifiait beaucoup pour elle, notamment la fin de ses espérances. La fin de ses ambitions pour devenir reine.
Cependant, le destin se jouait de toutes ses marionnettes. Dans la chambre de la reine, alors que tout le monde s’agitait, le temps s’écoulait et rien ne se passait. Les médecins se réunissaient, discutaient et au bout de quelques heures, ils conclurent que la reine n’était pas en train d’ajouter. L’un des médecins émit également l’hypothèse que la reine ne paraissait pas enceinte, qu’un autre mal a dû faire gonfler son ventre. Cette hypothèse on la balaya pour l’instant, tous étaient d’accord pour dire que la reine n’était pas prête à admettre que sa grossesse était nerveuse. Il faudrait du temps à la souveraine, mais elle finirait bien par s’en rendre compte.
Maintenant, l’erreur devait être réparée, deux médecins prirent leur courage entre les mains, pour l’un se rendre auprès du roi et pour l’autre se rendre auprès de la princesse Elizabeth. Tous les deux annoncèrent la même nouvelle, la reine n’était pas en train d’accoucher. C’était une fausse alerte.
Une fois la nouvelle annoncée à toute l’assistance, que cela soit à l’intérieur et à l’extérieur du palais, tous eurent un doute, et si la reine n’était pas enceinte ?
La journée qui avait si bien commencé, se termina sur une touche morose pour certains, ou avec plus de gaieté pour d’autres, mais tous repartirent dans leurs lieux de vie, avec de nombreuses questions dans la tête.

♣ Information sur le jeu : Ce topic est spécialement pour les protestants du forum, mais également les non croyants. Il regroupe les ennemis de la couronne anglaise, notamment du catholicisme. Tous les personnages se trouvent dans les jardins de Hampton Court, où la princesse Elizabeth a organisé de nombreuses activités pour satisfaire tous les courtisans de la cour. Ce groupe comprend : Helen Bird, Catherine Carey, C. W. Morgan Flint, Joane Barrow, Marguerite de Bourbon, William Cavendish, Rosemary Blackwood, Annabeth Blackwood. Vous pouvez toujours vous inscrire à cet évènement. Ce tour est le dernier, il est donc temps pour vous tous de conclure vos réponses !

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 26/02/2014

Event 15 • L'Angleterre Attend son héritier.

La situation était tendue et je me mettais en tête qu'il fallait que je prenne les choses en main. Cependant je ne pouvais rien faire. En tout cas être le plus discret possible sans qu'il y ait le moindre soupçon qui se porte sur moi, voire sur ma famille que je chéris plus que tout au monde. Les enfants ne savaient pas ce qu'il se passait réellement, et il en valait mieux ainsi pour leur éviter de les exposer au danger. J'essayais tant bien que mal de garder ma place importante à la Cour, et faire semblant d'être ravi d'apprendre la nouvelle concernant l'arrivée bien assez tôt d'un héritier. On murmurait bien trop de choses dans les couloirs du palais royal, et je devais jouer le jeu quoiqu'il arrive. Je pensais alors avoir de la chance malgré tout de vivre très confortablement, et pour le moment avec les faveurs de la Reine. J'espérais ceci dit que cela perdure encore longtemps, pour le bien des enfants surtout. C'était difficile de pouvoir leur expliquer, ils reçoivent une éducation plutôt catholique, puisque nous nous sommes officiellement convertis au catholicisme en apparence seulement. Mais il fallait aussi qu'ils apprennent les valeurs protestantes, les vraies. Pour des enfants c'est impropre à leur imposer cela. De plus Henriette allait bientôt avoir l'âge de se marier, si ce n'est pas déjà le cas. Il fallait qu'elle comprenne qu'on ne pouvait pas se marier avec n'importe qui. Le plus important était le cas d'Henry. Allions-nous trouver une jeune fille catholique ou protestante ? Le choix était délicat dans tous les cas. La meilleure des solutions était d'en parler à Anne Seymour, une complice. Toutes ces interrogations me prenait l'esprit, et il m'arrivait bien souvent de mal dormir la nuit.

Ceci dit je fus fort heureux d'apprendre que la princesse Elizabeth partait de la tour de Londres. Cela ne pouvait que signifiait une chose, elle allait surement pouvoir réclamer le trône nonobstant l'ombrageux sujet concernant l'héritier. Ce jour là, la princesse Elizabeth Tudor organisait un gracieux après-midi où l'on pouvait se retrouver tout en amitié. Mais le mot héritier allait être sur toutes les bouches. Ce qui était sûr, c'est qu'elle savait recevoir, et elle montait de plus en plus dans mon estime. Alors que je me trouvais déjà sur place, lady Bird vint converser avec moi. Je lui souriais. Elle allait épouser le frère d'Anya, et nous allions alors faire partie de la même famille. Il faut dire qu'au début notre rencontre s'est faite de manière assez singulière. "Oh je vois, j'avais remarqué que ces derniers temps vous sembliez fort occupée. Je ne peux que comprendre." lui répondis-je simplement. "Je n'en attendais pas moins de votre part lady Bird ! Le contraire m'aurait fortement ... étonné" continuais-je. En effet, le mariage entre mon beau-frère et Helen pouvait être un sérieux avantage, au vue de ce qu'elle possédait. Mais amicalement je n'étais pas non plus insatisfait. "Je n'ai qu'une chose à vous dire mon amie, bienvenue chez nous !" lui lançais-je en ironisant un peu. "Bien entendu. Je n'ose néanmoins imaginer les diners de famille.." repris-je en badinant un tantinet. Il était par ailleurs agréable de discuter avec Helen, au moins une femme censée, contrairement à une certaine belle-soeur. Alors qu'elle pris mon bras que je lui offrais, nous continuions à discuter dans les jardins. Cela me faisait plaisir de causer avec elle, tout en étant amical simplement bien entendu, même si les regards pouvaient penser à autre chose. En vérité beaucoup pourrait penser comment nous étions venus à nous connaitre. Le temps nous était agréable pour le moment dans les jardins de Hampton Court, un palais somptueux. "Ah vraiment ? Nous sommes donc chanceux d'être à Londres en ce moment. Je supporte mal le froid à vrai dire" lui répondis-je. "Cela ne m'étonnerait point, ces espagnoles n'apportent rien de bon par ici à mon avis." continuais-je en faisant sorte que seule Helen puisse entendre.

Peu après notre cordiale conversation fut interrompue par une annonce de la princesse Elizabeth. Je remarquais la grande stupéfaction d'Helen. L'arrivée dudit héritier se confirmait, à notre grand désespoir pour certains. Il fallait cependant le cacher bien évidemment. Sourire faussement pour complimenter, là est tout le jeu de la Cour. Il ne fallait ceci dit pas baisser les bras, et les Espagnols allait se donner à coeur joie de prendre le trône. Il en était hors de question, cela donnerait bien trop de pouvoir à l'Empire. Mais un médecin arriva tout en s'empressant auprès de la princesse Elizabeth. La Reine n'était pas enceinte finalement ? Un large sourire se dessina sur mon visage. "Dieu seul est juge, la vengeance lui appartient, pas aux hommes." racontais-je à lady Bird exclusivement.

©clever love.

L'ANGLETERRE ATTEND SON HERITIER...

En ces journées sombres où un héritier allait arriver, réduisant ainsi toutes les chances de voir ses foutus espagnols partir, jouer la comédie est le seul moyen que nous ayons pour ne pas se retrouver sur un bûcher ou la tête sur un billot. Réflexion faite, les bûchers sont plus à la mode ces derniers temps. A croire que les domestiques du Habsbourg espèrent que brûler de bons anglais pourra leur permettre de retrouver la chaleur andalouse. Ma foi, s'il ne s'agit que de cela, je ne les supplierais nullement pour qu'ils s'en restent ici ! Trop de désordres sont advenus en Angleterre depuis leur venue.

L'un d'entre eux est mon mariage prochain. Je comprends la nécessité de le faire pour la sécurité de la compagnie. Seulement, je n'en demeure pas moins amère à cette pensée. J'aurais effectivement préféré demeurer dans l'état de veuvage encore un temps afin de ne devoir pas rendre de compte concernant mes activités. Avec la noce, je demeure à nouveau sous l'autorité de mon époux. Enfin, avec la noce, je pourrais éloigner le spectre des accusations qui peuvent apparaître contre moi en raison de mes partenaires... commerciaux peu orthodoxe au gout de Sa Majesté.

Ma noce prochaine est, sans l'ombre d'une surprise, dans l'esprit du duc de Devonshire puisque je prendrais le statut de belle-soeur de son épouse. Sa compréhension envers mon emploi du temps serré m'arrache un sourire de remerciement. Sa remarque concernant mon entrée dans sa parenté élargit mon sourire et je lui déclare de manière pompeuse de manière à enchaîner parfaitement à son ton ironique :

-Je vous remercie mon bon monsieur ! N'ayez crainte, je saurais gérer les discussions animées que nous serons amené à connaître dans le futur.

A mes mots, mon regard se voile tandis que je me perds dans mes souvenirs. Malheureusement, les repas houleux, je ne les ai que trop connu. La discorde a été des plus nettes entre mon père et ma mère soutenue par mes frères avant que ceux-ci ne partent à Rome. Cela a été un moment terrible pour la jeune fille que j'étais. Mais c'est un passé révolu, je n'ai pas à m'attarder dessus. Le présent est trop dangereux pour se morfondre pour des personnes qui ne compte en aucun cas revenir.

-Les espagnols ne sont guère les seuls à apporter le malheur ici. Rétorque-je au duc alors qu'il me fait une remarque entre deux commentaires sur le temps anglais de notre part. Il suffit d'ouvrir les yeux pour s'en rendre compte.

Remarque pour le moins audacieuse que je prononce dans ce nid de serpent qu'est le palais d'Hampton Court car, si d'autres m'entendent que le duc du Devonshire, nous perdrons tous deux la vie. Toutefois, je ne doute pas un instant que le duc saura faire preuve de perspicacité concernant ma dernière phrase. Ce n'est en effet pas un secret que certains anglais ont des sympathies pour les ibériques. Sympathies qui peuvent aller jusqu'à l'aveuglement, si vous voulez mon avis et c'est de ces personnes dont je veux parler. Inutile de donner des noms précis, ils sont surement trop nombreux pour être tous citer.

Seulement contre toute attente, la princesse Elizabeth annonce que sa soeur est en train d'accoucher. Je ne remercierai jamais assez le duc d'avoir été présent à mes côtés en cet instant. J'aurais été en effet incapable de porter mes félicitations quant à cette naissance si le duc n'avait pas commencé à le faire. D'un geste discret, je lui serre la main afin de l'en remercier.

Puis, cette effervescence retombe quand un médecin arrive dans l'assemblée pour démentir l'accouchement. L'incompréhension se plaint sur mon visage avant qu'un espoir fou étreint mon coeur. Serait-ce possible que la Reine ne soit pas enceinte ? Je préfère taire cette folle supposition avant qu'elle ne s'inscrive de manière permanente dans mon esprit. Après tout, il peut être possible que ce ne soit qu'une fausse alerte et que l'accouchement ait lieu plus tard.

-Je ne peux qu'approuver, monsieur. Finis-je par dire une fois que le duc m'ait fait part de sa joie. Seulement, je ne peux que prier pour que ce soit le cas et non que ce soit une lueur d'espoir qui nous est donné avant d'être brusquement arraché.

Cette confidence faite à mon futur beau-frère par alliance me conforte dans ma conviction. Peut-être s'agit-il un signe de Dieu concernant sa volonté de voir la Princesse Elizabeth sur le trône d'Angleterre ? Si cela est le cas, je prierai de toutes les forces pour que l'absence de grossesse de la Reine se confirme. Je peux affirmer sans trop me tromper que les prières en ce sens seront nombreuses de la part de certaines personnes...

crackle bones

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» EDWARD ☸ l'héritier de la famille Seymour
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