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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité.

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Constance B. Wayne
Constance B. Wayne
LA FILLE DU BOURREAUle petit oiseau des rues.
♕ Métier : Ancienne serveuse au Flying Dutchman et désormais mère au foyer ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : 400 Lux ♕ Mon nombre de messages est : 1622 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 3 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/04/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya, Elizabeth, Edward CONSTANCE ❦ l'ange des rues Tumblr_oom8oeRwxk1vcvupko1_400

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MessageSujet: CONSTANCE ❦ l'ange des rues  CONSTANCE ❦ l'ange des rues Icon_minitimeVen 4 Aoû - 11:09


Constance Jane Wayne

Seigneur donnes moi des ailes pour que je puisse voler haut dans le ciel.




TON PERSONNAGE
PRÉNOM & NOM ♕ Constance Jane Wayne
AGE ♕ 29 ans
DATE DE NAISSANCE ♕ 12 juillet 1529
ORIGINE ♕ Anglaise
SITUATION FAMILIALE ♕ Constance est mariée à Arthur Wayne. Le couple a trois enfants, les jumelles Mary et Emma sont nées en mars 1556. Le petit dernier Thomas est né en janvier 1558. Constance est également la tutrice de la petite Jane-Ann Smith.
MÉTIER ♕ Ancienne employée du Flying Dutchman. Mère au foyer.
GROUPE ♕ Le Peuple.
CRÉDITS ♕ Zuz.




LE JOUEUR
PSEUDO ♕ Mari-Jane
AGE ♕ 25 ans
OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♕ C'est mon forum ♥
TON AVATAR ♕ Jenna Coleman
VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♕ Fictif


Audience devant la Reine.



QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♕ Je suis catholique, venant d'une caste sociale relativement pauvre, nous n'avons jamais eu le loisir de recevoir l'enseignement protestant. Nous n'avions pas de livre et ne sachant pas lire ni écrire, je ne pouvais pas prendre connaissance du protestantisme. Ma mère m'a enseigné les rudiments de la religion catholique, j'ai été baptisé sous cette foi et je crois en la papauté, même si elle connait quelques difficultés. Quand je vivais dans la rue, les prières m'ont toujours sauvées, je crois en le Seigneur et ses bienfaits. J'ai mal vécu la période Edouardienne, je n'arrivais pas à admettre le profond protestantisme dans lequel ce jeune roi nous conduisait, par chance, cette religion prend fin, je me sens enfin mieux et j'ai moins l'impression de trahir notre sainte mère Eglise.

COMMENT VOUS SENTEZ-VOUS EN APPRENANT LA MALADIE DE LA REINE ? ♕ C'est de nouveau la crainte de voir le royaume en guerre qui étreint le coeur de Constance. Même si la reine n'a pas toujours eu de bonnes actions, elle a fait de son mieux pour revenir à la religion catholique. La reine Mary est une bonne souveraine et après tout ce qu'elle a vécu, elle ne mérite guère de vivre aussi peu de temps. Elle doit encore travailler pour permettre au royaume d'être en paix, elle ne peut pas mourir ainsi.

QUELLE HERITIERE SOUTIENDREZ-VOUS ? ♕ Constance suivra le choix de son époux. Elle ne connait aucune héritière et se fit donc à son avis. Pour Arthur, la princesse Elizabeth est une hérétique, une personne dangereuse qui mettra le pays à feu et à sang. Le choix de son mari s'arrête donc sur Margaret Douglas, une nièce de feu le roi Henry ou encore sur Mary Stuart, la petite reine écossaise qui est également dauphine de France.

AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♕ Agir? Mais pourquoi? Mary Tudor, notre digne reine se trouve sur le trône, je n'ai aucune raison d'agir, puisque c'est la volonté de Dieu. En plus, je suis une femme, je ne vois pas comment, je pourrais défendre ma cause, je suis pauvre, j'ai d'autres choses à penser, comme savoir si le lendemain j'aurais assez à manger, ou encore si mon passé ne reviendra pas à moi. Non pour moi la politique, c'est plus une affaire de grands et je suis une petite, je n'ai rien à voir avec toutes ces histoires.






Dernière édition par Constance J. Bennet le Sam 5 Aoû - 10:48, édité 3 fois
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Constance B. Wayne
Constance B. Wayne
LA FILLE DU BOURREAUle petit oiseau des rues.
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MessageSujet: Re: CONSTANCE ❦ l'ange des rues  CONSTANCE ❦ l'ange des rues Icon_minitimeVen 4 Aoû - 11:09


La fille du bourreau

les secrets de famille



Durant l'année 1532.
Une petite fille sautillée dans tous les sens, regardant par la fenêtre de la petite maison dans laquelle elle vivait. Nous étions dans la très grande ville de Londres et en cette chaude journée, les passants étaient nombreux. Alerte, la petite fille regardait chaque passant, à la recherche du visage connut de son papa, qui allait bientôt franchir la porte du rez-de-chaussée. La petite famille vivait depuis toujours dans une maison à étage, en bas, l’on trouvait la boutique d’un cordonnier, au premier les appartements de ce dernier et juste au-dessus, les appartements de la famille Bennet. Alors que la petite ne quittait pas son lieu d’observation, la mère était en train de préparer du pain avec le peu de farine qu’elle avait pu s’offrir. La famille était pauvre et cela depuis toujours. Emma, la mère de famille était qu’une pauvre ouvrière, qui aidait le cordonnier du rez-de-chaussée, dans la confection de son ouvrage. Hans Bennet, le père de famille, lui était depuis de très nombreuses semaines en quête d’un travail convenable, ancien forgeron, il avait perdu son travail, suite à une blessure à la jambe, jugé incompétent, il ne trouvait plus de travail. Emma était donc la seule à faire vivre sa petite famille et la faim commençait à se faire ressentir face au manque de moyen. Les Bennet n’avaient qu’une seule et unique fille, le Seigneur leur avait arraché les premiers nés, leur petite Constance était tout ce qu’ils leur restaient et rien que pour cela, ils la chérissaient du plus profond de leurs cœurs.

« Maman, voilà papa. » Cria de joie Constance tout en se plantant devant la porte attendant l’arrivée de son père.

Aussitôt qu’il franchit le pas de la porte, Constance se blottit dans les bras de son père, qui l’accueillit avec joie dans ses bras forts. L’enfant avait tout juste, cinq ans et elle était une fillette très enjouée, un vrai rayon de soleil pour ses parents qui étaient prêts à tout pour la combler.

« Ta journée a-t-elle été fructueuse ? » Demanda Emma à son mari, tout en l’accueillant d’un baiser.
« Oui, mais nous en parlerons plus tard s’il te plait. » Répondit-il tout en recevant un froncement de sourcil de la part de son épouse.

Constance descendit des bras de son père. Elle adorait absolument cet homme, parfois bien plus que sa propre mère, mais cela était peut-être dut au fait qu’elle passait toutes ses journées avec cette dernière. En tout cas, à partir de ce jour, la famille eut un quotidien, un peu plus confortable. Constance ne savait cependant pas, quels sacrifices son père dut faire pour de l’argent et encore moins en quoi consistait son travail. Les années qui suivirent, la petite les passa dans l’insouciance la plus totale.

***

Durant l'année 1534.
« Papa, pourquoi Dieu a demandé à ce que maman vienne auprès de lui ? » Demanda une petite fille, qui tenait par la main son père.
« Il avait besoin d’un nouvel ange auprès de lui ma princesse. » Répondit l’homme las par cette vie qui lui arrachait les êtres qu’il aimait.
« Il ne va pas te demander de venir à lui ? Je ne veux pas que tu partes, sinon je serais toute seule. » Continue l’enfant, les larmes lui montant aux yeux.
« Non ma Constance, je ne t’abandonnerai jamais. » Disait-il tout en la prenant dans ses bras.

Le père et la fille faisait face à une tombe, celle d’Emma qui venait de décéder brusquement la veille au soir, d’une forte fièvre. Même si Hans gagnait mieux sa vie, il n’avait rien pu faire, même avec l’aide d’un sombre médecin de quartier. Un charlatan, comme tous les autres, qui n’avait pas pu sauver sa belle Emma. Voilà treize ans qu’ils étaient mariés et désormais, il ne lui restait plus que sa petite Constance. Qu’allait-elle devenir ? Que deviendrait-elle sans mère alors que lui faisait ce triste travail ? La fillette de son côté ressentait le manque de sa mère, son parfum n’était plus aussi présent et elle n’était plus là pour donner des baisers à son père. Elle n’aimait pas cette situation surtout que son papa était triste, mais elle, elle le savait elle saurait le faire sourire et cela pour toujours.
Dans les semaines qui suivirent, la vie repris son cours. Hans pour que son enfant permit à Constance de rester seule à la maison, pendant que lui-même travaillé. Seule, la petite de sept ans, s’amusait à jouer à la maman, elle faisait le ménage et s’exerçait à la couture, comme sa mère lui avait appris. Et c’était aussi en gardant ce précieux enseignement, qu’elle commença à cuisiner. Bien que sa cuisine ne fût pas parfaite, la fillette faisait de nombreux progrès. Cependant, après une année de deuil, une question commençait souvent à revenir dans l’esprit de la petite fille, mais que pouvait donc bien faire son père ? Pourquoi ne voulait-il pas lui dire quel était son travail ? Curieuse, Constance avait bien l’intention de percer un jour le mystère et les secrets de son père.

***

Février 1542.
Février 1542, le bruit courrait dans les rues de Londres, que la reine allait perdre la vie. Katherine Howard, jeune enfant, l’insouciante qui avait osé tromper Henry VIII avec un serviteur. Tout Londres évoqué ce sujet et le roi pour ne pas passer pour un simple cocu, avait agis en conséquence. L’amant et l’homme qui avait eu l’honneur de déflorer la reine avait péri sous d’insoutenable torture il y a quelques jours. Aujourd’hui, c’était au tour de la reine et de sa complice. Evènement majeur pour la royauté et le peuple, ils étaient nombreux à vouloir assister à cette exécution. Constance n’était pas en reste, tôt le matin, alors que son père avait déjà quitté la demeure, des jeunes du quartier vinrent la chercher pour voir la reine être mise à mort. Miss Bennet avait quinze ans, elle était dans la fleur de l’âge, avide de découvrir de nouvelles choses et surtout très curieuse. Depuis la mort de sa mère, elle avait fini par reprendre son emploi à la cordonnerie, soutenant ainsi financièrement son père. Tous deux vivaient confortablement, sans pouvoir se permettre quelques folies. C’était en courant, que la troupe de jeune rejoignit le lieu de l’exécution. Ils étaient insouciants, bien plus envieux de se donner un peu de frissons, que de voir mourir une reine. La place où se déroulait l’exécution était noire de monde et la première exécution allait avoir lieu, celle d’une certaine lady Rochford, la complice. Ce fut de loin que les jeunes virent l’exécution, la femme était à moitié folle, un pauvre esprit qui ne se doutait pas de ce qui allait lui arriver. Ensemble la troupe se fraya un chemin pour se rapprocher de l’estrade. Constance fut d’abord frappée par le sang, mais aussi par l’horreur de la scène, elle n’avait jamais vu un cadavre sans tête, si bien qu’elle eut des hauts le cœur. Son regard tomba alors sur le bourreau tandis que l’ancienne souveraine s’approchait du billot. Celui-ci était grand, massif, effrayant avec sa hache ensanglantée, son visage on ne pouvait le voir, caché par une cagoule. Constance ne souhaita pas en voir plus et ne regarda pas l’exécution de la souveraine contrairement à ses amis. Elle ne se sentait pas capable et n’avait ni la force. Une fois que les cris de la foule se calmèrent elle releva les yeux et là elle vit une chose qu’elle n’aurait jamais pu croire si elle ne l’avait pas sous les yeux.

« Constance ce n’est pas ton père là-bas ? » Disait l’une de ses amis, profondément choquée.

Oui, c’était son père, le bourreau, le monstre à la cagoule retirée portait le visage de son père, celui qu’elle pensait valeureux, lui cet homme bon comme le pain qui exécuté des personnes. Les émotions furent tellement fortes que la jeune fille rendit sa bile. Malade, ivre de colère, elle n’en revenait pas de tous ces mensonges. A travers ce costume de bourreau, elle ne le reconnaissait pas, cet homme n’était pas son père, elle n’avait plus de père. Puis les regards du père et de la fille se croisèrent. Hans fut choqué de voir sa fille ici, sur cette place, mais surtout penaud de voir que son secret avait été découvert. Le sang de Constance ne fit qu’un tour, puis elle quitta l’endroit en courant et ce fut la dernière fois qu’elle vit son père. La fuite était une mesure radicale et pourtant la jeune femme ne pouvait pas assumer ce secret. Avait-elle trop idéalisé son père ? Peut-être, mais pendant toutes ces années, il lui avait menti, pour elle, l’homme qu’elle avait aimé toute sa vie n’était qu’un monstre.






Dernière édition par Constance J. Bennet le Ven 4 Aoû - 13:05, édité 1 fois
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Constance B. Wayne
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MessageSujet: Re: CONSTANCE ❦ l'ange des rues  CONSTANCE ❦ l'ange des rues Icon_minitimeVen 4 Aoû - 11:09


La fille des rues

le froid de l'hiver



Décembre 1543.

Voilà maintenant presque deux ans que la jeune Constance avait fuis son doux foyer familial. Deux années où elle vivait dans la rue, survivant du mieux qu’elle le pouvait. A ses débuts, elle avait désiré quitter Londres, mettant plus de distances entre elle et son père. La jeune fille ne souhaitait pas qu’il la retrouve. Elle était partie en campagne, se réfugiant dans les écuries la nuit, volant dans les vergers, ou sinon se rendant aux bonnes œuvres pour se nourrir d’un peu de soupe. Elle marcha beaucoup, toute la journée, jusqu’à épuisement. Par moment, elle dormait dans une église, sinon dans une écurie. Pour se laver, elle se rendait directement dans les lacs et les rivières, pour retirer la vermine qui lui couvrait le corps. Constance rencontra beaucoup de monde durant son désœuvrement, de bonnes personnes, comme des mauvaises. Durant son premier été, la jeune fille souhaita même quitter le pays, mais elle ne le put, elle aimait bien trop l’Angleterre et ne désirait pas partir. Pourtant les bateaux la faisaient rêver et chaque soir, elle priait le Seigneur pour qu’il la change en oiseau. Constance les admirait et comme eux, elle souhaitait pouvoir voler loin et haut dans le ciel, elle voulait toucher les étoiles qu’elle contemplait la nuit. Décembre 1543, l’hiver commençait à être rigoureux, bien plus que les autres hivers et la jeune Constance se décida enfin à retourner à Londres. Son chemin fut long et rigoureux, si bien qu’elle tomba malade et fut soigné en campagne par un prêtre et sa compagne. La jeune fille resta chez eux un an, aidant la femme et le prêtre dans leurs bonnes œuvres en échange d’un toit pour dormir et d’un peu de nourriture. Volage, elle finit par quitter ses braves gens pour retourner à Londres, après trois années d’errance. La jeune fille s’y sentit chez elle, mais toujours, elle ressentait la peur de croiser à nouveau une personne de son ancienne vie. La première chose qu’elle fit, c’était se rendre sous un capuchon dans son ancien quartier, elle y apprit le départ de son père, mais à la connaissance des gens du quartier, il était toujours en vie, mais personne ne savait si c’était à Londres ou dans une autre ville. Pour tous, la fille du bourreau Constance Bennet était morte. Rassurée, la jeune fille parcourra les rues de Londres, découvrant à nouveau sa ville. Pour survivre, elle garda ses méthodes, l’aumône aux portes des églises, tout comme dormir dans les écuries.


Hiver 1547.
Le roi Henry était mort depuis peu et à nouveau un hiver rigoureux s’était installé sur l’Angleterre, un nouveau roi était installé sur le trône, un enfant, qui ne pourrait pas gouverner, en tout cas pas sans l’aide d’un régent. Durant cet hiver, la jeune Constance qui avait désormais vingt ans se trouvait plus maigre que jamais et la nourriture venait à manquer. La jeune femme n’avait vu qu’une solution pour s’en sortir, voler au risque de se retrouver en prison. Par chance, cela n’arriva pas, mais cela n’améliorait pas sa situation. Le froid, la faim, elle en était prisonnière et ne savait pas comment s’en sortir. Les œuvres de charité étaient déjà pleines de monde et il était rare qu’elle arriva à récolter une pièce pour s’offrir un morceau de pain. Lors d’une nuit, qui se trouvait être beaucoup plus froide que les autres, Constance voyait son heure venir, la paille des écuries n’arrivait pas à calmer le froid, si bien qu’après plusieurs heures, la jeune femme quitta son refuge pour en chercher un autre. Elle craignait que cette nuit soit sa dernière, mais arriva une âme salvatrice, alors qu’elle avait trouvé refuge sous un porche, une femme s’approcha d’elle et lui proposa un refuge pour la nuit. Cette femme qui aurait très bien pu être sa mère la conduisit dans sa demeure, qui n’était autre que le plus célèbre bordel de la ville le RedLanter. Constance ne vit rien de ce qui se passait là-bas. La tenancière la conduisit tout de suite au cuisine, près d’un feu de cheminée pour la réchauffer et lui donner à manger. Même si Constance n’était pas pour ce genre d’endroit, elle ne remercia jamais assez la gentillesse de Mary-Ann Paton, femme excentrique certes, mais d’une sincère bonté. Pour la première fois depuis de nombreux jours, la jeune fille des rues dormi dans un bon lit et au chaud.
En ce lieu, Constance y resta un mois, aidant à la fois la cuisinière et la femme de ménage pour tenir l’endroit en échange d’un peu de nourriture et d’un toit où dormir. Puis arriva le moment où sa vie de nomade allait enfin se terminer.





Dernière édition par Constance J. Bennet le Ven 4 Aoû - 13:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: CONSTANCE ❦ l'ange des rues  CONSTANCE ❦ l'ange des rues Icon_minitimeVen 4 Aoû - 11:09


La fille de la taverne

loin du froid de décembre



Printemps 1551

Trouver de la nourriture était de plus en plus difficile, les temps changeaient et l’aumône se faisait rare. Constance avait faim et pour manger, elle était prête à tout, même à voler. C’était fou ce qu’on pouvait faire pour une miche de pain, on était prêt à perdre la vie. Du pain, juste un petit morceau, de quoi calmer son estomac qui criait famine et son corps qui s’affaiblissait. Elle était là à guetter dans un coin sombre, quelque chose, un instant où elle pourrait entrer en action, le bon moment où personne ne pourrait l’attraper. Elle était prête à tout, elle voulait ce pain chaud, elle voulait manger, il le fallait, sinon elle mourrait. Sans plus attendre, elle courut aussi vite qu’elle le pouvait, telle une biche, elle détala, attrapa la miche de pain et elle s’enfuit aussi vite qu’elle le put. Toutes ces années dans la rue lui avait comme donné des ailes, elle courrait vite, longtemps et sans s’arrêter. Derrière elle, la jeune fille entendait des cris, elle s’en fichait. Courir, elle le fit pendant dix longues minutes, elle était désormais bien loin de la boulangerie, elle s’arrêta donc et craque goulument dans le bon pain chaud. Constance mangeait trop vite, si vite qu’elle savait qu’elle aurait mal à l’estomac plus tard, mais elle s’en fichait, cela faisait si longtemps, son corps était apaisé, mais elle, elle ne resta pas longtemps en paix. Un homme s’approcha d’elle, il n’était pas bien grand et marchait avec l’aide d’une canne. Constance ne l’avait jamais vu et fut donc étonné de le voir lui parler.

« Tu ne devrais pas manger si vite gamine, tu vas attraper mal. »
« Je ne suis pas une gamine ! »
« Tu es plus jeune que moi, donc ça revient au même. As-tu volé cette miche ? Je suppose que oui, sinon tu ne la mangerais pas si vite. Voler, c’est mal gamine, on ne te l’a jamais appris ? » Et comme elle ne répondit pas, il continua. « J’ai une offre à te faire, tu travailles pour moi et tu ne voles plus, tu iras même rembourser cet homme, une fois que tu auras l’argent. »

Ce que Constance ne savait pas, c’était que sa rencontre avec Louis Fontaine allait considérablement changer sa vie. Tout d’abord méfiante, elle avait fini par suivre l’homme qui lui proposa un travail dans sa taverne. La jeune fille des rues avait enfin un travail, un toit et tous les jours à manger. Une semaine après son vol, elle retourna voir le boulanger, à reculons, pour le rembourser de son méfait. Constance allait changer et enfin se stabiliser.

Été 1553
Constance travaillait depuis maintenant deux ans dans la taverne de Louis Fontaine, elle y était serveuse et faisait tout pour que l’endroit fonctionne. Au fil du temps, elle s’était mise à apprécier le patron, même s’il était un peu rustre et elle aimait s’imaginer qu’il aurait pu être son père. Hans Bennet, voilà maintenant bien longtemps qu’elle ne l’avait plus vu. Cela faisait maintenant onze longues années. Lui manquait-il ? Oui énormément, mais la jeune femme ne pouvait pas se remettre de ce mensonge familial, celui auquel sa mère avait collaboré avant de mourir. C’était trop dur, trop lourd de savoir qu’on avait pour père, un monstre, un tueur qui exécutait la basse besogne des puissants de ce royaume.
En deux ans, Constance avait changé, pour la première fois, elle restait dans un même lieu et elle n’avait pas l’intention de quitter la taverne, elle s’y sentait si bien. Elle adorait le contact avec les clients, parfois elle conversait avec les marins et écoutait leurs histoires à propos de trésors et de lointaines contrées, si un jour elle avait le courage, elle aimerait prendre l’un de ces bateaux du port pour partir et découvrir tout cela. Cette jeune serveuse avait beaucoup de rêve, mais aussi tant de doute, elle ne se mêlait pas de la politique de son pays, de toute façon pour elle, n’importe quel souverain fera l’affaire et aucuns rois n’apporteraient une meilleure vie aux miséreux. A quoi bon acclamer une reine. Mary Tudor est sur le trône ? Très bien, de toute façon Jane Grey personne ne l’aimait et si c’était Elizabeth Tudor, ça serait la même chose. Catholique avant tout, Constance priait beaucoup dans l’espoir de trouver des réponses à ses questions. Cependant, pour le moment, elle ne trouvait pas de solution. Elle avait peur, peur de revoir son père un jour et que son destin bascule à cause de cela. Parce qu’elle était heureuse ainsi, il lui manquait peut-être un bon mari avec qui elle pourrait faire sa vie, mais sinon tout allait bien, sauf cette affiliation qui l’empêchait d’aller de l’avant et de vivre autrement. Pour le moment, en l’année 1553, Constance était avant tout une jeune serveuse qui restait éloignée des problèmes politiques de son pays.






Dernière édition par Constance J. Bennet le Ven 4 Aoû - 13:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: CONSTANCE ❦ l'ange des rues  CONSTANCE ❦ l'ange des rues Icon_minitimeVen 4 Aoû - 11:10


Le bonheur de l'amour

une vie nouvelle, une vie de famille



1553. Constance était particulièrement contente de voir la reine Mary monter sur le trône. Voir de nouveau une reine catholique sur le trône allait apporter de nouveau la paix et cela, elle en était certaine. La jeune femme assista à l’arrivée de la reine et l’acclama dans la rue, de même que lors de la parade sur l’eau. Constance était admirative de cette souveraine et elle voyait en elle une sainte qui sauverait toutes les âmes de ce royaume.
Constance qui voyait du monde, avait fait la connaissance de Mrs Smith une veuve et de sa petite fille Jane-Ann. Mrs Smith était gravement malade et Constance lui apporta tout son soutien en l’aidant à faire ses courses et à prendre soin de Jane-Ann. La petite fille s’attacha à elle et lui demanda si un jour elle pouvait rencontrer la reine, pour qu’elle prie pour sa maman. Dès qu’elle eut connaissance d’une sortie de la reine à l’église, Constance prit Jane-Ann avec elle. Avec l’aide quelques nobles, la petite fille put voir la reine qui lui promit de prier pour sa mère. La petite fille était heureuse et Constance également d’avoir pu aider l’enfant. Malheureusement, Mrs Smith finit par s’éteindre un après-midi tout en arrachant la promesse, auprès de Constance, que celle-ci prenne soin de sa fille. Désormais, Jane-Ann allait vivre avec Constance. La petite orpheline rejoignit la chambre du Flying Dutchman où elle commença à aider Constance, tout en essayant de se remettre de son deuil.

***

1554. La vie avait pris son cours entre Constance et Jane-Ann, la petite fille avait fini par sourire de nouveau et elle appréciait son quotidien en compagnie de la jeune serveuse. L’année 1554 fut marquée par la révolte Wyatt. Accompagnant une amie, Constance se rendit à l’arrière des combats où elle se rendit utile en aidant à soigner les blessés. Là-bas, elle rencontra un homme qui plus tard deviendrait son mari. Arthur Wayne qui bornait comme il l’a toujours été voulait retourner au combat alors qu’il venait d’être blessé. Il fit preuve d’un grand courage et Constance pensa qu’elle ne le reverrait plus.
Arthur entra un jour dans la taverne où travaillait Constance. C’était un stratagème de Mary-Ann Paton qui força la rencontre entre les jeunes gens. Ils conversèrent et Arthur demanda à Constance s’il pouvait la revoir.
Les deux jeunes gens se revirent plusieurs fois, ils s’attachèrent l’un à l’autre et même si Jane-Ann avait beaucoup de mal à devoir partager Constance, elle finit par se faire à ce soldat. Arthur fit même la folie d’offrir un collier à Constance et une ravissante poupée à Jane-Ann. Modeste, la belle serveuse voulut refuser, mais face à l’insistance d’Arthur, elle accepta.
Ce fut le 25 juillet 1554 que se déroula le mariage de la reine Mary et du roi consort Philippe. Un bel évènement, un moment unique que Constance découvrit de ses yeux émerveillés. Arthur était là, il surveillait les alentours, mais vint échanger quelques mots avec Constance. Ils devaient se retrouver au soir. Impatiente, Constance le retrouva devant l’abbaye de Westminter, à la nuit tombée. Une rose. Un baiser. Une déclaration d’amour. Une demande en mariage. Constance était ivre de bonheur, elle allait devenir Mrs Wayne.
Les fiancés avaient des secrets, Constance ne voulait pas cacher à son fiancé qui elle était vraiment, la fille d’un bourreau, une fille qui avait vécu dans les rues. Elle lui raconta tout et reçut en même temps ses confidences. Arthur lui avoua qu’il n’était pas ce qu’il prétendait être, qu’il était en réalité le fils de Mary-Ann Paton. Choquée au début, elle fut heureuse de compter Mary-Ann dans sa nouvelle famille. Même si ses relations avec Arthur était compliquées, Constance tenterait toujours d’apaiser les tensions entre la mère et le fils.

***

1555. Constance voulait préparer elle-même son mariage. Elle travaillait beaucoup pour mettre de l’argent de côté et pouvoir obtenir une robe neuve au moment où elle marcherait dans l’allée de l’église. La jeune femme était heureuse, elle était aidée par Jane-Ann qui était très enthousiaste à l’idée d’être demoiselle d’honneur et d’autres personnes. Lorena sa si bonne amie la conseille, tout comme Joane Barrow. Rosemary Blackwood couvrait de cadeaux la petite Jane-Ann. Constance était heureuse et entourée. Une chose manquée à la jeune femme, c’était son père. Constance avait peur de revoir Hans Bennet et c’est avec le soutien d’Arthur qu’elle se rendit jusqu’à lui. Les retrouvailles furent étranges, mais tellement bénéfiques pour Constance qui comptait maintenant son père à ses côtés. Quelques semaines avant le mariage, Arthur lui fit une surprise. Ils prirent le chemin vers un charmant quartier de Londres et au bout d’un moment ils s’arrêtèrent devant une coquette maison. C’était la leur, celle qu’Arthur avait acheté pour y construire sa vie de famille. Constance était heureuse, mais ressentie un léger pincement au cœur quand elle se rendit compte qu’elle allait devoir quitter son poste au Flying Dutchman.
Son mariage se déroula durant une belle journée de mai. Constance était heureuse, ce fut son père qui vint la chercher et en compagnie de Jane-Ann ils quittèrent la nouvelle maison de la future mariée, pour se rendre sur le lieu du mariage. Constance était contrariée puisque Mary-Ann en froid avec son fils allait assister au mariage cachée dans le confessionnal. Constance aurait aimé qu’elle soit à ses côtés, mais ce subterfuge était mieux que rien. Constance et son père remontèrent l’allée et la cérémonie qui était émouvante se déroula sans problèmes. Constance était désormais devenue Constance Wayne. Arthur était également devenu le tuteur de Jane-Ann. Ensemble, ils formaient une famille.

Très rapidement Constance tomba enceinte. La grossesse s’annonça compliquée, le ventre de la jeune femme grossissait beaucoup trop et à la suite d’un saignement, la sage-femme ordonna à la future mère de rester alitée. Constance avait peur, surtout quand elle apprit qu’elle n’avait certainement pas qu’un seul enfant dans son ventre. Elle lisait l’inquiétude dans le regard de son mari et de sa pupille. Le deuil finit par assombrir cette année qui était pourtant si belle. Rosemary Blackwood avait été accusé d’hérésie et brûlée vive en place publique. Constance ne voulait pas admettre la culpabilité de son amie et ne souhaitait plus entendre parler de ce sujet. Pour elle, Rosemary avait été injustement condamné et Constance n’en démordrait pas, surtout enceinte.

***

1556. La fin de grossesse était difficile. Constance vivait très mal ce moment et même si elle recevait tous les soins possibles et imaginables, elle craignait de ne pas survivre à l’accouchement. Arthur continuait son avancement au sein de la garde, mais la jeune femme avait peur. Un matin, elle fit promettre à son mari qu’il ferait toujours passer sa famille avant la garde. Il jura.
Un mois avant le terme Constance ressentit les premières contractions annonciatrices de l’accouchement. La demeure des Wayne était en effervescence et la sage-femme était assistée de la petite Jane-Ann qui prenait son rôle très à cœur. Terrorisée, Constance ordonna à ce que son mari reste à ses côtés, contrairement à la tradition qui veut que l’homme reste éloigné de ces affaires de femmes.
Après un accouchement difficile, deux petites filles vinrent au monde. La première Emma, nommée ainsi en l’honneur de la mère de Constance et la seconde Mary, en l’honneur de la reine et de Mary-Ann. Constance était devenue une maman et elle aimait plus que tout ses filles. Elle s’était promise de tout faire pour elle et également de se battre pour elle, s’il le fallait.
Après la vie, vint la mort. Mary-Ann Paton était gravement malade. Elle ne voulait pas mourir sous les yeux de son fils et de Constance, elle décida donc de partir en mer, en compagnie de son amant pour vivre un dernier voyage. Mary-Ann découvrit ses petites-filles et disparut à tout jamais, à la grande tristesse de Constance qui se souviendrait toujours du courage de cette femme.

En mai 1556, Joane Barrow, une autre amie de Constance fut arrêtée. Elle allait comme Rosemary être brûlée vive. Joane avait demandé à ce qu’Arthur soit présent et il n’avait pas le choix. Constance était furieuse envers son mari, elle ne comprenait pas cette violence. Elle qui voyait autrefois la reine comme une sainte avait le sentiment que cette dernière les avait tous bernée. Après la mort de Joane, Constance resta froide envers son mari durant quelques semaines, puis elle finit par se radoucir. Arthur appartenait à la garde et c’était pour le meilleur, comme le pire.

***

Janvier 1558. Constance était de nouveau enceinte et vivait sa grossesse plus sereinement que la première. L’hiver dernier, elle avait perdu son père. L’hiver avait été rude et malgré les bons soins d’un médecin, il n’avait pu survivre, préférant rejoindre au Paradis son épouse, tout en sachant que leur fille unique était entre de bonnes mains. Pour cette grossesse, Constance se déplaçait normalement et élevait ses merveilleuses filles, ainsi que Jane-Ann qui était une ravissante jeune fille. Constance aurait pu être heureuse lors de son dernier mois, elle aurait pu si Arthur n’avait pas été appelé par la guerre. Calais, la dernière possession anglaise en France était en train d’être reprise et Arthur avait été envoyé par la reine en France. Ne quittant pas son chapelet des mains, Constance priait à chaque instant pour le retour de son mari, pour que celui-ci voit son nouveau bébé que Constance était certaine d’être un fils. Elle aurait voulu qu’il soit présent au moment de l’accouchement, mais malheureusement, le bébé pointa le bout de son nez trop tôt. Constance était avec Jane-Ann et une sage-femme. Ses filles avaient été confiées au bon soin d’une voisine. L’accouchement se déroula rapidement, il fut facile et en deux heures, Constance donna naissance à un merveilleux fils. Arthur voulait que son premier fils se nomme Thomas en l’honneur de son jeune frère mort trop tôt, la mère de famille suivie les souhaits de son mari. Constance était heureuse d’avoir un fils vigoureux et en bonne santé. Le lendemain, elle présenta à ses filles leur nouveau petit frère. Les jumelles étaient enjouées et posées mille et une questions, notamment pour savoir comment le bébé était passé du ventre de leur maman à ses bras. Constance éluda leurs questions en disant que c’était Dieu qui avait permis cela.
De nouveau commença l’angoisse. Arthur était en guerre et Constance craignait qu’un soldat vienne lui apprendre son veuvage. Elle avait peur, mais ne le montrait pas à ses filles qui la questionnaient sans cesse pour savoir quand leur papa allait revenir.
Puis, un jour, la porte claqua brusquement. Constance qui était en train de nourrir son fils dans la chambre entendit ses filles hurler de joie et criant des « Papa ». Constance se leva, folle de bonheur, ses yeux commencèrent à s’humidifier face à cette joie de voir son mari de retour. Arthur entra dans la chambre et se dirigea aussitôt vers son épouse et son nouveau-né qui buvait le lait maternel.

« Arthur, voici ton fils, Thomas Wayne. Il est fort et en excellente santé. » Arthur était sale, mais elle s’en moquait, elle se serra contre lui et une fois que l’enfant eut arrêté de manger, elle le présenta à son mari qui était heureux d’avoir un fils.

***

Mai 1558. A son retour, Arthur avait été fait chevalier par la reine. Un grand honneur pour la famille Wayne qui petit à petit continuait de faire son bout de chemin. Le baptême de Thomas eut lieu quelques jours après le retour d’Arthur et la famille vivait sereinement le retour du printemps.
En mai, des nouvelles parvinrent de la cour et en rentrant au soir chez lui, Arthur apprit à Constance que la reine était malade. Il était inquiet, la succession s’annonçait compliquée et il craignait que cette hérétique d’Elizabeth arrive sur le trône. Constance ne savait pas quoi penser de tout cela, mais pour elle aussi, il valait mieux que la nouvelle souveraine soit catholique, c’était ce qu’il y avait de mieux pour l’Angleterre et pour tous les Anglais.





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Constance B. Wayne
Constance B. Wayne
LA FILLE DU BOURREAUle petit oiseau des rues.
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MessageSujet: Re: CONSTANCE ❦ l'ange des rues  CONSTANCE ❦ l'ange des rues Icon_minitimeSam 5 Aoû - 10:49
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Arthur Wayne
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