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Sujet: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Sam 11 Mai - 13:00
Le couronnement.
Octobre jetait sa splendeur dorée sur les vergers et sur les landes ; les forêts se couvraient de rouille et le lierre rougissait aux tourelles des manoirs. Dans la tendre saison des fruits mûrs, une princesse, déjà sur le déclin venait recueillir son héritage. Les hérauts et les chambellans royaux, préparant la pompeuse cérémonie, s'inquiétaient d'avoir, pour la première fois, en Angleterre, à couronner une reine. De nouvelles armes et une nouvelle devise s'imposaient pour cette situation nouvelle : une femme sur le trône.
Comme prologue au couronnement, Marie parcourut les rues de Londres au milieu d'un cortège magnifique. Celle-ci savait choisir avec gout ses vêtements et ses parures : elle portait une robe de velours bleu fourrée d'hermine ; autour de sa tête, un large cercle d'or parsemé de perles fines et de pierres précieuses. En tête du cortège chevauchaient de nombreux gentilshommes en habit de satin cramoisi. Ils montaient des chevaux richement caparaçonnés, harnachés de velours rouge.Venaient alors les princes et les barons superbement vêtus de brocarts bordés d'or et d'argent. Puis un groupe de marchands de la cité en habits de velours noir rehaussé d'or et après eux quatre cavaliers espagnols habillés de velours grenat portant la fraise, le doublet et le haut-de-chausses à l'espagnol. Ensuite, les quatre ambassadeurs d'Espagne, de France, De Pologne, de Venise, accompagnés chacun par un officier de la couronne ; deux gentilshommes en habit ducal, qui représentaient les duchés de Normandie et de Gascogne, marchaient en queue de la procession. Enfin venait Sa Majesté dans un carrosse ouvert, entièrement recouvert d'or fin, tiré par des chevaux dont les harnais étaient en soie tissée d'or. Derrière elle, dans un magnifique carrosse d'argent, paradaient les princesses Elisabeth et Anne de Clèves, également vêtues de robes d'argent. Suivit par celui de la reine douairière d'Écosse, venue en personne, invitée de marque et futur alliée politique de Marie Tudor, qui paradait dans un carrosse fait d'or et d'argent. Soixante pairesses et grandes dames à cheval, habillées de velours cramoisi, fermaient le cortège. Les harnachements de leur chevaux étaient assortis à la couleur des robes des dames. Dans la procession, on remarquait quinze nouveaux Chevaliers de l'Ordre de la Jarretière qui avaient reçu l'accolade en présence de la reine; le page royal vêtu aux couleurs des Tudor, blanc et vert ; la garde royale sous les ordres de Henri Jerningham, et enfin les hommes d'armes.
Ce cortège provoquait la raillerie des protestants, quand on connaissait la religion et le loyalisme dont faisait preuve certains individus de ce cortège.² La large rue, le long de laquelle s'avançait le cortège royal était tendue de banderoles de soie aux inscriptions de bienvenue. Sur l'une des places, quatre géants étaient prosternés en prières pour la reine. un carrefour, un ange de haute taille, perché sur un arc de triomphe, jouait un solo de trompette ; des fontaines de vins coulaient sans arrêt à Cornhill et à Cheapside. Une parade haute en couleur en route pour l'Abbaye de Westminster, où aura lieu le couronnement.
♦ INFORMATIONS Ce premier tour va durer jusqu'au 26 mai 2013, Mary est en marche pour l'Abbaye de Westminster, où le reste de l’événement se déroulera. Les membres du peuple peuvent acclamer la souveraine sur son passage, l'accueillir à l'entrée de l'église, ou les protestants, au contraire se moquaient d'elle. Mais ensuite, tout le monde n'a pas sa place dans l'Abbaye, c'est réservé à la famille royale et aux nobles. Pour les membres du peuple, un événement a été fait spécialement pour vous, c'est l’événement n°2 : La foire. Vous pouvez donc acclamer la reine, boire du vin aux fontaines, admirer les festivités ect... Le prochain tour se passera dans l'Abbaye pour le moment vous êtes en chemin ou bien à l'entrée de celle-ci. Vous pouvez répondre plusieurs fois à ce tour et il n'y a pas d'ordre de passage.
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Sam 11 Mai - 14:20
Octobre, ses feuilles mortes et le froid qui arrivait petit à petit. Octobre et son automne, octobre et ses couleurs cuivrés, les crissements des feuilles sur le sol, le doux vent froid de saison qui me caressait le visage à travers mon carrosse fait d’or et d’argent. J’étais accompagnée par Henri Clutin d’Oysel qui m’accompagnait dans mes déplacements, ainsi que de beau-fils James Stuart. Quelques unes de mes dames étaient dans le cortège avec les ladies anglaises, nous devions montrer notre importance au niveau religieux mais également relationnelle parmi elles Rosalie Bruce, l’une de mes dames de compagnies s’y trouvait.
C’était un véritable honneur de faire partie, une nouvelle fois, du cortège qui paradait dans tout Londres. Mais également un terrible affront, j’ignorais ce qui était passée dans la tête de Mary, les soixante lords et ladies étaient des opposants à la religion pour certains, des personnes qui étaient là par intérêt. Mon intérieur bouillonnait lorsque j’entendais la raillerie des protestants, une révolte silencieuse. Nous étions tournés en ridicule par cette fin de cortège peuplée d’indésirables. Je trouvais cela honteux de parader à leur côté. Moi, celle qui défend la véritable religion, le catholicisme, ma foi et mon emblème. Mes ladies et lords y étaient, j’avais été contrainte d’accepter cela tant bien que mal. Pour s’allier à un autre pays, il fallait faire preuve de concession, accepter certaines choses et non pas des moindres.
Ma robe était noire avec des motifs marron, et cuivrés. Si Elizabeth ou encore Anne de Clèves étaient vêtus d’argent, Mary de bleu, j’avais souhaité rester en noir signe de mon deuil, j’avais mis tout de même de la couleur suivant la saison pour honorer la reine. Au devant, les fidèles de la reine étaient là et notamment Anne de Clèves, l’une des plus fidèles sans aucun doute. Derrière nous, l’annonce d’un destin funeste, les protestants tiendraient une place forte dans la politique de Mary Tudor cela s’annonçait dés à présent, et cela m’inquiétait vraiment. Je voulais offrir une Écosse Catholique à ma famille, l’Angleterre devait l’être également pour que les Iles Britanniques soient reconnus entièrement comme catholiques.
J’admirais le décor, je découvrais Londres et ses merveilles. Un ange était posé sur l’arc de triomphe, une statut immense jouant de la trompette. Dans les fontaines, l’eau ne coulait plus mais du vin coulait à flot. Certains auraient pu y voir un signe, le vin était le sang du christ, ou bien encore le sang des protestants qui coulerait tout le long du règne de Mary Tudor. Octobre 1553, un mois fort attendu, le mois le plus important de l’année 1553 le couronnement de la nouvelle Reine d’Angleterre. Des banderoles ornées les rues, un nouveau jour de fête, des festivités qui s’annonçaient grandiose.
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Dim 12 Mai - 15:56
Guildford & la Cour
« Les rois continueront à perdre la tête tant qu’ils porteront la couronne sur les yeux plutôt que sur le front. » - Rivarol
Unicité, dualité, pluralité.
Les feuilles qui, emportées par le vent, s'élançaient ça et là dans une courte danse aérienne avant de retomber sur le ciel poussiéreux de la capitale était d'un brun uniforme, celui de la nature à l'automne, bien après la fin des récoltes, lorsque la terre fatiguée après avoir offert aux hommes le moindre de ses fruits s'apprêtait à entrer doucement dans le sommeil promis par un mois de novembre futur.
Sur les visages, deux expressions majeures se retrouvaient tour à tour, l'une réjouie et pleine d'admiration pour la future suzeraine, un air de bonheur et d'espoir n'aspirant qu'à une chose, un bonheur futur sans bavure et serti d'autant de fleurs et de panache que la fête célébrant l'avènement officiel de la Tudor. L'autre expression était celle des dubitatifs, des Protestants et des sujets en général opposé plus ou moins au pouvoir en place ; avec une indifférence secrètement teintée de fiel, ceux méprisant déjà Mary s'apprêtaient à assister à l'intronisation d'une Catholique, une nouvelle aristocrate qui saignerait de toute façon comme ses prédécesseurs le pays à coup de taxes et de levées de troupes, une femme qui plus était, à la tête d'une armée qui ne pourrait qu'être défaite, un ventre juste bon à enfanté un héritier et à remettre le Royaume entre les mains d'un étranger lors d'un mariage de convenances.
Et partout, les centaines, les milliers de teintes différentes des robes des dames, qui avaient pour l'occasion rivalisé de beauté et de grâce afin de surpasser leurs voisines. Que de duchesses réunies là, attendant le passage de la Reine, de comtesses également ; jusqu'à la plus banale des grandes bourgeoises se serait vendue corps et âme pour pouvoir se tenir là, parmi les fidèles de Mary, désireuse d'être remarquée, admirée, retenue. En fin de compte, une vie de femme pouvait être si simple : lorsque les hommes se voyaient tenus de gérer un domaine, faire la guerre, se lancer dans le commerce ou la politique afin de se faire un nom, celles n'ayant pas le courage -ou la noirceur, c'était selon- de gagner par elles-mêmes richesse et gloire par le poison ou les intrigues avaient toujours la solution de facilité qui consistait à être éclatantes en public, et à capter les regards. Et c'était au fond un plaisir bien simple que celui de ces femmes, de frémir à l'avance à l'idée d'être saluée, regardée, vantée, comme s'il s'agissait d'une tâche rondement menée. Tant de vanité, quand aux portes de l'abbaye se pressait une foule hétérogène, pétrie à la fois de curiosité et d'envi, mais unie dans la misère si commune...
Comme toujours, Guildford sortait du lot, du moins intellectuellement, ne se sentant nullement rattaché à cette Cour cancanant déjà à propos de la toilette de leur souveraine, ou du nom de ses dames d'honneur. Non, en réalité, il demeurait au sein du petit groupe de seigneurs dont les terres étaient voisines de la sienne, à la frontière du Royaume, et avec lesquels il avait quitté Whitehall deux heures avant la cérémonie pour, au sein de la même voiture, gagner les rangs des bien nés ayant le droit de par leur naissance à pénétrer dans le saint bâtiment. Bien qu'il ne fut pas le plus titré, ni même le plus fortuné, la petite délégation dont bon nombre des membres étaient descendus expressément en vue de ce jour de leur province reculée s'était presque naturellement regroupée autour de lui, un des homme défendant leurs intérêts avec el plus d'intégrité, et surtout de la façon la plus intransigeante. Après les mois passés dans la capitale, ne revenant chez lui qu'à quelques reprises, il semblait que la mollesse précieuse de la Cour ne parvenait à trouver aucune prise sur lui, homme du Nord dans sa plus pure définition, grand et bien bâti, le cheveux noir mais l'œil de glace, aussi intransigeant qu'un roc, aussi rugueux qu'un hiver sans fin. Nullement apprêté de bijoux ou d'étoffes somptueuses, Fleming ne dérogeait point à sa règle personnelle concernant ses vêtements, toujours de couleur sombre, et plus pratiques que pompeux. Son épée au côté, comme tout bon combattant se respectant, il arborait un parfait calme, son regard s'attardant sur la foule amassée là, autant aristocratique que roturière. Son devoir ainsi que son allégeance faite à Mary requéraient sa présence ici, quoi qu'il n'y trouvât aucun plaisir ni amusement ; ce serait avec un digne sérieux qu'il représenterait ses gens ainsi que sa famille auprès de la fille d'Henry VIII et de Catherine d'Aragon, et rien de plus. En réalité, cette fête lui donnerait l'occasion de se faire une idée un peu plus précise de la Reine, puisque celle-ci serait notamment entourée de dignitaires étrangers : d'un coup d'oeil averti, n'importe quel courtisan pourrait tenter de saisir quelles ficelles se tiraient dans l'ombre, entre mésententes polies et amitiés cachées. Le plus pénible serait sans doute d'être en présence de Marie de Guise, Reine de ces chiens d'Ecossais... Rien que d'y penser, les mâchoires de Gui s'en serraient d'avance, mais enfin, le jeu était ainsi, et connaître précisément les intentions de sa suzeraine envers leurs voisins semblait capital, notamment quant à ses propres tractations secrètes. L'idée d'une alliance entre les deux pays ne lui disait rien qui vaille, mais si la volonté royale était telle, alors il insisterait lourdement pour qu'avant toute fraternisation, les coupables des attaques meurtrières sur le sol britannique soient rudement châtiés, et pour que la sécurité des habitants soit assurée plus efficacement qu'avec une muraille datant de l'Empire romain.
Quoi qu'il en soit, la politique n'était pas à l'ordre du jour : le cortège approchait mais était encore à bonne distance, ce qui lui laissait encore le loisir de surveiller les allées et venues de chacun, tout en se perdant un peu dans d'insondables pensées, le bruit des conversations de ses camarades s'ajoutant au brouhaha de Londres.
(c) gothrockrulz & meganbmoore
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Lun 13 Mai - 9:52
Encore un cérémonial. Encore une journée ou elle devrait acclamer une femme qui ne lui inspirait que haine et crainte. Ce cirque ne cesserait donc jamais ?
Assise en amazone -la faute à une de ces robes alambiquées qu'elle avait en horreur- sur son cheval marchant au pas, Lady Mary Grey observait attentivement autour d'elle. Peu de choses avaient changé par rapport au dernier défilé dans les rues de Londres, se pouvait il qu'a nouveau, les évènements tournent au vinaigre ? Deux mois plus tôt, la petite Lady avait fait partie du cortège d'entrée de Mary Tudor dans Londres, tout comme sa mère et sa soeur. A présent avait lieu le couronnement. Avec un peu de chance, ce serait le dernier grand évènement auquel elle se verait obligée d'assister, tant en sa qualité de pupille de la Reine qu'en tant que représentante de la famille Grey, pour le moins controversée en ces temps troublés.
Mary avait Londres en horreur depuis qu'elle en avait franchi les portes. Toute sa vie, elle avait été tenue éloignée de la capitale par son père, qui répugnait à la voir quitter le Suffolk et leur domaine familial, chose dont la fillette ne s'était jamais plainte. Elle aimait sa campagne natale, les vastes forêts et les champs des laboureurs, le chateau en son centre, les jardins, les écuries et le chenil où elle passait l'essentiel de ses journées. Qu'il pleuve, vente ou neige, rien n'y faisait : l'infatiguable Mary était toujours dehors, habillée comme un garçon et épée au poing, à courir, sauter, grimper aux arbres ou le long des tours du chateau, à s'écorcher les genoux et revenir couverte de boue, débraillée, sale et le souffle court. Le Sufflok était son Paradis ; le reverrait-elle un jour ?
Pour l'heure, cela semblait hors de question. Son père et sa soeur aînée étaient à la Tour de Londres, attendant leur heure, elle-même, sa soeur et leur mère résidaient à Whitehall sous la surveillance attentive de Mary Tudor. Tous leurs faits et gestes étaient épiées, la moindre de leurs conversations entendue, elles étaient suivies partout où qu'elles aillent. Sauf quand Mary, profitant de sorties dans la ville, parvenait à échapper à la surveillance de ses suivantes et s'en allait explorer cet endroit étrange et peu familier qu'était Londres.
Les festivitées s'annoncaient énormes. Rien que le cortège l'était déjà, clinquant et fastueux. le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne passeraient pas inaperçus. Autour de la procession, de nombreux nobles et divers bien nés du royaume s'ammoncelaient, acclamaient la Reine. Certains par conviction réelle, d'autres par stratégie. La présence de Frances Brandon et ses filles se sembla étonner personne, contrairement à lorsqu'elles étaient entrées dans Londres en juillet. A ce moment là, la princesse Elisabeth avait suggéré à Mary Grey de monter sur l'estrade en sa compagnie, afin de prouver à tous que les siens souhaitaient la paix. Une stratégie qui avait fonctionné, apparament. Au moins, elles ne suscitaient plus les regards étonnées, courroucés de certains.
Tout comme son aînée Katherine et leur mère Frances, Mary était richement vêtue de blanc et vert, aux couleurs des Tudor. Frances avait insisté pour que leurs robes soient de ces couleurs là, élégante façon de rappeler qu'elles étaient de sang royal et qu'elle prêtaient allégence à la famille régnante, donc à sa représentante actuelle, Mary Tudor. Mal à l'aise, la petite Lady espérait que la cérémonie ne serait pas trop longue. A défaut de regagner son cher duché, elle espérait au moins regagner ses appartements à Whitehall, le seul lieu où elle pouvait avoir un minimun d'activités pour s'entraîner à l'épée.
De loin, la fillette apperçut Marie de Guise, Reine Régente d'Ecosse, toute vêtue de noir. Elle s'était montrée fort aimable avec elle, deux mois plus tôt, alors que la petite Lady courait partout en cherchant sa soeur, et Mary n'avait pas encore eu l'occasion de la remarcier de sa gentilesse. Aujourd'hui peut-être ? Consciente qu'elle entrait dans le champ de vision de la Reine d'Ecosse, Lady Grey se tourna vers elle et la salua d'un signe de tête. Encadrée de sa mère et sa soeur, elle soupira. Les cérémonies de ce genre commençaient vraiment à lui taper sur le système. Vivement que tout soit fini, que tout rentre dans l'ordre enfin.
Au loin, le cortège progressait un peu plus vers l'Abbaye de Westminster, mais les pensées de Mary étaient dans un autre lieu : à la Tour de Londres, avec son père Henry, avec sa soeur Jane. Quand est-ce qu'elle pourrait enfin les retrouver ?
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❝ Mary A. De LaCroix ❞
Dame de cœur
♕ Métier : Duchesse de Lyon, Baronne de Bridgestone-Prescott et fondatrice-directrice/gérante de la Cross School, pensionnat pour jeunes filles défavorisées ♕ Age : 27 ans ♕ Religion : catholique tolérante. La religion n'est pas ce qu'il y a de plus important. ♕ L'avatar a été fait par : avatar:proserpina/ Signature:FRIMELDA./ Bannière: Mari-Jane ♕ Mon nombre de messages est : 812 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 44 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/03/2013 ♕ Mon pseudo web est : ReineSoleil, Naomi, Lucrezia ♕ Mes autres visages : la nourrice - gouvernante des Cavendish //en pause//
Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Lun 13 Mai - 20:24
Etre enfant de roi, ce n’est pas être béni. On hérite la royauté d’un autre être humain. Etre béni vient de Dieu.
EVENT n° 3 ♣ Le couronnement.
A peine arrivée et son domaine de White Swan lui manquait déjà... Mary Abbot, fille illégitime de François Ier et demie soeur du Roi Henri II, était installée en amazone sur son cheval vêtue de vert de rose foncée presque rouge et recouverte d'une longue cape verte foncée et de gants longs bien chaud en cette journée humide. Sa coiffe était verte, également, et plumée sur un chignon bouclé et tressé. Oui, bien qu'elle aurait aimé être chez elle pour lire, elle avait fait un effort pour venir et avait laissé sa couleur de deuil au placard!...Mais elle comptait, toute de même, remettre sa robe noire une fois rentrée chez elle.
Sur son cheval, Mary inspira à plein poumon l'air de Londres. Le mois d'Octobre et son automne. La nature commençait à mourir pour être achevée en Hiver et mieux revivre au Printemps. Le vent se leva obligeant la jeune Duchesse de France à lacher une des lannières de son cheval pour tenir sa coiffe de plume en place.
Du coin de l'oeil, elle remarqua la Reine douairière d'Ecosse: Marie de Guise que Mary avait eu l'honneur de servir quand cette Reine était à la Cour de France...Que dirait cette femme maintenant qu'elle était devenue noble? la reconnaitrait elle seulement? Mary n'avait plus rien à voir avec cette gamine serviable, douce et timide qu'elle était il y a quelques années... De l'autre côté, elle vit Lady Mary Grey, soeur de Jane Grey: la reine de neuf jours, et d'un autre côté, elle vit Guilford Fleming...Elle se souvenait encore de la fois où il l'avait sauvé de ses gardes...
Elle observa autour d'elle tout en gratifiant ceux qui croisaient son regard d'un petit sourire. Elle du s'accorder que Mary Tudor n'avait pas fait les choses qu'à moitié pour son couronnement! L'avenue que le cortège empruntait était décorée avec goût pour offrir une ambiance chaleureuse malgré le froid temps d'Octobre. En passant sous un arbre, une nouvelle bourrasque failli faire s'envoler son chapeau et un nuage de feuilles orangées et rougies par le temps tournoyèrent autour d'elle.
Mary se remit à regarder en face d'elle quand elle entendit que les acclamations se faisaient de plus en plus fortes. L'abbaye de Westminter n'était plus loin.
made by pandora.
Dernière édition par Mary A. Abbot le Mar 14 Mai - 13:12, édité 1 fois
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Mar 14 Mai - 3:14
- J’ai faim.
Cette énième sornette sortant de sa bouche lui valut un coup de poing en direction de sa tête qu’il évita de justesse avec une grandiose agilité et élégance. Son regard noisette était empli d’espièglerie bien malgré que sa condition ne soit pas des plus propices. Malgré la fraîcheur du mois d’octobre qui s’abattait comme une pluie sur Londres – à Northembuland se devait être pire encore, mais si vivifiant– Robert Dudley, fils du grand et noble John Dudley se réjouissait d’être au-dehors des murs de la Tour de Londres aujourd’hui. Ses yeux se posèrent sur ses arrières apercevant l’un des nombreux gardes l’entourant comme s’il avait été le Roi d’Angleterre. Cette pensée le comblait. Depuis la matinée, il aimait à agacer ces hommes bourrus et trop sérieux. Un sourire et son petit rire caractéristique qui devait largement agacer ces hommes maintenant refirent surface.
- Ho. Attention. La Reine Mary Tudor ne voudrait certainement pas voir une égratignure sur moi et … Oh ! Mais ce qu’elle abhorrerait voir des taches de sang sur ces vêtements aux couleurs de sa famille ! Mais ce serait une honte !
Fit alors Robert sur des paroles plus aiguës que sa voix habituelles et sur un geste tragi-comique imitant à sa sauce Mary Tudor s’apercevant que la couleur verte des Tudor était souillée. Les hommes derrière lui semblaient prendre grand peine pour garder leur calme. Ils inspiraient fortement pour laisser échapper de l’air dans cette fraîcheur vivifiante ce qui décocha une fois de plus l’ire de notre jeune homme. Ses gardes du corps allaient très certainement l’assassiner. Ils n’étaient vraisemblablement plus capables de le supporter. La tête haute et l’air fier malgré d’être un prisonnier de guerre, Robert n’en avait pas l’air. Portant de beaux et confortables vêtements aux couleurs des Tudor, il savait parfaitement la raison pour cette mascarade : on l’avait lavé, peigné, rasé et parfumé même. La Reine voulait démontrer aux Dudley, à ses ennemis, que la récréation était belle et bien terminée. Puisqu’il était le plus docile et le moins dangereux des prisonniers pour les autres et surtout pour lui-même avec le peuple – en apparence tout du moins – il fut choisi pour voir le défiler puis, le couronnement de Mary Tudor à Westminster. Levant la tête haut semblant un enfant observant partout, - désireux d’agacer encore et toujours ses gardes - Robert se délecta de la brise froide en son visage et de la présence de la noble architecture qui trônait près de lui. On se fut mit tout à côté de l’Abbaye de Westminster. L’entrée en serait simplifiée.
Des cris se faisaient de plus en plus entendre. Des cris de joies s’accompagnèrent d’autres railleries et moqueries même malgré que le jeune homme ne puisse pas comprendre un traître mot de là où il se trouvait. Son regard se tourna vers le cortège royal toujours au loin. Un rire sarcastique sortit d’entre ses lèvres suivit d’un sermon murmuré par l’un des gardes qui le malmena un peu sur le même ton : « Un geste, un mot déplacé et vous ne verrez rien du couronnement. Compris très cher prince ? » Robert hocha la tête n’ayant nullement peur. Mary Tudor désirait qu’il observe le couronnement. Ses soldats ne pouvait pas le mettre K.O. Ce serait aller contre les ordres de sa si très chère majesté.
Sans dire mot, Robert Dudley passa les mains dans son dos et les croisa de manière élégante. Il retrouva une attitude fière et, on pourrait même dire, arrogante. Il n’avait aucune idée que la sœur de Jane Grey faisait partie du cortège royal ni même Lady Marie De Guise, régente d’Écosse, à qui il avait écris. On ne lui en dit que l’essentiel. Malgré son attitude forte, Robert Dudley ressentit la peur et la colère. Il faiblissait à la seule pensée de voir cette traîtresse monter sur le trône au lieu de Jane Grey.
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Sam 18 Mai - 10:27
❧ EVENT n° 3 Le couronnement.
Octobre 1553. Ce jour allait rester gravé dans les mémoires de chaque homme, de chaque femme de ce pays. La comtesse en était persuadée. Peut importe la confession à laquelle ils appartiennent, tout le monde se souviendrait du jour où Mary Tudor fut couronnée dans l'abbaye de Westminster. Un bon souvenir, réconfortant pour certains. Un plus mauvais pour d'autres, apeurés, craignant pour leurs misérables vies. Ignorant ce qui les attends. Pour Magareth, ce jour avait une saveur toute particulière. Il signifiait tant de choses pour elle et sa famille. La Reine sa cousine montait enfin sur le trône qui lui revenait de droit, et la Comtesse pouvait enfin espérer gouverner un jour. Son ambition devenait un peu plus réelle à chaque jour, chaque heure qui passait, faisant vieillir sa nouvelle souveraine, l'empêchant un peu plus de mettre au monde un fils. Cette idée, Margareth devait l'avouer, la réjouissait. Car cela voudrait dire que la première héritière légitime sur la liste, c'était elle. Que le trône lui appartiendrait, enfin.
En tant que cousine de la Reine et donc, membre de la famille royale d'Angleterre, la Comtesse suivait le cortège escortant la souveraine, assise en amazone sur une monture au pelage et aux crins noirs comme la nuit. Le dos droit, un air fier ancré sur son visage, les yeux rivés vers la tête du cortège, Margareth écoutait. Dans la foule autour d'eux, se trouvaient des nobles, des gens du peuples, des fidèles de la Reine, mais aussi des ennemis. Les railleries qui s'élevaient sur son passage exaspéraient au plus haut point la Comtesse, mais prenant sur elle, elle se contentait de jeter un regard noir en direction des voix qu'elle percevait, et continuait sa route sans polémiquer. Ce n'était pas le moment de créer une émeute. Rien ne devait venir troubler ce jour si important. Les protestants qui se trouvaient dans l'assemblée devraient apprendre à se taire, ou mourir. Dans sa toilette richement décorée de soieries et de pierres précieuses aux reflets bleutés, Margareth tentait de reconnaître certains visages familiers qui se trouvaient là. Elle reconnut sa grande amie, Marie De Guise bien évidemment. Un léger sourire se dessina sur son visage à sa vue. Un peu plus loin, la Comtesse reconnut la jeune Mary Grey qu'elle n'appréciait pas vraiment et l'air déconfit qu'elle affichait sur son visage frêle lui arracha un soupire. Enfin, Margareth aperçut Mary Abbot, la jeune duchesse qu'elle avait aidé lors de son arrivée en Angleterre. Elle semblait bien se porter aujourd'hui, une bonne chose.
Continuant d'avancer vers l'abbaye, le cortège rythmé par les sabots des chevaux se faisait acclamer par les badauds. Certains honnêtes envers leur nouvelle Reine, d'autres opportunistes qui ne méritaient rien d'autre que le mépris de toute une population. Mais aujourd'hui, le temps était venu pour Mary de reprendre la couronne qui lui revenait, peut importe les opinions. Elle était Reine.
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❝ Elizabeth Tudor ❞
Admin ♛ « Princesse et bâtarde d'Angleterre. »
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Sam 18 Mai - 19:43
Demain ne meurt jamais.
Le couronnement de Mary Tudor. Octobre 1553
Cela faisait deux mois qu’elle était présente dans la capitale anglaise et comme le jour de son arrivée, Londres s’était parée de toutes ses splendeurs. La ville à nouveau en effervescence attendait le couronnement de sa reine avec impatience. Apprêtée d’une robe d’argent, parue des plus beaux diamants, lady Elizabeth Tudor, bâtarde d’Angleterre s’admirait devant un miroir. Ses cheveux avaient été relevés et eux aussi étaient parés des plus beaux bijoux. Cet évènement serait le plus important auquel elle avait assisté durant sa courte vie. Aujourd’hui, alors que les feuilles portaient leurs couleurs d’automne, le ciel gris semblait vouloir menacer l’évènement, mais rien ne se faisait. La journée serait belle, même le Seigneur le voulait, Mary allait avoir sa journée et devant son peuple, elle serait couronnée reine. Alors qu’elle se trouvait dans ses appartements de Whitehall, on vint la chercher pour la conduire jusqu’au cortège qui se préparait. Quand elle retrouva son ancienne belle-mère Anne de Clèves, Elizabeth voulut la serrer dans ses bras, mais la convenance ne le permettait pas, elle lui accorda une simple révérence et un charmant sourire. Anne tout comme elle portait une robe d’argent et malgré son âge, elle resplendissait comme une femme qui aurait vingt années de moins. Depuis son arrivée dans sa vie, Anne avait toujours été présente dans sa vie, même si elles se voyaient peu, elles correspondaient beaucoup et la jeune femme était ravie d’avoir cette femme dans sa vie. Les deux femmes feraient parties du même cortège et seraient toutes les deux dans un carrosse d’argent, tiré par des chevaux blancs. La reine d’Angleterre était au-devant, déjà dans son carrosse d’or ouverte. Un page arriva vers la princesse et l’aida à monter à bord du carrosse. Derrière elle, Anne en fit de même, les femmes allaient pouvoir converser, tout en profitant de la fête qui se déroulait.
Les carrosses quittèrent le parvis du palais de Whitehall et le cortège commença à parcourir les rues de Londres, sous les applaudissements et les cris de joie de la foule. Elizabeth était impressionnée par le monde, il semblerait que la vie à Londres s’était stoppée et que tous avaient quitté leurs travaux pour assister à cet évènement. La rousse saluait la foule qui criait son nom, à l’image de celui de sa sœur, tous étaient heureux et joyeux. Elle admirait les nombreux décors dont étaient vêtus la ville, tout était magnifique. Quel faste et quel richesse, si un jour, elle devait vivre un tel moment, elle jouerait les mêmes cartes que sa sœur, mais en mieux. Derrière le carrosse d’Anne et Elizabeth se trouvait celui de la reine douairière Marie de Guise, celle-ci vêtue portait une robe noire avec des motifs marron et cuivrés. La française contrastée vraiment avec les fastueuses robes de ses comparses anglaises. La jeune femme se demandait quand cette invitée de marque quitterait le pays, non pas qu’elle n’admettait pas sa présence, mais elle la dérangeait, telle une paranoïaque, elle se méfiait de Marie de Guise, comme de n’importe qui. Sa confiance, peu de personne l’avait et Anne de Clèves était une exception.
« Voilà un bien bel évènement, vous ne trouvez pas Anne. » Disait-elle en saluant la foule en liesse.
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Sam 18 Mai - 20:48
Une nouvelle journée commence dans notre pays qui est l’Angleterre. Aujourd’hui, c’est un jour particulier. En effet, Mary Tudor va être couronné Reine. Je devais me rendre à son couronnement, je n’étais pas là lors de son arrivé à Londres, quelques mois plus tôt à cause de ma grossesse, mais, il est de mon devoir d’assister à son couronnement. Je cherche dans ma chambre ce que je peux mettre pour aller à l’abbaye. Qu’est-ce que je peux mettre ? C’est une bonne question. Je pourrais mettre une robe simple. Oui, pourquoi pas. Je m’habille et je laisse ma chevelure blonde en cascade. Il ne faut pas que je sois en retard à ce grand événement. Non, il serait malvenu que je le sois. Je sais d’avance que ma meilleure amie sera là-bas, ma chère Katherine. Je souris. Je finis de me préparer, je me regarde dans le miroir. Je suis parfaite pour aller au couronnement de la Reine. Je quitte ma demeure de Londres, avant cela, je dois dire mes adieux à mon enfant, il se nomme Robert. Ce dernier a à peine quelques mois, deux pour être précise. Je l’embrasse sur ses joues puis je le laisse en compagnie des nurses. Elles s’occuperont de lui jusqu’à mon retour. Je n’avais pas revu ma belle-mère depuis mon accouchement, tant mieux, je ne veux pas le revoir. C’est à cause d’elle que mon époux, mon cher amour est mort. Enfin, c’est du passé. Je dois aller de l’avant, enfin, rien que pour aujourd’hui. Je continuerais à haïr ma belle-mère et je ferais tout pour la détruire, mais, pas maintenant. Je dois aller au couronnement de la gracieuse Reine. Je quitte ma demeure. Et, je marche dans les rues de Londres. Pendant ce trajet, plusieurs questions se posent à moi. La première est comment est la Reine ? Je n’ai pas eu la chance de l’avoir vu la dernière fois. J’imagine qu’elle doit être une belle beauté et rousse. Peut-être, je ne sais pas. Je ne l’ai jamais aperçue. La seconde est si la Reine a oublié que je n’étais pas venu lors de son arrivé. J’espère que oui. J’ai tellement peur de la voir, encore plus, si je dois lui parler. Je ne sais pas comment pourrais-je faire pour parler à une Reine. Je ne suis qu’une noble, une jeune noble et je ne connais pas tous les rendements de la cour. Mon cher et tendre n’a pas eu le temps de tout m’expliquer. Enfin, je suivrais les autres dames se présenter à la Reine. Je verrais bien dans quelques heures. Quelques minutes qui me semblent des heures, j’arrive enfin à l’abbaye. Je regarde autour de moi. Il y a beaucoup de monde. Je me sens plus ou moins à l’aise avec cette foule qui acclame sa Reine. Je me place quelque part, parmi cette foule et j’ai peur. Peur. Peut-être que quelqu’un va m’aider à affronter cette peur, qui sait ? Je verrais bien, en tous cas, les dés sont lancés. Je ne peux pas rentrer chez moi. Je dois rester ici et voir la Reine.
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Dim 26 Mai - 16:00
Une robe de velours bleu fourrée d'hermine de la plus belle facture qu'il soit ; Autour de ma tête : une large couronne d'or parsemée de perles fines et de pierres précieuses.que les plus grands orfèvres se sont appliqués à réaliser pour ce grand jour. Je suis fin prête pour recevoir la grande bénédiction qui me revient : je vais être couronnée dans peu de temps avec le titre suprême de Reine du Royaume d'Angleterre.
Le cortège s'avance vers l'abbaye de Westminster où bientôt s'ouvrira la grande procession en mon honneur. Dans le carrosse où je me tiens, altière, j'agite doucement la main pour saluer celles et ceux qui m'acclament. Ils ont formés comme un immense serpent qui zig-zague tout le long du parcours. En tête du cortège chevauchent de nombreux gentilshommes. Princes, barons, s'avancent fièrement. Les marchands eux aussi font étalage de leurs plus beaux habits tandis que les ambassadeurs venus représenter l'Espagne, la France, la Pologne et Venise suivent avec grande dignité la voie tracée par le début de cortège. Ils sont venus, ils sont tous là avec plus ou moins de bonheur pour fêter l'occasion. Certains seront sans doute dans un très grand recueillement au moment où les symboles de la royauté me seront transmis quand d'autres vociféreront en silence, souhaitant ma mort prochaine. Tout cela, je le sais, une fois de plus, je ne suis pas dupe. Mais : qu'importe ! Ainsi l'a décidé le Tout puissant. Aujourd'hui je vais être officiellement reconnue par Lui et tous les mécontents devront faire semblant d'être contents.
La journée est plutôt belle, le ciel me parait moins gris que d'habitude ou bien est-ce ma tête qui voit tout en lumière ? La foule m'acclame, brave foule aussi changeante que dangereuse si je n'y prends pas garde. L'attentat dernier me laisse sur la réserve de me livrer à elle sans réfléchir. Aussi, je reste dans ce carrosse qui avance, doucement, vers ce moment de gloire tant attendu.
Les Tudor sont encore et toujours là ! La Dynastie n'est pas prête de s'éteindre : j'en suis la preuve vivante.
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❝ The Majestic Rose ❞
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Lun 27 Mai - 16:26
Le couronnement.
L'aube du couronnement à lui. Habillée de sa robe d'apparat en velours pourpre, la reine marche sous le dais royal, porté par les barons du royaume. L'évêque de Durham et le comte de Shrewsbury lui font escorte. Immédiatement derrière la reine marchait la princesse Elisabeth, avec le désir de Marie de lui rendre les honneurs qui lui sont dus.
A Westminster, la reine est reçue par Stephen Gardiner, évêque de Winchester, entouré de dix évêques. Un chant des offices résonne dans l'abbaye en l'honneur de la reine. Marie reçoit l'hommage de l'encens et de l'eau bénite. L'évêque de Winchester, accompagnant la reine sur le vaste échafaudage érigé à l'entrée de l'abbaye, proclame alors aux quatre points de l'horizon la nouvelle reine :
"Bonne gens, ici présente la Reine Marie, héritière légitime et inconstatable, de par les lois divines et humaines, de la dignité royale et des couronnes d'Angleterre, de France et d'Irlande. Veuillez bien retenir, bonnes gens, que ce jour est celui choisi par les pairs de ce royaume pour la consécration, l'onction et le couronnement de la très haute et très puissante Marie." Puis, après un moment de silence, à voix forte : "Reconnaissez-vous la princesse comme héritière légitime du royaume ? - Oui, oui '', crie la foule. "Voulez-vous la recevoir comme votre reine et votre maitresse et donner votre assentiment aux dites consécration, onction et au couronnement ? - Oui, oui " reprend le peuple. " Dieu protège la reine Marie."
Une nouvelle phase de la cérémonie commence. Après avoir fait action de grâces, Marie reste prosternée devant l'autel tandis que les prières sont dites sur sa tête. Puis vient le sermon, suivie par le serment du couronnement prononcé par la reine. Le Veni Créator est chanté par toute l'assistance, puis la reine se retire, enlève son manteau d'apparat et revient vêtue d'une tunique en lin écarlate pour recevoir les Saintes Huiles. Elle remet ensuite sa robe de taffetas blanc et son manteau en velours pourpre fourré d'hermine.
♦ INFORMATIONS Ce deuxième tour va durer jusqu'au 9 juin 2013, Vous pouvez répondre plusieurs fois à ce tour et il n'y a pas d'ordre de passage. Vous voilà entrez dans l'Abbaye de Westminster, vous admirez la reine et le cérémonial. L'heure à proprement dit du couronnement arrive, on attend vos impressions, vous pouvez bien sur parler entre vous, là que vous serez assis. Vous acclamez la reine, et répondez à l’évêque et vous priez et écoutez le sermon. Un cérémonial lourd que tout le monde n'aime pas.
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Jeu 30 Mai - 22:02
Aujourd’hui est surement l’un des pires jours de la vie d’une Grey, le couronnement de la nouvelle Reine…cette maudite femme qui fait tant de mal aux Grey…Cette femme qui a enfermé deux d’entre eux et soumis deux autres, alors que la dernière lui en est limite le lèche botte juste pour avoir une bonne vision des autres…Quelle tristesse.
Vêtue d’une robe aux couleurs de la famille Tudor, je me retrouve entre ma petite sœur et ma mère. La dernière est souriante, de bonne humeur et surtout enjouée par ce qui se passe en ce moment. La première, n’a qu’une envie que cela ce finisse, nous sommes bien deux, je suis là, plantée comme un piquet depuis bien un bon moment au milieu de tout ce beau monde.
Quelle torture que cet évènement. Mes yeux sont fixés sur mes mains, caressant le tissu vert en dentelle de la mitaine qui recouvre mon bras droit, de mon pouce. Le seul point positif de la journée c’est ces beaux vêtements qui nous ont été confectionnés. Mais je lève les yeux et je regarde autour de nous, il y a tant de gens que je ne connais pas.
Puis mon regard se pose sur ma voisine, Mary, je suis un peu son regard en voyant ce que ses yeux fixent, mais rapidement mon regard se détourne pour retrouver leur place vers le bas. La « reine » approche et commence à parler. Mes yeux se ferment, on dirait que je prie silencieusement. C’est un peu le cas en effet, il faut avouer.
A quoi bon prier aujourd’hui ? Pour le salut des nôtres qui croupissent en prison. Mais les mots de la reine me déconcentrent, j’ouvre de nouveau les yeux et je vois le regard un peu ailleurs de ma sœur. Je ne peux résister à cette tentation quasi maternelle. Ma main se dépose dans son dos et mon pouce lui offre une douce caresse rassurante.
Je sais que nos pensées sont au même endroit, je la connais par cœur, je la connais mieux que notre mère elle-même. Puis ma main se glisse lentement dans la sienne et je la serre alors que la reine avance dans ses propos que je n’écoute que d’une oreille.
Oh Jane, si tu étais là parmi nous je suis sure que tu aurais trouvé les mots justes pour nous faire passer cette épreuve…et toi mon doux papa, tu m’aurais pris dans tes bras et tu m’aurais serré si fort contre toi et que j’en aurai rit. Petite sœur, ma douce Mary, en ce geste de doux, je t’exprime toute ma tendresse protectrice, face à tout ce serment d’hypocrite qui s’entend au creux de notre oreille.
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❝ Elizabeth Tudor ❞
Admin ♛ « Princesse et bâtarde d'Angleterre. »
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Sam 1 Juin - 14:38
Demain ne meurt jamais.
Le couronnement de Mary Tudor. Octobre 1553
Depuis la guerre des Deux Roses, les Tudor gouvernaient l’Angleterre, il y avait eu Henry VII, celui qui avait rétabli la situation dans le pays, abhorrant la rose rouge et blanche, et réunissant ainsi sous son nom les Lancastre et les Plantagenet qui se faisaient la guerre depuis tant d’années. A la suite de son règne, il y eu celui d’Henry VIII, un règne mouvementé, glorieux et en proie à de grosses crises religieuses. Avec lui, l’Angleterre s’était soutiré à l’égide papale. Hormis ses six épouses, toutes mortes ou congédiées dans de tragiques circonstances, le roi avait connu un règne long, mais la jeunesse de son fils héritier allait conduire le pays dans de graves difficultés. A son avènement Edouard VI n’était qu’un enfant, un petit prince qui apprenait seulement, il ne pouvait pas encore gouverner et l’état se trouvait entre les mains de Lord Protecteur. Il y eut Edward Seymour, puis après John Dudley. Face à l’ambition du second homme, l’Angleterre n’était pas encore prête à connaître la paix. Dudley fit nommer par le roi Jane Grey comme héritière au trône, provoquant la colère et l’indignation des deux filles d’Henry VIII. La mémoire du roi avait été bafoué, tout comme son testament, avec l’aide de nombreux hommes, Mary Tudor l’ainée des sœurs Tudor souleva le royaume et récupéra le trône qui lui appartenait. Aujourd’hui, en ce jour d’octobre, Mary recevait sa couronne par le sacre, sous les regards de sa cadette qui ne ratait pas une miette de l’évènement.
Les carrosses arrivèrent sous les applaudissements de la foule devant la noble abbaye de Westminster. Elizabeth Tudor dans sa robe d’argent salua le peuple, celui qui la soutenait toujours, malgré les dénégations de nombreuses fortunes. Anne de Clèves la suivait de près, en tant qu’invité d’honneur et ancienne reine du pays, sa présence était plus qu’attendu à cet évènement important. La jolie rousse marchait d’un pas royal derrière sa royale sœur, la suivant de près et évitant de lui faire de l’ombre. Mary était magnifique et paraissait plus jeune que jamais. Son visage était un savant mélange de sa mère Catherine d’Aragon et de leur père. Une fois entrée dans l’abbaye, les trois femmes furent accueillies par l’évêque de Winchester Stephen Gardiner et d’autres prélats. La jeune femme suivait la marche, gardant la tête haute et regardant droit devant elle. L’abbaye était vraiment majestueuse en ce jour, couverte de tapisserie et de fleurs qui étaient là pour honorer la souveraine. Elle aperçut dans le lieu de culte de nombreuses personnalités, telles que sa cousine Katherine Grey, ou encore l’infâme Robert Dudley. Alors que Mary avançait vers le lieu du sacre, Elizabeth et Anne se déportèrent sur la gauche, restant au premier rang, mais elles s’éclipsèrent pour laisser le champ libre à la future reine d’Angleterre. La suite, Elizabeth l’écouta et la regarda attentivement, la cérémonie était catholique, à l’image de sa nouvelle souveraine. Certaines choses échappèrent à la jeune femme, mais elle respecta les faits et les gestes à la lettre, elle le savait, aujourd’hui, plus que tout autre jour, elle était surveillée. Cependant, bientôt son calvaire prendrait fin, elle espérait bien quitter cette abominable cour et reprendre sa liberté d’antan.
Dernière édition par Elizabeth Tudor le Dim 2 Juin - 21:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Dim 2 Juin - 19:12
Lady Lyra Godolphin, voilà le nom qu’elle porterait désormais lorsqu’elle serait femme à la cour. C’était une idée de Pryam, son époux. Il lui avait vendu une terre et par la même occasion, le titre. C’était très officiel, alors soit elle serait aux yeux de la cour qu'une bourgeoise ayant pu s’élever au titre de lady mais au moins serait-elle quelque chose. Ce sésame allait même lui permettre d’assister au couronnement de la reine. Après avoir été blessée peu de temps avant, lors de l’entrée de la reine à Londres, Lyra avait pu obtenir quelques jours de repos. Elle avait subi comme un grand échec, la fuite de l’individu qui avait attenté à la vie de la souveraine. Néanmoins, il fallait apprendre de ses erreurs et désormais, Lyra opterait pour une toute nouvelle stratégie. Elle commençait à avoir les rouages de l’armée dans le sang. Ce qui ne faisait pas d’elle un homme pour autant, malgré la comédie qu’elle servait à la cour depuis presque un an. Parfois, se travestir était pour elle un véritable sacrifice et la nécessité de porter une robe, de dénouer ses cheveux et par là même de ne plus porter cette perruque affreuse ne la quittait plus. Dans ces cas-là, jusqu’à présent, elle avait dû taire les cris désespérés de sa féminité mise à mal aux confins de son armure. Aujourd’hui cependant, tout allait enfin changer. Elle serait femme et assisterait au sacre comme telle, Lawrence Vaughn serait laissé de côté, et de façon très officielle resterait au fond d’un lit se remettant encore de sa blessure.
Toute la semaine précédente, Lyra et Marianne avaient répété leurs signes, afin que Marianne comprenne au mieux les réponses qu'elle lui donnerait à transmettre. Le système n’était pas forcément très au point, mais l’essentiel serait compris. Car en effet, ne supportant pas sa voix écorchée et de peur qu’on ne reconnaisse le timbre de Lawrence, lady Lyra Godolphin serait aux yeux de tous, muette. A cause de ce soi-disant handicap, la jeune femme qui allait faire son entrée à Westminster, serait accompagnée d’une suivante qui parlerait pour elle aux membres de la noblesse. Tout avait été prévu. Mais malgré toutes les précautions prises par les deux complices, sait-on jamais ce qui pouvait advenir. Lyra prenait là un bien grand risque, peut-être jouait-elle trop sur les deux tableaux ? Il ne fallait pas s’y brûler les ailes, pourtant elle ferait en sorte que cela n’arrive pas. Elle s’était déjà promis qu’au premier regard la détaillant un peu trop, elle fuirait, qu’importe si cela était jugé pour un manque de savoir-vivre impardonnable. Une dernière fois d’ailleurs tandis qu’elles descendaient toutes deux du carrosse, elle lissa sa superbe robe bleu roi comme pour se rassurer. Dans cette tenue d’apparat, ses cheveux tombant sur les reins et retenus par une coiffe aux perles nacrées, cela serait un miracle qu’on puisse faire un rapprochement quelconque avec un simple soldat.
Elle respira profondément tandis qu’elle gravissait les marches de l’escalier, Marianne à sa suite. Peut-être même se signa-t-elle, une fois à l’intérieur, sa concentration se porta uniquement sur l’assemblée réunie de courtisans. A en juger par la surprise qui se lisaient dans les yeux des personnes qu’elle croisait, personne ne l’avait reconnue. C’était encourageant et pas après pas, elle parvint jusqu’à l’un des transepts de l’abbaye et attendit ici, un peu à l’écart, l’arrivée de la reine. Cette dernière fit son apparition peu de temps après, toujours aussi altière qu’à l’accoutumée. Sur son visage se lisait la gravité, elle allait recevoir les durs attributs de la royauté. Un poids immense chuterait sur ses épaules, au même instant où elle ceindrait la couronne. D’ailleurs, à l’heure de la solennelle cérémonie, Lyra s’approcha du chœur pour mieux apercevoir la fille de Katherine d’Aragon. Les rituels sacrés l’émurent et des larmes contenues menaçaient à tout instant de franchir la barrière des cils de Lyra. Elle était plus que jamais fière de sa reine, et se sentait privilégiée en cette heure historique. C’est avec le plus grand patriotisme et avec la plus grande dévotion envers sa reine, qu’elle osa prendre un risque inconsidéré.
- Dieu protège la reine !
Elle avait parlé, c’était une erreur mais elle n’avait pu contenir son élan, sa ferveur avait été trop grande. Tandis que les sermons et le cérémonial se terminaient, elle prit un instant Marianne par le bras et s’éloigna de quelques pas afin de lui parler à voix basse.
- N’oublie pas ce que tu dois faire Marianne, prends garde à tes réflexes comme je prendrai soin de taire les miens. N’agis pas comme si j’étais sourde, laisse-moi toujours commencer par te faire des signes moi-même. Merci encore pour les risques que tu prends !
Elle lui sourit avec la plus grande gentillesse tandis que l’orgue commençait à retentir dans l’abbaye.
- Voilà que ça se termine, fort bien, alors que le jeu commence !
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Dim 2 Juin - 21:54
On ne put pas voir le carrosse royal s’ouvrir laissant place à la Reine Mary Tudor. Poussé, maltraité par ses gardes brutes sans cervelle – selon sa parfaite opinion – Robert ne put que jeter des regards furtifs derrière. Il souhaitait voir de ses yeux cette reine traîtresse. Du vert … Au moins, ne reniait-elle pas ses origines sourie alors notre jeune homme. On sut parfaitement que ce sourire fut vu ou plutôt le léger soubresaut des épaules quant à l’amusement de Robert. Les gardes ne se firent pas prier pour frapper et remettre à sa juste place Robert Dudley – un traître, un prisonnier.
* * *
Assit au bout de la première rangée en opposée de celle d’Elizabeth Tudor, Robert était entouré de ses nouveaux amis. Oui, ses gardes du corps qui pensaient toujours à lui. Généreux non ? Dès que le discours commença, Robert Dudley avait baissé la tête n’observant que ses genoux. On n’aurait pas cru cela de lui. Précédemment, observant partout tâchant de retrouver des connaissances : il vit Mary et Katherine Grey. Il vit Elizabeth Tudor : il ne pouvait pas la rater. Il avait tâché un petit sourire en coin et taquin à son encontre même. Dès les premiers mots de l’évêque Stephen Gardiner, Robert semblait avoir essoufflé son optimisme. Légitime … Incontestable. Cela lui donnait mal au cœur.
- Elle a fait assassiner mon père.
Murmura-t-il ces mots sur un ton mélancolique et boudeur. Pire encore, on ressentait une certaine détermination à ne jamais désirer voir cette femme sur le trône d’Angleterre. Seuls ses parfaits gardes du corps purent entendre les termes employés par Robert. Il ne voulut pas que d’autres entendent ni faire de vague. Il allait être assassiné au même titre que son père … Des coups dans ses côtes le bousculèrent, mais Robert ne bougea pas ni ne réagit. Une douleur lancinante traversait alors ses côtés. Il déglutit alors que tous crièrent joyeusement envers leur reine. Oui ! Le jeune homme se força un courage pour relever la tête et dans un soupir sarcastique reprit un peu une fierté. Malgré que son cœur ait mal, malgré la douleur de la tristesse il n’abandonnerait point. Il était bien trop arrogant et intelligent pour se laisser tuer bêtement. Un coup d’œil sur sa très chère ennemie, Robert essuyant son œil droit le piquant affreusement. En vérité, il s’évitait de jeter des larmes plus qu’il n’en fallait sachant pertinemment ce que les gardes en pensaient. Il n’en avait cure. Le menton haut, il retrouva un semblant de virilité et de confiance en lui. Subitement, dès la phrase fétiche dite, une femme cria la même chose.
- Oui ! Dieu protège la reine !
Répéta-t-il tout haut et très subitement se levant quelque peu. Il ne comprit pas vraiment lui-même son geste. Aussitôt, les gardes affolés lui attrapèrent solidement les bras creusant dans sa peau et le firent asseoir à nouveau. Il avait mal, mais son sourire resta présent. Il rigolait intérieurement, sans émettre de son hormis quelques murmures. Robert se sentit mieux comme si une énorme couche de nervosité s’échappa de sa personne par cette idiotie. Il se fichait de la douleur causée par les gardes.
Dernière édition par Robert Dudley le Mar 4 Juin - 3:45, édité 4 fois
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❝ Mary Sidney ❞
La Noblesse Anglaise
♕ Métier : Dame de la Cour, Mécène et Comploteuse. ♕ Age : 27 ans. ♕ Religion : Protestante. ♕ L'avatar a été fait par : Maquizz ♕ Mon nombre de messages est : 291 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 0 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 17/03/2013 ♕ Mon pseudo web est : Menthe. ♕ Mes autres visages : Thomas Howard
Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Lun 3 Juin - 0:53
‘Who will not mercy unto others show, How can he mercy ever hope to have?’ Faerie Queene. Edmund Spenser
Une mascarade, une pièce du plus mauvais goût dont les acteurs mériteraient d’être lynchés à coup de pommes de terre. C’était ce que Mary avait eu en tête en observant ce simulacre de bienséance, découvrant avec dégoût que les anciens partisans de son père pliaient aujourd’hui l’échine devant cette piètre comédienne qu’était Mary Tudor. Au fond d’elle, Mary Sidney ne pouvait se départir de l’orgueil des Dudley, et songeait avec affliction que la nouvelle souveraine—catholique de surcroît !—dénotait sérieusement. Ou était-ce elle, Lady Sidney, qui refusait de voir la réalité, celle du couronnement de la femme qui avait fait exécuter son père ? Il lui avait fallu des heures pour se préparer au matin de cette sombre calamité, hésitant sur la parure à choisir, sachant que même la mode était affaire de politique. Devait-elle porter le deuil de son père en ce jour, et ainsi rappeler à toute la cour le souvenir de John Dudley, Duc de Northumberland, tout en sachant que cela pouvait s’apparenter plus ou moins à une forme de trahison aux yeux de la nouvelle reine ? Après plusieurs minutes de réflexion, Mary avait opté pour une robe de taffetas et une coiffe assortie dont la couleur oscillait entre le blanc et le gris et qui la ferait ressortir parmi les couleurs plus vives affichées par les autres membres de l’aristocratie présents. Son but ? Etre vue par la souveraine, sans pour autant l’offenser, du moins officiellement, car tout le monde se doutait bien que Mary Tudor n’aurait probablement pas envie de songer à John Dudley en croisant son ‘clan’ à un tel évènement. Ce n’était pas une stratégie particulièrement habile, mais Lady Sidney ne souhaitait qu’une chose : que cette souveraine de pacotille l’aperçoive, et qu’elle prenne conscience que rien n’était fini, foi de Dudley ! Mary avait décidé de se montrer irréprochable à cette cérémonie, afin que rien ne puisse lui être imputé, sauf peut-être sa présence, mais puisqu’elle était l’épouse d’un Sidney, elle avait le droit—et même le devoir—de venir acclamer la nouvelle reine. Lorsqu’elle arriva au bras de son époux, elle entendit quelques murmures sur son passage mais n’y prêta pas attention. A dire vrai, elle s’y attendait. Elle salua poliment les connaissances qui s’aventuraient auprès d’Henry, un sourire de circonstance au visage tandis qu’elle passait en revue dans sa tête les noms de ceux qui avaient fini par abandonner son père lorsque ce dernier avait le plus besoin de soutient.
Tout en prenant place auprès d’Henry, elle jeta quelques coups d’œil à l’assemblée déjà présente, apercevant à quelques pas Frances Brandon et ses filles, Katherine et Mary. Elle adressa un petit sourire contrit à cette dernière, sachant bien que les Grey et les Dudley se trouvaient dans la même situation délicate. Enfin, la ‘mauvaise pièce’ commença. Lorsque Mary aperçut la reine, elle sentit son cœur se serrer, car l’allure sévère et intraitable lui rappela le jour de la condamnation de John Dudley, une condamnation sans appel qui avait fait de Mary, des ses frères et de sa petite sœur des orphelins. Heureusement qu’il leur restait encore leur mère, mais trop affligée par le chagrin de la perte de son époux, elle n’était pas présente en ce jour. Quand vint le tour d’Elizabeth qui, suivant sa royale sœur s’avançait dans l’allée, passant non loin du couple Sidney, Mary retrouva le courage qui lui avait manqué quelques secondes plus tôt. La jeune fille avait fière allure, regardant fixement devant elle avec toute la fierté dont elle était capable, et Lady Sidney songea que cela lui coûtait tout comme à elle. C’était un cœur de lion qui devait battre dans la poitrine de la fille d’Anne Boleyn, une étincelle qui un jour deviendrait un feu ardent et raviverait ce Protestantisme que l’on tentait de faire disparaître en cette sombre période. Elle avait tout d’une reine, songeait Mary, mais hélas, ce n’était pas elle qui recevrait la couronne aujourd’hui.
Lorsque l’assemblée scanda le traditionnel ‘Dieu sauve la Reine !’, Mary sentit comme une aiguille qu’on lui plantait dans le cœur en entendant son époux Henry imiter l’assemblée. Elle lui jeta un bref coup d’œil avant de se mettre à fixer à nouveau le sol dans une attitude évidente de soumission. Elle se sentait stupide d’être venue. Les langues allaient se délier et l’on jaserait sur sa présence à un tel évènement. N’était-elle pas une Dudley, au même titre que ses frères emprisonnés ? Son mariage l’avait certes quelque peu épargnée—même si cela ne l’empêchait pas de pleurer encore la mort de son père—mais son affiliation au ‘clan’ Dudley la plaçait dans la même situation délicate. La simple différence, c’est qu’elle n’était pas à la Tour. En venant au couronnement de Mary Tudor, Lady Sidney avait inconsciemment espéré rencontrer des visages amis, des protestants qui, comme elle, se faisaient discrets. Ou était-donc James Stuart ? Mary leva la tête pour voir si elle parvenait à le trouver au milieu de cette foule, mais à la place, ses yeux rencontrèrent le visage de son frère Robert. Elle le désigna du menton à Henry, demandant silencieusement à son époux s’il lui serait possible de le rejoindre à la fin de la cérémonie. Il ne répondit pas, et se contenta de froncer les sourcils, aggravant encore la frustration et l’inquiétude de Mary. Elle crût voir Robert s’adresser à l’un de ses gardes et se faire rabrouer violemment. Elle serra ses poings très fort pour étouffer sa colère, plantant ses ongles dans ses paumes, et dissimulant le tout dans les plis de sa robe. Ce n’était ni le lieu ni le moment, et puis de toute façon, une jeune femme de la cour n’avait pas à avoir ce genre de réaction.
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Jeu 6 Juin - 7:28
La Reine Tudor commença à parler, et Mary retint sa respiration. Une nouvelle aube commençait pour elle, pour eux tous. Qui savait quels projets mijotait la souveraine à l'égard de leur famille ? Nul être, sinon Mary Tudor elle même. Chose qui n'était pas pour rassurer la fillette qui, tendue comme un arc, écoutait sans piper mot ce discours annonciateur de malheurs.
Katherine posa sa main dans le dos de la petite Lady, et celle-ci expira enfin. Au moins, dans son malheur, elle n'était pas seule. La brune eut une pensée pour sa cousine, toute vêtue d'argent, aux côtés d'Anne de Clèves : quand elle était tombée en disgrâce, elle n'avait eu personne pour la soutenir. Mary, au moins, avait sa mère, mais surtout sa soeur. Et quoi qu'on en dise, il restait de l'espoir pour Henry et Jane. Après tout, ils n'étaient pas encore passés sous la hache du bourreau !
Autour d'elles, les cris retentissaient, de plus en plus fort, de plus en plus envahissants. Des "longue vie à la Reine !" par milliers, tant et si bien que Mary eut envie de se mettre à hurler en plaquant ses mains sur ses oreilles. D'ailleurs, ses mains commencèrent à trembler sans même qu'elle le contrôle... Du moins jusqu'à ce que Katherine glisse sa main dans la sienne. Mary la saisit fort, s'y raccrocha comme un naufragé à une bouée de secours. Après tout, elle était la seule personne de sa famille libre en qui elle avait confiance. Frances Brandon lança un regard glacé à la fillette en voyant ses lèvres closes, et Mary, désireuse d'échapper à la sentence maternelle, se mit également à déclamer :
"Longue vie à la Reine !"
Mais le coeur n'y était pas, et cela s'entendait, se voyait. Elle ne faisait cela que dans l'infime espoir qu'elle aiderait à la libération de son père et de sa soeur. Parmi les nobles, elle aperçut Mary Sidney, à qui elle renvoya un sourire contrit. Les Dudley et les Grey étant dans le même bateau, qui d'autre que Lady Sidney pouvait mieux comprendre ce que ressentaient Mary et Katherine ? Au souvenir du triste sort réservé à son père, John Dudley, Mary eut un frisson et resserra encore plus sa prise sur la main de Katherine. Le même châtiment attendait-il leur père, leur soeur ?
En cet instant précis, Mary Grey aurait tout donné pour les revoir, tous les deux. Presque inconsciemment, son regard remonta la Tamise et se dirigea vers les hauts sommets de la Tour, a peine masqués par la brume. Henry et Jane entendaient-ils se qui se passait ? Le savaient-ils seulement ? Que ressentaient-ils, cloîtrés dans leurs cellules respectives, à l'idée que Frances, Katherine et Mary faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour les sortir d'affaire ? Priaient-ils, eux aussi, pour un futur meilleur ? Sans aucun doute. Jane avait toujours été pieuse, Henry aussi, d'une certaine manière. S'il y avait un Dieu dans l'Univers, c'était le moment ou jamais pour qu'il se fasse entendre.
"Katty, tu crois qu'il nous faille rester encore longtemps ?" Murmurra la fillette, suffisament haut pour que son aînée l'entende, suffisament bas pour échapper à leur mère. "Je n'en peux plus de tout ce cirque, être ici est une vraie torture."
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Jeu 6 Juin - 12:50
L’assemblée semble divisée en plusieurs clans, ceux qui honorent la nouvelle reine, ceux qui prient pour que tout ce bordel s’arrête et enfin la dernière catégorie, ceux dont la vie dépend des deux autres groupes, ceux qui souffrent de toute cette histoire, ceux qui voient leur vie pendue d’une fil au dessus de cette cage aux lions. Ce troisième groupe, contient les Grey.
Mary, ma si douce et sauvage petite sœur, je la sens tendue, et je sais que seul l’un de mes gestes pourra la soulager, quand ma main se pose sur son dos, je sens un relâchement complet, je sais que ma présence lui fait un bien fou, oh Mary, ma petite Mary, je t’en supplie ne fait pas la sotte, je sais qu’elle souffre autant que moi mais il faut se plier pour l’instant aux faits.
Mes yeux se closent quand sa main serre la mienne, ce simple geste, même s’il vient de moi, me rassure au plus haut point, sentir la chaleur de sa si petite main dans la mienne, sentir la pression de ses doigts contre les miens, sentir sa détresse mêlée à la mienne, nous sommes sœurs et cela est un lien que rien ne pourra briser. Nous sommes sœurs.
Mes lèvres imitent celles de ma sœur, et de tous les autres, mais pourtant aucun son n’en sort en dehors d’un souffle presque court. Alors qu’elle regarde ailleurs, mes yeux se posent, eux, vers toutes personnes présentes ici. Je les regarde, quelques secondes, puis je passe à la suivante jusqu’à reposer mon regard sur ma petite sœur avant de voir la direction de son regard.
Autant sa main serrait la mienne que la mienne serrait la sienne, mes yeux dérivent vers cette haute tour et sans que je ne puisse contrôler, une larme se détache de mon œil a semi clos, presque ébloui par un léger rayon de soleil. Dieu merci, peu de personne n’ont vu la gouttelette couler le long de ma joue et j’entends les propos de ma petite sœur, j’essaye de refouler profondément mes larmes, mes sanglots avant de lui répondre en un murmure.
KATHERINE « Je l’ignore petite sœur…je prie chaque instant pour que cet enfer se termine enfin, mais on doit être forte Mary, très forte… »
Malgré tous mes efforts imperceptibles, un sanglot brise mon dernier murmure a ma petite sœur, je ferme les yeux de toutes mes forces pour faire en sorte que ses larmes disparaissent de mes yeux, je ne rouvre les yeux que quelques secondes plus tard. Mon regard se posant de nouveau sur ma petite sœur, de nouveau le contrôle sur moi de mise.
KATHERINE « Pour l’instant, nous n’avons pas le choix, mais bientôt on sera libérer de cette torture, je t’en fais la promesse ma bien aimée sœur. »
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Ven 7 Juin - 22:45
On m'aida à descendre de mon carrosse, je me dirigeais pas à pas suivant la reine et le cortège dans la cathédrale de Westminster là où aurait lieu le cérémonial pour que Mary Tudor devienne Reine d’Angleterre. La petite Mary Grey était là, j'avais tendance à ne pas retenir les visages insignifiants mais Mary était une Grey et je la reconnue immédiatement lorsque mes yeux croisèrent sa silhouette. Elle me salua d'un signe de tête, je fus surprise mais je lui rendis son salut avec toute la grâce d'une reine. Elle me faisait sourire cette jeune enfant, au moins Frances pouvait se vanter d'avoir encore ses deux filles avec elle, certes une manquait à l'appel mais il lui en restait deux. Le poids des années pesait sur mes épaules, mon fils était mort, et ma fille était si loin et j'avais si peu de nouvelles... Un sacrifice que je faisais avec joie, pour ma fille, pour mon sang, pour la chair de ma chair.
Mes yeux tombèrent sur un visage qui ne m'était pas inconnue et pourtant, je n'arrivais pas à remettre un prénom, ou même les circonstances de ma rencontre avec cette jeune personne. Je plissais les yeux en la voyant sur sa monture. J'étais entourée de James Stuart et d'Henri Clutin d'Oysel. Je fis signe à ce dernier qui s'approcha de moi, je lui demandais qui été cette délicieuse personne mais il ne su me répondre. Je donna l'ordre qu'on aille la trouver, et lui demander. L'une de mes servantes partie donc en direction de Mary Anne Abbot.
« Excusez moi, ma lady, Marie de Guise, régente d’Ecosse demande si vos chemins se sont, un jour, croisés ? Votre visage lui est familier. »
Mon attention tomba, et je me détournais en direction d'Elizabeth Tudor. Je l'avais toujours à l’œil, et c'était un chien qui devait être tenu en laisse. Protestante. Elle représentait une menace, je devais la surveiller pour ne pas qu'elle intervienne pour faire échouer mes plans. L'heure était aux sympathies, et aux faux-semblants. Je lui lançais un sourire, et le salua d'une longue révérence, elle était la princesse après-tout. Princesse d'une religion qui devait ne plus être dans les Iles Britanniques et ailleurs.
"Bonne gens, ici présente la Reine Marie, héritière légitime et inconstatable, de par les lois divines et humaines, de la dignité royale et des couronnes d'Angleterre, de France et d'Irlande. Veuillez bien retenir, bonnes gens, que ce jour est celui choisi par les pairs de ce royaume pour la consécration, l'onction et le couronnement de la très haute et très puissante Marie. Reconnaissez-vous la princesse comme héritière légitime du royaume ? - Oui, oui '', cria la foule. "Voulez-vous la recevoir comme votre reine et votre maitresse et donner votre assentiment aux dites consécration, onction et au couronnement ? - Oui, oui " reprend le peuple. " Dieu protège la reine Marie."
Alors que la foule acclamait Mary d'un ''oui, oui'' haut et fort. Je restais silencieuse, ce n'était pas ma reine, et cela ne me ressemblais pas de scander et crier des acclamations. C'était moi qui été acclamée non l'inverse. C'était bon pour le peuple tout cela. En revanche, à voix basse je répétais "Dieu protège la reine Marie''. Que Dieu protège tous les catholiques. Ce fut là que dans un mouvement, mon esprit fut attiré par le prisonnier. Du bout du lèvres, je murmurais Robert Dudley Henry acquiesça d'un signe de tête. Il était là. Quelle surprise, et je n'y étais pour rien à sa sortie. Je le regardais hautaine comme jamais, visage fermée et impénétrable. J'avais reçu sa lettre. Je restais froide à sa vue, mais les projets que nous avions en commun étaient on ne peut plus intéressant.
Je pénétrais à Westminster, Stephen Gardiner était là, accueillant la future souvenir. Un chant résonnait dans la cathédrale, un chant délicat et joyeux. Je fis le signe de la croix en rentrant, et fermais un instant les yeux avant d'aller m'asseoir au second rang. Mary était prosternée devant l'autel, tout était silencieux on dit des prières. Mary enleva son manteau d'apparat, et revint vêtue d'une tunique en lin écarlate qui laissait apercevoir ses formes austères. Une fois que le serment fut dit, elle remit une robe blanche et son manteau en velours pourpre. Je regardais la cérémonie d'un air attentif. Mes yeux passaient des Dudley, au Grey décidément étions-nous, seulement, entourés de protestants ? Cette idée me donna la nausée. Les éloges concernant la Reine
« Des protestants... quel affront ! » dis-je à l’oreille d'Henry qui partageait mon opinion.
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❝ Mary A. De LaCroix ❞
Dame de cœur
♕ Métier : Duchesse de Lyon, Baronne de Bridgestone-Prescott et fondatrice-directrice/gérante de la Cross School, pensionnat pour jeunes filles défavorisées ♕ Age : 27 ans ♕ Religion : catholique tolérante. La religion n'est pas ce qu'il y a de plus important. ♕ L'avatar a été fait par : avatar:proserpina/ Signature:FRIMELDA./ Bannière: Mari-Jane ♕ Mon nombre de messages est : 812 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 44 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/03/2013 ♕ Mon pseudo web est : ReineSoleil, Naomi, Lucrezia ♕ Mes autres visages : la nourrice - gouvernante des Cavendish //en pause//
Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Lun 10 Juin - 11:50
EVENT n° 3 ♣ Le couronnement.
God save the Queen
Le reste du trajet se termina comme il avait commencé: sous les acclamations des catholiques considérant que la nouvelle Reine ramènerait l'Angleterre dans le rouage de la "vraie" religion. Une fois arrivée devant l'Abbaye de Westminter, on l'aida à descendre de son cheval et quelqu'un vint à elle pour la conduire vers sa place; On l'avait mis avec les gens importants de la haute noblesse d'Angleterre. Il faut croire que la famille royale veut soit impressionner la France, soit montrer que les personnes importantes même illégitime ont droit à des égards. Qu'importe, cette place où une autre conviendrait très bien à Mary!
Elle s'apprêtait à suivre son guide quand une femme, une servante visiblement, l'accosta
« Excusez moi, ma lady, Marie de Guise, régente d’Ecosse demande si vos chemins se sont, un jour, croisés ? Votre visage lui est familier. »
Marie de Guise était ici? Elle fit un sourire et dit avec toute la grâce qui sied à une Duchesse et une soeur de Roi:
"Vous direz à sa Majesté la régente d'Ecosse que c'est un honneur qu'elle se soit souvenue de moi... Je m'appelle Mary Anne Abbot, elle se souviendra de mon nom...Du moins, j'ose l'espérer"
La servante la salua et se dirigea vers sa maîtresse qui était toujours en train de la regarder. Mary la gratifia d'un sourire. Que dira et pensera cette Régente quand elle apprendra que son ancienne servante est devenue Duchesse alors qu'elles ont été séparées uniquement pendant deux années?
Mary se remit en route et alla à sa place. La cérémonie débuta avec tous les rituels catholiques qui étaient dus à une Reine.
"Bonne gens, ici présente la Reine Marie, héritière légitime et inconstatable, de par les lois divines et humaines, de la dignité royale et des couronnes d'Angleterre, de France et d'Irlande. Veuillez bien retenir, bonnes gens, que ce jour est celui choisi par les pairs de ce royaume pour la consécration, l'onction et le couronnement de la très haute et très puissante Marie. Reconnaissez-vous la princesse comme héritière légitime du royaume ? - Oui, oui '', cria la foule. "Voulez-vous la recevoir comme votre reine et votre maitresse et donner votre assentiment aux dites consécration, onction et au couronnement ? - Oui, oui " reprend le peuple. " Dieu protège la reine Marie."
Des acclamations surgirent de la foule pendant qu'elle répétait en choeur les louanges dues à sa nouvelle Reine. Mary, elle, restait silencieuse comme une carpe se contentant d'un petit sourire qui se devait être ravi. Même si Marie Tudor "portait" la couronne de France, son seul souverain était son frère pour Mary même si celui ci l'avait "trahi". Une fois les viva terminer, Mary se prit au jeu et se mit à applaudir ce couronnement et la nouvelle souveraine.
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❝ The Majestic Rose ❞
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Mar 11 Juin - 20:22
Le couronnement.
La reine ouvrait la marche pour l'entrée dans l'Abbaye. Lyra Vaughn, l'insouciante qui prenait des risques par amour pour sa reine. Fervente patriote, elle était fière de sa reine, une dévotion totale qui mettait sa couverture en danger. Les Grey étaient là, toujours au rendez-vous des grandes célébrations du royaume en même temps avaient-ils seulement le choix ? Katherine Grey était en compagnie de sa soeur, inséparables toutes les deux, unies dans ce destin funeste qu'était le leur. Mary Grey prit le temps de saluer Marie de Guise, elle-même assez occupée à se remémorer où elle avait bien pu voir Mary Abbot. Si les Grey étaient présents, les Sidney étaient également là. Famille représentée par Mary, son corps était là mais son coeur était bien ailleurs. A toutes les paroles du peuple, c'étaient comme un poignard qui se plantait dans son coeur pour elle. Elle n'avait d'yeux que pour son frère Robert Dudley qui avait eut l'autorisation de sortir de la Tour de Londres sous bonne garde, mais non pas sans humour. Robert n'hésitait pas à donner son avis sur l'événement. Et enfin... Elizabeth accompagnée d'Anne de Clèves suivait le mouvement sous le regard méfiant de Marie de Guise, indignée de se voir entourer de protestants.
L'heure était venue pour le couronnement proprement dit. L’évêque de Winchester plaça, l'une après l'autre, trois couronnes sur la tête de la reine. Alors s’avançaient les premiers seigneurs du royaume portant les insignes de la royauté : l'anneau, les bracelets d'or, le sceptre, le bâton de Saint Édouard, les éperons, le globe. Ainsi royalement consacrée, Marie s'assit sur le trône de Saint Édouard et reçu l'hommage des évêques et des lords. La messe fut célébrée ; sur l'autel la reine déposa ses couronnes et les insignes de pouvoir. Les invités attendaient en silence, regardant attentivement ce qu'il se passait. C'était un grand moment pour toute la nation, Mary Tudor était officiellement la reine d’Angleterre. Après la cérémonie, les prières, et les traditions Mary Tudor sortit pour se faire acclamer par son peuple. Des cries de joies retentirent, l'acclamant toujours plus fort. Une femme sur le trône, tellement inespérée. Les nobles sortirent à leur tours, bientôt ce serait l'heure du banquet, le moment le plus attendu pour certain.
♦ INFORMATIONS Cet avant-dernier tour va durer jusqu'au 23 juin 2013, Vous pouvez répondre plusieurs fois à ce tour et il n'y a pas d'ordre de passage. Vous voilà entrez dans l'Abbaye de Westminster, vous admirez la reine et le cérémonial. L'heure du couronnement a sonné, Mary est reine d'Angleterre, on attend vos impressions, vous pouvez bien sur parler entre vous, là que vous serez assis (à voix basse et plus fort à votre sortie peut-être).
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Ven 14 Juin - 17:05
Il n'échappe pas à Mary que Katherine regarde à son tour vers la Tour de Londres. Plusieurs fois, la fillette bat des paupières pour refouler les larmes qui affluent. Non ! Pas de larmes, pas de pleurs, Mary doit se montrer digne de son père, de sa famille, digne du chevalier qu'elle rêve d'être. Ses yeux piquent, brûlent même, mais elle se mord la lèvre inférieure jusqu'à la faire saigner et ne verse pas une larme.
Les paroles franchissent le seuil de ses lèvres comme une prière, mais Mary ne prête aucune attention à ce qu'elle dit. Elle déclame parce-que tout le monde le fait, pour avoir la paix. Pour que nul ne puisse la qualifier de traîtresse, d'insoumise, de rebelle. Si elle refusait d'obtempérer, cela mettrait Frances et Katherine en porte-à-faux, chose que la petite fille avait fort bien compris et refusait à tout prit. Les siens avaient suffisamment souffert comme ça, sans qu'elle n'ait à en rajouter.
En revanche, ses yeux ne quittent pas les sommets de la Tour, là bas, au delà du fleuve. Son père, sa soeur... "Entendez-moi, je vous en prie. Gardez espoir. Père, Jane, entendez nous, nous sommes là, nous nous battons pour vous... Entendez moi... Père...." Mary dissimule ses sanglots dans un hoquet et quitte des yeux la Tour. Pourtant, ses souvenirs ne cessent d'y retourner. Elle revoyait les traits de son père et de sa soeur, de la famille Dudley qu'elle connaissait plutôt bien, de Robert Dudley surtout. Pour eux tous, elle et Katherine devaient rester droites.
"Je l’ignore petite sœur…je prie chaque instant pour que cet enfer se termine enfin, mais on doit être forte Mary, très forte."
Mary opina du chef en silence. C'est ce que leur père leur avait dit, à Katty et elle-même, la nuit où les gardes royaux étaient venus les chercher, lui et Jane. Arrêtés pour haute trahison à l'encontre de Sa Très Gracieuse Majesté la Reine Mary Ière. Mary sentit une vague de colère la submerger, qu'elle dissimula dans un toussotement.
"Pour Père et Jane, nous pouvons bien faire ça... Où tout au moins essayer."
Elle s'adressait à Katherine, mais ces mots étaient valables pour elle aussi. Garder espoir, garder la foi, autant de choses qu'elle ne cessait de se répéter tous les jours depuis leur arrivée à Londres. Que ne donnerait-elle pas, à cet instant précis, pour une simple journée dans le Suffolk ? Mais elle ne devait pas penser au Suffolk, ni à la vie qu'elle y menait avant. Elle devait penser à son père, à ses soeurs, à sa mère. A tous ceux qui lui étaient chers et qui, comme elle, se trouvaient au bord du précipice.
"Moi aussi je te le promets, Katherine chérie. Un jour viendra où on rentrera tous à la maison."
Dès que j'aurais expliqué ma façon de penser à un certain nombre de personnes ici. Mais cela, elle n'osa le dire à voix haute, car sa mère s'était rapprochée d'elles deux et avait à présent la possibilité d'entendre leur échange.
Devant, la cérémonie se poursuivait inlassablement. Le couronnement à proprement parler, puis la messe, où Mary Tudor, flamboyante de dignité royale, toisait l'assemblée du haut de son trône. Le trône de Saint Edward. La fillette la regardait fixement, sans parvenir à se détacher de l'image de Jane, quelques mois plus tôt, couronnée Reine d'Angleterre. Les dernières heures de gloire de l'une des plus puissantes familles d'Angleterre. Mary Grey continuait de penser que seule Jane était digne de ce trône légendaire... Mais évidemment, elle se tut.
Après la messe et les acclamations des nobles, celle qui était à présent Mary Ière d'Angleterre quitta les lieux avec majesté et, comme le voulaient les us et coutumes, sortit sur le parvis de l'Eglise sous les acclamations du peuple. Là encore, la jeune Grey eut la nausée. Et dire que quelques mois plus tôt, cette même foule avait acclamé Jane ! Elle semblait loin, à présent, cette journée de juillet où l'aînée des filles Grey était devenue Reine. N'y avait-il que Mary et sa soeur qui s'en souvenaient ?
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❝ Elizabeth Tudor ❞
Admin ♛ « Princesse et bâtarde d'Angleterre. »
♕ Métier : Princesse d'Angleterre ♕ Age : 25 ans ♕ Religion : Celle que me dictera ma souveraine. ♕ L'avatar a été fait par : fassophy ♕ Mon nombre de messages est : 3524 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 11 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 11/09/2012 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya Cavendish - Constance Bennet - Edward Seymour
Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Sam 15 Juin - 18:02
Demain ne meurt jamais.
Le couronnement de Mary Tudor. Octobre 1553
L’abbaye de Westminster découvrait en son antre de nombreuses personnalités de l’époque. Les écossais présents depuis que leur régente Marie de Guise se trouvaient en Angleterre, étaient nombreux. La cour écossaise transpirait la sobriété, comme si elle souhaitait s’effacer pour éviter un conflit diplomatique. En effet, cela serait peu plaisant de voir un nouveau conflit anglo-écossais débuter, après quelques années de paix. Elizabeth ne faisait pas confiance à toutes ces personnes, après tout on ne pouvait pas faire confiance aux écossais, combien de fois s’étaient-ils rendus en Angleterre, franchissant ainsi la frontière pour ruiner les campagnes du pays de la rose. La bonne nouvelle, c’était que ce petit pays, commençait à devenir de plus en plus protestant, cela devait être un véritable comble pour la catholique Marie de Guise. Les Dudley étaient de leur côté représenté par Mary Sidney et Robert Dudley, ceux-ci devaient probablement tenter de redorer le blason de la famille, tout comme les deux sœurs Grey, Mary et Katherine. Son regard se posa sur Robert Dudley, mais elle se ravisa vite quand il lui fit un sourire qui était lourd de sens. Cet homme même entouré de garde du corps et avec la menace de la hache qui planait sur sa nuque continuait toujours ses provocations. Pourquoi Mary ne l’avait-elle pas mis à mort ? La suite de la cérémonie, Elizabeth ne la quitta pas des yeux, Mary reçut de la part de Stephen Gardiner les différentes couronnes des royaumes d’Angleterre, de France et d’Irlande. Elle était désormais reine et plus personne ne pourrait contester son règne. Un jour peut-être qu’elle portera aussi ces mêmes couronnes et ce sceptre, qui sait ce qui pourrait advenir. La reine avait trente-sept ans et à cet âge peu de femmes pouvaient donner un enfant, si elle prenait un époux, ses chances de concevoir l’héritier ou l’héritière de la couronne était faible. Au plus profond de son cœur, dans un coin secret, qui lui appartenait à elle seule, elle espérait que ce cas de figure arriverait et enfin elle pourrait être libre. Tant qu’elle ne posséderait pas la couronne, sa vie serait un enfer, Mary la détestait déjà tellement et les protestants étaient prêts à tout pour la mettre sur le trône. Peut-être pensaient-ils qu’elle serait une créature manipulable ? Ils se trompaient, ils ne la connaissaient pas encore. La cérémonie se termina dans la liesse et Mary traversa la grande allée pour se rendre dehors et acclamer son peuple, suivi des nombreux prélats et de Stephen Gardiner. Elizabeth suivait derrière, mais elle n’hésita pas à s’arrêter quelques secondes face à Robert Dudley.
« Ce lieu doit bien vous changer de votre cellule monsieur Dudley, ce moment doit vous rendre nostalgique, puisque si les choses se seraient passé différemment, cela serait votre frère qui serait couronné roi et non ma sœur. Par chance, le destin est juste par moment. » Disait-elle avec un charmant sourire, avant de partir à la suite de Mary en compagnie d’Anne de Clèves qui tentait de l’attirer plus loin.
En fait, Elizabeth aimait se petit jeu, provoquer Robert Dudley avait toujours été un véritable plaisir pour elle. Tout compte fait, cela valait mieux que Mary ne l’ait pas tué, après tout, si un jour elle devenait reine, il serait le seul à lui tenir tête, ce qui n’était pas négligeable, pour rien au monde.
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Sam 15 Juin - 19:04
Il fallait vivre ce cauchemar jusqu’à la toute fin. On ne pouvait clairement pas se réveiller au beau milieu, en sueur, dans notre lit en parfaite soie provenant des meilleurs recoins de Chine. Ils l’avaient lâché malgré qu’ils restaient près de lui, un peu trop comme s’ils avaient voulu l’embrasser. Aussi proches, autant de haine de la part de ses gardes faisaient penser Robert Dudley, à la blague, à leur amour pour lui. Il ne sourit presque pas. Les mains sur les cuisses, il tâchait de résister à ce couronnement. À cette rage enfermée au plus profond de son cœur. Qu’avaient-ils fait pour ce cauchemar ? Mais malgré qu’on songe en le pessimisme enveloppant les traits de Robert Dudley, il restait optimiste. Il avait moult idées. Il savait que ce n'était pas la fin, mais bien le début.
Ce couronnement était à en vomir tel il fut risible. Alors que la reine Mary recevait les trois couronnes, Robert tourna le regard vers l’arrière. Il voulait échapper à cette vision, mais il avait aussi ressenti des regards sur sa personne. On l’observait de toute part à dire vrai. La plupart des gens optaient pour des yeux noirs, un regard assassin lorsqu’ils observaient notre jeune homme. Cet homme devait mourir. Qu’attendait Mary Tudor pour faire assassiner les fils au même titre que le père ? Son couronnement peut-être ? Ils semblaient l’espérer. Mais Robert porta son propre regard sur sa sœur aperçue entre deux autres nobles dont Lord Sidney lui-même. Fronçant les sourcils, il voyait bien une crainte et cette peur qui engourdissait les traits de sa sœur aînée. À quelque part, il aurait voulu l’aider. C’était une Dudley toutefois peu importe ce que son nom en disait. Elle était plus forte que cela. Bien plus forte. Un sourire fier tâcha de se rendre à elle … Mais ils étaient si loin, si éloignés. Un monde les séparait.
On le força, malheureusement, d’un coup sec sur le cou de regarder à l’avant. Ah ses joyeux amis sans aucune sensibilité. Sur le coup, Robert avait aperçu Katherine et Mary à nouveau. Les deux petites sœurs de Jane. Elles n’avaient jamais trahis ni rien bien malgré leur jeune âge. Elles auraient pu, mais restaient fidèles et courageuses et les traits peints sur ces jeunes visages le laissaient croire parfaitement. Même Katherine faisait montre d’un courage malgré que Robert ne le vit pas souvent. À son sens, elle avait toujours besoin de protection.
Ayant manqué de regarder la passation du sceptre et autres, Robert se fit lever par ses gardes de manière très brusque, rustre. Coincé entre quatre bras biens plus musclés que les siens, il observait Mary Tudor, dans toute sa splendeur de traitresse, se diriger vers la sortie de Westminster. Sous les acclamations de toute la cour, mais Robert n’avait d’yeux que pour sa jeune sœur qui, étrangement, venait à lui. Il eut un froncement de sourcils au premier abord, mais toujours leva le menton sur un air hautain, arrogant lors de la présence de la forte Elizabeth Tudor à ses côtés.
- Juste ? Auriez-vous souhaité être à la place de votre sœur Elizabeth ?
Rétorqua-t-il sur un petit sourire sardonique dont il ne pouvait pas se passer avec la jeune femme. Une simple provocation. C'était tout, car elle lui faisait toujours mal. Mal selon plusieurs sens. Mal vis-à-vis de la douleur pour sa famille, mais mal pour son cœur endolorie à chacune des approches de la jeune femme. Il avait rêvé à elle il y a un mois environ. À leur conversation au mois de juillet 1552 et cette courte discussion fit remonter autant de nostalgie, de plaisir à se provoquer, que celle dictée par la jeune femme. Il l’observa partir non sans ressentir une douleur monstre littérale en l’intérieur de ses bras. Et non, on ne voulait pas que Robert Dudley saute sur la sœur de la reine. C’était, néanmoins, très mal connaître Robert Dudley brisé entre son cœur lui faisant des siennes et son esprit rusé, intelligent, loyal.
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Sujet: Re: ❧ EVENT n° 3 ♣ Le couronnement. Sam 22 Juin - 14:08
Comment est la Reine ? Je ne l’ai jamais vu, ni côtoyer. Pourrais-je la reconnaître ? Il me semble que non. Enfin, le cortège royal arrive. Je me mets sur la pointe des pieds pour essayer de voir la Reine. Nous allons par la suite, à l’abbaye. Nous prenons place dans cette abbaye. Je regarde la scène qui est sous mes yeux, c’est bien la première fois que je vois le couronnement d’une Reine. Je suis heureuse. Un sourire s’étire sur mes lèvres. La cérémonie commence, j’écoute attentivement les paroles de l’Evêque. Je regarde autour de moi, les différents membres qui assistent à ce couronnement. Sont-ils heureux d’être là ? Aiment-ils leur nouvelle souveraine ? Je l’ignore, je ne suis pas dans leur tête. Enfin bref, je préfère regarder la cérémonie en silence. Celle-ci continue dans le calme, enfin, je suis tellement dans ma bulle que je n’entends pas forcément les dires des uns et des autres. Passons, j’écoute la cérémonie, en regardant la Reine. Notre Reine. Sera-t-elle bonne et clémente ? Mais qui suis-je pour juger une femme comme elle ? Je ne suis qu’un grain de sable dans la société. Je ne suis qu’une femme. Rien d’autre. Et puis, une femme n’a pas vraiment d’influence quand elle est noble sauf une Reine, bien entendu. Je souris. Je me sens si seule ici, je n’ai plus mon point de repère, mon tendre aimé. Il m’a été arraché par cette vipère de belle-mère. Je la hais et même si elle est la grand-mère de mon fils. Je ne tolérais pas qu’elle lui fasse du mal. Il est mon fils, à moi seul. Mon petit Robert … Il ressemble à son père, mon tendre époux. Je respire calmement et je continue de regarder la scène. Je vois que maintenant la Reine reçoit trois couronnes, je ne comprenais pas vraiment la raison pour laquelle, elle devait en avoir trois. Trois couronnes pour chaque état ? Oh, je ne sais pas. Si mon époux était là, il me l’aurait expliqué. Mais, je suis seule ici, sans lui. Sans cet être qui a rallumé la foi et l’amour dans mon âme. Je ne dois pas penser ceci pendant un jour joyeux et de gloire. Non, le temps des souvenirs doit être disparu à tout jamais. Mais comment oublier, son premier amour ? Cet amour qu’on a désiré et aimé ? C’est difficile. Oh dieu, pardonnez-moi ! Aidez-moi ! Je ne suis qu’une pauvre pécheresse qui demande de l’aide. Mais, vais-je l’obtenir ? Peut-être, j’ai la foi à mon Dieu. Celui des Catholiques. Bref, la cérémonie touche à sa fin. Mary est enfin notre Reine, notre Reine, et ceci commence aujourd’hui jusqu’à sa dernière journée. Le plus tard possible. Passons, les nobles commencent à partir de l’Abbaye. Je sors à leur suite. Peut-être pourrais-je parler à la Reine ? Peut-être, je ne sais pas. Je continue d’avancer, j’arrive près d’un jeune homme qui est Robert Dudley.
Lavinia ▬ Bonjour Milord …
Je le regarde avec un sourire, innocent. Devais-je tout savoir dans les âmes des uns et des âmes ? Oh non. Je ne suis pas à l’affut des scandales, je veux juste avoir des amis et des connaissances. Je me demande si j’allais rencontrer cet Italien dans la journée. J’espère que non, je ne compte pas le voir, ni lui parler. Je ne peux le supporter …
Dernière édition par Lavinia A. Tyburn le Lun 24 Juin - 16:32, édité 1 fois