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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
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MessageSujet: philip ∇ on ne force pas la curiosité ; on l'éveille.  philip ∇ on ne force pas la curiosité ; on l'éveille. Icon_minitimeMer 29 Mai - 22:28

Philip

Le temps était doux, quoiqu’un peu frais. Emily ne s’en plaignait pas, elle était assise dos au soleil et sentait ainsi les rayons chaud lui réchauffer le dos. C’était une sensation qu’elle trouvait particulièrement agréable. Elle porta une tasse de thé à ses lèvres et en but une gorgée avant de la reposer sur la table devant elle. Un léger courant d’air passa, balançant ses boucles rousses qui pendaient dans le vide. Elle était dos au grand espace vert qui était en fait le jardin de la demeure dans laquelle elle se trouvait. Devant elle, il y avait Philip. Aujourd’hui, elle était libre. Elle avait donc accepté, suite à sa demande, de passer chez lui pendant l’après-midi afin de continuer à lui enseigner la musique, encore et encore, jusqu’à ce qu’il ne soit satisfait de son niveau. Elle ne savait pas dans combien de temps il allait s’en contenter. Mais cela ne la dérangeait pas qu’il soit exigeant envers lui-même, par conséquent qu’il ne multiplie ses leçons. Philip était quelqu’un de très agréable, quoi qu’un peu farouche en apparence. Et Emily appréciait particulièrement passer du temps en sa compagnie. Le cours de musique étant terminé, Philip avait offert du thé à Emily qui avait accepté avec joie. Et maintenant, elle était face à lui. Le silence régnait. Elle était en train de se dire que, dans le même sens où Philip ne savait pas grand chose d’elle, après tout, elle ne savait rien de lui. Qu’il était noble – elle avait ainsi montré un peu de réticence à son égard, jusqu’à ce qu’il ne se soit avéré bien plus sympathique qu’elle ne le pensait -, riche, avait une grande maison, aimait la musique. Il aimait aussi sûrement la littérature, si elle l’avait rencontré dans une librairie. Et elle était sûre qu’il était marié. Un bel homme possédant un titre de noblesse – lequel déjà ? Emily ne s’en souvenait pas -, ça se marie dès le berceau. Elle décida de faire sa connaissance. Après tout, peut-être pourraient-ils finir par se tutoyer et par devenir réellement amis.

« - Ce thé est vraiment le bienvenu, vous avez eu une bonne idée en m’en proposer un. Mais dites-moi, Philip, je suis en train de réaliser ; nous ne nous connaissons que peu. Peut-être pourrions-nous faire connaissance plus profondément avant de continuer à se fréquenter comme des étrangers, cela fait tout de même plusieurs semaines que l’on se connaît. »

Sans attendre sa réponse, elle continua à s’exprimer.

« - Par exemple, je n’en doute certainement pas. Mais êtes-vous marié ? Je n’ai jamais croisé une seule fois une femme que je pourrais envisager être votre épouse. C’est tout de même quelque chose d’assez important pour ne pas être caché. »

Emily but un peu de thé. Elle était contente d’avoir la possibilité d’enfin en apprendre plus sur son interlocuteur. Cela l’étonnait, mais elle n’avait jamais réellement pensé à mieux le connaître. Et pourtant, elle ignorait même son âge.

« - Je pourrais même vous demander, Philip, quel âge vous avez. Je l’ignore totalement et suis incapable de m’en faire une idée, ne serait-ce qu’approximative. »

C’était bon signe, après tout. Si on ne se pose pas de questions alors que l’on connaît quelqu’un depuis relativement longtemps, c’est que cette personne nous plaît comme cela et que dans le fond, on n’a pas tellement besoin d’aller chercher plus loin, non ? Malgré tout, Emily avait envie d’en apprendre plus sur cet homme. Maintenant qu’elle avait réalisé ne rien savoir de lui, il titillait sa curiosité. Pour elle, ce n’était presque qu’un fantôme errant seul dans une immense demeure ou dans les rues et bâtiments de Londres. Comme si il était coupé du monde extérieur, provenait de l’espace et ne revenait sur Terre que pour ses leçons de clavecin. Après tout, la vérité est beaucoup plus brutale. L’espoir et le rêve ne sont pas inutiles. Et pourtant, Emily avait envie d’en savoir plus.
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MessageSujet: Re: philip ∇ on ne force pas la curiosité ; on l'éveille.  philip ∇ on ne force pas la curiosité ; on l'éveille. Icon_minitimeVen 7 Juin - 21:26


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Un peu de musique ♫

J’apportai une tasse de thé à Emily. Elle l’avait amplement mérité, pour avoir supporté mes fausses notes toute l’après-midi. J’étais quelqu’un d’assidu et de très travailleur, j’étais précis et méthodique, mais je manquais cruellement d’instinct, et en musique il en fallait une certaine dose. Mais elle était toujours très patiente avec moi, me répétant les gestes, me réexpliquant les partitions … Elle restait incroyablement calme et toujours souriantes, alors que j’avais moi-même du mal à accepter de ne pas y arriver tout de suite. Je lui avais donc tout naturellement offert le thé afin de lui témoigner ma gratitude.

Après m’avoir remercié, elle souleva le fait que nous nous connaissions que très peu ; et c’était vrai. Je ne savais d’elle que deux choses : elle aimait la lecture et la musique. Je connaissais également son emploi, mais je refusais de croire que c’était ce qui la définissait.

« En effet, je serais ravi d’en apprendre davantage à votre sujet Emily … Mais je suis intimement persuadé que nous nous connaissons déjà vous et moi. Comme vous l’avez si bien dit, nous avons passé du temps ensemble … N’est-ce pas plus parlant qu’une liste de faits censé nous résumer ? »

Je lui souris. Ma réponse était sincère, mais elle n’allait pas lui apporter beaucoup de renseignements. Je fini néanmoins par répondre à sa question.

« En effet, je suis marié depuis sept ans maintenant … C’est l’âge de mon fils. Mais ma femme passe beaucoup de temps avec ses amis, à la cour, alors que je m’en tiens éloigné la plupart du temps. Nos vies sont entremêlées, mais elles sont si différentes que l’on se croise peu. C’est sans doute pour cela que vous ne l’avez jamais vue à mes côtés.»

En effet, Hortense et moi étions de très bons amis avant de nous marier, mais nous n’avions jamais eu beaucoup de points communs. J’aimais les choses abstraites, elle ne jurait que par le concret, j’aimais le calme et la tranquillité, alors qu’elle adorait la cour et les réceptions … Notre enfant était peut-être la seule chose sur laquelle nous étions sur un pied d’égalité. Notre enfant … C’est peut-être cela qui la poussa à me demander mon âge. Je le tenais éloigné de la cour, et donc peu l’avait déjà vu. Ce nouvel élément devait m’avoir vieilli de quelques années à ses yeux.

« Pas la moindre idée ? Essayez quand même Emily. J’ai un enfant de sept ans, et je l’ai eu dès que je me suis marié. Je suis arrivé à la cour à l’âge auquel tout duc se doit d’être introduit, mais j’ai mis du temps à me marier. Peut-être deux, trois ans. »

Je lui adressai un sourire. Tous n’étaient pas comme moi, mais j’adorais les jeux de l’esprit. Et puis, mon âge n’était pas un mystère. Je paraissais plus jeune que mes vingt-sept ans à ce qu’on me disait, peut-être parce que j’avais les traits fins et doux. Mais vu l’emploi que j’occupais, la plupart des gens me donnaient toutefois la trentaine. En ce qui concernait Emily, je ne lui retournai pas la question : ce n’était pas convenable de demander cela à une femme. Toutefois, je m’aventurais tout de même à lui donner mon avis sur la question.

« Quand à vous, vous êtes jeune. La vingtaine assurément, vu votre teint et votre fraîcheur. Je dirais que vous n’êtes pas mariée … Mais je ne suis pas un homme curieux. Le mystère rend toutes les choses meilleures, ne croyez-vous pas ? »

Je nous resservais un peu de thé.

« Mais je vous déconseille de creuser davantage, vous seriez déçue. Je ne suis pas un homme qui mène une vie trépidante. J’ai un travail que j’aime mais que la plupart des gens considéreraient comme ennuyeux et je suis plutôt casanier. Pas de quoi écrire des histoires à mon sujet j’en ai peur. Parlez-moi plutôt de vous … Vous êtes originaire d’Angleterre ? J’ai cru noter un accent dans votre voix … Ou mieux encore, où avez-vous appris à maitriser si bien l’art de la musique ? »


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