'avais la chance de compter parmis mes cliente la douce et délicate Margaret Stanley une jeune fille pleine de grâce et magnifique et adorablement naïve mais cela est dus à son jeune âge je présume. Elle m'avait demandé de venir la voir dans le but de retoucher une robe un peu grande pour elle. Cela arrivais souvent et heureusement pour nous pauvre petite couturière sinon dieu sait que nous serions toutes mortes de faim. Et puis Lady Stanley était une jeune personne adorable c'est donc plus un plaisir qu'un travail de m'occuper de ses robes.

J'ai donc quitté le Drapier, le laissant sous la gestion de Maggie, mon apprentie et parti à pied en direction du palais royal. Si mon époux savait le nombre de vois ou j'entrais dans ce palais je pense qu'il me mettrais de la poudre à canon dans les poches et me forcerais à me faire exploser dans la salle du trône, il en serais vraiment capable, c'est ça le pire. J'évite donc de trop lui dire que j'ai de la clientèle résidant à la Cour de la Reine. A mon arrivée devant les portes du château je décline mon identité ainsi que la raison de ma venue. Le garde royal me laissa le libre passage, m'ayant déjà vue et revue passé. Je connaissais le chemin presque par coeur. J'ai toujours un doute en arrivant en haut de l'escalier si je dois partir à gauche ou à droite. Je pars machinalement à droite alors qu'évidemment c'est à gauche, quelle idiote je fais,mais en même temps tous ses couloirs se ressemblent et sont si sinistre. Je trouve cela déprimant je n'arrive pas à comprendre comment la noblesse peut être si joyeuse dans un endroit aussi sombre et triste. Bon après peut être qu'ils ne font que paraitre heureux et que ce n'est pas le cas. Mais en tout cas cet endroit me fait regrette ma petite chaumière chaleureuse.

Lorsque j'arrive enfin devant les appartement de lady Stanley, je frappe et m'annonce à une servante gentille comme tout qui me demande d'attendre quelques instant dans le "petit" salon, qui, je tiens à le préciser, est plus grand que ma maison. Je pose mon sac ou se trouve mon materiel de couture élémentaire à mes pieds et retire ma cape avant de m'assoir sur un divan en velours attendant l'arrivée de la jeune lady. Lorsque celle-ci arriva je me levai et fis une rapide révérence.

« Lady Stanley je suis ravie de vous voir vous êtes radieuse »

Dis-je très sincèrement. C'est vrai cette fille détonnait avec le cadre ambiants. De son regard émanais une chaleur inattendu et son sourire rayonnait.