Catherine Carey

«Pour l’honneur de ma famille, j’affronterai mille morts» TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Catherine Carey AGE ♦ 32 ans DATE DE NAISSANCE ♦ 12 janvier 1523 ORIGINE ♦ Anglaise SITUATION FAMILIALE ♦ Fille de Mary Boleyn, épouse de Francis Knollys, mère de 10 enfants. Sœur d’Henri Carey et Anne Stafford. MÉTIER ♦ Lady Knollys et mère au foyer GROUPE ♦ Le Peuple Anglais CRÉDITS ♦ Vintage Phonic LE JOUEUR PSEUDO ♦ Clio AGE ♦ 18 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Grâce à mon DC, Catherine (eh oui, encore) Holmes TON AVATAR ♦ Charlotte Salt VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Historique

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦
Je suis catholique, bien sûr. Du moins, c’est ce que je répondrai si quelqu’un me pose la question… Car au fond de moi, je suis et resterai protestante. Mais je ne renoncerai à aucun sacrifice, pas même celui de ma foi, pour protéger ma famille, ma belle et nombreuse famille. Nous, les Boleyn, avons déjà trop souffert, nous avons perdu trop des nôtres au jeu des couronnes et des rois. Dorénavant, je suivrai les ordres de la reine. Et il ne fait pas bon être protestant aux yeux de la Couronne…

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA REINE D'ANGLETERRE? ♦
Ah, tiens, la Couronne. Parlons-en, de la Couronne ! Et de celle qui la porte, surtout : Mary Tudor, première du nom. Je suis quelque chose comme sa cousine au second degré, et elle porte le prénom de ma mère adorée, mais ne croyez surtout pas que cela me force à l’aimer… En réalité, je la hais même. Quel besoin a-t-elle de faire souffrir sa demi-sœur, ma cousine bien-aimée, Elizabeth ? Quel démon la pousse à vouloir exterminer la foi de son père de son propre pays ?

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA PRESENCE DES ESPAGNOLS EN ANGLETERRE ET DU MARIAGE DE LA REINE ? ♦
La même chose que ce que je pense de la Reine elle-même. Les Espagnols ne nous ont jamais apporté que du malheur, pourquoi cela changerait-il ? Ils sont fanatiques, dangereux pour notre belle Angleterre et ses habitants. La Reine peut se marier avec n’importe lequel d’entre eux, cela n’effacera jamais le fait qu’elle n’est pas digne du trône de son père, contrairement à Elizabeth. Ce n’est pas elle qui aurait contracté ce mariage ! Oh, comme j’espère que de cette union maudite ne viendra aucun enfant !

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦
Commençons plutôt par ce que je ne ferais pas : mettre en danger mes enfants et mon mari. Malgré cela, Elisabeth sait je l’espère qu’elle pourra toujours compter sur moi pour lui être fidèle et préparer son avènement… dans le plus grand secret. Je ne me sentirai jamais totalement en sécurité tant que ces horribles persécutions n’auront pas cessé, mais malheureusement je n’ai pas le pouvoir de changer les choses…

" Are you going to age

without mistakes ? "

- Catherine, faites vos valises, nous partons.


Je redoutais cette phrase depuis quelque temps, mais une petite part de moi espérait toujours qu’elle ne serait jamais prononcée… Espoir erroné. J’avais cru jusqu’au bout que nous pourrions rester ici, en Angleterre, dans notre propriété de Rotherfield Greys, mais mon époux bien-aimé en avait décidé autrement. L’accession au trône de Mary Tudor sonnait ainsi le glas de notre paisible existence familiale.
Ah, les Tudors ! Cette famille, bien que je la respecte en loyale sujet de Sa Majesté, je ne pouvais aussi m’empêcher de la détester secrètement. Après tout, ils n’avaient jamais rien apporté de bon à ma famille, celle des Boleyn. Ma marraine, Anne, s’est amourachée de l’un d’entre eux, et elle en a perdu la tête. Au sens propre comme au figuré. Ma mère elle-même fut un temps la maîtresse du défunt Henry, et certains disent même que… Mais je refuse d’y croire. Je ne suis pas, je ne serai pas, je ne serai jamais une bâtarde ! À mes yeux, mon père, mon seul et unique père, est cet homme bon et doux emporté par la maladie lorsque je n’étais qu’une enfant. Ce n’est ni un roi colérique, ni un roturier du nom de Stafford. J’ai accepté ce second père, et j’aime à présent sa fille Anne comme ma sœur véritable, mais mon père s’en est allé à jamais.


- Non.


Je ne sais ce qui m’a prise. C’est la première fois que je tiens tête à mon mari, en bientôt quinze ans de mariage. Quinze années d’amour fidèle et réciproque : j’ai de la chance, et je le sais. Mais cette chance, je me suis battue pour l’avoir, je l’ai méritée ! Je n’ai jamais démérité de Sir Francis Knollys, et je l’aime comme au premier jour de nos amours, du temps où Anne de Clèves était reine consort et moi sa dame d’honneur. Mais cette fois, je ne le suivrai pas. Je ne partirai pas en Allemagne. Je n’imposerai pas à mes enfants de quitter leur terre natale comme ma douce cousine Elizabeth a dû le faire.


- Catherine, tâchez de me comprendre, voyons…


- J’ai très bien compris, rassurez-vous. Vous avez peur pour vous, pour nous, pour nos enfants. Mais vous oubliez que j’ai une autre famille, vous oubliez mon frère Henry et ma sœur Anne, et surtout vous oubliez ma cousine ! Je ne puis les laisser ici, à la merci de Mary Ière.


Je sais que j’ai tort. Quelque part au fond de moi, une petite voix me crie de fuir, de prendre tout ce qui m’est cher et de quitter cette malheureuse contrée, de partir loin… Il paraît que le Nouveau Monde est très joli en cette saison ! Mais je me cherche des excuses, je me force à les rendre plus crédibles. Dans le fond, je ne veux pas vraiment rester, je veux juste me donner le temps. Le temps de quoi ? De dire adieu à mon frère adoré, de lui confier notre demi-sœur, ou bien de le supplier de nous accompagner ? Je ne le sais, je ne sais pas, je ne sais plus. Alors je campe sur mes positions, dans l’espoir que Francis se ravise, nous accorde encore un sursis, quelques mois tout au plus…


- Mais nous ne serons pas en sécurité ici ! Et notre foi…

- Et en Allemagne ? Nous devrons vivre comme des parias, dans un pays dont nous ne parlons pas la langue, et qui je vous le rappelle est surnommé le « Saint » Empire !


Pourquoi les arguments me viennent-ils si facilement ? Oh, et moi qui déteste tant les conflits ! Je voudrais tout oublier, recommencer. Expliquer à mon époux que je le suivrais jusqu’au bout de la Terre, si nous ne devions pas emmener les enfants, s’il me laissait un peu plus de temps… Je voudrais me blottir dans ses bras, comme la première fois, la fois où nous avons conçu notre première fille, Mary.
Maintenant, nous en avons dix, dix merveilleux enfants tous plus adorables les uns que les autres. Ma demi-sœur m’aide de temps à autre à les élever, car je ne confierais cette tâche à aucune gouvernante, à aucune nourrice au monde. C’est pour eux que je vis désormais, et non plus pour une Reine ou un Roi quelconque, violent et destructeur comme le sont les Tudors. Mes enfants sont ma plus belle réussite, hors peut-être mon mariage, et il n’est rien que je ne ferais pour les protéger et leur assurer une vie douce et sans souci.
Je ne peux cependant oublier ma cousine, la flamboyante Elizabeth, fille de ma marraine Anne Boleyn. Elle est bien le seul membre de cette famille royale que je n’exècre pas tout à fait, et je ne peux la laisser ici elle aussi. Je sais ce qu’elle voudrait que je fasse : que je reste, que je défende la juste cause qui est la sienne. Je ne suis pas comme elle, je ne suis pas une combattante. Je peux toutefois prendre cette décision, celle de rester. Pour elle, « pour l’Angleterre ! » comme elle le dirait si bien.


- Mais…

- Libre à vous de partir, mon doux ami. Mais je reste, et nos enfants aussi.


Pourquoi, Seigneur, m’avez-vous laissé prononcer ces mots ? Depuis ce jour pluvieux de septembre, mon époux, mon amour, mon amant, est parti. Je suis restée, fidèle à l’Angleterre, fidèle à celle que je considère comme ma souveraine véritable. Mais pour elle, j’ai sacrifié ma foi, mon mariage, presque tout ce à quoi je tenais. Il ne me reste que mes enfants à présent. Alors, pour eux, pour ma famille ou ce qu’il en reste, je braverai les tempêtes du règne de Mary la Sanguinaire.

Félicitation!

Je suis encore tellement désolée du retard Catherine, j'espère que tu ne nous en voudras pas :/ En tout vas, j'ai été contente de lire ta fiche, parce qu'elle m'a énormément plu, j'aime le côté maman poule de Cat, elle est tellement attachante J'ai hâte de pouvoir jouer avec toi

Et voilà, tu es validé et pour toi une longue aventure commence, pour commencer à jouer avec nous, il va falloir travailler un peu et faire votre fiche de lien et de rp [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], comme ça tu auras le grand bonheur de te faire harceler par les membres du forum.

Par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], tu peux aussi faire une demande de rang et d'habitations, bah oui être SDF, c'est pas toujours drôle surtout à l'époque

Si tu veux, tu peux créer un ou des scénarii, pour faire une famille, des amis, un compagnon ou une compagne, ça se passe par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]!

Après tout pour bien commencer sur le forum, tu peux tout aussi bien passer par le flood et les jeux, c'est la meilleure porte à prendre pour une meilleure intégration [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] et voilà ton groupe de flood [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Maintenant tu sais tout sur tout et ton aventure à Londres peut parfaitement commencer